Reconversion : comment lever l’obstacle de l’âge ?

Reconversion : comment lever l’obstacle de l’âge ?

Vous vous souvenez de Jean-Pierre ?

Jean-Pierre, celui qui a pris sa retraite anticipée à 55 ans et qui narguait ses anciens collègues en racontant ses parties de pêche, pendant que les autres bossaient. D’un autre côté, on était bien content qu’il soit parti Jean-Pierre, parce que comme boulet, il se posait là.

Je me rappelle aussi ma grand-mère Hélène, qui a passé plus de temps en retraite qu’à travailler (et elle avait tous ses trimestres ! Ce sacré bon temps des colonies !)

Vous aussi, vous avez sûrement des exemples de seniors, de quand vous ne l’étiez pas, qui sont partis bien avant l’âge légal, profiter gaiement de leur retraite et des activités « extrascolaires » qui allaient avec.

Pendant longtemps, les politiques de l’emploi en France ont pensé résoudre le problème du chômage en faisant partir les “vieux” plus tôt, pour laisser de la place aux jeunes (nous, à l’époque) qui arrivaient.

Nous avons toutes intégré ce modèle de pensée, puisqu’il a fait partie de notre éducation. Résultat, aujourd’hui, nous sommes toutes programmées avec ces belles croyances

1- Lot de croyance n° 1 : Les seniors sont des boulets :

chers : avec leur ancienneté, ils coûtent un bras.

pas adaptables dans une équipe de jeunes : trop rigides, ils sont chiants et ne comprennent rien.

allergiques à l’informatique : ils ne savent pas cliquer !

toussa, toussa…

Alors qu’en réalité, il y a des boulets à tous les âges. C’est une compétence très équitablement partagée entre les générations et les sexes.

Et que dire d’une génération qui a commencé à bosser à l’époque du minitel et des modems qui faisaient gr….sssss…rrrrr…..ssss….., sinon qu’elle est adaptable !

Vous retrouverez tous les arguments en faveur des seniors lors d’un entretien de recrutement dans cet article.

2 – Lot de Croyance n° 2 : La retraite, c’est le Graal. L’objectif ultime.

Sauf que, comme moi, vous connaissez une Martine qui s’est ennuyée comme une ratounette morte une fois en retraite ! Et aussi, Anne-Marie, qui a bossé jusqu’à 70 ans parce que c’était son kif (et qu’elle n’était pas trop pressée de voir son mari toute la journée !). Ou Michel qui a créé son autoentreprise dès qu’il a été en retraite, pour continuer à avoir de l’activité.

Aujourd’hui, c’est votre tour d’avoir 50 balais (ou quasi). Et vous êtes paumée.

Le modèle qu’on nous a vendu dans les années 80 – 90 n’existe plus.

Vous sentez bien que vous ne pouvez pas continuer à bosser dans ces conditions-là. Et la question de l’âge fait partie des freins qui vous retiennent.

Oui, c’est difficile. Si vous regardez les statistiques de Pôle emploi, ce sont les femmes de 50 ans et + qui cumulent la plus longue durée d’inscription (649 jours * contre 573 j pour les hommes et  388 j en moyenne tout âge confondu). Vous vous dites qu’il vaut mieux continuer à vous faner sans bouger.

C’est difficile, mais c’est possible de changer.

D’un autre côté, aujourd’hui, si vous bossez, c’est difficile aussi. Alors quitte à galérer, autant que ce soit sur un projet qui vous anime ! Non ?!

Certes, l’environnement peut être hostile. Mais je suis convaincue que les entreprises vont devoir adapter leur politique de recrutement et ne pourront plus se passer de l’expertise des 50 ans et plus, pour palier les départs massifs en retraite.

Il est temps de penser à vous

C’est aussi le moment de votre vie où les enfants s’en vont ou deviennent très autonomes. Vous vous retrouvez avec de la place libre ! Le nid est vide, c’est l’occasion d’y prendre vos aises.

Vos parents s’en vont. Ce deuil pousse à vous interroger. Il vous renvoie à la petite fille que vous étiez, aux rêves qu’elle avait. Il fait se retourner sur le chemin parcouru, la transmission, l’héritage. Là encore, il se crée un espace vide.

Et puis, côté boulot, vous avez déjà fait vos preuves. Depuis 20 ou 25 ans, vous avez progressé en compétences et en responsabilité. Vous avez de l’expérience. Ce truc qui vous angoissait tellement quand vous êtes sortie de l’école. Ça y est. Elle est là ! Les envies professionnelles sont alors différentes. Plus envie de devenir calife à la place du calife. Mais envie de quoi ? C’est souvent la question.

Vous vous retrouvez avec de la place pour vous, des interrogations et de l’expérience. Tous ces ingrédients sont un bon terreau pour faire germer un nouveau projet professionnel.

Votre âge est simplement un paramètre, qui va rentrer dans l’équation de votre changement et influencer le résultat. Mais ce n’est pas un obstacle. Sauf si vous le décidez.

Accepter sa séniorité

L’histoire de l’âge commence aussi par une acceptation et comprendre ce qui se joue dans vos relations professionnelles. Attendre un respect automatique (dû à l’âge) comme on vous l’a appris quand vous étiez gamine, des générations issues de l’éducation bienveillante et positive est illusoire. Aucun jugement de ma part. Ces générations ont été élevées dans le dialogue, l’échange et l’écoute. Elles questionnent. Aussi, n’attendez pas qu’elles se comportent comme vous à leur âge.

Par ailleurs, dans votre tête, vous n’avez pas 50 ans. J’ai souvent compris, a posteriori, que certaines de mes relations pro s’étaient mal engagées dès le départ , car la personne en face de moi voyait quelqu’un de l’âge de sa mère (ou presque). Et cela mettait de la distance. Par défaut.

Accepter sa séniorité, c’est également se demander si on veut continuer à se battre sur le même terrain. Nous avons été élevées avec un modèle d’évolution verticale (vers le haut si possible) : gravir les échelons vers plus de responsabilités, de revenus. Il est temps de naviguer horizontalement dans cette pyramide. Vous avez fait vos preuves. Largement.

Quel rôle avez-vous envie de jouer ? Est-ce que continuer à gravir la pyramide vous fait encore rêver ? Si la réponse est non, dites-le ! Et expliquez ce que vous désirez à la place. Ça clarifie les situations et évite les malentendus avec des collègues qui se croient, inutilement, en compétition avec vous et, à qui, votre expérience fait peur (c’est comme à Koh Lanta, on élimine en premier les meilleurs pour gagner !)

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

 

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Dépasser son besoin de sécurité pour changer de métier après 45 ans

Dépasser son besoin de sécurité pour changer de métier après 45 ans

Votre job et vous, ce n’est plus ça. Vous vous interrogez sur la suite de votre vie professionnelle. Déjà presque 25 ans de carrière. Et forcement tout ce qui va avec. Une vie quoi !

Quand vous imaginez un futur professionnel différent, quand vous suivez cette petite idée de changement qui revient régulièrement depuis quelque temps, il y a toujours un moment où vous butez sur ce fameux besoin de sécurité. Comme une ancre qui vous retient.

Alors une ancre, c’est chouette, ça évite de dériver et de se perdre. Mais ça empêche aussi d’avancer. Plus ça fait longtemps que vous êtes ancrée, avec tout le confort et les habitudes qui vont avec, plus cela semble difficile de se mettre en action pour aller ailleurs.

Pour peu que vous soyez en sur-adaptation depuis longtemps (toujours ?), vous avez perdu la confiance en vous nécessaire pour lever l’ancre.

Alors, c’est foutu ?

Non !

Ça prend du temps et c’est un vrai travail en soi. Mais franchement, ça vaut le coup !

C’est quoi la sécurité ?

D’après le Larousse : « Situation dans laquelle quelqu’un, quelque chose n’est exposé à aucun danger, à aucun risque ».

Quand on lit cette définition, on sait que vivre c’est prendre un risque. Donc, objectivement, cette sécurité n’existe pas.

En fait, la sécurité, c’est un ressenti. C’est le sentiment de maitriser son environnement, de bien le connaître et de savoir réagir face à des situations connues.

