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Pourquoi chercher plus d’idées peut bloquer votre reconversion professionnelle ?

Pourquoi chercher plus d’idées peut bloquer votre reconversion professionnelle ?

Vous connaissez cette situation : vous avez déjà une ou deux idées en tête pour votre prochaine étape professionnelle, mais au lieu de les explorer, vous vous retrouvez à chercher encore et encore de nouvelles idées. C’est le cas de toutes les clientes qui viennent me voir (enfin, celles qui vont assez bien pour avoir des idées). « J’ai une idée, mais j’aimerais en avoir d’autres« .
Vous pensez peut-être que la prochaine sera LA bonne, celle qui vous apportera la certitude absolue.

Et si je vous disais que vous n’avez pas besoin de plus d’idées ? En réalité, l’idée parfaite n’existe pas. Chercher constamment de nouvelles options ne fait que retarder l’action.

Pourquoi avons-nous cette tendance à chercher toujours plus d’idées ? Est-ce la peur, le perfectionnisme, ou simplement une illusion entretenue par nos contes de fées d’enfance ? Dans cet article, nous allons explorer les raisons derrière ce besoin perpétuel de chercher davantage d’options avant de se lancer, et comment sortir de ce cycle pour enfin passer à l’action avec ce que vous avez déjà.

I. La peur de l’échec : accumuler des idées pour se rassurer

La première raison pour laquelle nous accumulons les idées est la peur de l’échec. Cette peur, bien que naturelle, peut devenir paralysante lorsqu’elle nous pousse à croire qu’en multipliant les options, nous réduirons le risque de faire un mauvais choix. Vous avez sans doute déjà entendu cette petite voix intérieure : « Et si je faisais fausse route ? », « Peut-être qu’une autre idée serait plus facile à réaliser. ».

La peur de l’échec agit comme un mécanisme de protection. En ayant plus d’options, nous croyons nous donner plus de chances de réussite. Mais en réalité, ce comportement nous bloque dans un cycle d’indécision. On finit par passer plus de temps à réfléchir, à envisager, à comparer, plutôt qu’à agir sur les idées que l’on a déjà. C’est un cercle vicieux, car plus je réfléchis, moins j’agis, plus je perds confiance en moi, et moins je me sens capable d’agir. 

Exemple concret :

Imaginez que vous êtes en reconversion professionnelle et que vous avez identifié deux pistes : devenir consultante en stratégie ou lancer une boutique en ligne. Plutôt que d’explorer ces deux options, vous continuez à accumuler d’autres idées – coach en bien-être, créatrice de contenus, etc. – jusqu’à ce que la multitude d’options devienne écrasante. Finalement, la peur de choisir la mauvaise idée vous empêche d’avancer sur aucune d’elles.

Ce qu’il faut retenir : La peur de l’échec est normale. C’est un vieux bout de programme qui nous reste de notre scolarité, où échouer, mal répondre avait des conséquences négatives et fermaient des portes. Cette peur ne doit pas vous paralyser. Avoir plus d’idées n’élimine pas le risque, au contraire, cela ne fait qu’ajouter de la confusion. L’important est d’explorer les premières idées que vous avez, même si vous n’avez pas toutes les certitudes. Accumuler les idées est, bien souvent, stérile. C’est en explorant la première que vous aurez l’idée de la suivante. 

III. Le perfectionnisme : l’ennemi de la prise de décision

Le perfectionnisme joue également un rôle majeur dans cette quête de toujours plus d’idées. Les personnes perfectionnistes recherchent souvent la certitude avant de se lancer. Elles veulent être sûres à 100 % que leur idée est la bonne avant de commencer. Résultat : elles restent bloquées dans la phase de réflexion, cherchant toujours de nouvelles options, espérant trouver une solution sans faille.

Parce que, breaking news, la certitude totale n’existe pas ! La seule certitude, c’est que tout change en permanence. Il est impossible de prévoir tous les résultats d’un projet ou d’une idée avant de l’avoir mise en œuvre. Le perfectionnisme est une illusion qui empêche de passer à l’action.

 

Comment cela se manifeste ?

Le perfectionnisme se traduit fréquemment par des questionnements incessants : « Est-ce vraiment l’idée idéale ? », « Et si je pouvais trouver mieux ? ». Cette quête de perfection nous empêche de nous engager dans un projet parce que nous craignons de faire le mauvais choix.

Solution : La seule façon de surmonter le perfectionnisme est d’accepter l’imperfection. Lancer une idée imparfaite, c’est déjà être en avance sur ceux qui attendent l’idée parfaite pour se lancer. Le processus d’exploration et d’ajustement est souvent ce qui permet de rendre une idée viable, plutôt que la certitude initiale.

V. Le manque de confiance en soi : douter de ses propres idées

Le manque de confiance en soi est un autre facteur qui peut expliquer pourquoi nous ressentons le besoin de toujours chercher plus d’idées. Beaucoup de personnes, notamment en période de reconversion, doutent de leurs capacités à réussir avec les idées qu’elles ont déjà. Elles pensent qu’une autre idée serait peut-être plus facile, plus en phase avec leurs compétences, ou plus valorisante.

Comment cela se manifeste ?

Ce doute constant se traduit souvent par des hésitations fréquentes, une remise en question de chaque idée et la recherche de validation auprès de l’entourage. En fait, ce n’est pas forcément l’idée elle-même qui pose problème, mais le manque de confiance en la capacité de la réaliser. Cela est renforcé x1000 quand vous êtes fatiguée. Ce qui est le cas (entre autre) quand aller travailler vous demande un effort de sur-adaptation important. 

Solution :

La meilleure façon de renforcer sa confiance en soi est de passer à l’action. Chaque petite victoire, chaque exploration d’idée, même si elle ne mène pas au succès immédiat, vous prouvera que vous êtes capable d’avancer. C’est en agissant que vous développerez vos compétences et votre confiance, pas en attendant l’idée parfaite.

VI. L’influence insoupçonnée des contes de fées : la quête de la baguette magique

L’un des aspects les plus subtils de cette quête perpétuelle d’idées vient de notre enfance, des contes de fées qui nous ont bercés. Ces histoires nous ont appris que la transformation radicale peut survenir d’un coup, par une intervention extérieure : la baguette magique, le prince charmant ou une révélation soudaine qui change tout. 

Cette influence inconsciente, entretenue par les films romantiques (je suis très fan !), peut nous amener à croire qu’il existe quelque part une idée magique, une révélation qui transformera instantanément notre vie professionnelle et révélera un potentiel caché en nous. Même si vous savez que ce n’est pas la réalité, il y a une petite part de vous qui espère. 

Solution :

Reconnaissez que votre potentiel ne sera pas révélé par une idée miraculeuse ou une baguette magique, mais par ce que vous faites avec les idées que vous avez déjà. C’est en agissant, en explorant, et en ajustant que vous découvrirez vos véritables capacités. par contre, un accompagnement vous permettra de vous regarder dans un miroir un peu différent et de changer de regard sur vous, vos capacités et ces fameux défauts contre lesquels vous luttez depuis des années.

VII. Comment sortir du cycle de la recherche perpétuelle : passer à l’action avec ce qu’on a

Maintenant que nous avons exploré les raisons pour lesquelles nous avons tendance à chercher toujours plus d’idées, il est temps de voir comment sortir de ce cycle. La solution est simple : arrêter d’accumuler et commencer à explorer ce que vous avez déjà. Prenez un bout de fil et commencer à démêler votre pelote de laine !

 

Le piège de l’accumulation :

Plus d’idées n’apportent pas plus de clarté. Au contraire, cela crée souvent plus de confusion et renforce la paralysie décisionnelle. Vous n’avez pas besoin d’un éventail infini d’options, mais d’une ou deux idées bien explorées.

 

Explorer ce que l’on a :

Avant de chercher de nouvelles idées, posez-vous la question : Ai-je vraiment exploré à fond ce que j’ai déjà ? En général, la réponse est non. Passer à l’action avec une idée, même imparfaite, vous permettra d’en découvrir le potentiel réel. Vous pourrez toujours ajuster en cours de route. Demandez de l’aide si vous avez le sentiment de partir dans tous les sens et de ne pas avancer. 

