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Besoin de reconnaissance : améliorez votre communication au travail

Besoin de reconnaissance : améliorez votre communication au travail

Vous pouvez agir sur le manque de reconnaissance que vous ressentez en travaillant votre communication au travail. Vous vous interrogez sur votre job et vous sentez en perte de sens ? Mais partir et recommencer ailleurs vous fait peur. Et puis, vous n’êtes pas si mal dans votre entreprise. C’est juste qu’avec le temps la relation s’est un peu usée et abimée. Vous manquez de reconnaissance.

Ces difficultés sont souvent le symptôme d’un manque de clarté sur ce que nous attendons de notre travail et sur ce dont nous avons besoin pour y être sereine. La réponse n’est pas toujours de tout changer et d’aller voir ailleurs (heureusement !). La solution peut reposer sur une amélioration de votre communication au travail.

Dans cet article, nous explorerons :

En démantelant les idées reçues, notamment celle selon laquelle parler de soi serait prétentieux, cet article vise à vous équiper des outils nécessaires pour améliorer votre communication interpersonnelle, et par conséquent, votre satisfaction au travail.

1 – L’utilité d’une communication au travail efficace

 

Pourquoi communiquer efficacement ?

 

La théorie

La communication efficace est le pilier sur lequel repose la réussite individuelle et collective au sein de toute entreprise. Elle permet non seulement d’assurer que tous les membres de l’équipe sont alignés sur les objectifs communs, mais aussi de créer un environnement où chacun se sent entendu, respecté et valorisé. Dans un cadre professionnel, cela se traduit par une meilleure collaboration, une augmentation de la productivité et une atmosphère générale plus positive.

Ça, c’est la théorie ! L’idéal.

 

Votre réalité

En vrai, votre chef n’a pas trop de temps (comme vous d’ailleurs). Alors, il s’occupe surtout de ce qui pose problème, des gens qui posent problème ou qui ne font par leur boulot correctement. Ce n’est pas votre cas, donc il ne s’occupe pas de vous, ou a minima. Vos points hebdo sautent souvent. Le point positif, c’est qu’il/elle vous fait confiance. Le point négatif, c’est qu’il/elle ne sait pas ce que vous faites. Ça roule, donc il/elle ne mesure pas la charge et l’importance de ce que vous réalisez. Il n’y a pas de mauvaise intention, simplement un quotidien bien chargé et stressant.

C’est là que le besoin en communication sur votre travail devient vital ! Je le constate avec beaucoup de mes clientes qui sont très investies dans leur job et qui manquent de reconnaissance. À chaque fois, c’est parce qu’elles ne savent pas parler de ce qu’elles font. Elles n’y pensent pas ou elles n’osent pas.

Loin de moi l’idée de vous jeter la pierre et de rajouter une couche : « en plus, tu sais pas communiquer« ! Non. Ne sortez pas le fouet tout de suite. C’est la responsabilité de votre N+1 de savoir ce que vous faites et d’avoir du temps pour vous. Mais, c’est très souvent, cette partie de son rôle de manager qui passe à la trappe.

Alors, si vous voulez faire bouger les choses dans votre boulot, vous sentir plus reconnue et épanouie, c’est à vous de prendre les choses en main.

 

Démystifier la communication de ses besoins personnels

 

Parler de ses besoins personnels et professionnels, ce n’est pas être prétentieuse. Ne dites pas le contraire, je sais que vous y avez pensé ! On ne vous demande pas de vous mettre en avant tout le temps, ni de marcher sur les autres, ni de devenir une personne que vous n’êtes pas. 

Il s’agit de rendre visible ce que vous faites professionnellement afin d’en obtenir la reconnaissance que vous méritez. Cette démarche nécessite, de votre part, d’être au clair avec ce dont vous avez besoin (c’est là que ça devient intéressant). C’est aussi une façon de limiter les frustrations liées à des attentes non satisfaites. Nous fonctionnons tous différemment, mais nous attendons toujours de l’autre qu’il fonctionne comme nous. C’est un peu caricatural, mais souvent le cas. Si vous n’exprimez pas ce dont vous avez besoin, votre interlocuteur ne peut pas deviner. D’autant plus, quand ses besoins à lui sont différents des vôtres.

2 – Identifier ses atouts et ses forces

 

Pour bien communiquer, il est nécessaire de maitriser son sujet. Même si, dans ce cas, le sujet, c’est vous, il est important de vérifier que vous avez toutes les données à jour. Parfois, de vieilles croyances héritées de notre famille ou de l’école viennent parasiter une vision claire de nos besoins et fonctionnements.

 

Reconnaissance de ses propres talents pour mieux communiquer au travail

 

L’auto-évaluation est une première étape cruciale pour identifier ses forces. Lors de mes accompagnements, je fais passer des tests de personnalités à la plupart de mes clients·es. L’un de ces tests mesure l’auto-évaluation : la connaissance que la personne a d’elle-même. Je constate que plus le score auto-évaluation est faible, plus la cliente souffre d’un manque de reconnaissance.

Il est donc primordial de travailler sur soi et d’apprendre à reconnaitre ses forces et ses atouts. Des techniques telles que la réflexion introspective, les journaux de bord professionnels et les entretiens annuels (s’ils sont bien faits !) peuvent aider à mettre en lumière les compétences et talents personnels. Vous pouvez utiliser des outils comme les tests de personnalité.  Les feedbacks 360° peuvent également fournir des perspectives extérieures et objectives : il s’agit de demander aux personnes qui travaillent avec vous (ou ont travaillé) ce qu’elles pensent de vous.

Ces outils sont utilisés dans la phase « exploration » d’un bilan de compétences (un bilan ne sert pas uniquement à quitter son job. Il peut aussi permettre d’y rester dans de meilleures conditions).

Le besoin de reconnaissance est trop important pour le déléguer au hasard et à quelqu’un d’autre (manager, conjoint, famille…).

Il est nécessaire que vous sachiez VOUS reconnaitre. C’est-à-dire que vous ayez conscience de vos qualités, de vos points forts et que vous les célébriez régulièrement.

 

Valoriser ses compétences

 

Une fois vos atouts identifiés, vous avez une vision claire de vos qualités personnelles (soft skills) et de vos compétences. Il est alors important de mettre des mots dessus. Comment vous allez parler de votre qualité d’écoute, de votre maitrise de tel logiciel, etc.

Dans ce dossier, quelles ressources avez-vous utilisées pour atteindre votre objectif ? Bien souvent, les choses se font naturellement. Plus on a d’expérience, moins on a conscience de mobiliser des ressources. Le piège, c’est que plus c’est fluide et simple, moins vous accordez de valeur à ce que vous faites.