Sécurité = ce qui est connu

C’est votre situation actuelle.

Bien souvent quand vous songez à lever l’ancre, vous pensez à votre CDI, votre salaire (assuré chaque mois), vos primes, vos avantages CE, etc… C’est aussi une maison (ou un appart) des vacances, des loisirs. C’est un job que vous maitrisez, une organisation de travail et les compétences nécessaires. Des collègues sympas.

C’est tout cela votre sécurité.

Mais c’est aussi, votre boule au ventre le dimanche soir. Ce mal être de plus en plus fréquent. C’est l’absence de perspective d’évolution. C’est l’ennui dans un job dont vous avez fait le tour. C’est de stress et la pression d’un management dysfonctionnel. C’est un salaire pas si foufou que ça, vu votre investissement et l’énergie que vous laissez au boulot. C’est aussi une irritabilité qui abime vos relations familiales ou amicales. C’est une confiance en vous malmenée qui se dégonfle doucement.

➥➥ Auto-coaching 

Prenez une feuille et un crayon (pas votre ordi, c’est important d’écrire)

Listez tout ce que vous mettez dans votre « sécurité » actuelle : des faits (je pars en vacances 3 fois/an), des ressentis, des comportements, des chiffres (je gagne 3000€/mois, je prends 2 somnifères…)

Ensuite surligner en vert ce qui vous nourrit, en jeune ce qui vous vide.

Que se passe-t-il quand vous relisez votre feuille ?

Maintenant que vous avez conscience que votre fameuse sécurité ce n’est pas le paradis, juste ce que vous connaissez, aujourd’hui, on fait comment. Parce que, même si c’est inconfortable, boulauventrique ou je ne sais quoi d’autre de moche, c’est bien présent.

 

Partir de soi : construire sécurité intérieure

Le besoin de sécurité qui immobilise repose souvent sur des validations extérieures (que vont penser les autres ?) et un manque de confiance en soi (je ne suis pas légitime, capable, assez compétente, etc….).

Une des premières étapes pour pouvoir quitter cette sécurité, c’est, paradoxalement, de rentrer à l’intérieur ! Revenir à soi pour construire ou renforcer sa sécurité intérieure. C’est elle qui vous permettra d’avancer.

Se reconnecter à soi

Les femmes sont les championnes de la sur adaptation. Les femmes « sauveuses » (j’en suis !) sont championnes olympiques ! C »est génial pour les entreprises qui nous emploient. Le souci c’est qu’on se retrouve à 45 /50 ans à se demander : « oui, mais moi, je veux quoi ? »

Donc la première étape pour construire cette sécurité intérieure, c’est de faire le point et de rencontrer la femme que vous êtes aujourd’hui.

Découvrir ses valeurs, car c’est le moteur inépuisable qui vous fera avancer et surmonter tous les obstacles. À la seule condition que vous soyez bien en accord avec elles.

C’est aussi écouter ses émotions. Je sais, c’est parfois difficile quand on a été élevée en mode « sois forte » et « prends sur toi ça va passer ».

Identifier ses besoins

Pourtant, ces émotions sont des indicateurs précieux de besoins non satisfaits. Il est nécessaire de prendre le temps de les comprendre. C’est par moment douloureux et peu agréable. Mais quand vous savez de quoi vous avez besoin pour vous sentir bien professionnellement, vous pouvez vous mettre en action pour aller vers cet objectif (plutôt que de fuire ce qui vous bouffe actuellement).

Savoir de quoi vous avez besoin, c’est aussi mieux définir ses limites. Arrêter de tout accepter, presque en automatique, et apprendre à dire non.

Tout ce travail permettra de libérer la place aujourd’hui occupée par la frustration et le stress de vos besoins non satisfaits. Et de la place, vous en avez besoin pour faire germer et grandir un nouveau projet.

Doper sa confiance en soi

Un des ingrédients principaux de votre sécurité intérieure, c’est votre confiance en vous.

Je le vois chez mes clientes (et je l’ai vécu +++), à force de sur adaptation, de situations stressantes, la confiance en soi se dégonfle doucement. Si on ajoute l’âge à tout çà et la vision des seniors en entreprises, ça n’arrange pas les choses.

Il y a un truc très paradoxal avec la confiance en soi. Très souvent, on attend qu’elle soit là pour agir. Hors, elle ne grandit que dans l’action. Alors mettez en action (les fameux petits pas), allez explorer vos talents, votre créativité. Peu importe les domaines. Prenez conscience et imprégnez-vous de tout ce que vous savez faire, des innombrables ressources que vous avez à votre disposition. Elles seront là pour vous, quoi qu’il arrive et constituent le socle de votre sécurité intérieure.

 

 

Réduire l’inconnu : expérimenter

On a vu au début que la sécurité, c’est ce qui est connu. Notre cerveau s’affole dès qu’il voit arriver une situation nouvelle. Tous les signaux de la peur se déclenchent, c’est physiologique.

Et c’est un très bon indice pour vous, même si on vous a dit que c’était « mal » d’avoir peur quand vous étirez petite !

Encore une fois, cette émotion négative mérite d’être explorée : quand vous aurez identifié ce qui vous fait peur, vous pourrez aller chercher les infos pour rassurer votre cerveau en diminuant la dose d’inconnu.

Comment on fait ça ?

Au lieu de remettre vos idées de changement sous le tapis, sortez les ! Parlez -en avec un maximum de personnes. Même si elles sont floues, pas claires. Plus on vous questionnera sur le sujet, plus vous avancerez. Vous verrez comment vous les portez et comment vous vous sentez pour les défendre.

Expérimentez un maximum de choses. Stages, bénévolat, formation et observez comment vous sentez dans ce nouvel environnement. Si vous ne pouvez pas, pensez à l’enquête métier. Échangez avec des personnes qi font des métiers qui vous inspirent. Quel a été leur parcours ? De quoi vous auriez besoin vous ?

Documentez au maximum votre projet de changement va vous permettre de réduire la quantité d’inconnu. Il arrivera un moment où l’inconnu sera acceptable pour votre confiance en vous et vous changerez.

 

Se laisser du temps et créer un environnement favorable

En fait, vous ne quittez pas vraiment votre sécurité, vous faites diminuer la part d’inconnu. Vous sécurisez pas après pas pour avancer.

Tout cela demande du temps.

Bien souvent, le malêtre de votre quotidien vous pousse à l’urgence. Il faut que ça s’arrête. Vite.

Et l’urgence va avec la peur, parce qu’elle pousse (fort) vers l’inconnu.

La première chose à accepter est qu’il va vous falloir du temps.

Comment faire, quand on n’a plus envie d’aller boulot, là tout de suite maintenant ?

Une des solutions est de changer de regard. Là vous vous dites que je suis bien gentille avec mes conseils, mais bon…. Alors je précise. Une des premières choses est d’acter que c’est fini avec votre job actuel, même si vous ne savez pas quand vous allez partir. Vous pouvez alors entamer le travail de deuil et commencer à vous détacher. Et surtout, vous pouvez utiliser votre quotidien professionnel comme terrain d’expérience pour aller identifier vos besoins non satisfaits, apprendre à dire non, définir vos limites, etc…

Plutôt que de vous désinvestir petit à petit et de vous détester, parce que ce n’est pas votre mode de fonctionnement, essayez des choses nouvelles.

Vous allez partir, donc il y a moins d’enjeu. C’est libérateur et votre bonne élève, accroc au regard des autres, vous lâchera la grappe.

Par exemple : vous manquez de reconnaissance, allez demander du feed-back à votre N+1. Entrainez-vous, et voyez ce qui fonctionne. Cela vous servira toujours.

Commencez à ne plus dire « oui » en automatique et observez ce qui se passe. Testez des techniques pour dire non, mesurez vos progrès.

Demandez à faire évoluer vos missions ou déléguez, pour gagner en plaisir au quotidien.

Bref, trouvez des terrains d’expérience dans votre boulot actuel. Il y a 2 avantages. Cela rendra plus supportable les mois qui vous restent (parfois tellement plu supportable, que vous n’aurez plus envie de partir !). Et cela vous aidera à définir vos besoins et le chier ds charges du prochain projet professionnel.