 

Conseils concrets pour se lancer :

  • Choisissez une idée parmi celles que vous avez déjà. Une suffit pour commencer.
  • Testez-la. Mettez-la en œuvre à petite échelle, et voyez ce que vous pouvez en apprendre. À qui pouvez-vous en parler ? Quelle serait la prochaine étape.  
  • Ajustez. Si cela ne fonctionne pas comme prévu, apportez des modifications. Le succès vient souvent des ajustements en cours de route.

Conclusion : La simplicité comme clé de la clarté

Que ce soit par peur, perfectionnisme, FOMO, manque de confiance en soi, ou influence culturelle, nous avons tendance à chercher toujours plus d’idées sans nous rendre compte que la clé est souvent déjà devant nous. La vérité, c’est que ce n’est pas la quantité d’idées qui compte, mais ce que vous faites avec celles que vous avez.

Arrêtons de chercher la solution parfaite et commençons à explorer ce qui est déjà à portée de main. C’est en agissant que vous découvrirez votre potentiel, et peut-être que la baguette magique dont vous rêviez est en réalité… déjà dans vos mains.

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

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Booster votre énergie pour changer de travail

Booster votre énergie pour changer de travail

L’énergie est une clé de succès pour réussir à changer de travail. Dans cet article, je vous parle de l’énergie du changement dans le cadre d’une transition professionnelle. Ce truc qui vous manque en ce moment et vous laisse dans cet état inconfortable et fatigant d’oscillation : JE PARS / JE NE PARS PAS.

Lettre à toutes celles qui n’ont pas eu la chance de faire un burn out

À celles qui s’ennuient.

À celles qui ont fait le tour.

À celles qui ont des collègues sympas, ça compense (vous ne savez pas vraiment quoi, mais ça compense !)

À celles qui se disent qu’elles n’ont pas vraiment de raisons valables de ne plus avoir envie d’aller bosser et qui culpabilisent.

À celles qui savent qu’elles ne vont pas tenir à ce rythme jusqu’à 64 ans, mais qui n’imaginent pas vivre sans ce niveau de revenus.

À toutes celles qui ne sont pas bien dans leur job, mais qui ne savent pas par quel bout prendre le truc.

À celles qui oscillent entre “ça ne peut plus durer” et “finalement, je ne suis pas si mal”.

1 – L’énergie du changement : de quoi parle-t-on ?

 

J’aime bien revenir aux fondamentaux : reprenons nos cours de physique. On peut comparer un changement professionnel (évolution interne, changement d’entreprise, changement de métier) à un changement d’état. En effet, cette transition va affecter votre identité professionnelle. Vous allez changer de réponse à la question : “qu’est-ce que tu fais dans la vie ?

Votre identité professionnelle est une grande part de votre identité tout court, vu le temps que vous passez au boulot depuis des années. Elle vous situe socialement, définit vos revenus et rythme votre quotidien. Ce n’est pas rien ! Donc changer de job, c’est transformer qui vous êtes.

En physique, le changement d’état d’un corps va capter ou céder de l’énergie au milieu extérieur. Pour faire bouillir de l’eau, il faut lui apporter de l’énergie. Quand cette eau gèle, elle relâche des calories à l’extérieur (d’où la clim’ !).

Pour un changement professionnel, plus l’enjeu est grand, plus le besoin d’énergie est important. Comme en physique, pour passer du solide (glace) au gaz (vapeur), il faut plus d’énergie que pour passer du solide au liquide. Si vous voulez quitter la BNP pour devenir éleveuse de paresseux albinos dans le Cantal, l’effort à fournir est plus important que si vous changez de poste au sein de votre entreprise. Tant que vous n’avez pas cette énergie de changement à disposition, il ne peut rien se passer.

Inutile de culpabiliser, de parler de coup de pied au cul ou de courage que vous n’avez pas, c’est juste de la physique (l’eau ne bout pas juste en y pensant très fort, il faut chauffer).

2 – Les déclencheurs de la transition professionnelle

Malheureusement, ce qui donne de l’énergie pour bouger professionnellement, c’est souvent un événement bien pourri. Un burn out ou toute maladie qui rend impossible le retour dans votre poste ou encore, un licenciement. L’énergie est proportionnelle à la pourritude de l’évènement, en mode “au pied du mur”.

L’”avantage “ (avec beaucoup de guillemets) de cette situation, c’est qu’elle occupe toute la place. Elle s’impose à vous, assez violemment souvent, et fait disparaître tout le reste. Vous ne pensez qu’à ça et vous mobilisez toute votre énergie disponible sur cet unique projet : changer de job. Vous êtes aussi alimentée par de la colère, un sentiment d’injustice, de revanche à prendre, de trucs à prouver au monde, etc…

Quand on n’est pas dans ces extrêmes (ce qui est plutôt mieux, on est d’accord), il peut être difficile de bouger, parce que ça ne s’impose pas à nous justement. Cela reste un choix à poser seule, avec tout ce qu’il compte comme risques et comme enjeu. C’est là que l’oscillation s’installe : pas envie de rester mais impossible de partir.

3 – Trouver l’Énergie sans Attendre un Déclencheur Négatif

Comment arrêter cette oscillation (je pars / je reste) et trouver l’énergie de se mettre en mouvement efficacement, sans attendre un événement négatif pour vous y pousser ?

1. Mesurer ce qui est disponible

La première étape est de faire le point sur votre balance énergétique. Est-elle excédentaire ? Il y a des chances que non. S’ennuyer au travail peut laisser croire que ça ne consomme pas d’énergie, mais si ! C’est usant.

Il est nécessaire de faire le point sur tes activités pro et de faire du tri. Qu’est-ce que vous pouvez lâcher, faire moins bien, déléguer ? En bonne cocotte investie, vous avez empilé tout un tas de trucs dans votre emploi du temps. Il est temps de faire du ménage.

2. Identifiez vos sources existantes et trouvez-en de nouvelles

Nous avons tous des sources d’énergie dans notre vie quotidienne, que ce soit passer du temps avec des proches, pratiquer un hobby, ou même prendre des moments de détente pour nous-mêmes. Cependant, lorsque vous envisagez une transition de carrière, il est possible que vos sources habituelles d’énergie ne suffisent pas. Identifiez celles qui vous apportent de la vitalité et explorez de nouvelles activités ou relations qui peuvent vous apporter un regain d’énergie.

Il est important de préserver ces temps qui vous ressourcent : on a souvent tendance à les squizzer en se disant que ce n’est pas “indispensable” et qu’on a besoin de temps pour travailler sur un nouveau projet : NON !

Par ailleurs tester de nouvelles activités permet de tisser de nouveau liens, de se remettre en mode “apprentie” : deux ingrédients indispensables à un changement pro.

3. Avancez pas à pas en fonction de l’énergie disponible

Lorsque vous envisagez une transition professionnelle, il est fréquent de vouloir tout changer du jour au lendemain. Cependant, cela peut rapidement épuiser votre énergie et vous amener à partir dans tous les sens. La clé est de prendre les choses étape par étape. Fixez-vous des objectifs réalistes en fonction de l’énergie dont vous disposez actuellement. Vous pouvez commencer par des petites actions, comme mettre à jour votre CV (ou juste commencer à chercher des modèles), explorer de nouvelles opportunités en ligne, ou parler à des personnes de votre réseau. À mesure que vous avancez, votre énergie grandira, vous permettant de relever des défis plus importants.

4. L’Importance d’alimenter et de documenter votre envie de changement

1 – La balance Envies / Craintes

Imaginez une balance avec sur un plateau vos envies et sur l’autre plateau vos craintes.

Balance ENVIE - PEUR  -  Energie pour changer de travail - Françoise Bourgouin coaching carrière - bilan de compétences

Vous comprenez tout de suite d’où vient votre oscillation dont nous parlions au début de cet article. Par moment, ce sont les envies qui pèsent plus lourd et la balance penche du côté du départ vers ailleurs. À d’autres moments (quand vous êtes fatiguée par exemple), la balance bascule du côté “crainte” et plus rien ne devient possible.

Là encore, c’est de la physique : tant que l’envie pèse moins lourd que la crainte, la balance ne penche pas du bon côté !