Il est donc important de passer du temps à identifier ses compétences et à savoir les valoriser : en parler de façon positive. Cette étape est difficile et il est plus efficace de ne pas la mener seule. Un regard extérieur permet de prendre du recul et d’enrichir votre vocabulaire. Reprenez votre fiche de poste, utilisez les fiches métier de France Travail : vous y trouverez des descriptions de compétences et de savoir-faire. Listez tout ce que vous maitrisez. Appropriez-vous ce vocabulaire.

Rappelez-vous que « l’autre n’est pas moi » : ce qui est évident pour vous, ne l’est pas forcément pour votre collègue ou votre n+1.

3 – Communiquer ses forces et s’entraîner

Trouver les bons moments pour parler de soi

 

C’est compliqué. Parler de vous vous met mal à l’aise ? Dites-vous que vous n’avez pas le choix. Et surtout, que c’est comme un muscle : au début, vous aurez des courbatures, mais ensuite, ça ira de mieux en mieux !

Commencer par ce qui est le plus simple pour vous : un point en 1 to 1, une réunion avec quelques collègues que vous connaissez très bien. Au début, il sera important de préparer ce que vous allez dire. Quel message voulez-vous faire passer ? Une difficulté, une réussite, un problème résolu, un besoin … La première fois, cela ne vous semblera pas naturel du tout. Mais persévérez et observez ce qui change.

Un bon tips : lors des réunions, quand l’animateur demande si quelqu’un a quelques chose à rajouter, prenez la parole en premier. Vous vous êtes préparée donc vous êtes prête. Parler en premier permet de se libérer du stress de la prise de parole. Ensuite, vous serez plus à même d’écouter les autres et d’échanger. Vous évitez aussi le risque que votre sujet soit déjà évoqué par un·e autre.

Techniques pour une communication au travail impactante

La communication impactante est essentielle pour tous en entreprise, mais elle peut représenter un défi particulier pour les personnes introverties. Contrairement à une idée reçue, être introvertie ne signifie pas être mauvaise communicante. En fait, les introvertis peuvent exceller dans des contextes de communication précis grâce à leur capacité à écouter et à réfléchir avant de parler. Voici des techniques et des astuces adaptées aux introvertis pour améliorer leur communication au travail :

1. Préparation préalable

Les introvertis gagnent en confiance lorsqu’ils se sentent bien préparés. Avant une réunion ou une présentation, prenez le temps de rassembler vos pensées et de structurer vos idées. Créez un plan ou une ébauche de ce que vous souhaitez communiquer, incluant des points clés et des phrases d’accroche. Cela vous aidera à vous sentir plus sûr de vous et à réduire l’anxiété liée à l’improvisation.

2. Communication écrite

Tirez parti de vos compétences en communication écrite. Les introvertis trouvent souvent plus facile d’exprimer leurs idées et leurs sentiments de manière écrite plutôt qu’orale. Utilisez des e-mails, des mémos, ou même des messageries instantanées pour faire passer vos messages de manière réfléchie et structurée. Cela vous permettra de communiquer à votre rythme et de choisir soigneusement vos mots.

3. Pratique de l’écoute active

L’écoute active est une compétence où beaucoup d’introvertis excellent naturellement. Montrez que vous écoutez vraiment en acquiesçant, en prenant des notes, et en posant des questions pertinentes. Cela non seulement renforce les relations mais permet aussi de mieux comprendre les besoins et les attentes des autres, vous donnant ainsi une base solide pour vos propres réponses et interactions.

4. Utilisation de supports visuels

Lorsque vous devez présenter des informations, appuyez-vous sur des supports visuels tels que des diapositives, des graphiques ou des vidéos. Ces outils peuvent vous aider à transmettre vos idées plus efficacement et offrent un point focal à votre auditoire, réduisant ainsi la pression que vous pourriez ressentir lorsqu’il s’agit de capter l’attention par la parole seule.

5. Réseautage en petits groupes

Le réseautage peut souvent sembler intimidant pour un introverti, surtout dans de grands groupes ou lors d’événements sociaux bruyants. Privilégiez les interactions en petits groupes ou les rencontres individuelles, où vous pouvez établir des connexions plus profondes et plus significatives. Identifier des personnes avec lesquelles vous partagez des intérêts communs peut également rendre ces interactions plus naturelles et moins stressantes.

6. Prise de parole en petit comité

Si parler devant un grand groupe est intimidant, commencez par vous exprimer dans des réunions plus petites ou des groupes de travail. Ces environnements sont souvent moins formels et peuvent vous permettre de vous habituer à partager vos idées sans le trac associé à un large public. Cela peut être une étape intermédiaire rassurante avant de s’attaquer à des présentations plus importantes.

7. Valorisation des temps de réflexion

Les introvertis ont souvent besoin de plus de temps pour traiter les informations et répondre. N’hésitez pas à prendre ce temps lors des discussions. Si une réponse immédiate n’est pas possible, il est tout à fait acceptable de dire quelque chose comme : « Je vais réfléchir à cela et revenir vers vous avec une réponse détaillée. » Cela montre que vous prenez la question au sérieux et que vous fournissez des réponses bien considérées.

 

 

Pour conclure

Apprendre à bien communiquer sur vous est un réel enjeu de bien-être au travail. Même si vous changez de poste ou d’entreprise, il sera important d’informer vos nouveaux collègues et votre nouveau boss de vos besoins et de vos modes de fonctionnement professionnels.

Cette communication au travail passe d’abord par une bonne connaissance de soi. Ensuite, par le bon vocabulaire pour en parler. En améliorant cette compétence de communication , chacun peut, non seulement, améliorer son propre parcours professionnel, mais aussi contribuer positivement à l’environnement de travail collectif.

Comment communiquez-vous sur vous aujourd’hui ?

Quel lien faites-vous avec votre sentiment de manque de reconnaissance ?

Que ce soit avec le bilan de compétences ou en quelques séances de coaching, c’est un sujet sur lequel toutes mes clientes progressent. Et leur bien-être au travail également.

Venez m’en parler, et nous estimerons ensemble quel est votre besoin : le premier RDV est fait pour ça (gratuit, juste du temps pour vous).

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

Améliorez votre communication au travail - Françoise Bourgouin - coaching professionnel et bilan de compétences
Améliorez votre communication au travail - Françoise Bourgouin - coaching professionnel et bilan de compétences
Améliorez votre communication au travail - Françoise Bourgouin - coaching professionnel et bilan de compétences
Améliorez votre communication au travail - Françoise Bourgouin - coaching professionnel et bilan de compétences
Améliorez votre communication au travail - Françoise Bourgouin - coaching professionnel et bilan de compétences

Confiance en soi au travail : 43 exercices concrets pour la renforcer

Confiance en soi au travail : 43 exercices concrets pour la renforcer

La confiance en soi, c’est ce que cherchent toutes mes clientes quand elles veulent changer de job ou de métier. La bonne nouvelle, c’est que la confiance en soi n’est pas une option que certaines ont et d’autres pas. Tout le monde peut la cultiver et la faire grandir.