 

 

Gérer son énergie

Un des ingrédients clé pour réussir à « quitter votre sécurité », c’est votre niveau d’énergie.

Vous avez souvent constaté que plus vous êtes fatiguée, plus vous voyez tout en noir. Rien ne semble possible. Plus ça fait « peur » !

Prendre soin de vous et de votre énergie est une vraie clé de succès pour votre transition professionnelle ou pour n’importe quel projet.

J’ai longtemps maltraité mon corps en lui en demandant toujours plus

Ma bonne cocote se rebelle. Quoi ! Pensez à moi d’abord !! Mais quelle prétention de gamine capricieuse !!!

Et pourtant, que vous soyez entrepreneure en devenir ou salariée, si vous voulez mener à bien un projet vous avez besoin d’énergie (entre autre). Beaucoup d’énergie pour faire décoller votre projet comme pour la fusée. Quelques mégatonnes de poussée au départ, puis, une fois l’orbite atteinte, c’est plus light en énergie.

Donc si votre corps te lâche, le projet est compromis, ou, au moins, retardé.

J’ai du mal avec ça.

J’ai du mal à prendre soin de moi et à être sympa avec mon corps. Encore plus de mal à accepter qu’il ne réponde plus présent tout le temps (vieillir on dit 😉

J’ai la chance d’avoir hérité génétiquement d’un potentiel assez costaud, qui a résisté à tout ce que je lui ai infligé, mais rien ne résiste à l’âge !

Aujourd’hui, j’intègre petit à petit ce paramètre “soin de moi”.

Et vous ?

Il peut être précieux d’avoir votre liste de ce qui vous recharge en énergie. Il y a le corps, mais aussi le mental et le cœur (émotions). Comment vous alimentez ces 3 batteries ? Est-ce que vous vérifiez les niveaux régulièrement ?

Finalement, la question de « comment quitter la sécurité » n’est pas la bonne question. Il s’agit surtout de rendre le chemin pour aller ailleurs le plus sécure possible. Et d’augmenter le niveau de sécurité du pas qui vient, juste là.

 

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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Reconversion : comment surmonter son besoin de sécurité - Françoise Bourgouin coach ed votre carrière après 45 ans
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Comment flinguer sa bonne élève ?

Comment flinguer sa bonne élève ?

J’ai été une bonne élève. Pendant longtemps, j’ai trouvé ça bien. Je pensais que c’était le meilleur modèle possible. Que j’avais atteint l’objectif ! J’avais de la compassion pour celles et ceux qui n’y arrivaient pas. Ceux qui n’avaient pas la « bonne » réponse.

Lorsque j’ai commencé à travailler (au siècle dernier !), j’ai vite pris conscience que tout le monde s’en foutait. « La bonne élève », qui avait été une référence pour moi depuis le CP, n’existait plus. Pire, c’était plutôt un handicap par moment.

Le temps a passé.

J’ai changé de vie professionnelle. Je suis devenue entrepreneure. Et là, ma bonne élève s’est réactivée à fond. Finalement, la seule méthode d’apprentissage, que j’avais apprise, c’était celle-là.

Je me suis mise à la détester ! À la combattre dès que je la voyais pointer le bout de son nez de bonne cocotte.

Pourquoi ?

Parce que cette bonne élève, c’est la part de moi qui ne sait pas dire non, qui prend sur elle encore et encore, qui ne veut surtout pas faire de vague.

Ça vous parle ?

Je la retrouve souvent chez mes clientes. Alors, voyons comment la gérer au mieux cette miss bonne cocotte 1989 !

Bien souvent, elle peut être un obstacle à l’épanouissement personnel et à une transition professionnelle réussie. C’est elle qui arrive à vous convaincre de rester là où vous êtes mal, encore un peu. Et un peu…

C’est quoi le syndrome de la bonne élève ?

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Un syndrome très féminin

Je ne vais pas me lancer dans une analyse psy sur les causes et origines de ce comportement (ce n’est pas ma compétence). Mais la littérature sur le sujet met en évidence que c’est beaucoup fréquent chez les femmes que chez les hommes.

De là à penser que ce serait du, en partie, à l’éducation genrée des petites filles, pourquoi pas ? On leur apprend à « faire plaisir », à « être sage ». Toutes les princesses des comtes de fée de notre enfance passent leur temps à attendre. Attendre qu’on vienne les sauver ou les conquérir. (Si le sujet vous intéresse, la sociologue américaine Colette Dowling a écrit un bouquin sur le complexe de Cendrillon).

Les symptômes

Mais le syndrome de la bonne élève, ce n’est pas tout à fait la même chose. Il se construit dans l’enfance en réponse aux injonctions parentales, familiales, scolaires. Ces injonctions sont légitimes. Elles visent à notre bonne éducation et à favoriser nos apprentissages. Certaines se rebellent et envoient tout balader, ou du moins, prennent leurs distances. Les bonnes élèves, non !

Elles continuent dans le monde du travail à vouloir donner le meilleur d’elle-même, à éviter le conflit et à craindre le regard de l’autre.

Voici quelques symptômes :

  • ne pas savoir dire non, même pour des choses anodines (« oui automatique »)
  • toujours s’inquiéter de déranger l’autre
  • ne pas oser : poser des questions, exprimer son opinion et préférer se taire
  • avoir le sentiment d’être jugée ou évaluée en permanence (ce qu’on pense de moi !)
  • attendre de l’autre une reconnaissance de son travail
  • aider (sauver) les autres, quitte à s’oublier et même s’ils n’ont rien demandé
  • besoin de l’avis/accord de l’autre pour agir
  • agir pour faire plaisir (même si ça me saoule)
  • faire ce choix parce que « ça se fait » et non par envie
  • fuir le conflit, à tout prix
  • confiance en soi raplapla
  • être facilement impressionnée (par quelqu’un qui hausse le ton, par l’autorité)
  • donner de son temps sans compter
  • s’épuiser dans une attente de reconnaissance

Vous en cochez combien ?

Si c’est plus de 3, il y a des chances que vous soyez contaminée (mais vous le saviez déjà, non ?)

Les conséquences pour une reconversion professionnelle

  • La bonne élève s’oublie. Elle se plie aux exigences des autres (ou à ce qu’elle pense être leurs besoins). Et elle finit par ne plus accéder à ses propres envies et ses besoins. Alors, le jour, où vous voulez changer d’orientation professionnelle, vous vous retrouvez bien démunie avec cette « bonne élève » qui ne sait pas ce qu’elle veut. Vous pressentez qu’il y a autre chose, ailleurs, qui vous correspondrait mieux. Mais impossible de mettre des mots dessus. Et ce, d’autant plus que vous n’avez pas réellement fait de choix de carrière, ni d’études au départ. Bonne élève, donc filière qui va avec (parce que c’est comme ça !), sans trop se poser de questions. Ensuite, votre vie professionnelle s’est construite d’opportunité en opportunité. Alors aujourd’hui, vous vous sentez paumée. Et c’est tellement frustrant et agaçant après 25 ans de carrière ! Mais de quoi, j’ai envie ? Ne vous inquiétez pas vous allez trouver.
  • La bonne élève accorde une importance considérable aux regards des autres. Elle a à la fois besoin d’une validation, mais aussi elle se compare (en général à son désavantage). Elle imagine des intentions. Dans le cadre d’une reconversion, le bon projet est celui qui part de soi, de qui vous êtes. La bonne élève ne sait pas faire ça. Sa confiance en elle est raplapla. Alors comment s’engager dans un projet qui, au départ, est flou (cf point du dessus) et pas forcément compris par certaines personnes de son entourage (le fameux : « à ton âge, t’es sûre que c’est raisonnable ? »). Le départ peut lui sembler impossible. Tout simplement parce qu’elle n’a pas appris à faire ça.

Comment le calmer ?

Maintenant que je viens de vous dépeindre un tableau affreux de notre copine la bonne élève, voyons comment cohabiter avec elle dans une transition professionnelle ?

Il me semble difficile de le faire disparaître complètement ce syndrome. Surtout quand on s’y attaque à la cinquantaine. C’est un programme qui est tellement ancré, qu’il s’est métastasé un peu partout. Il y aura toujours des vieux réflexes qui vont ressortir. Et c’est ok.