Les craintes sont alimentées principalement par l’inconnu. Paradoxalement, plus vous avez d’expérience plus les craintes sont fortes. On pourrait se dire que l’expérience fournit beaucoup de ressources. C’est vrai. Mais l’expérience permet aussi d’envisager de nombreux scénarii catastrophes qui alimentent les peurs. Donc en vieillissant, on devient un peu moins insouciante et il est plus difficile de se lancer sans savoir.

2 – Alimenter l’envie

L’objectif est d’apaiser vos craintes suffisamment pour que votre balance bascule du côté envie. Il est illusoire d’attendre qu’elles disparaissent. Avoir peur est un processus physiologique naturel qui vise à nous maintenir en vie. Donc, ce sera toujours présent (et heureusement). Il faut juste que ce ne soit pas bloquant.

Ce qui est chouette c’est que vous allez pouvoir faire du deux en un : apaiser les craintes et alimenter votre envie de changement en même temps.

En effet, ce qui calme les doutes, ce sont les informations. Plus vous collectez d’informations sur votre futur projet, plus vous clarifiez et plus vous réduisez la part d’inconnu, donc de trouille. En même temps, ces informations vont vous permettre de faire grandir l’envie d’avancer, faire naitre de nouvelles questions et de nouvelles idées. Ou vous faire renoncer à cette idée et passer à une autre.

Aller chercher de l’information, ce n’est as que scroller sur votre écran. C’est se connecter avec de nouvelles personnes pour échanger. Commencer à tisser des liens émotionnels avec votre futur projet. C’est aussi se faire accompagner si vous n’y arrivez pas toute seule et que le flou perdure.

L’énergie du changement vient des émotions. C’est en expérimentant ce que vous pourriez ressentir en changeant que vous trouverez les ressources de vous lancer.

5. Prendre soin de soi et créer de l’espace pour votre changement professionnel

  • Souligner que parfois, la première étape pour changer de carrière consiste à prendre soin de soi.
  • Expliquer comment le tri et la création d’espace peuvent favoriser l’émergence d’un nouveau projet.
  • Conseils pratiques pour l’auto-soin et la préparation mentale.

Parfois, la première étape de votre transition professionnelle consiste à prendre soin de soi pour être en capacité de mener à bien ce projet. Vous trouvez cela frustrant de ne pas se lancer tête baissée? plan d’action, rétroplanning et tout et tout ? Imaginez cela comme la préparation d’un long voyage. Avant de partir, il est essentiel de vous assurer que vous êtes en forme pour le voyage à venir.

1. Écoutez votre corps et votre esprit

Faisons un petit arrêt sur la route pour vérifier comment vous allez. Vous savez, votre corps et votre esprit ont besoin de carburant pour faire face à ce voyage de transition. Prenez le temps d’écouter ce qu’ils ont à dire. Sont-ils fatigués, stressés, ou en mode panique ? C’est le moment de chouchouter votre moi intérieur. Un peu de méditation, de yoga, ou simplement une bonne nuit de sommeil peut faire des merveilles. Je sais que votre bonne cocote intérieure a du mal à prendre soin d’elle : elle est championne pour s’occuper des autres. Mais quand il s’agit de vous c’est difficile. Et bien vous n’avez plus le choix : il va falloir prendre de soin de vous.

Le repos fait partie de l’entrainement. Tous le sportifs le savent, donc ménagez-vous des temps off. c’est souvent dans ces temps (la marche par exemple), que les idées arrivent. Donc soyez rasssurée, vous ne perdez pas votre temps !

2. Faites le tri dans votre vie professionnelle et personnelle

Une transition de carrière peut être compliquée, mais cela ne signifie pas que vous devez tout garder en ordre de marche. C’est le moment idéal pour faire le tri dans votre vie. Identifiez ce qui vous apporte de la joie et de la valeur, et éliminez ce qui vous pompe de l’énergie inutilement. Si vous vous ennuyez dans votre job, il est probable que vous ayez du temps à réinvestir sur votre projet de changement. Qu’avez -vous envie de déléguer ou de faire moins ?

C’est la même chose du côté perso : les enfants sont grands, il y a des habitudes prises quand ils étaient petits qui sont à revoir. Qu’avez-vous envie de faire de ce temps pour vous ?

3. Créez un espace mental pour l’exploration

Une transition de carrière réussie exige de l’espace mental pour explorer de nouvelles idées, opportunités et domaines d’intérêt. Prenez le temps de réfléchir, de noter vos idées, de discuter avec des mentors ou des amis, et d’explorer des domaines qui vous intéressent. C’est le moment de jouer les curieuses, de changer des habitudes.

Exemple : Le développement durable vous intéresse, prenez le temps de suivre des cours en ligne sur le sujet, de participer à des webinaires, et de rencontrer des experts du domaine. Cela vous permettra de développer vos compétences et votre compréhension avant de prendre une décision pour votre carrière.

Une transition professionnelle est un outil développement personnel incroyable ! Et tant mieux si le déclencheur de ce changement n’est pas un évènement traumatisant comme le BO ou un licenciement. C’est l’occasion de travailler sur vous, de mieux vous connaitre. Rien que pour cela, le chemin vaut le coup d’être emprunté.

Si, à ce stade, vous vous sentez encore incertaine ou avez des doutes sur la façon de procéder pour votre transition de carrière, je suis là pour vous. Mon rôle en tant que coach de carrière est de vous accompagner dans ce voyage, de vous aider à élaborer un plan concret, et de vous fournir le soutien dont vous avez besoin pour réussir.

N’hésitez pas à réserver un rendez-vous avec moi pour une consultation gratuite de 30 minutes. Nous discuterons de vos objectifs, de vos besoins spécifiques, et de la meilleure approche pour réaliser votre transition de carrière en douceur.

Nouvelle carrière à 50 ans : J’y vais ? ou pas ?

Nouvelle carrière à 50 ans : J’y vais ? ou pas ?

Une reconversion à 50 ans, est-ce bien raisonnable ? C’est l’idée qui vous retient en ce moment. Aujourd’hui, vous n’avez plus envie d’y aller le matin. Un peu, beaucoup, énormément… Vous êtes peut-être en arrêt de travail, car ce n’est plus possible (avec toute la culpabilité qui va avec). Ou simplement, vous vous ennuyez, vous avez le sentiment d’avoir fait le tour. Dans tous les cas, vous n’aimez pas la personne que vous êtes en train de devenir professionnellement. Changer de carrière à 50 ans ? Quand vous y pensez, tout un wagon de peurs et d’insécurités se ramènent vite fait. Et ça clignote rouge de partout.

Pourtant, à 50 ans, il vous reste 15 ans à travailler (ou presque). Le temps de construire une belle expérience professionnelle. Et 15 ans à attendre dans un environnement qui ne vous convient plus, c’est très long.

Mais se reconvertir à 50 ans, ça ne se fait pas n’importe comment. Dans cet article, je vous partage des éléments pour vous aider à clarifier si et comment vous devriez faire le changement.

Nous verrons :
Faut-il commencer une nouvelle carrière à 50 ans ? Les pour et les contre à prendre en compte pour faire un état des lieux de votre situation professionnelle.

Comment faire un changement de carrière à 50 ans ?   Les points indispensables pour passer à l’action et redevenir actrice de votre vie professionnelle.

Faut-il commencer une nouvelle carrière à 50 ans ?

Un changement de carrière après 45 ans ne peut pas être une décision impulsive, en mode “au revoir président”. Au fil des années, vous avez acquis et construit votre mode de vie. Et il est hors de question de mettre tout cela en péril. Il est donc nécessaire de préparer cette reconversion sur différents plans : financièrement, physiquement, mentalement, émotionnellement et spirituellement.

Il est important de ne pas vous sous-estimer. Ne vous mettez pas dans la case “vieille” ! J’ai fait une reconversion à 50 ans et je suis convaincue que c’est possible. Vous pouvez commencer avec une liste des “pour” et des “contre”.

Avantages à changer de carrière à 50 ans : les “pour”.

1- Vous prendrez un nouveau départ

Si vous vous sentez coincée dans une situation qui vous maltraite. Si vous vous ennuyez et que vous êtes épuisée. Bref, si vous avez le sentiment que le temps passe de plus en plus vite et de passer à côté de quelque chose. C’est peut-être le moment idéal pour commencer quelque chose de nouveau. Un nouveau job, c’est remettre de la fraicheur, du challenge, de l’excitation dans votre quotidien professionnel. Et le côté « table rase » accentue encore ces effets.