Sans confiance, rien ne semble possible. Vous avez le sentiment de partir dans tous les sens ou de ne pas avancer. Vous vous épuisez à osciller entre “je pars” et “je reste”. Et votre confiance continue de dégringoler.

Dans cet article, vous allez découvrir 43 exercices concrets, simples et accessibles pour booster votre confiance en vous, même si vous êtes au niveau raplapla. Ces exercices utilisent la méthode TCC (Tête, Corps et Coeur). En effet, chacun d’entre eux renforce l’un des trois piliers sur lesquels repose votre confiance :

Tête : La conscience

de tout ce que vous savez faire, de vos qualités et talents. Notre cerveau filtre les informations et souvent, reste focus sur ce qui cloche et ce qu’on ne sait pas faire. Alors essayons de rétablir l’équilibre. Non, ce n’est pas prétentieux !

Corps : L'Action

c’est contre intuitif, mais la confiance vient en agissant. Attendre d’avoir confiance, c’est juste attendre et aucune chance que la confiance grandisse. Tant que vous attendez qu’elle soit là pour agir, il ne se passe rien.

Coeur : La Bienveillance

envers vous-même surtout ! Souvent les Miss perfection ont tendance à sortir le fouet un peu trop rapidement. Pour les Miss « sois forte », c’est l’endurance : elles tiennent longtemps, longtemps… Essayez la douceur et le positif, c’est très efficace.

À vous de jouer !

Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences

Conscience

Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences

Action

Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences

Bienveillance

Exo 1 : Tracez votre niveau de confiance

Tous les jours, sur une échelle de 1 à 10, évaluez votre niveau de confiance en vous. Carnet, fichier Excel, choisissez le support qui vous convient le mieux. S’il est en dessous de 5, notez ce qui vous fait ressentir cela.

Exo 2 - Développez votre réseau professionnel

Initiez une conversation ou une rencontre avec un collègue ou un contact professionnel que vous ne connaissez pas bien. L’idée : faire comme une enquête métier.


Exo 3 : Stop à l’ironie contre vous

Le cerveau n’a pas d’humour. Tous les mots négatifs que vous employez au second degré impactent votre estime de vous.

Pendant une semaine, faites la chasse au second degré quand vous parlez de vous : nulle, cruche, idiote, quiche, pas douée, débile… n’utilisez plus ce vocabulaire !

Exo 4 : dire non : l’appel à un ami

Vous n’arrivez pas à dire non  ? Demandez un délai pour répondre et appeler un·e ami·e pour vous aider à renforcer votre position et argumenter votre “non”.

Exo 5 - Osez prendre la parole en réunion

Préparer votre prochaine réunion, celle où vous vous sentez la plus à l’aise. Qu’allez-vous dire ? Quelles questions pourriez-vous poser ? Ecrivez-les.

Exo 6 : Changez la fin du film

Quand vous n’osez pas car vous craignez ce qu’on va penser de vous. Demandez-vous : “Comment je sais qu’il/elle va penser ça ? Suis-je sûre que c’est vrai ?”

Si la réponse n’est pas factuelle et n’est pas “oui” : par quelle pensée positive pouvez-vous remplacer la pensée négative qui vous bloque.

Exo 7 - Formation

Identifiez les formations que vous aimeriez suivre pour développer vos compétences. Ne vous limitez pas à votre activité actuelle. Lâchez-vous !

Exo 8 : Faites les niveaux

Imaginez que votre énergie se répartit en trois batteries : tête (mental), corps et cœur (émotions). A quel niveau sont les jauges de chacune de ces batteries entre 0 et 10.

De quoi avez-vous besoin pour faire le plein ?

Exo 9 - Parlez en public

Cherchez des occasions de prendre la parole en public, que ce soit lors de réunions ou de présentations. Plus vous vous exercerez, plus vous vous sentirez en confiance.

Vous mesurerez que votre avis a autant de valeur que celui des autres.

Exo 10 : Acceptez les compliments

Conservez tous les retours positifs et compliments au même endroit : carnet, fichier texte, boite mail. Relisez-les lorsque vous avez besoin d’un coup de boost.

Exo 11 - Exprimez-vous

Lisez un article ou regardez une vidéo sur la CNV (communication non violente). Entrainez-vous à formuler vos demandes sur ce modèle. Qu’est-ce que cela change ?

Exo 12 : Challenge des "minimiseurs"

Écoutez-vous parler et traquez les mots “minimiseurs” : les mots comme “petit·e”, “de rien”, “j’ai eu de la chance”, “un peu”. Tous ces mots qui amoindrissent votre valeur ou votre rôle dans le succès d’une réalisation. Comptez-les et organisez un challenge à celui qui en dira le moins (dans le bureau par exemple ou à la maison).

Exo 13 - Copine avec ma peur

Vous avez la trouille d’agir. Faites copine avec elle. Demandez-lui ce qui l’alimente. De quelles infos a-t-elle besoin pour descendre d’un cran et vous laisser avancer.

Exo 14 : Réappropriez-vous vos compétences

Faites la liste de vos compétences par écrit ou sur une feuille Excel. Vous manquez d’inspiration ? Allez voir sur les fiches métiers de Pôle Emploi et prenez conscience de tout ce que vous savez faire.

Exo 15 - Loi de Parkinson

“Plus une personne dispose de temps pour s’acquitter d’une tâche, plus celle-ci nécessitera de temps.”

Donnez-vous un temps (raisonnable 😉 pour réaliser ce truc qui vous saoule.

Exo 16 : Relation à l’échec

Repensez à votre dernier loupé (petit ou gros). Quels étaient les indicateurs qui auraient pu vous alerter ? Que feriez-vous différemment ? Que diriez vous ? Que pouvez-vous déjà anticiper ? Mettez tout ça par écrit.

Exo 17 - Rendez visibles vos réalisations

Parlez de vos réalisations en réunion, en point hebdo ou à toutes les occasions où c’est possible (y compris le soir en rentrant). Elles ont autant de valeurs que celles des autres.

Exo 18 : Comparaison vs Inspiration

La comparaison : c’est la plupart du temps à votre désavantage, ne pas se sentir à la hauteur.

ex : je me sens nulle par rapport à Marion qui parle si bien en réunion.