Pour ma part, cela passe par :

  • une meilleure connaissance de soi : apprendre à définir ses limites en partant de l’intérieur, et non pour « faire plaisir », ou parce que « ça se fait ».
  • lâcher le regard des autres et la comparaison (oui, c’est dur ! Inspirons-nous de nos ados en mode fuck’em all)
  • apprendre à dire non

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Une meilleure connaissance de soi

Prise de conscience du syndrome

Un de premier pas est de l’identifier. Quand vous arrivez à détecter à chaque fois que votre bonne élève prend le contrôle, vous avez déjà fait la moitié du chemin. Même si mon titre est vindicatif et parle de la « flinguer », l’idée est plutôt d’apprendre à vivre avec elle et de la rassurer. La mienne s’appelle Pâquerette. Quand elle s’active, je lui dis que je l’ai entendue, et qu’il y a d’autres possibilités que ce qu’elle propose ! Bien souvent, elle se réveille en période de stress. C’est alors confortable de revenir à nos vieux mécanismes. Mais, quand on les identifie, quelle fierté ensuite de ne pas être tombée dans le piège !

Identifiez vos limites et entrainez-vous à les respecter

La bonne élève s’est peu à peu déconnectée de ses besoins. Les retrouver va demander un vrai entrainement et se fera progressivement. Vous pouvez déjà commencer par vous observez. À chaque fois que vous avez dit « oui » et que vous avez regretté ensuite.

Quelles ont les circonstances communes à ces situations ?

Où auriez-vous aimé mettre la limite ?

Que pourriez-vous faire différemment la prochaine fois ? Avez-vous besoin d’aide pour cela ?

Entrainez-vous : imaginez quelle réponse vous auriez pu apporter.

Commencez avec de petits « non », dans un cadre bienveillant où vous vous sentez en sécurité. Vous pouvez aussi vous entrainez quand vous savez que vous allez quitter votre entreprise. En mode « rien à perdre ». Tout en étant correcte (vous ne savez pas être autrement de toute façon ^^), osez des actions que vous n’auriez jamais tenté auparavant. Parce que ça ne se fait pas pour votre bonne élève. Et observez ce qui se passe (souvent rien ! Enfin si, vous vous sentez mieux).

Travaillez votre lâcher-prise

La bonne élève est souvent pétrie de principes de ce qui se fait ou pas au regard des autres (la plupart, inconscients). Son mental carbure H24. Le net regorge e ressources pour pratiquer le lâcher-prise. Testez tout ce que vous pouvez et trouvez ce qui fonctionne bien pour vous. Votre mental vous dira merci. Et calez ces temps de « lâchage » dans votre emploi du temps. Ils vous éviteront de retomber dans le piège de la rumination

Lâcher le regard des autres

Quand on me dit ça, ça me rend dingue !

C’est super dur pour la bonne élève ! Si ça l’est pour vous aussi, allez-y  par palier. L’objectif étant surtout de lâcher le regard des personnes qui ne comptent absolument pas pour vous (parfois on se met dans des états pas possibles pour quelqu’un qui n’a aucune importance finalement). Vous n’êtes pas obligée de faire ça toute seule. Avoir une personne de confiance à qui exprimer ce qu’on pense et ce qu’on ressent peut être une grande aide.

Lâcher le regard des autres, c’est aussi travailler sur ces fameux défauts. Si vous les acceptez, si vous voyez les qualités qui y sont associées, ce que pensera l’autre aura bien moins d’importance.

Vous pouvez aussi travailler votre relation avec l’échec. Moins vous aurez peur de vous planter, moins le regard extérieur aura d’importance.

Lâcher le regard des autres passe également par avoir conscience de toutes vos ressources, talents et forces. Plus vous aurez conscience de qui vous êtes, moins vous attendrez que l’autre vous valide ou vous confirme.

Il s’agit bien de travailler votre confiance en vous. Une chose que la bonne élève n’a pas apprise et qu’elle associe parfois à de la prétention. Comme la prétention, c’est mal ….

Avant de vouloir changer de carrière, découvrez quelle bonne élève vous êtes. Et réconciliez-vous avec elle, en lui laissant juste la place dont elle a besoin pour être polie et bien élevée. Mais pas plus  !

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Confiance en soi et reconversion professionnelle

Confiance en soi et reconversion professionnelle

Vous envisagez de changer d’orientation professionnelle. La question revient régulièrement depuis plusieurs années. Au début, vous la balayiez rapidement, mais depuis quelque temps, elle se fait de plus en plus insistante. Les raisons peuvent être multiples. La plupart du temps, c’est multifactoriel (perte de sens, relations dysfonctionnelles, stress, manque de reconnaissance, la liste peut être longue).

Ajoutez à cela les enchainements de confinement, déconfinement et télétravail, vos repères ont disparu. Votre relation au travail a changé en mode accéléré et vos priorités ont évolué.

Après tout, vos preuves, vous les avez faites, et vous avez envie d’autre chose professionnellement. Là où ça coince, c’est du côté de la confiance en vous. Il vous semble aujourd’hui très difficile de mettre en œuvre un projet de transition professionnelle avec une confiance toute rikiki.

La bonne nouvelle, c’est que c’est réparable ! Tout le monde a l’option « confiance ». Voyons comment l’activer !

Pourquoi je n’ai pas confiance ?

C’est vrai que c’est ultra frustrant, ce sentiment d’être comme scotchée, de ne pas oser, de ne pas se sentir légitime, ou à la hauteur. Vous avez l’impression que ce manque de confiance est le boulet qui vous enchaine à votre situation actuelle.

La confiance est une perception, donc variable

La confiance n’est pas une option qu’on a ou qu’on n’a pas. Même si on entend dire : « oh, mais lui, il a confiance en lui » ! Certains ont plus de facilité pour l’entretenir et la mobiliser.

Mais tout le monde peut avoir confiance. C’est la bonne nouvelle. Si la vôtre est raplapla, rien n’est définitif.

Déjà « avoir confiance » qu’est-ce que ça veut dire ? Si on revient aux définitions :

Confiance : Sentiment de sécurité d’une personne qui se fie à elle-même.

Confiance en soi : c’est avoir confiance en votre capacité de faire un choix, de prendre une décision, d’agir et de réagir, de s’adapter au changement qui s’offre à vous.

Et on voit bien que si on envisage un changement professionnel, il va falloir faire des choix , se mettre en insécurité et s’adapter. Donc le manque de confiance sera un frein.

Je suis sûre que, même si vous avez le sentiment d’avoir une confiance raplapla, il y a des domaines où vous avez confiance en vous. Et cela pourrait être intéressant de les identifier.

ex : J’ai confiance en moi quand …. je parle de…, je fais…, je travaille sur…., je m’occupe de …

Votre confiance en vous peut avoir été malmenée par la situation professionnelle que vous vivez. Manque de reconnaissance, alors que vous en avez besoin pour bien fonctionner. Ennui qui finit par vous faire douter d’être capable d’autre chose.

Plus la situation est maltraitante, plus vous avez mis en place des stratégies d’évitement et de repli, qui vous éloignent de votre confiance en vous.

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On ne vous a pas appris

Si comme moi, vous faites partie de la génération X (66-76), il est fort probable qu’on ne vous ait pas appris à avoir confiance. D’autant plus si vous êtes une fille ! Vous avez plutôt développé l’option « bonne cocotte » ou bonne élève, c’est-à-dire : soit forte et fais plaisir ! Ça vous parle ?

La confiance en soi n’est jamais acquise. Vous pouvez toujours être confrontée à des évènements ou des personnes qui la mettent à mal. Alors, elle se cultive et s’entretient. Un peu comme une jolie plante.

Pour apprendre à la cultiver et la faire grandir, je vous propose de travailler sur 3 axes :

  • la conscience
  • la bienveillance
  • la mise en action

Clé 1 : avoir conscience de qui je suis

Mes valeurs

Êtes-vous au clair avec vos valeurs ? (Si vous avez des doutes, j’ai exercices pour vous dans cet article). Nos valeurs sont un de nos moteurs. Une source d’énergie inépuisable. Sauf quand elles ne sont pas respectées. 