2 – Vous serez plus heureuse (et en meilleure santé)

Notre travail occupe une part importante de notre temps éveillé et constitue un gros morceau de notre identité personnelle. De ce fait, il a un impact fort sur notre bien-être au quotidien. Si vous y allez la boule au ventre chaque lundi, il y a surement d’autres manifestations physiques comme le mal de dos qui viennent s’ajouter à cela. Je ne parle pas de la confiance en vous qui s’effrite et de l’estime de vous qui dégringole.

Si vous retrouvez un job qui vous plait, qui correspond à la femme que vous êtes aujourd’hui, vous vous sentirez : moralement mais aussi physiquement.

3 – Le plus tôt est mieux que plus tard

Vous vous dites que c’est peut-être trop tard « à votre âge » ! Mais, comme je le disais en intro, à 50 ans, il vous reste encore presque 15 ans à travailler, ce qui laisse largement le temps de vous investir et de construire un beau projet professionnel. Plus vous attendrez, plus ce sera difficile.

4 – Vous avez une magnifique expérience

L’un des points forts des seniors, c’est l’expérience. Vous savez, ce truc qui vous manquait cruellement quand vous avez rédigé votre premier CV. ça y est ! Vous l’avez. Même si, aujourd’hui, vous ne la voyez plus trop, car vous êtes dans une situation difficile. Je vous assure qu’elle est là. Non seulement, vous avez une belle expérience professionnelle, mais vous avez une expérience de la vie. Depuis 50 ans, vous avez gérer et  réussi un nombre incalculable de situations.

Inconvénients à changer de carrière à 50 ans : les “contre”.

1- Vous devrez peut-être accepter une réduction de salaire

Ce n’est pas sûr à 100%, mais il est fréquent qu’une reconversion s’accompagne d’une baisse de salaire (au moins au départ). L’argent est un paramètre important quand on veut changer de vie pro à 50 ans. C’est la source de nombreux blocages. Vous trouverez des exercices d’autocoaching pour clarifier votre relation à l’argent dans mon livre : Mieux vivre sa carrière à 50 ans. Quelque soit, l’ampleur de votre changement, la partie financière est à traiter dès le début pour éviter les fantasmes (dans un sens comme dans l’autre) et avoir des valeurs claires en tête (minimum de salaire acceptable, par ex) : cela vous permettra de dimensionner les solutions que vous devrez trouver.

2 – Un passage par la case formation

En fonction du type de changement que vous envisagez, il est possible qu’il soit nécessaire d’acquérir de nouvelles compétences pour compléter les vôtres. Est-ce que vous êtes ok avec cela ? Si oui, sous quelles conditions ? Du présentiel ou de l’e-learning ? En semaine ou le soir et le week-end ? Découcher ou non ? Quel mode de financement : CPF ou personnel ?

Reprendre une formation peut être un projet très excitant. Mais il est nécessaire de bien déterminer dans quel cadre c’est réalisable pour vous.

3 – Les gens peuvent douter de votre compétence 

Certains recruteurs ont la vision du senior « pas adaptable et pas connecté ». Il est possible que vous n’ayez pas la même aisance que des millénials qui sont nés et ont grandi avec cette technologie. Mais cela ne signifie pas que vous ne ferez pas bien votre travail. Comme nous l’avons vu, vous avez un autre type d’expérience, une vision à la fois stratégique et opérationnelle. Vous êtes investie et engagée. N’oubliez pas tout cela quand on dira que vous ne savez pas cliquer ! D’ailleurs, je parle de tous les arguments à valoriser par les seniors en entretien dans cet article.

4 – Les recruteurs peuvent penser que vous êtes surqualifiée

L’inconvénient de l’expérience, c’est qu’un recruteur peut craindre que vous vous ennuyez dans le poste que vous convoitez. C’est là qu’il est important d’expliquer qu’à 50 ans, après tout ce que vous avez déjà réalisé, vous ne cherchez plus la même chose professionnellement. Vous ne voulez pas prendre la place du chef de service, mais plutôt faire de l’accompagnement, de la transmission, etc… il est important d’aborder ce sujet en entretien, pour que le recruteur comprenne vos motivations.

Comment faire un changement de carrière à 50 ans ?

Une fois que vous avez pesé le pour et le contre et que la balance penche côté pour, quelle est la suite ? Il est temps de passer à l’action. Voici quelques conseils pour sécuriser et fluidifier votre transition professionnelle (il y en a d’autre dans cet article  et celui-ci).

1 – Obtenez de l’aide

Comme je l’évoquais plus haut, notre travail est une part importante de votre identité. Un changement d’importance comme une reconversion va venir impacter votre identité. Vous allez changer de réponse à la question « qu’est-ce que tu fais dans la vie ? ». Et ça, c’est loin d’être anodin.  Par ailleurs, une transition professionnelle est un projet long qui dure entre 18 mois et 3 ans (entre le moment où vous commencez à y penser et  le démarrage dans votre nouvelle vie pro). Il est important de pouvoir tenir sur la durée de ce projet (je vous partage des pistes pour gérer votre énergie dans un tel projet dans cet article).

Donc, il est nécessaire d’avoir de l’aide et un système de soutien pour aller au bout de cette aventure de reconversion professionnelle. Le hic, c’est que les femmes de notre âge ont du mal avec ça. Demander de l’aide ! Nous sommes souvent en mode « moi toute seule » et il semble que c’est faire preuve de faiblesse que de demander du soutien. Et puis, nous avons pris l’habitude de faire passer les besoins des autres avant les nôtres (#bonnecocotte), alors c’est difficile d’inverser la tendance pour se faire passer en prem’s.

Ce n’est pas égoïste ni prétentieux que de prendre du temps pour votre nouveau projet professionnel.  L’aide peut prendre différentes formes. C’est rarement la famille qui est la plus pertinente dans ce cas-là, car elle s’inquiète trop pour vous. L’aide peut venir d’une copine, d’un groupe d’ami ou d’un accompagnant professionnel  (mon agenda est juste là ;).

Le fait de partager régulièrement sur votre projet avec une personne extérieure permet de :

  • mesurer vos progrès
  • vous sentir engagée à avancer et éviter la procrastination.
  • avoir un miroir qui vous renvoie une autre vision de votre problématique (élargir vos possibilités)
  • enrichir vos idées et votre réseau

 

 

2. Réfléchissez à toutes vos options

Il y a souvent une idée qui vous trotte dans la tête depuis un certain temps. Mais cette idée vous semble irréalisable, « pas sérieuse » ou trop risquée. Avant de faire une croix dessus ou de vous dire que vous abandonnez l’idée de vous reconvertir, il est important d’aller explorer ce qui vous plait dans cette idée. pourquoi elle est si insistante depuis quelques temps ? Cela vous permet de mieux comprendre de dont vous avez besoin et faire émerge d’autres idées, réalisables cette fois. 

Vous ne cherchez pas le graal, le job idéal. De toute façon, il n’existe pas ;). Vous cherchez un travail ou un métier qui vous corresponde aujourd’hui. Je vous assure qu’il n’y a pas qu’une seule réponse. Plus vous investiguerez, plus vous trouverez d’options qui vous conviennent. 

J’ai une cliente qui se désolait, en début de bilan de compétences, convaincu que le fait d’avoir travaillé 25 ans au même endroit lui fermait beaucoup de portes pour la suite. Nous avons travaillé sur ses qualités, talent et point de vigilance. Je lui ai demandé de lister 10 métiers où ses aptitudes seraient recherchées. Elle est revenue transformée, en ayant pris conscience qu’il y avait plus de possibilités qu’elle ne le pensait (même si toutes n’étaient pas envisageables en fonction de ses contraintes personnelles).

Donc, ne fermez aucune porte au début de projet de reconversion. 

3. Utilisez vos relations au service de votre reconversion

L’autre gros avantage des seniors, après l’expérience, c’est le réseau. Quand je dis « réseau », je parle de toutes les personnes que vous connaissez. pas uniquement vos relations professionnelles. Plus vous parlerez de votre envie de transition professionnelle, plus vous aurez de questions, en retour, qui enrichiront votre réflexion. 