L’inspiration, c’est une façon de grandir et de se développer.

ex : je décrypte les interventions de Marion en réunion pour identifier sa méthode, je vais la voir pour qu’elle me partage quelques tips qui lui facilite la vie.

Exo 19 - changez vos habitudes - journée de la bizarrerie

Durant une journée, essayez d’accomplir toutes vos tâches professionnelles de la manière la plus inhabituelle possible. Introduisez de la perturbation (positive) dans votre quotidien. Changez votre heure de pause, descendez une station de métro/bus avant, réorganiser votre bureau… surprenez-vous !

Exo 20 : Vision positive

Identifier tous les soirs, sur votre temps de trajet, un truc chouette de votre journée. Une action qui vous a apportée de la satisfaction, de la fierté ou de la joie. Et souriez !

Exo 21 - Respirer et faites baisser votre taux de cortisol.

Isolez-vous 5 minutes : inspirer sur 5 s, expirez sur 5 s.

Pour vous aider, téléchargez l’application Respirelax sur votre smartphone.

Exo 22 : Remplacez "MAIS" par "ET"

“Mais” est un frein, un antidote qui annule ce qui vient d’être dit juste avant et rend l’action impossible. Remplacez “MAIS” par “ET” dans vos phrases pendant une journée : que constatez-vous ?

Exo 23 : Nous n’avons pas les mêmes valeurs

Établissez le top 3 de vos valeurs.

Entre 0 et 10, à quelle hauteur sont-elles respectées aujourd’hui ?

Exo 24 - Faites comme si.

Filouter votre syndrome de l’imposteur en faisant “comme si…” vous aviez confiance ; souriez, redressez-vous, marchez d’un pas assuré, parlez d’une voix forte.

Rappelez-vous quand vous étirez enfant vous faisiez comme si… vous étiez un chevalier, une cosmonaute, un superhéros… Faites la même chose et observez ce qu’il se passe à l’intérieur de vous et à l’extérieur.

Exo 25 - CPF (compte personnel de formation)

Vérifiez le solde de votre compte CPF.

Sur quel sujet aimeriez vous l’utiliser : formation ou bilan de compétences ?

Exo 26 : Valorisez les autres

Au lieu de vous comparer (défavorablement), reconnaissez les succès de vos collègues. Décryptez les ingrédients de cette réussite (encore mieux, demandez leur). Qu’est-ce que vous pourriez tester pour vous même ?

Exo 27 - Parlez en prem’s !

Vous êtes déterminée à vous rendre visible et à plus prendre la parole ? Lancez vous en premier pour poser votre question. Cela limite la comparaison et le niveau de stress. Plus vous attendez, plus ce sera difficile. Et finalement, quelqu’un posera la même question que la vôtre.

Exo 28 : Acceptez vos “défauts”

Plutôt que de mettre de l’énergie en vain pour gommer ce vilain défaut, si vous l’acceptiez et voyez en quoi il est une ressource ? Tapez sur Google : qualité de “votre plus gros défaut”. De quoi prenez-vous conscience ?

Exo 29 : Relisez votre fiche de poste.

Relisez votre fiche de poste (si elle n’existe pas, faites-la) : listez les tâches supplémentaires que vous accomplissez. Prenez conscience de votre valeur ajoutée.

Exo 30 - Changez de posture.

Travaillez sur votre posture en vous tenant droite et en marchant avec assurance. Une posture positive peut influencer votre état d’esprit.

Avant votre réunion, allez dans les toilettes, regardez-vous dans la glace et adopter une posture de gorille. 

Exo 31 : Faites la liste de vos soft skills

Laquelle est un superpouvoir ?

Nommez-le. Quelle superhéroïne seriez-vous chez Marvel ?

Écrivez-le sur un post-it sur votre écran ou sur la porte du bureau pendant une journée.

Exemples :

Je suis à l’écoute – mon superpouvoir : empathie – ma superhéroïne : empathicgirl

Je suis organisée – mon superpouvoir : ma maitrise d’Excel ou de Notion – ma superhéroïne : Excel Thorn ou Notion Unicorn

Vous manquez d’inspiration ? Voici un générateur de nom de superhéros en ligne.

Exo 32 - Le sourire inversé

Lorsque vous vous sentez nerveuse ou insécure, forcez-vous à sourire. Même si vous avez l’air un peu folle, le sourire peut déclencher des sentiments de confiance.

Exo 33 : Le défi du post-it

Collez un post-it sur votre écran d’ordinateur avec une affirmation positive sur vous-même. Lisez-le à voix haute chaque matin.

Exo 34 : Pratiquez l'auto-compassion.

Lorsque vous faites une erreur, traitez-vous avec la même bienveillance que vous traiteriez un ami ou votre enfant. Écoutez l’auto-critique sévère qui vient spontanément, puis décidez de penser autre chose, de bienveillant.

Exo 35 - Arrêtez d’attendre

Dès que vous vous entendez dire : “j’attends…“ pour faire quelque chose (changer de job, demander une promo…), demandez-vous quel serait le premier petit pas que vous pourriez faire aujourd’hui ?

Exo 36 - France Connect +

Prenez votre pièce d’identité et créez votre Identité Numérique.

Ça y est vous pouvez vous inscrire à la formation de votre choix sur Mon Compte Formation.


Exo 37 : Qualités / Défauts

Interrogez trois collègues (actuels ou anciens) sur vos qualités et défauts. Demandez-leur de vous répondre par écrit (mail par ex.) sur :

– vos qualités

– vos points d’amélioration

Comparez leurs réponses à votre propre perception.

Exo 38 - Gérez votre temps efficacement

Au lieu de faire des TO DO liste à rallonge qui ne sont jamais terminées, priorisez 3 tâches par jours. Chaque soir, barrez-les sur votre liste.  

Ce sentiment de maîtrise et d’achèvement peut améliorer votre confiance en vous.

Exo 39 : Le grigri - doudou.

Gardez un petit accessoire de “confiance” dans votre tiroir de bureau (dans l’idéal un objet attaché à un moment de confiance, de plaisir, de succès, enfin très positif). Portez-le discrètement lorsque vous avez besoin d’un coup de boost de confiance.

Exo 40 : Arrêtez de dire "oui" automatiquement

Pendant une journée ne répondez pas “oui” tout de suite. Prenez un délai pour réfléchir et vous questionner : ai-je envie ? Ai-je le temps ? Observez les résultats.

Exo 41 - Fixez-vous des objectifs

Pour la semaine, définissez 3 objectifs SMART (spécifique, mesurables, atteignable, réaliste, temporellement défini).

Comment vous sentez-vous à la fin de la semaine ?