Plus, il y a d’écart entre vos valeurs et ce que vous faites au quotidien. Plus votre confiance en vous va être mise à mal.

Par exemple, si vous portez un projet auquel vous ne croyez pas devant votre équipe. Si vous vendez des produits, qui ne respectent pas votre éthique personnelle. Si vous représentez une direction qui n’a pas les mêmes valeurs que vous. 

Les situations peuvent être multiples, mais dans tous les cas, vous endossez un rôle professionnel, qui est éloigné de qui vous êtes réellement. Ces écarts répétés chaque jour vous bouffent de l’énergie (sans vous en donner en retour !) et flinguent votre confiance en vous.

➥ Vous pouvez commencer par  identifier toutes ces situations dans votre quotidien pro. À force de s’adapter et de rentrer dans les cases, il arrive qu’on n’en ait plus conscience. C’est tout l’intérêt  de travailler sur ces valeurs (je le fais systématiquement avec mes clientes). Cela permet de mieux comprendre ce qui se joue et d’où vient le malaise.

 Avez-vous une marge de manœuvre ? Si oui, comment pouvez-vous réduire l’écart entre vos actions et vos valeurs ? Un peu ? ou un peu plus ?

Vos compétences, talents, réseau.

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On n’arrive à 25 ans de carrière sans rien ! Vous avez réalisé des belles choses, vous avez acquis des savoirs, savoirs faire et savoir être. Vous avez résolu et répondu à des milliers de questions.

Quand votre confiance en vous est en mode « mute », il peut arriver que vous ne voyiez plus tout ça. Vous n’avez plus conscience de toutes vos compétences. Elles sont enfouies sous toutes les protections que vous avez installées pour supporter une situation, qui ne vous convient pas. Le corollaire : vous ne vous sentez plus capable de rien (ou presque). Donc difficile de se projeter dans une nouvelle aventure professionnelle.

Relisez votre ligne de vie professionnelle. Vous pouvez le faire à l’occasion de la refonte de votre CV. Ce qui peut apparaître, au départ, comme une corvée, va vous permettre de vous réapproprier tout votre savoir faire. Je le constate avec les clientes que j’accompagne sur ce thème. Au départ, elle voit l’exercice du CV comme un passage obligé, fastidieux. À la fin, elles se sentent reboostées et plus confiantes.

Identifiez vos talents. Vous savez ces choses que vous faites naturellement. Prenez conscience que pour d’autres, c’est beaucoup plus difficile. Ce n’est pas parce que c’est facile ou fluide pour vous que ça n’a pas de valeur !

Demander à votre réseau. C’est un exercice qui peut se faire lors d’un bilan de compétences. Mais vous pouvez l’initier seule. Demander à certaines personnes de votre réseau professionnel son opinion sur la collaboration que vous avez eue ensemble. Le résultat est une super ressource pour votre confiance en vous.

Clé 2 : la bienveillance envers vous-même

Si vous avez l’option « sois forte et fais plaisir », il y a des chances, qu’avec le temps, vous vous soyez un peu oubliée. Pire, il est possible que vous pensiez des tas de choses moches sur vous-même (pas assez ceci, trop cela, etc…). Votre truc, c’est d’y aller en force et de vous flageller si ça ne fonctionne pas (ça a été le mien longtemps ;).

Un indice pour évaluer votre degré de bienveillance ? Écoutez-vous !

Écoutez, quand vous parlez de vous. Quel registre de vocabulaire employez-vous ? Si c’est négatif ou minimisant, demandez-vous quels mots vous pourriez utiliser à la place. Quel serait le mot juste à la place de ce « un peu », « petit », « moyen », que vous prononcez. Puis employez-les (c’est un vraiment entrainement) !

Vous accepter comme vous êtes

Vous avez des défauts ! Bah oui !! Comme tout le monde. Et vous mettez une énergie de fou à les combattre ou les gommer. En vain. Vous avez le nez dessus et vous vous jugez. Mal en général !

Pendant ce temps-là, vos qualités trouvent le temps long.

Et si vous vous acceptiez comme vous êtes ? Et si vous mettiez votre énergie à valoriser et développer vos qualités et vos talents, plutôt qu’à combattre des traits de caractère qui ne changeront pas(ou très peu) ?

Accepter ses défauts, c’est en avoir conscience et pouvoir établir des stratégies pour ne pas tomber dans leur piège. C’est aussi voir les qualités associées à ces défauts. Ce sont autant d’informations pour construire le cahier des charges de votre futur projet professionnel.

Allez regarder comment vous fonctionnez et mettez cela à votre service, plutôt que de vous battre contre vous-même. Votre énergie est précieuse. Utilisez-la pour vous développer, grandir, construire. Se flageller fait juste mal, ça ne fait pas avancer !

Comparaison vs inspiration ?

J’arrête de me comparer, je m’inspire.

Quand j’ai commencé comme freelance, après presque 25 ans de salariat, je n’arrêtais pas de me comparer : mon site web, ma communication, mes posts LinkedIn, mes visuels, mes mails, etc… Et, bien sûr, à chaque fois, je perdais ! Et cela faisait chanceler ma confiance. Jusqu’à ce que je prenne conscience que je me comparais à des personnes qui avait 5 ou 10 ans d’expérience. Donc c’était normal qu’il y ait un écart. 

L’idée, c’est d’aller s’inspirer des autres pour progresser et avancer.

Travailler votre relation à l’échec

Depuis que nous sommes toutes petites, on nous a appris que se tromper c’était mal ! À l’école, notamment. Donner une mauvaise réponse, avoir une mauvaise note, c’était jugement automatique : BAD !

Depuis l’école, nous avons traversé beaucoup d’expériences. Cette peur de se planter est toujours là. Plus l’échec effraie, plus il est difficile de tenter quelque chose de nouveau. Avouez que s’il y avait zéro risque, vous auriez quitté votre job depuis quelque temps !

Il peut être intéressant d’aller revisiter vos échecs et de regarder ce qu’ils vous ont apportés. Certes, sur le moment, il y a un paquet d’émotions négatives à laisser passer, mais bien souvent, un échec amène plus d’apprentissages qu’une réussite. Il vous prouve que vous avez les ressources pour trouver un plan B et vous adapter.

Dès lors, envisager qu’une solution ne fonctionne pas devient beaucoup moins « mortel » ! Donc moins effrayant.

Clé 3 : L’action précède la confiance en soi

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Je sais, c’est contre intuitif ! La réaction spontanée est de se dire : tant que je n’ai pas confiance, je ne bouge pas.

Mauvaise pioche !

Plus vous vous mettez en action et plus vous avancez, donc plus votre confiance en vous grandit.

Mais comment se mettre en action quand on se sent vidée ?

C’est là que la théorie des petits pas prend tout son sens.

 Vous avez le sentiment d’avoir à avaler un mammouth ? Découpez-le en petites tranches, ce sera beaucoup plus facile ! 

Vous n’avez pas trop d’énergie, trouvez la plus petite action possible à réaliser. Chaque action ne donnera pas forcément de résultat, mais si vous en faites tous les jours (ou très régulièrement), à la fin de la semaine, vous aurez avancé et vous vous sentirez mieux. Si vous vous gardez un big truc une fois par semaine, vous allez procrastiner, l’enjeu sera trop grand. Et si ce big truc ne fonctionne pas, vous vous sentirez découragée.

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Un petit pas va générer une réponse et entrainer une nouvelle question. Donc une nouvelle action. Tout cela vous fait avancer vers votre objectif.

Vos objectifs servent à fixer un cap, mais aussi à mesurer le chemin parcouru. 

Prenez le temps, régulièrement de vous retourner et d’évaluer tout ce que vous avez déjà réalisé. Bien souvent on regarde devant, la montagne qui reste encore à escalader. Et on oublie de voir qu’on est déjà presque à mi-pente, ou, en tout cas, bien au-dessus du niveau 0. Je le vois souvent chez mes clientes : elles n’ont pas conscience de tout ce qu’elles ont déjà réalisé. Il est important de faire des points réguliers et de mesurer. Parfois, quand il s’agit de mindset, ce n’est pas évident de voir ce qui a bougé. Et c’est simplement en échangeant avec d’autres personnes ayant les mêmes problématiques, on se dit : « Tiens, je n’en suis plus là ! »  Et là, votre confiance fait un petit bond ^^.