C’est le moment d’activer votre Bluetooth personnel et de capter un maximum d’idées et d’opportunité, de rentrer en contact avec de nouvelles personnes, de demander des mises en relation. 

Une enquête métier est un super outil pour découvrir la réalité d’un métier. Vous connaissez forcément quelqu’un qui connait quelqu’un qui peut vous répondre.

Même, si au départ, vous avez le sentiment d’être dans le flou (c’est normal, c’est le début), n’hésitez pas à parler de votre projet de reconversion à un maximum de personnes. Dejà, cela vous aidera à commencer à vous présenter différemment, et cela vous ouvrira des opportunités.

4. Mettez à jour votre CV

Refaire son CV peut être un bon exercice pour booster votre confiance en vous. C’est une façon de vous réapproprier toutes vos ressources et de les faire remonter en conscience. 

Attention, mettre à jour votre CV n’est pas la première action à mener. Un CV est une carte de visite pour décrocher un entretien pour un poste. Il doit reprendre les mots clés de l’annonce et démontrer en quoi vous êtes la bonne personne.  Tant que vous ne savez pas ce que vous cherchez, vous ne pourrez pas finaliser un CV efficace. 

Mais commencer à le préparer, à formuler vos réalisations et vos expériences est un très bon exercice.

Enfin, si vous n’avez pas bougé depuis 20 ans, ce n’est pas pour ça que vous n’avez pas appris des tas de choses : pensez à mettre la formation continue dans votre CV. 

5. Ne vous concentrez pas sur l’âge

Si l’âge est un problème pour vous, il le deviendra pour le recruteur, même s’il n’y pensait pas au départ. Je ne minimise pas la difficulté pour les femmes de 50 ans de retrouver du travail. Mais la posture est importante. Est-ce compliqué pour vous d’être encadrée par une personne plus jeune que vous (ce qui arrive inévitablement) ? Quels exemples avez-vous qui démontrent votre adaptabilité dans une équipe d’âges différents ?

Apprenez à développer vos arguments sur la question de l’âge et à démontrer la plus-value que vous apporterez à l’entreprise ou au poste. Et si le recruteur n’aborde pas le sujet, ne le mettez pas en avant. Plus vous saurez faire ressortir vos motivations et comment vous pourrez vous adapter, moins l’âge sera un problème.

Pour aller plus loin, dans cet article, je vous partage comment lever (ou diminuer) l’obstacle de l’âge d’ans votre projet de transition professionnelle.

 

Pour conclure, je veux vous partager de l’espoir. Un changement de carrière, c’est difficile, mais quel chouette parcours. Souvent, on ne voit que le résultat, mais le chemin pour y arriver est tellement riche en apprentissages et en rencontres que ça vaut le coup. Si, aujourd’hui, vous êtes mal, prenez soin de vous en faisant le point sur votre vie professionnelle. 50 ans, c’est l’âge où les enfants sont partis (ou presque), il y a plus de place pour vous. Qu’avez-vous envie d’en faire ?

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

Reconversion à 50 ans : les pour et les contre - Françoise Bourgouin - #coaching carrière, #bilandecompétences #troyes #femmes45ans
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Par quoi commencer pour réussir sa transition professionnelle ?

Par quoi commencer pour réussir sa transition professionnelle ?

Prendre la décision de changer de job est une décision difficile. Surtout, ne vous jugez pas de ne pas y arriver en ce moment. Dans cet article, je veux vous partager des éléments nécessaires pour faciliter cette transition. Tant que cette décision de changement s’apparente à un saut dans le vide, il semble logique de ne pas y aller ! Avant de décider, il y a un travail à faire pour gagner en clarté et sécuriser ce changement professionnel.

Nous allons voir :

  • Pourquoi vous n’y arrivez pas ? Vous verrez qu’une fois que les blocages sont nommés, il est plus facile de les surmonter. Vous saurez où mettre votre énergie.
  • Par quel bout prendre le problème ? Aujourd’hui, vous avez le sentiment très désagréable de partir dans tous les sens et de ne pas avancer. Nous verrons les toutes premières actions nécessaires pour enclencher cette transition.
  • Comment identifier vos clés de succès ? Une transition professionnelle prend du temps (tous ceux qui vous diront que tout est réglé en 3 mois sont des menteurs ! ?) Pour ma part, j’ai mis plus de 3 ans à faire émerger, construire et finaliser mon projet. Il est donc nécessaire, dès le départ, d’être au clair sur les ressources qui vont permettront de surmonter les aléas du chemin.

Pourquoi je n’y arrive pas ?

1 – C’est difficile

Changer, c’est quitter une situation connue (inconfortable, mais connue) pour aller vers l’inconnu. Logiquement, notre cerveau met en marche tous ses mécanismes d’alerte, à savoir : LA TROUILLE. Bien souvent, nous ne sommes pas à l’aise avec la peur et on pense qu’il faut qu’elle soit apaisée pour agir. Je préfère vous le dire tout de suite, elle sera toujours là et il va falloir à faire avec. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’est pas nécessaire de travailler à la calmer.

La peur est liée également à l’enjeu. Plus on avance dans la vie, plus il nous semble que nous avons de choses à perdre. Aussi, l’enjeu du changement est beaucoup plus élevé.

 

2 – Votre mode « moi toute seule » est peut-être activé.

Vous êtes une femme, mère de famille qui plus est, vous avez l’habitude de gérer une multitude de choses et de faire passer les besoins des autres avant les vôtres. Je ne reviendrai par sur le pourquoi de cela, ce n’est pas l’objet de cet article. Cette grande qualité se transforme en un double inconvénient quand on aborde une période de transition professionnelle :

  • Vous n’avez pas l’habitude de demander de l’aide. C’est plutôt vous qui aidez ou écoutez les autres, et rarement l’inverse. Hors, une reconversion est une période de fragilité où vous allez avoir besoin d’aide et/ou d’accompagnement.
  • Vous avez une charge mentale maousse costaud et un pilotage automatique du tonnerre. Et il va falloir débrancher le pilote auto pour accéder à ce que vous cherchez (nouveau job, plus de sens, plus de reconnaissance…). Pour renouer avec la vraie vous.

 

3 – Vous n’avez pas appris la reconversion

Ce n’était pas une matière à l’école. Si vous avez plus de 40 ans, il y a de grandes chances que vos parents n’aient quasi pas changer de job durant toute leur carrière. Ou alors ce fut un drame que vous n’avez surtout pas envie de vivre. Donc, vous n’avez pas eu de modèle pour gérer le changement professionnel. Les seules personnes que vous voyez changer régulièrement vous semblent dotées d’options que vous n’avez pas (confiance, assurance, insouciance, égoïsme…)

 

4 – Vous partez dans tous les sens

Comme vous n’avez pas de méthode, vous avez le sentiment de vous éparpiller. Un jour vous ouvez un gite, le lendemain vous reprenez une formation pour devenir instit’, puis vous vous dites que votre job n’est pas si mal. Ensuite, ous vous voyez en décoratrice d’intérieure puis en wedding planner.

Bref, c’est flou fouilli. Pour la pro investie que vous êtes, c’est très désagréable. Cette impression de ne pas savoir où vous allez. Habituellement, vous êtes celle qui maitrise, celle à qui on vient demander, celle qui a les réponses.

Reconversion professionnelle : par quel bout prendre le problème ?

1 – Arrêter de chercher un métier ou une formation

je rencontre beaucoup de personnes qui s’interrogent sur leur avenir pro et cherchent, en vain, une formation pour aller vers autre chose. La formation est souvent un passage obligé dans une transition professionnelle, mais ce n’est en aucun cas le premier pas.

il est impossible de faire un choix tant que vous n’avez pas défini les bases de ce que vous vouliez.

Pour cela il est important de travailler sur vous. En clair, de vous regarder le nombril !

 

La plupart de mes clientes se disent que c’est vraiment très égoïste, autocentré, prétentieux, etc… Bref, que c’est mal. Ce fameux regard des autres ! Donc il y a déjà un frein moral.

Ensuite, quand je commence à les questionner sur ce qu’elles veulent, les réponses ont du mal à venir. Les questions sont simples (ex : qu’est-ce qui est important pour moi aujourd’hui ?). La réponse est difficile ou semble superficielle, incomplète.