Exo 42 : Feebacks argumentés

Lorsque vous rendez un travail, demandez à votre supérieur ou à un collègue un retour sur le fond et la forme. Préparez-vous à recevoir leur remarque de manière constructive (ne gardez pas que le négatif !).

Exo 43 - Le discours dans l'ascenseur

Préparez un discours de 30 secondes sur vos compétences et réalisations, que vous auriez plaisir à dire. Utilisez-le comme réponse lorsque quelqu’un vous demande ce que vous faites dans la vie. Vous serez prête, que ce soit dans l’ascenseur ou ailleurs.

Si vous avez envie de changer de job, préparez votre pitch pour présenter qui vous êtes et ce que vous voulez faire.

Entrainez-vous à le dire à haute voix.


Choisissez les exercices qui vous semblent les plus appropriés à votre situation et à vos besoins, puis intégrez-les progressivement dans votre vie professionnelle. Commencez par ce qui est le plus accessible en fonction de votre niveau d’énergie. Puis tentez de petites sorties de zone de confort.  La confiance en soi est une qualité qui se renforce avec la pratique régulière, exactement comme un muscle. Alors soyez patiente et persévérante.

Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences
Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences
Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences
Reconversion : comment lever l’obstacle de l’âge ?

Reconversion : comment lever l’obstacle de l’âge ?

Vous vous souvenez de Jean-Pierre ?

Jean-Pierre, celui qui a pris sa retraite anticipée à 55 ans et qui narguait ses anciens collègues en racontant ses parties de pêche, pendant que les autres bossaient. D’un autre côté, on était bien content qu’il soit parti Jean-Pierre, parce que comme boulet, il se posait là.

Je me rappelle aussi ma grand-mère Hélène, qui a passé plus de temps en retraite qu’à travailler (et elle avait tous ses trimestres ! Ce sacré bon temps des colonies !)

Vous aussi, vous avez sûrement des exemples de seniors, de quand vous ne l’étiez pas, qui sont partis bien avant l’âge légal, profiter gaiement de leur retraite et des activités « extrascolaires » qui allaient avec.

Pendant longtemps, les politiques de l’emploi en France ont pensé résoudre le problème du chômage en faisant partir les “vieux” plus tôt, pour laisser de la place aux jeunes (nous, à l’époque) qui arrivaient.

Nous avons toutes intégré ce modèle de pensée, puisqu’il a fait partie de notre éducation. Résultat, aujourd’hui, nous sommes toutes programmées avec ces belles croyances

1- Lot de croyance n° 1 : Les seniors sont des boulets :

chers : avec leur ancienneté, ils coûtent un bras.

pas adaptables dans une équipe de jeunes : trop rigides, ils sont chiants et ne comprennent rien.

allergiques à l’informatique : ils ne savent pas cliquer !

toussa, toussa…

Alors qu’en réalité, il y a des boulets à tous les âges. C’est une compétence très équitablement partagée entre les générations et les sexes.

Et que dire d’une génération qui a commencé à bosser à l’époque du minitel et des modems qui faisaient gr….sssss…rrrrr…..ssss….., sinon qu’elle est adaptable !

Vous retrouverez tous les arguments en faveur des seniors lors d’un entretien de recrutement dans cet article.

2 – Lot de Croyance n° 2 : La retraite, c’est le Graal. L’objectif ultime.

Sauf que, comme moi, vous connaissez une Martine qui s’est ennuyée comme une ratounette morte une fois en retraite ! Et aussi, Anne-Marie, qui a bossé jusqu’à 70 ans parce que c’était son kif (et qu’elle n’était pas trop pressée de voir son mari toute la journée !). Ou Michel qui a créé son autoentreprise dès qu’il a été en retraite, pour continuer à avoir de l’activité.

Aujourd’hui, c’est votre tour d’avoir 50 balais (ou quasi). Et vous êtes paumée.

Le modèle qu’on nous a vendu dans les années 80 – 90 n’existe plus.

Vous sentez bien que vous ne pouvez pas continuer à bosser dans ces conditions-là. Et la question de l’âge fait partie des freins qui vous retiennent.

Oui, c’est difficile. Si vous regardez les statistiques de Pôle emploi, ce sont les femmes de 50 ans et + qui cumulent la plus longue durée d’inscription (649 jours * contre 573 j pour les hommes et  388 j en moyenne tout âge confondu). Vous vous dites qu’il vaut mieux continuer à vous faner sans bouger.

C’est difficile, mais c’est possible de changer.

D’un autre côté, aujourd’hui, si vous bossez, c’est difficile aussi. Alors quitte à galérer, autant que ce soit sur un projet qui vous anime ! Non ?!

Certes, l’environnement peut être hostile. Mais je suis convaincue que les entreprises vont devoir adapter leur politique de recrutement et ne pourront plus se passer de l’expertise des 50 ans et plus, pour palier les départs massifs en retraite.

Il est temps de penser à vous

C’est aussi le moment de votre vie où les enfants s’en vont ou deviennent très autonomes. Vous vous retrouvez avec de la place libre ! Le nid est vide, c’est l’occasion d’y prendre vos aises.

Vos parents s’en vont. Ce deuil pousse à vous interroger. Il vous renvoie à la petite fille que vous étiez, aux rêves qu’elle avait. Il fait se retourner sur le chemin parcouru, la transmission, l’héritage. Là encore, il se crée un espace vide.

Et puis, côté boulot, vous avez déjà fait vos preuves. Depuis 20 ou 25 ans, vous avez progressé en compétences et en responsabilité. Vous avez de l’expérience. Ce truc qui vous angoissait tellement quand vous êtes sortie de l’école. Ça y est. Elle est là ! Les envies professionnelles sont alors différentes. Plus envie de devenir calife à la place du calife. Mais envie de quoi ? C’est souvent la question.

Vous vous retrouvez avec de la place pour vous, des interrogations et de l’expérience. Tous ces ingrédients sont un bon terreau pour faire germer un nouveau projet professionnel.

Votre âge est simplement un paramètre, qui va rentrer dans l’équation de votre changement et influencer le résultat. Mais ce n’est pas un obstacle. Sauf si vous le décidez.

Accepter sa séniorité

L’histoire de l’âge commence aussi par une acceptation et comprendre ce qui se joue dans vos relations professionnelles. Attendre un respect automatique (dû à l’âge) comme on vous l’a appris quand vous étiez gamine, des générations issues de l’éducation bienveillante et positive est illusoire. Aucun jugement de ma part. Ces générations ont été élevées dans le dialogue, l’échange et l’écoute. Elles questionnent. Aussi, n’attendez pas qu’elles se comportent comme vous à leur âge.