En travaillant régulièrement sur ces 3 axes : action, bienveillance et conscience, vous verrez votre confiance se regonfler. C’est exactement comme pour le sport : si vous arrêtez trop longtemps de l’entretenir, l’effort à fournir sera plus grand ensuite. Mais soyez assurée que vous avez l’option ! Même si aujourd’hui elle est raplapla, c’est réparable.

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Vous voulez aller plus loin ?

Je vous propose un cahier d’exercice d’auto-coaching pour commencer à mettre en pratique ce que je vous ai partagé dans cet article.

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Pourquoi l’improvisation va vous aider à trouver votre futur métier ?

Pourquoi l’improvisation va vous aider à trouver votre futur métier ?

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Cela fait 3 ou 4 ans que vous pensez à un changement de carrière. 

Vous vous sentez coincée dans votre job actuel. Et c’est très frustrant cette impression de tourner en rond. De ne pas avancer sur un projet de transition professionnelle, pourtant si important. Vital ?

Vous êtes dans le brouillard, le flou, le pas clair. 

Rassurez-vous nous sommes toutes passées par là. 

Mais comment arrêter de faire des tours de bocal et, enfin, progresser dans son projet de changement ? J’ai déjà abordé le sujet dans cet article, mais aujourd’hui je vous propose un nouvel angle. Nous sommes toutes différentes et, à chacune de trouver la méthode qui lui convient ou faire un mix. ?

 

Changement de carrière : c’est flou car vous ne savez pas !

C’est très inconfortable, mais avouez que, concernant votre envie de changement de carrière, vous n’avez aucune idée de ce que vous faites.

J’en parle facilement car au début de mon changement de carrière je n’avais aucune idée de ce que je faisais.

En fait, quasiment tous ceux qui cherchent un job épanouissant tâtonnent dans le noir à la recherche de … pas sûr qu’ils sachent quoi !

Si vous saviez ce que vous cherchez, ce serait quasi réglé. Vous avez des ressources (talents, compétences étou étou), s’il vous en manque vous pouvez les acquérir. 

Tout le problème réside dans le fait que vous ne savez pas justement.

Vous ne savez pas si c’est une bonne idée de changer de boulot.

Peut être que vouloir un job où on s’épanouit c’est juste de l’égoïsme, du caprice et que c’est mal !

Vous avez une idée de nouveau métier ? Vous ne savez pas quoi en faire, comment la mettre en oeuvre, par quel bout commencer ?

Vous n’aimez pas ne pas savoir. Vous détestez ça même. Et vous essayez de le combattre. 

C’est gênant de se sentir si perdue dans un domaine aussi important de votre vie (à votre âge en plus ;)). En particulier, lorsque dans presque tous les autres domaines, vous êtes une pro totale. Qui assure, gère, manage, planifie….

Dans la vie quotidienne, nous savons improviser face aux imprévus. La panne de voiture, la réunion qui se décale, l’enfant qui rate son bus, le mail de 18h …

Et pourtant, en ce qui concerne le changement de carrière, nous détestons l’idée de ne pas être tout à fait claire sur ce qui va se passer et comment. Nous voulons savoir exactement comment les choses vont se passer. Nous ne voulons pas bouger avant de savoir. Nous attendons la clarté, nous attendons des réponses, … et nous nous retrouvons à attendre pour toujours.

 

Et c’est cette lutte contre le fait de ne pas savoir qui nous freine le plus.

comment changer de carrière quand vous êtes complètement dans le flou ? françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans

Lutter contre le fait de ne pas savoir est un gaspillage d’énergie

C’est notre rejet de l’improvisation qui rend nos progrès dans notre projet de transition pro si douloureux et lents. Vous passez tout votre temps à vous concentrer sur le problème, car vous ne savez pas quelle est la solution. Vous vous battez constamment et vous vous sentez encore moins motivée, moins inspirée, moins bien équipée.

La question est donc : comment être vraiment bon à ne pas savoir ce que vous faites ?

Comment progressez en étant perdue, plutôt qu’en dépit de cela ?

Dans l’art, la musique et le théâtre, l’improvisation n’est pas seulement quelque chose que vous faites lorsque vous avez oublié vos répliques. C’est considéré comme une compétence fondamentale.

Que ressentiriez-vous à être OK de ne pas avoir la moindre idée de ce que vous faites /de là où vous allez ?

Autorisez-vous à être complètement sans réponse 

Imaginez votre projet de changement de carrière, si vous acceptiez de ne ne pas savoir. Voire même, si  vous l’utilisiez à votre avantage

Vous vous dites que je délire ? 

Pas tout à fait ?. 

Ne pas savoir où l’on va,  ne veut pas dire, faire n’importe quoi. 

Je prends des cours d’impro depuis quelques mois.

J’ai été impressionnée de voir à quelle point certaines règles de l’improvisation théâtrale peuvent être utiles (nécessaires) à un projet de transition professionnelle ou de changement de carrière.

Vous êtes prêtes pour un cours d’impro ?

comment changer de carrière quand vous êtes complètement dans le flou ? françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans
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1. Accepter toutes les idées en période de changement de carrière

Dans le théâtre d’improvisation, les acteurs créent la scène et l’action sur le moment. Ils co-construisent et se basent sur les apports des uns et des autres. 

Imaginons 2 acteurs. Le premier situe la scène à Venise.

« Oh, comme c’est beau ! Regarde les gondoles! »

La seule façon pour que la scène progresse de façon fluide est que l’autre acteur soit d’accord avec cette suggestion et commence à créer une scène basée à Venise également. Si le second refuse la suggestion …

« Mais ce n’est pas une gondole, c’est un éléphant! »

… la scène se décomposera assez rapidement.

Un accord – ou du moins donner à une suggestion ou à une idée la chance de voir le jour pendant un moment – est vital pour qu’une scène progresse et se développe.

Considérez maintenant cela en termes de changement de carrière. Quelle est la place du mot «oui» dans vos réflexions sur votre transition pro?

Que se passe-t-il avec les idées qui émergent, ou apparaissent quelques fois ?

« Peut-être … et si tu pouvais faire quelque chose en rapport avec ta propre expérience de changement de carrière? »

L’idée est à peine formée qu’un “peut être” apparait tout de suite. Avant qu’elle ne disparaisse, chassée par « Seras-tu légitime? Tu ne peux pas vivre de ça. Ce n’est pas une gondole … »

Combien de suggestions, d’idées ou d’opportunités avez-vous refusés (à vous-même), avant même de leur avoir permis de bouillonner dans votre esprit?

 

Et vous vous demandez toujours pourquoi vous ne faites aucun progrès? ?

 

Bien sûr, dans la vie, vous n’allez pas être d’accord avec tout ce que tout le monde dit. Et toutes les idées ou suggestions ne sont pas bonnes. Mais en disant oui – ou juste en considérant simplement la possibilité qu’il puisse y avoir quelque chose d’utile dans cette idée ou cette opportunité – vous ouvrez votre esprit. 

Vous faites de la place dans votre vie et votre conscience pour d’agréables surprises. Le changement de carrière peut être plein de surprises agréables, si vous leur donnez une chance de se présenter.

Dites oui. 

Donnez à vos idées l’occasion de vous parler. Donnez aux autres une chance de vous aider.

Arrêtez de bloquer votre propre progression.

 

?? Cette semaine, essayez de conscientiser chaque fois que vous dites «non» à une idée ou à une opportunité (quelqu’elle soit). Regardez simplement à quelle fréquence cela se produit, puis demandez-vous: qu’est-ce qui pourrait devenir disponible si je disais simplement «oui»?

2. Pratiquer le “OUI ET …” dans votre projet de reconversion.

 

Il ne suffit pas d’accepter ce que propose le premier acteur en improvisation. Vous devez également vous en inspirer.

Si votre partenaire dit: « Et bien, il y a beaucoup de monde ici! » et que votre seule réponse est: « Ouais .. » la scène est bloquée. 

Mais si vous ajoutez à ce qu’ils ont créé – « Ouais … et n’est-ce pas étrange que toutes ces personnes portent des chapeaux rouges? » – l’élan est maintenu.