Cette absence de clarté dans la réponse donne un peu le vertige. Ça peut être très bouleversant pour certaines de prendre conscience quelles ne savent pas. Dans tous les cas, c’est inconfortable. En fait, ce n’est pas que vous ne savez pas, mais que vous n’accédez plus, pour le moment, à ces informations. Pas de panique, c’est réparable.

Cet inconfort est d’autant plus grand que vous avancez dans la vie et accumulez de l’expérience. À 20 ans, on est habitué à ne pas savoir, à devoir apprendre. À 45 ou 50 ans, c’est plus difficile de repasser en mode apprenti. Ça fait 20 ou 25 ans qu’on vous demande d’assurer sur tous les plans (boulot, famille), d’être sûre de vous, d’avoir les réponses aux questions (et vite !). Alors, se retrouver face à cette incertitude, ce flou, c’est frustrant. Pourtant, vous l’avez balayée plusieurs fois, cette envie de changement, remise discrètement sous le tapis, mais elle est toujours là. Elle ne s’efface pas avec le temps. Au contraire.

Donc c’est là, mais flou avec ce retour au mode apprenti qui ressemble plutôt à un retour en arrière (ce n’est pas le cas, mais ça peut faire cet effet au début).

 

3 – Faites de la place

Avant toute chose, vous allez avoir besoin que ce projet de changement, quelqu’il soit, puisse germer et se développer. pour cela, il lui faut de la place.

Qu’est-ce que j’entends par “de la place” ?

Du temps : pour vos recherches, mais aussi pour vivre de nouvelles expériences, pour renouer avec votre créativité. Du temps pour être avec vous, tout simplement. il peut prendre de nombreuses formes différentes. Ce temps pour vous ne doit pas être occasionnel, s’il en reste quand j’ai fini le reste. C’est un temps que vous allez planifier, qui figurera dans votre agenda, au même titre que vos rdv de boulot ou votre déjeuner chez vos beaux-parents !

De l’énergie : un projet de transition ou d’évolution pro est gourmand en énergie. Vous avez certainement expérimenté à de nombreuses reprises que la fatigue rend les choses impossibles. Plus votre niveau d’énergie est bas, plus le passage à l’action est difficile.

Ne vous jugez pas.

Il peut simplement être nécessaire de commencer par prendre soin de vous et de recharger vos batteries (j’en parle dans cet article).

Identifiez vos moteurs

Nous sommes toutes animées par un certain nombre de moteurs qui nous permettent de passer à l’action. Le meilleur exemple, pour les mamans, c’est l’énergie que nous déployons pour dégotter un rdv un dimanche soir quand notre enfant a 40°C de fièvre.

Il est intéressant d’identifier les moteurs qui dont à votre service. C’est sur eux que vous aller pouvoir vous appuyer pour avancer dans la construction de votre projet professionnel.

 

1 – Vos valeurs

Parmi ces moteurs, il y en a qui sont assez stables au cours de votre vie : ce sont vos valeurs. Il est intéressant de les faire remonter en conscience lors d’un projet de transition professionnelle. Elles vous serviront lors de la prise de décision. Quand vous êtes confrontée à 2 options (partir ou rester, job1 ou job2, salariat ou entrepreneuriat), vous pouvez vous appuyer sur vos valeurs pour arbitrer. Quelle option les nourrit le plus ?

Vous trouverez toutes les infos dans cet article.

 

Ils sont plus variables et dépendent de vos contraintes du moment, de votre histoire pro passée et de vos envies pour la suite. Il est important de prendre un temps pour réfléchir à vos facteurs de motivation (drivers, in english), car ce sont eux qui vous donnent envie de vous lever le matin et d’aller bosser (ou pas !).

Je vous propose 5 facteurs clés de motivation :

1 – Le sens : le sentiment d’utilité, l’impact de votre travail sur les autres, votre contribution au monde.

2 – La reconnaissance : obtenir un retour sur ce que vous faites professionnellement.

3 – L’argent : avoir un revenu qui vous assure le niveau de vie que vous souhaitez.

4 – La liberté : pouvoir faire ce que je veux, sans rendre de compte, travailler où je veux, définir mes horaires, mon rythme…

5 – Le développement personnel : apprendre de nouvelles choses, continuer à grandir en connaissance de soi, des autres, des sujets qui vous intéressent.

Aucun de ces 5 leviers de motivation n’est mieux que l’autre ou n’ plus de valeur que l’autre. Il n’y a pas de jugement à porter, d’objectif à atteindre. Il est nécessaire d’être au clair sur ce qui vous anime, honnêtement, et de l’assumer pour enclencher votre projet de transition professionnelle.

Auto-coaching

Aujourd’hui, dans quel ordre, classeriez-vous ces 5 facteurs ?

Comment vous sentez-vous avec ce classement ?

De quoi prenez-vous conscience ?

Avec vos valeurs, vos clés de motivation, vous commencez déjà à construire le cahier des charges de votre futur job. Non pas un job idéal (c’est comme le prince charmant, il n’existe pas !), mais un travail qui correspond à la femme que vous êtes aujourd’hui.

Appuyez-vous sur ces critères pour évaluer toutes les idées qui vous viennent.

Vous voulez gagner du temps et de la méthode, faites-vous accompagner. Rien de tel que l’engagement vis-à-vis d’une personne extérieure, neutre et bienveillante, pour vous aider à avancer (toujours ce regard de l’autre !).

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

 

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Françoise Bourgouin - coah carrière bilan de compétences - les premiers pas d'une transition professionnelle réussie
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Pourquoi c’est si difficile de changer de voie à 50 ans ?

Pourquoi c’est si difficile de changer de voie à 50 ans ?

Vous êtes une professionnelle expérimentée, du haut de vos 25 ans d’expérience. Pourtant, aujourd’hui, ce n’est plus le big love avec votre job. C’est même carrément très tendu. Les raisons peuvent être multiples. La plupart du temps, c’est multifactoriel.

Bref, vous rêvez d’autre chose, d’un ailleurs plus aligné avec la femme que vous êtes aujourd’hui. Vous avez de l’expérience, des compétences, des savoirs être, faire et tout et tout… Pourtant, vous n’arrivez pas à bouger.

Pourquoi c’est plus dur à 50 ans ?

Pour la plupart d’entre nous (je me mets dans le lot, car je suis passée par là il y a quelques années), nous avons le sentiment d’avoir plus à perdre. C’est quoi ce plus ?

C’est un niveau de vie, des vacances, un confort, des loisirs, des remboursements d’emprunt, des sorties, des études pour les grands enfants, etc… Tout au long de notre vie professionnelle, nous avons progressé en passant d’une case à une autre. Et nous sommes à la tête d’un certain nombre d’acquis, qu’il semble impossible de lâcher. C’est totalement légitime.

Vous vous dites peut-être qu’à 25 ans, c’était plus facile de changer. Pas d’enfants à charge (ou des petits qui ne coûtent pas encore trop chers ;)), pas d’emprunt de maison, un salaire plus bas et plus facilement remplaçable et un marché du travail plus accueillant pour les jeunes que pour la senior que vous êtes devenue (même si vous détestez ce mot).

Cette réflexion (je me la suis faite également) s’appuie sur 2 croyances principales, qui vont vous empêcher de bouger et vous maintenir dans la situation actuelle si vous ne les dégommez pas !

Croyance n°1 : changer de travail = perdre

Vous connaissez certainement le fameux « choisir c’est renoncer ». Citation qui m’agace au plus haut point, car choisir c’est avancer ! Et bien, c’est un peu la même chose avec le changement professionnel, changer, au premier abord, c’est associé à un certain nombre de renoncements, de pertes.

  • Perdre du temps, avec son corollaire : « tout ça pour ça ! »

Le sentiment de gâchis d’avoir consacré autant de temps et d’énergie à une activité. Pour quoi au final ?

Bien souvent, quand la relation avec votre boulot est usée, voire cassée, vous ne voyez plus que le négatif.

Vous avez le sentiment de vous réveiller un jour, comme avec une gueule de bois, et de n’avoir pas vraiment fait de choix professionnel. Les choses se sont enchaînées d’opportunité en opportunité.

Et là, vous avez envie d’autre chose, de très différent. La première réaction est de penser que tout ce que vous avez fait ne servira plus à rien. Parfois, même, d’avoir le sentiment inconfortable d’être passée à côté de sa vie professionnelle.