Par ailleurs, dans votre tête, vous n’avez pas 50 ans. J’ai souvent compris, a posteriori, que certaines de mes relations pro s’étaient mal engagées dès le départ , car la personne en face de moi voyait quelqu’un de l’âge de sa mère (ou presque). Et cela mettait de la distance. Par défaut.

Accepter sa séniorité, c’est également se demander si on veut continuer à se battre sur le même terrain. Nous avons été élevées avec un modèle d’évolution verticale (vers le haut si possible) : gravir les échelons vers plus de responsabilités, de revenus. Il est temps de naviguer horizontalement dans cette pyramide. Vous avez fait vos preuves. Largement.

Quel rôle avez-vous envie de jouer ? Est-ce que continuer à gravir la pyramide vous fait encore rêver ? Si la réponse est non, dites-le ! Et expliquez ce que vous désirez à la place. Ça clarifie les situations et évite les malentendus avec des collègues qui se croient, inutilement, en compétition avec vous et, à qui, votre expérience fait peur (c’est comme à Koh Lanta, on élimine en premier les meilleurs pour gagner !)

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

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Dépasser son besoin de sécurité pour changer de métier après 45 ans

Dépasser son besoin de sécurité pour changer de métier après 45 ans

Votre job et vous, ce n’est plus ça. Vous vous interrogez sur la suite de votre vie professionnelle. Déjà presque 25 ans de carrière. Et forcement tout ce qui va avec. Une vie quoi !

Quand vous imaginez un futur professionnel différent, quand vous suivez cette petite idée de changement qui revient régulièrement depuis quelque temps, il y a toujours un moment où vous butez sur ce fameux besoin de sécurité. Comme une ancre qui vous retient.

Alors une ancre, c’est chouette, ça évite de dériver et de se perdre. Mais ça empêche aussi d’avancer. Plus ça fait longtemps que vous êtes ancrée, avec tout le confort et les habitudes qui vont avec, plus cela semble difficile de se mettre en action pour aller ailleurs.

Pour peu que vous soyez en sur-adaptation depuis longtemps (toujours ?), vous avez perdu la confiance en vous nécessaire pour lever l’ancre.

Alors, c’est foutu ?

Non !

Ça prend du temps et c’est un vrai travail en soi. Mais franchement, ça vaut le coup !

C’est quoi la sécurité ?

D’après le Larousse : « Situation dans laquelle quelqu’un, quelque chose n’est exposé à aucun danger, à aucun risque ».

Quand on lit cette définition, on sait que vivre c’est prendre un risque. Donc, objectivement, cette sécurité n’existe pas.

En fait, la sécurité, c’est un ressenti. C’est le sentiment de maitriser son environnement, de bien le connaître et de savoir réagir face à des situations connues.

Sécurité = ce qui est connu

C’est votre situation actuelle.

Bien souvent quand vous songez à lever l’ancre, vous pensez à votre CDI, votre salaire (assuré chaque mois), vos primes, vos avantages CE, etc… C’est aussi une maison (ou un appart) des vacances, des loisirs. C’est un job que vous maitrisez, une organisation de travail et les compétences nécessaires. Des collègues sympas.

C’est tout cela votre sécurité.

Mais c’est aussi, votre boule au ventre le dimanche soir. Ce mal être de plus en plus fréquent. C’est l’absence de perspective d’évolution. C’est l’ennui dans un job dont vous avez fait le tour. C’est de stress et la pression d’un management dysfonctionnel. C’est un salaire pas si foufou que ça, vu votre investissement et l’énergie que vous laissez au boulot. C’est aussi une irritabilité qui abime vos relations familiales ou amicales. C’est une confiance en vous malmenée qui se dégonfle doucement.

➥➥ Auto-coaching 

Prenez une feuille et un crayon (pas votre ordi, c’est important d’écrire)

Listez tout ce que vous mettez dans votre « sécurité » actuelle : des faits (je pars en vacances 3 fois/an), des ressentis, des comportements, des chiffres (je gagne 3000€/mois, je prends 2 somnifères…)

Ensuite surligner en vert ce qui vous nourrit, en jeune ce qui vous vide.

Que se passe-t-il quand vous relisez votre feuille ?

Maintenant que vous avez conscience que votre fameuse sécurité ce n’est pas le paradis, juste ce que vous connaissez, aujourd’hui, on fait comment. Parce que, même si c’est inconfortable, boulauventrique ou je ne sais quoi d’autre de moche, c’est bien présent.

 

Partir de soi : construire sécurité intérieure

Le besoin de sécurité qui immobilise repose souvent sur des validations extérieures (que vont penser les autres ?) et un manque de confiance en soi (je ne suis pas légitime, capable, assez compétente, etc….).

Une des premières étapes pour pouvoir quitter cette sécurité, c’est, paradoxalement, de rentrer à l’intérieur ! Revenir à soi pour construire ou renforcer sa sécurité intérieure. C’est elle qui vous permettra d’avancer.

Se reconnecter à soi

Les femmes sont les championnes de la sur adaptation. Les femmes « sauveuses » (j’en suis !) sont championnes olympiques ! C »est génial pour les entreprises qui nous emploient. Le souci c’est qu’on se retrouve à 45 /50 ans à se demander : « oui, mais moi, je veux quoi ? »

Donc la première étape pour construire cette sécurité intérieure, c’est de faire le point et de rencontrer la femme que vous êtes aujourd’hui.

Découvrir ses valeurs, car c’est le moteur inépuisable qui vous fera avancer et surmonter tous les obstacles. À la seule condition que vous soyez bien en accord avec elles.

C’est aussi écouter ses émotions. Je sais, c’est parfois difficile quand on a été élevée en mode « sois forte » et « prends sur toi ça va passer ».

Identifier ses besoins

Pourtant, ces émotions sont des indicateurs précieux de besoins non satisfaits. Il est nécessaire de prendre le temps de les comprendre. C’est par moment douloureux et peu agréable. Mais quand vous savez de quoi vous avez besoin pour vous sentir bien professionnellement, vous pouvez vous mettre en action pour aller vers cet objectif (plutôt que de fuire ce qui vous bouffe actuellement).

Savoir de quoi vous avez besoin, c’est aussi mieux définir ses limites. Arrêter de tout accepter, presque en automatique, et apprendre à dire non.

Tout ce travail permettra de libérer la place aujourd’hui occupée par la frustration et le stress de vos besoins non satisfaits. Et de la place, vous en avez besoin pour faire germer et grandir un nouveau projet.

Doper sa confiance en soi

Un des ingrédients principaux de votre sécurité intérieure, c’est votre confiance en vous.

Je le vois chez mes clientes (et je l’ai vécu +++), à force de sur adaptation, de situations stressantes, la confiance en soi se dégonfle doucement. Si on ajoute l’âge à tout çà et la vision des seniors en entreprises, ça n’arrange pas les choses.