 

Dans la vie et dans le changement de carrière, l’expression «Oui et…» amène votre esprit dans le domaine de la création de nouvelles idées et possibilités.

 

A chaque fois qu’une idée accoste sur la plage de votre envie de reconversion, explorez-là jusqu’au bout avec des “oui et…”. Sans jugement, sans notion de faisabilité.

Et voyez où cela vous emmène.

 

“J’adore faire du vélo”

“Oui et j’adorerai être payée pour faire du vélo”

“Oui et je pense que beaucoup de gens aimeraient faire plus de vélo”

“Oui et souvent ils ne le font pas parce qu’ils ne se sentent pas en sécurité”

“Oui et j’ai testé de nombreux trajets en ville pour définir ceux qui me semblaient les plus sûrs”

“Oui et je les ai partagés avec certains collègues qui ont apprécié”

“Oui et peut être d’autres gens seraient intéressés”

“0ui et je connais quelqu’un qui a un site web de partage de bons plans locaux. Je me demande si ça l’interesserait.”

“oui et….

 

Remarquez jusqu’où vous êtes allé juste dans cette seule conversation.

 

Et puis imaginez comment cette conversation se déroulerait habituellement  (sans le oui et…):

« J’adore faire du vélo. »

« Ah oui. » ?

 

?? Entraînez-vous à dire «oui et …» autant que possible cette semaine. Recrutez un.e ami.e pour jouer à ce jeu avec vous. Plongez dans chaque déclaration que vous pouvez faire sur votre changement de carrière. Voyez où vous arrivez.

 

comment changer de carrière quand vous êtes complètement dans le flou ? françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans

3. Amener du contenu et arrêter les questions sur votre futur métier

C’est vraiment difficile de faire avancer une scène quand il n’y a rien d’autre que des questions. Il n’y a aucune action. Personne n’est sûr de ce qui se passe. Personne n’est assez courageux pour s’engager dans quoi que ce soit. Et le public s’ennuie et décroche assez vite.

Dans une scène  d’improvisation, les acteurs doivent amener du contenu pour faire progresser l’histoire. Même si c’est dans une direction inattendue ou bizarre. 

 

Quel que soit le problème, il fait partie de la solution. Soulever des questions et s’emparer des obstacles ne vous fait pas avancer. Imaginez: le rideau se lève…

    Acteur 1: Où sommes-nous ?

    Acteur 2: Je ne sais pas. Mais comment est-on arrivés ici ?

    Acteur 1: C’est horrible ! Qu’allons nous faire?

    Acteur 2: Pourquoi ne pouvez-vous pas dire où nous sommes? Vous êtes censé être en mesure de faire cela !

    Acteur 1: Je suis nulle ! Pourquoi suis-je si stupide?!

Cette scène vous semble-t-elle un peu familière ? Un peu comme à l’intérieur de votre tête récemment, peut-être ?

 

Tout contenu, tout ce que vous savez est un indice qui peut faire avancer votre scène de changement de carrière. Plutôt que de vous concentrer sur les questions, concentrez-vous sur les réponses que vous avez. Travaillez avec ce que vous avez. Essayez de faire des déclarations bizarres (même si elles ne sont pas encore tout à fait vraies) et voyez où elles vous mènent.

 

Les questions sur le changement de carrière sont nombreuses et importantes. Je vous parle d’improvisation avec  légèreté, mais je sais, parce que je l’ai vécu, à quel point cela peut être douloureux et pesant.

En improvisation, poser des questions est une forme de blocage. Cela ralentit ou arrête la progression de la scène Les questions obligent le.s partenaire.s à compléter les informations ou à faire le travail. C’est une manière d’éviter de s’engager sur un choix ou un détail. C’est jouer en toute sécurité. (ça y et le mot est lâché !?)

 

Dans le cadre de votre projet de transition professionnelle, prenez conscience de tout ce que vous savez (compétences, talents, formations, expériences, valeurs …)

Remplacer les questions par du contenu concret.

Par exemple : 

Remplacer: « Que vais-je faire de ma vie? » par

 « Je ne connais pas tous les détails de ma future carrière. Mais je sais que j’aime travailler avec les gens, et je veux être à l’extérieur, et je vais trouver une carrière qui lie ces deux choses ensemble. »

Remplacer: « Est-ce que je serai légitime ? » par 

« Quelqu’un va me prendre au sérieux, et tout ce que je dois faire est de continuer à parler aux gens jusqu’à ce que je le trouve. Je vais commencer par ce contact LinkedIN. »

Remplacer: « Est-ce que je vais réussir à m’en sortir financièrement ? » par

 « Je vais faire le point sur mon budget . Je vais calculer le minimum vital, puis classer mes dépenses par priorité. Je veux avoir en tête des chiffres précis.”

 

?? Concentrez-vous sur la solution, pas sur le problème. Faites partie de cette solution. Et c’est incroyable de voir comment nos dialogues internes affectent la façon dont nos vies se déroulent. Essayez de changer la vôtre cette semaine – remplacer les questions négatives et remplacez-les par des affirmations. Et voyez ce qui se passe.

comment changer de carrière quand vous êtes complètement dans le flou ? françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans

4. Pas d’erreurs, seulement des opportunités d’explorer de nouvelles pistes de reconversion.

 

Je ne suis pas fan de citation, mais celle-ci, de Roosevelt, illustre parfaitement l’état d’esprit pour faire avancer son changement professionnel.

« In any moment of decision, the best thing you can do is the right thing, the next best thing is the wrong thing, and the worst thing you can do is nothing. »

(« À tout moment de décision, la meilleure chose que vous pouvez faire est la bonne chose, la prochaine meilleure chose est la mauvaise chose, et la pire chose que vous puissiez faire n’est rien. »)

 

En tant qu’acteur, une partie du plaisir de l’improvisation, c’est la surprise. Personne ne sait où va aller la scène. Il est impossible de se tromper. Vous pouvez faire des choses qui ralentissent le flux, qui surprennent vos partenaires acteurs et nécessitent un petit effort supplémentaire pour se remettre dans le groove, mais rien ne peut être une erreur.

 

En l’absence d’attente, il n’y a pas d’erreur.

 

Chaque développement inattendu, chaque soi-disant «mauvais virage» est une autre occasion d’en apprendre davantage sur les personnages sur scène. Pour développer davantage une scène, plus de détails, des «choses que nous savons» plus tangibles sur l’histoire qui se déroule. Aucun d’eux n’a tort. Ce n’est tout simplement pas ce à quoi nous nous attendions.

 

Il n’est pas facile de cultiver cette attitude dans le cadre d’un changement professionnel. Nous sommes souvent pressées de quitter notre emploi actuel, de bien faire les choses afin de pouvoir «nous échapper» et arrêter de nous sentir si coincées et confuses. Et quitter votre emploi sans faire d’économies pour devenir musicien ambulant et espérer que vous vous ferez remarquer n’est probablement pas la meilleure idée.

 

Mais si vous cherchez activement à profiter du voyage, à prendre quelques mauvais virages et à parcourir votre schift de manière détendue, les erreurs ne sont que des occasions d’apprendre.

 

C’est en faisant de petites erreurs à faible risque, que vous pouvez apprendre le plus, le plus efficacement. 

 

Voyez ce que vous apprenez. Surveillez les opportunités qui s’ouvrent.

 

Il y a au moins dix règles supplémentaires à l’improvisation dramatique, dont la plupart pourraient également être appliquées au changement de carrière de plusieurs façons (par exemple: concentrez-vous sur l’ici et maintenant…).

 

Venez me dire en commentaire ce que vous avez testé et ce que vous avez constaté.

Et si, malgré tout, vous n’arrivez pas à vous mettre en action, essayez de décrypter votre procrastination via cet article.

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Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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Comment bien sortir de sa zone de confort

Comment bien sortir de sa zone de confort

Ah les sorties de zone de confort…

Derrière se cacherait le monde merveilleux de l’épanouissement 2.0, la zone de magie.

C’est écrit et dit partout : il faut sortir de ta zone de confort.

Limite tu es une pauvre endive trop cuite si tu ne tentes pas une sortie par jour.