C’est faux.

Vous êtes aujourd’hui le résultat de toutes ces expériences, de toutes ces réalisations. C’est une richesse sur laquelle vous allez pouvoir construire votre projet.

Même si à l’instant T, vous avez envie de fuir votre job, il y a certainement des compétences, des tâches, des relations … que vous aimez. Vous avez du mal à les voir en ce moment, mais tout est là. Plus vous êtes mal dans votre job, plus ça dure, et plus vous avez construit des dispositifs de protection. Ces dispositifs vous empêchent aussi de voir toute la richesse de votre profil pro.

Comment faire pour y accéder ?

Faites de la place ! Si vous êtes en pilotage automatique tout le temps, il n’y a aucune place pour qu’une idée nouvelle germe et se déploie.

Vous ne savez pas quand vous allez quitter votre boulot actuel et c’est ok. Mais vous pouvez acter que c’est fini entre lui et vous. Cela amorcera le travail de deuil et vous libérera pour qu’un autre projet grandisse à côté.

Enfin, c’est le moment de renouer avec votre créativité, avec des activités qui vous aident à lâcher votre mental en surchauffe et faire de la place à autre chose.

  • Perdre de l’argent

2 croyances à qui vous empêchent de changer de job à 50 ans- Françoise Bourgouin coach de carrière

Nous avons toutes des croyances sur l’argent. En fonction de notre éducation, de ce que nous avons entendu et vécu enfant, de notre expérience personnelle, de notre entourage, etc… L’argent est un paramètre important d’une transition professionnelle.

Mais il est important également qu’il soit à sa juste place. Ce n’est pas lui qui décide ce qui est ok pour vous ou pas en terme de projet.

Surtout dans les débuts de votre réflexion, tout est flou. Quel projet, quel domaine ? Il y a des nombreux paramètres, et autant d’incertitude. Qui dit incertitude, dit peur avec son cortège d’a priori auxquels se raccrocher.

« Pour se mettre à son compte, il faut au moins 2 ans avant de gagner sa vie »

« Changer de boulot, c’est forcément perdre en salaire »

« Après 50 ans, impossible de retrouver un boulot, je vais être obligée de me brader »

« Si je change maintenant, je mets en péril mes revenus pour ma retraite »

Tout cela peut être vrai, ou pas !

La seule chose importante, c’est VOTRE réalité.

En début de réflexion, vous ne pouvez pas savoir. Aussi, il est nécessaire d’avancer sur votre projet sans savoir précisément ce qu’il peut se passer financièrement. Sans le filtre de l’argent. Une fois que votre projet se précise, là vous pouvez analyser la partie financière et dimensionner les options qui sont adaptées à vos besoins.

Ce n’est pas l’argent qui décide si une idée, une piste est à creuser ou pas. C’est votre envie, vos valeurs, votre intuition, bref, c’est à l’intérieur de vous que ça se joue, et non à l’extérieur.

Enfin, si changer c’est forcément perdre quelque chose, n’oubliez pas de mettre dans la balance tout ce qu’il y a à gagner. C’est difficile au début du projet, car souvent, on visualise facilement ce qu’on va perdre (même si c’est souvent faux au final) et on a plus de mal à s’approprier ce qu’on va gagner (confort, sérénité, épanouissement, rythme de vie, équilibre) parce que ce n’est pas immédiatement tangible.

Croyance n°2 : changer = sauter dans le vide

Vous voyez souvent des articles sur la reconversion avec des images de personnes au bord d’une falaise. Prêtes à faire le « grand saut ».

Comme votre envie de changement n’est pas encore précise, ni très définie, vous avez vraiment l’impression d’être face au vide avec ce projet (qui parfois ne porte même pas ce nom de « projet », c’est juste un gros malaise dont on ne sait pas trop comment s’extirper).

Entre votre ressenti et cette imagerie classique de « grand saut », il est normal que votre cerveau associe changement pro et saut dans le vide. Et à presque 50 ans, c’est moyen attirant !

Alors saute ou saute pas ?

Ni l’un, ni l’autre : construis !

Un projet de transition professionnelle est un long chemin, qui va demander du temps et qui se construit étape par étape.

Pour savoir à quel stade vous en êtes : vous pouvez faire mon test en ligne gratuit (max 2 min). Il vous donnera de la clarté sur votre situation et surtout, les actions à mener pour avancer et les pièges classiques à éviter.

Tant que cette peur du saut dans le vide est présente, c’est que vous n’avez pas suffisamment d’informations pour vous rassurer et vous sentir confiante en votre projet. Dans ce cas demandez-vous :

De quelles informations ai-je besoin pour avancer ?

À qui /où puis-je les trouver ?

Comment vais-je les demander ? (préparer mon pitch, ma présentation, ma communication sur mon projet)

À chaque étape, analysez vos ressentis : est-ce que ce cette info ou cette rencontre augmente mon énergie et mon envie d’avancer sur le projet (ou le contraire) ?

Chaque information collectée et chaque échange, vous amènerons de nouvelles questions et des réponses à aller chercher. Vous avancerez. Jusqu’au moment où votre envie et vos connaissances sur ce projet pro seront plus lourdes que vos craintes et vos croyances, et la balance penchera du côté : « Go, je me lance ! ».

Et ce sera tout, sauf un saut dans le vide !

Françoise Bourgouin - coaching de carrièreFrançoise Bourgouin - coaching de carrière

Si vous voulez échanger sur ce que vous vivez actuellement et gagner en clarté et en énergie. Je vous propose 30 min de séance découverte par zoom ou par téléphone.

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Comment flinguer sa bonne élève ?

Comment flinguer sa bonne élève ?

J’ai été une bonne élève. Pendant longtemps, j’ai trouvé ça bien. Je pensais que c’était le meilleur modèle possible. Que j’avais atteint l’objectif ! J’avais de la compassion pour celles et ceux qui n’y arrivaient pas. Ceux qui n’avaient pas la « bonne » réponse.

Lorsque j’ai commencé à travailler (au siècle dernier !), j’ai vite pris conscience que tout le monde s’en foutait. « La bonne élève », qui avait été une référence pour moi depuis le CP, n’existait plus. Pire, c’était plutôt un handicap par moment.

Le temps a passé.

J’ai changé de vie professionnelle. Je suis devenue entrepreneure. Et là, ma bonne élève s’est réactivée à fond. Finalement, la seule méthode d’apprentissage, que j’avais apprise, c’était celle-là.

Je me suis mise à la détester ! À la combattre dès que je la voyais pointer le bout de son nez de bonne cocotte.

Pourquoi ?

Parce que cette bonne élève, c’est la part de moi qui ne sait pas dire non, qui prend sur elle encore et encore, qui ne veut surtout pas faire de vague.

Ça vous parle ?

Je la retrouve souvent chez mes clientes. Alors, voyons comment la gérer au mieux cette miss bonne cocotte 1989 !

Bien souvent, elle peut être un obstacle à l’épanouissement personnel et à une transition professionnelle réussie. C’est elle qui arrive à vous convaincre de rester là où vous êtes mal, encore un peu. Et un peu…

C’est quoi le syndrome de la bonne élève ?

Pourquoi le syndrome de la bonne élève peut être un frein à votre reconversion professionnelle et comment s'en débarrasser ? #confianceensoi #petitspas #reconversion #transitionprofessionnelle #syndromebonneeleve #bilandecompétence #coachingdecarriere #coachingfemmes #50ans #francoisebourgouin #bienetreautravail #ideemetier

Un syndrome très féminin

Je ne vais pas me lancer dans une analyse psy sur les causes et origines de ce comportement (ce n’est pas ma compétence). Mais la littérature sur le sujet met en évidence que c’est beaucoup fréquent chez les femmes que chez les hommes.

De là à penser que ce serait du, en partie, à l’éducation genrée des petites filles, pourquoi pas ? On leur apprend à « faire plaisir », à « être sage ». Toutes les princesses des comtes de fée de notre enfance passent leur temps à attendre. Attendre qu’on vienne les sauver ou les conquérir. (Si le sujet vous intéresse, la sociologue américaine Colette Dowling a écrit un bouquin sur le complexe de Cendrillon).