Il y a un truc très paradoxal avec la confiance en soi. Très souvent, on attend qu’elle soit là pour agir. Hors, elle ne grandit que dans l’action. Alors mettez en action (les fameux petits pas), allez explorer vos talents, votre créativité. Peu importe les domaines. Prenez conscience et imprégnez-vous de tout ce que vous savez faire, des innombrables ressources que vous avez à votre disposition. Elles seront là pour vous, quoi qu’il arrive et constituent le socle de votre sécurité intérieure.

 

 

Réduire l’inconnu : expérimenter

On a vu au début que la sécurité, c’est ce qui est connu. Notre cerveau s’affole dès qu’il voit arriver une situation nouvelle. Tous les signaux de la peur se déclenchent, c’est physiologique.

Et c’est un très bon indice pour vous, même si on vous a dit que c’était « mal » d’avoir peur quand vous étirez petite !

Encore une fois, cette émotion négative mérite d’être explorée : quand vous aurez identifié ce qui vous fait peur, vous pourrez aller chercher les infos pour rassurer votre cerveau en diminuant la dose d’inconnu.

Comment on fait ça ?

Au lieu de remettre vos idées de changement sous le tapis, sortez les ! Parlez -en avec un maximum de personnes. Même si elles sont floues, pas claires. Plus on vous questionnera sur le sujet, plus vous avancerez. Vous verrez comment vous les portez et comment vous vous sentez pour les défendre.

Expérimentez un maximum de choses. Stages, bénévolat, formation et observez comment vous sentez dans ce nouvel environnement. Si vous ne pouvez pas, pensez à l’enquête métier. Échangez avec des personnes qi font des métiers qui vous inspirent. Quel a été leur parcours ? De quoi vous auriez besoin vous ?

Documentez au maximum votre projet de changement va vous permettre de réduire la quantité d’inconnu. Il arrivera un moment où l’inconnu sera acceptable pour votre confiance en vous et vous changerez.

 

Se laisser du temps et créer un environnement favorable

En fait, vous ne quittez pas vraiment votre sécurité, vous faites diminuer la part d’inconnu. Vous sécurisez pas après pas pour avancer.

Tout cela demande du temps.

Bien souvent, le malêtre de votre quotidien vous pousse à l’urgence. Il faut que ça s’arrête. Vite.

Et l’urgence va avec la peur, parce qu’elle pousse (fort) vers l’inconnu.

La première chose à accepter est qu’il va vous falloir du temps.

Comment faire, quand on n’a plus envie d’aller boulot, là tout de suite maintenant ?

Une des solutions est de changer de regard. Là vous vous dites que je suis bien gentille avec mes conseils, mais bon…. Alors je précise. Une des premières choses est d’acter que c’est fini avec votre job actuel, même si vous ne savez pas quand vous allez partir. Vous pouvez alors entamer le travail de deuil et commencer à vous détacher. Et surtout, vous pouvez utiliser votre quotidien professionnel comme terrain d’expérience pour aller identifier vos besoins non satisfaits, apprendre à dire non, définir vos limites, etc…

Plutôt que de vous désinvestir petit à petit et de vous détester, parce que ce n’est pas votre mode de fonctionnement, essayez des choses nouvelles.

Vous allez partir, donc il y a moins d’enjeu. C’est libérateur et votre bonne élève, accroc au regard des autres, vous lâchera la grappe.

Par exemple : vous manquez de reconnaissance, allez demander du feed-back à votre N+1. Entrainez-vous, et voyez ce qui fonctionne. Cela vous servira toujours.

Commencez à ne plus dire « oui » en automatique et observez ce qui se passe. Testez des techniques pour dire non, mesurez vos progrès.

Demandez à faire évoluer vos missions ou déléguez, pour gagner en plaisir au quotidien.

Bref, trouvez des terrains d’expérience dans votre boulot actuel. Il y a 2 avantages. Cela rendra plus supportable les mois qui vous restent (parfois tellement plu supportable, que vous n’aurez plus envie de partir !). Et cela vous aidera à définir vos besoins et le chier ds charges du prochain projet professionnel.

 

 

Gérer son énergie

Un des ingrédients clé pour réussir à « quitter votre sécurité », c’est votre niveau d’énergie.

Vous avez souvent constaté que plus vous êtes fatiguée, plus vous voyez tout en noir. Rien ne semble possible. Plus ça fait « peur » !

Prendre soin de vous et de votre énergie est une vraie clé de succès pour votre transition professionnelle ou pour n’importe quel projet.

J’ai longtemps maltraité mon corps en lui en demandant toujours plus

Ma bonne cocote se rebelle. Quoi ! Pensez à moi d’abord !! Mais quelle prétention de gamine capricieuse !!!

Et pourtant, que vous soyez entrepreneure en devenir ou salariée, si vous voulez mener à bien un projet vous avez besoin d’énergie (entre autre). Beaucoup d’énergie pour faire décoller votre projet comme pour la fusée. Quelques mégatonnes de poussée au départ, puis, une fois l’orbite atteinte, c’est plus light en énergie.

Donc si votre corps te lâche, le projet est compromis, ou, au moins, retardé.

J’ai du mal avec ça.

J’ai du mal à prendre soin de moi et à être sympa avec mon corps. Encore plus de mal à accepter qu’il ne réponde plus présent tout le temps (vieillir on dit 😉

J’ai la chance d’avoir hérité génétiquement d’un potentiel assez costaud, qui a résisté à tout ce que je lui ai infligé, mais rien ne résiste à l’âge !

Aujourd’hui, j’intègre petit à petit ce paramètre “soin de moi”.

Et vous ?

Il peut être précieux d’avoir votre liste de ce qui vous recharge en énergie. Il y a le corps, mais aussi le mental et le cœur (émotions). Comment vous alimentez ces 3 batteries ? Est-ce que vous vérifiez les niveaux régulièrement ?

Finalement, la question de « comment quitter la sécurité » n’est pas la bonne question. Il s’agit surtout de rendre le chemin pour aller ailleurs le plus sécure possible. Et d’augmenter le niveau de sécurité du pas qui vient, juste là.

 

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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Reconversion : comment surmonter son besoin de sécurité - Françoise Bourgouin coach ed votre carrière après 45 ans
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Comment flinguer sa bonne élève ?

Comment flinguer sa bonne élève ?

J’ai été une bonne élève. Pendant longtemps, j’ai trouvé ça bien. Je pensais que c’était le meilleur modèle possible. Que j’avais atteint l’objectif ! J’avais de la compassion pour celles et ceux qui n’y arrivaient pas. Ceux qui n’avaient pas la « bonne » réponse.