« Osez » qu’ils disent tous !

Go, go, go…

Des conseils, des clés, des astuces, des étapes, de l’efficace, du rapide, du 100% garantie.

 

Ok ok j’veux bien, mais comment on fait ? Déjà, quand on me dit “il faut”, je tique. 

Alors quand on me dit, il faut te faire mal !!! J’over-tique !

 

L’objet, ici, n’est pas de te dire qu’il ne faut pas sortir de cette fameuse zone de confort. C’est plutôt sur le comment la faire cette sortie de zone de confort que je m’interroge.

Je ne veux pas faire ma mismatch de base (quoique!?), mais il y a un gros MAIS dans cette histoire.

Comment on sort sans se faire mal ?

 

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C’est quoi cette zone de confort finalement ?

On en parle partout. 

Dès que quelqu’un fait un chouette truc, on dit : “whouah…sacré sortie de zone de confort !” Et tout le monde se regarde d’un air entendu.

Mais est-ce que c’est si confortable que ça c’t’endroit ? 

Si tout le monde veut en sortir, c’est qu’il y a un loup non ?

 

La zone de confort, c’est tout ce que nous maîtrisons sans effort notable. Une zone de routine, où nous faisons les choses sans difficulté.  

C’est surtout la  zone du connu

Je sais faire cuire des pâtes, je sais faire un tableau croisé dynamique sur excel (et oui !), je sais repasser une chemise, je sais démarrer une tondeuse.

Tout cela fait partie de ma zone de confort.

 C’est aussi une zone où on est à l’aise, où on se sent en sécurité.

 

De là à dire que c’est confortable, pas sûr !

 

Si mon job est un placard, je le maîtrise totalement, mais ce n’est pas confortable. Je m’y sens carrément mal.

 

C’est aussi une zone où rien ne change. 

Bah non, des fois qu’on ne soit plus en sécurité ! 

Donc il ne se passe rien, ou pas grand chose (juste tu passes des coquillettes aux spaghetti). Il n’y a pas d’expérimentation, ni d’exploration

 Si tu veux faire bouger les lignes, il est logique de vouloir sortir de ce confort moyennement confortable.

 Là dessus, je suis d’accord, il faut agrandir le périmètre et aller explorer le monde autour.

Comment gérer cette sortie de zone de confort ?

Parce que, par définition, ça va être inconfortable, bah oui, si c’est pas confort ! Déjà que ce n’est pas vraiment confort dedans, alors dehors ! ouille !

La façon, dont c’est présenté la plupart du temps, c’est : “Aller ma cocotte, prend une grande respiration et lance toi. Fonce, ose, dépasse ta peur” Soit une warrior ! Tu verras, ça vaut le coup, après c’est magique.

Traduction : sois forte.

Il y a des chances que ça fasse flop ou pouf ou tchak à un moment

Pourquoi ?

Si tu vas vers de l’inconnu, il est probable qu’une peur fasse son apparition.

Il y a une émotion qui se cache par là. Si, si !

Une émotion que tu ignores, que tu nies en prenant sur toi avec ton déguisement de wonder woman “sois forte”.

Une émotion que tu n’explores pas en te forçant. Tu roules dessus façon bulldozer.

Et derrière cette émotion, cette trouille, il y a un besoin qui n’est pas satisfait (parfois plusieurs même).

Quel besoin ma p’tite dame ?

Ce serait peut être utile de l’identifier, de creuser.

De comprendre ce qui se joue, de progresser dans la connaissance de toi et de ton mode de fonctionnement.

Là aussi c’est inconfortable et difficile d’aller voir ce qui se tapie derrière ces émotions.

 

Alors tu choisis quel inconfort ? 

 

Si tu y vas en force

Je vois 2 options.

1 – ça fonctionne, tu obtiens du résultat. Youhou ! trop cool je suis la reine du monde pendant 5 min. La prochaine fois, il faudra encore plus prendre sur toi, parce que tu n’as rien résolu, juste remis sous le tapis. Au risque, à un moment, de te prendre les pieds dedans (oui métaphore un chouille pourrie, mais bon…)

2 – ça foire : je suis nulle je retourne à ma PLS canap-netflix-granola. Confiance en soi un peu plus dégonflée. La prochaine fois, ce sera encore plus difficile d’y aller.

 

Si tu acceptes cet inconfort

Tu acceptes qu’il soit là dans un coin de ton ventre, tu l’accueilles et tu le vis. Tu t’attelles à comprendre quel.s besoin.s se cache.nt derrière cette trouille

Bah t’as toujours la trouille, mais tu as des infos sur toi.

Un besoin c’est concret, tu ne peux, peut être, pas le combler ou y répondre tout de suite parce qu’il te faut un apprentissage ou une info que tu n’as pas. Mais tu sais où ça coince. Tu comprends mieux comment tu fonctionnes. Tu sais où tu peux agir.

 

Prenons un exemple :

Je ne supporte plus mon boulot (peu importe pourquoi) et j’aimerai bien aller voir ailleurs. D’ailleurs, j’ai une super idée de projet entrepreneurial et je suis hyper tentée par l’aventure.

J’ai commencé, en side project, à faire une étude de marché, définir ma cible, construire et tester mon offre, etc…

Mais reste la décision d’arrêter le salariat. Pour de bon, pas juste en rêve. 

Et là, le trouillomètre explose.

option 1 : j’ose, je prends sur moi, je démissionne. Si dans 1 an mon projet ne fonctionne pas comme je veux, oui je te l’avais bien dit, j’en étais sûre…

option 2 : je vais chercher ce qui me fait peur.

  • manquer d’argent ? j’explore, je compte quel revenu il me faut exactement, combien de clients ça représente….est-ce atteignable et qu’est-ce il me faut pour sécuriser l’obtention de ce revenu : formation, réseau, marketing, communication, etc…
  • peur de l’échec : du jugement de mes proches, de ne plus être la fille ou la femme parfaite, d’être faillible. Est-ce que je peux accepter cette situation, en parler ?
  • manque de visibilité : ne plus avoir un revenu régulier, vivre sans sécurité financière. Comment je peux sécuriser à un niveau acceptable pour moi ? (temps partiel?)
  • peur d’être seule : de ne plus avoir d’équipe autour de moi, de ne pas savoir gérer mon temps, mon organisation, ma procrastination, etc….

 

Je pourrai continuer la liste encore longtemps, car les motifs de peur sont nombreux et différents d’une personne à une autre. 

En allant explorer finement, ce qui me fait peur, en identifiant les croyances qui sont derrière, les émotions, les beoins insatisfaits, je vais incroyablement progresser dans ma connaisance de moi-même. 

Ce n’est pas parce qu’un fonctionnement est identifié qu’il ne revient plus. Mais quand il revient, il est plus rapide à décrypter. A chaque fois, le confiance en soi augmente un peu. Et ça, ça n’a pas de prix !

Sortir de sa zone de confort = vivre sa peur

C’est pour cela qu’il est intéressant d’aller la vivre, cette peur, même si c’est archi-inconfortable. De la comprendre, de débusquer le besoin qui se cache derrière. 

Ce besoin, tu peux ensuite le combler, y répondre. Tu reprends la main, tu te mets en action. 

Alors il est difficile, parfois, de bien l’identifier ce besoin. Il peut être nécessaire de se faire accompagner, parce que le chemin est difficile à trouver. Il arrive qu’on se trompe dans notre analyse de cette peur. 

 

Mais une chose est sûre, sortir de sa zone de confort, sortir du connu sans comprendre ce qui se joue pour toi, c’est vraiment prendre le risque de se faire mal. 

C’est un peu comme les régimes. Tant que tu ne sais pas pourquoi tu manges, quel besoin tu combles en mangeant, tu peux faire tous les régimes de la terre, tu regrossiras après.

 

Tu sors de ta zone de confort parce que tu as fait un choix. Tu veux atteindre un objectif. Tu veux de la transformation et ça passe par une avancée vers l’inconnu.

 

sortir de sa zone de confort

=

mettre son énergie à vivre cet inconfort

+

comprendre les besoins insatisfaits 

sortir de sa zone de confort 

mettre son énergie à prendre beaucoup d’élan 

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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