Les symptômes

Mais le syndrome de la bonne élève, ce n’est pas tout à fait la même chose. Il se construit dans l’enfance en réponse aux injonctions parentales, familiales, scolaires. Ces injonctions sont légitimes. Elles visent à notre bonne éducation et à favoriser nos apprentissages. Certaines se rebellent et envoient tout balader, ou du moins, prennent leurs distances. Les bonnes élèves, non !

Elles continuent dans le monde du travail à vouloir donner le meilleur d’elle-même, à éviter le conflit et à craindre le regard de l’autre.

Voici quelques symptômes :

  • ne pas savoir dire non, même pour des choses anodines (« oui automatique »)
  • toujours s’inquiéter de déranger l’autre
  • ne pas oser : poser des questions, exprimer son opinion et préférer se taire
  • avoir le sentiment d’être jugée ou évaluée en permanence (ce qu’on pense de moi !)
  • attendre de l’autre une reconnaissance de son travail
  • aider (sauver) les autres, quitte à s’oublier et même s’ils n’ont rien demandé
  • besoin de l’avis/accord de l’autre pour agir
  • agir pour faire plaisir (même si ça me saoule)
  • faire ce choix parce que « ça se fait » et non par envie
  • fuir le conflit, à tout prix
  • confiance en soi raplapla
  • être facilement impressionnée (par quelqu’un qui hausse le ton, par l’autorité)
  • donner de son temps sans compter
  • s’épuiser dans une attente de reconnaissance

Vous en cochez combien ?

Si c’est plus de 3, il y a des chances que vous soyez contaminée (mais vous le saviez déjà, non ?)

Les conséquences pour une reconversion professionnelle

  • La bonne élève s’oublie. Elle se plie aux exigences des autres (ou à ce qu’elle pense être leurs besoins). Et elle finit par ne plus accéder à ses propres envies et ses besoins. Alors, le jour, où vous voulez changer d’orientation professionnelle, vous vous retrouvez bien démunie avec cette « bonne élève » qui ne sait pas ce qu’elle veut. Vous pressentez qu’il y a autre chose, ailleurs, qui vous correspondrait mieux. Mais impossible de mettre des mots dessus. Et ce, d’autant plus que vous n’avez pas réellement fait de choix de carrière, ni d’études au départ. Bonne élève, donc filière qui va avec (parce que c’est comme ça !), sans trop se poser de questions. Ensuite, votre vie professionnelle s’est construite d’opportunité en opportunité. Alors aujourd’hui, vous vous sentez paumée. Et c’est tellement frustrant et agaçant après 25 ans de carrière ! Mais de quoi, j’ai envie ? Ne vous inquiétez pas vous allez trouver.
  • La bonne élève accorde une importance considérable aux regards des autres. Elle a à la fois besoin d’une validation, mais aussi elle se compare (en général à son désavantage). Elle imagine des intentions. Dans le cadre d’une reconversion, le bon projet est celui qui part de soi, de qui vous êtes. La bonne élève ne sait pas faire ça. Sa confiance en elle est raplapla. Alors comment s’engager dans un projet qui, au départ, est flou (cf point du dessus) et pas forcément compris par certaines personnes de son entourage (le fameux : « à ton âge, t’es sûre que c’est raisonnable ? »). Le départ peut lui sembler impossible. Tout simplement parce qu’elle n’a pas appris à faire ça.

Comment le calmer ?

Maintenant que je viens de vous dépeindre un tableau affreux de notre copine la bonne élève, voyons comment cohabiter avec elle dans une transition professionnelle ?

Il me semble difficile de le faire disparaître complètement ce syndrome. Surtout quand on s’y attaque à la cinquantaine. C’est un programme qui est tellement ancré, qu’il s’est métastasé un peu partout. Il y aura toujours des vieux réflexes qui vont ressortir. Et c’est ok.

Pour ma part, cela passe par :

  • une meilleure connaissance de soi : apprendre à définir ses limites en partant de l’intérieur, et non pour « faire plaisir », ou parce que « ça se fait ».
  • lâcher le regard des autres et la comparaison (oui, c’est dur ! Inspirons-nous de nos ados en mode fuck’em all)
  • apprendre à dire non

Pourquoi le syndrome de la bonne élève peut être un frein à votre reconversion professionnelle et comment s'en débarrasser ? #confianceensoi #petitspas #reconversion #transitionprofessionnelle #syndromebonneeleve #bilandecompétence #coachingdecarriere #coachingfemmes #50ans #francoisebourgouin #bienetreautravail #ideemetier

Une meilleure connaissance de soi

Prise de conscience du syndrome

Un de premier pas est de l’identifier. Quand vous arrivez à détecter à chaque fois que votre bonne élève prend le contrôle, vous avez déjà fait la moitié du chemin. Même si mon titre est vindicatif et parle de la « flinguer », l’idée est plutôt d’apprendre à vivre avec elle et de la rassurer. La mienne s’appelle Pâquerette. Quand elle s’active, je lui dis que je l’ai entendue, et qu’il y a d’autres possibilités que ce qu’elle propose ! Bien souvent, elle se réveille en période de stress. C’est alors confortable de revenir à nos vieux mécanismes. Mais, quand on les identifie, quelle fierté ensuite de ne pas être tombée dans le piège !

Identifiez vos limites et entrainez-vous à les respecter

La bonne élève s’est peu à peu déconnectée de ses besoins. Les retrouver va demander un vrai entrainement et se fera progressivement. Vous pouvez déjà commencer par vous observez. À chaque fois que vous avez dit « oui » et que vous avez regretté ensuite.

Quelles ont les circonstances communes à ces situations ?

Où auriez-vous aimé mettre la limite ?

Que pourriez-vous faire différemment la prochaine fois ? Avez-vous besoin d’aide pour cela ?

Entrainez-vous : imaginez quelle réponse vous auriez pu apporter.

Commencez avec de petits « non », dans un cadre bienveillant où vous vous sentez en sécurité. Vous pouvez aussi vous entrainez quand vous savez que vous allez quitter votre entreprise. En mode « rien à perdre ». Tout en étant correcte (vous ne savez pas être autrement de toute façon ^^), osez des actions que vous n’auriez jamais tenté auparavant. Parce que ça ne se fait pas pour votre bonne élève. Et observez ce qui se passe (souvent rien ! Enfin si, vous vous sentez mieux).

Travaillez votre lâcher-prise

La bonne élève est souvent pétrie de principes de ce qui se fait ou pas au regard des autres (la plupart, inconscients). Son mental carbure H24. Le net regorge e ressources pour pratiquer le lâcher-prise. Testez tout ce que vous pouvez et trouvez ce qui fonctionne bien pour vous. Votre mental vous dira merci. Et calez ces temps de « lâchage » dans votre emploi du temps. Ils vous éviteront de retomber dans le piège de la rumination

Lâcher le regard des autres

Quand on me dit ça, ça me rend dingue !

C’est super dur pour la bonne élève ! Si ça l’est pour vous aussi, allez-y  par palier. L’objectif étant surtout de lâcher le regard des personnes qui ne comptent absolument pas pour vous (parfois on se met dans des états pas possibles pour quelqu’un qui n’a aucune importance finalement). Vous n’êtes pas obligée de faire ça toute seule. Avoir une personne de confiance à qui exprimer ce qu’on pense et ce qu’on ressent peut être une grande aide.

Lâcher le regard des autres, c’est aussi travailler sur ces fameux défauts. Si vous les acceptez, si vous voyez les qualités qui y sont associées, ce que pensera l’autre aura bien moins d’importance.

Vous pouvez aussi travailler votre relation avec l’échec. Moins vous aurez peur de vous planter, moins le regard extérieur aura d’importance.

Lâcher le regard des autres passe également par avoir conscience de toutes vos ressources, talents et forces. Plus vous aurez conscience de qui vous êtes, moins vous attendrez que l’autre vous valide ou vous confirme.

Il s’agit bien de travailler votre confiance en vous. Une chose que la bonne élève n’a pas apprise et qu’elle associe parfois à de la prétention. Comme la prétention, c’est mal ….

Avant de vouloir changer de carrière, découvrez quelle bonne élève vous êtes. Et réconciliez-vous avec elle, en lui laissant juste la place dont elle a besoin pour être polie et bien élevée. Mais pas plus  !

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