Lorsque j’ai commencé à travailler (au siècle dernier !), j’ai vite pris conscience que tout le monde s’en foutait. « La bonne élève », qui avait été une référence pour moi depuis le CP, n’existait plus. Pire, c’était plutôt un handicap par moment.

Le temps a passé.

J’ai changé de vie professionnelle. Je suis devenue entrepreneure. Et là, ma bonne élève s’est réactivée à fond. Finalement, la seule méthode d’apprentissage, que j’avais apprise, c’était celle-là.

Je me suis mise à la détester ! À la combattre dès que je la voyais pointer le bout de son nez de bonne cocotte.

Pourquoi ?

Parce que cette bonne élève, c’est la part de moi qui ne sait pas dire non, qui prend sur elle encore et encore, qui ne veut surtout pas faire de vague.

Ça vous parle ?

Je la retrouve souvent chez mes clientes. Alors, voyons comment la gérer au mieux cette miss bonne cocotte 1989 !

Bien souvent, elle peut être un obstacle à l’épanouissement personnel et à une transition professionnelle réussie. C’est elle qui arrive à vous convaincre de rester là où vous êtes mal, encore un peu. Et un peu…

C’est quoi le syndrome de la bonne élève ?

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Un syndrome très féminin

Je ne vais pas me lancer dans une analyse psy sur les causes et origines de ce comportement (ce n’est pas ma compétence). Mais la littérature sur le sujet met en évidence que c’est beaucoup fréquent chez les femmes que chez les hommes.

De là à penser que ce serait du, en partie, à l’éducation genrée des petites filles, pourquoi pas ? On leur apprend à « faire plaisir », à « être sage ». Toutes les princesses des comtes de fée de notre enfance passent leur temps à attendre. Attendre qu’on vienne les sauver ou les conquérir. (Si le sujet vous intéresse, la sociologue américaine Colette Dowling a écrit un bouquin sur le complexe de Cendrillon).

Les symptômes

Mais le syndrome de la bonne élève, ce n’est pas tout à fait la même chose. Il se construit dans l’enfance en réponse aux injonctions parentales, familiales, scolaires. Ces injonctions sont légitimes. Elles visent à notre bonne éducation et à favoriser nos apprentissages. Certaines se rebellent et envoient tout balader, ou du moins, prennent leurs distances. Les bonnes élèves, non !

Elles continuent dans le monde du travail à vouloir donner le meilleur d’elle-même, à éviter le conflit et à craindre le regard de l’autre.

Voici quelques symptômes :

  • ne pas savoir dire non, même pour des choses anodines (« oui automatique »)
  • toujours s’inquiéter de déranger l’autre
  • ne pas oser : poser des questions, exprimer son opinion et préférer se taire
  • avoir le sentiment d’être jugée ou évaluée en permanence (ce qu’on pense de moi !)
  • attendre de l’autre une reconnaissance de son travail
  • aider (sauver) les autres, quitte à s’oublier et même s’ils n’ont rien demandé
  • besoin de l’avis/accord de l’autre pour agir
  • agir pour faire plaisir (même si ça me saoule)
  • faire ce choix parce que « ça se fait » et non par envie
  • fuir le conflit, à tout prix
  • confiance en soi raplapla
  • être facilement impressionnée (par quelqu’un qui hausse le ton, par l’autorité)
  • donner de son temps sans compter
  • s’épuiser dans une attente de reconnaissance

Vous en cochez combien ?

Si c’est plus de 3, il y a des chances que vous soyez contaminée (mais vous le saviez déjà, non ?)

Les conséquences pour une reconversion professionnelle

  • La bonne élève s’oublie. Elle se plie aux exigences des autres (ou à ce qu’elle pense être leurs besoins). Et elle finit par ne plus accéder à ses propres envies et ses besoins. Alors, le jour, où vous voulez changer d’orientation professionnelle, vous vous retrouvez bien démunie avec cette « bonne élève » qui ne sait pas ce qu’elle veut. Vous pressentez qu’il y a autre chose, ailleurs, qui vous correspondrait mieux. Mais impossible de mettre des mots dessus. Et ce, d’autant plus que vous n’avez pas réellement fait de choix de carrière, ni d’études au départ. Bonne élève, donc filière qui va avec (parce que c’est comme ça !), sans trop se poser de questions. Ensuite, votre vie professionnelle s’est construite d’opportunité en opportunité. Alors aujourd’hui, vous vous sentez paumée. Et c’est tellement frustrant et agaçant après 25 ans de carrière ! Mais de quoi, j’ai envie ? Ne vous inquiétez pas vous allez trouver.
  • La bonne élève accorde une importance considérable aux regards des autres. Elle a à la fois besoin d’une validation, mais aussi elle se compare (en général à son désavantage). Elle imagine des intentions. Dans le cadre d’une reconversion, le bon projet est celui qui part de soi, de qui vous êtes. La bonne élève ne sait pas faire ça. Sa confiance en elle est raplapla. Alors comment s’engager dans un projet qui, au départ, est flou (cf point du dessus) et pas forcément compris par certaines personnes de son entourage (le fameux : « à ton âge, t’es sûre que c’est raisonnable ? »). Le départ peut lui sembler impossible. Tout simplement parce qu’elle n’a pas appris à faire ça.

Comment le calmer ?

Maintenant que je viens de vous dépeindre un tableau affreux de notre copine la bonne élève, voyons comment cohabiter avec elle dans une transition professionnelle ?

Il me semble difficile de le faire disparaître complètement ce syndrome. Surtout quand on s’y attaque à la cinquantaine. C’est un programme qui est tellement ancré, qu’il s’est métastasé un peu partout. Il y aura toujours des vieux réflexes qui vont ressortir. Et c’est ok.

Pour ma part, cela passe par :

  • une meilleure connaissance de soi : apprendre à définir ses limites en partant de l’intérieur, et non pour « faire plaisir », ou parce que « ça se fait ».
  • lâcher le regard des autres et la comparaison (oui, c’est dur ! Inspirons-nous de nos ados en mode fuck’em all)
  • apprendre à dire non

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Une meilleure connaissance de soi

Prise de conscience du syndrome

Un de premier pas est de l’identifier. Quand vous arrivez à détecter à chaque fois que votre bonne élève prend le contrôle, vous avez déjà fait la moitié du chemin. Même si mon titre est vindicatif et parle de la « flinguer », l’idée est plutôt d’apprendre à vivre avec elle et de la rassurer. La mienne s’appelle Pâquerette. Quand elle s’active, je lui dis que je l’ai entendue, et qu’il y a d’autres possibilités que ce qu’elle propose ! Bien souvent, elle se réveille en période de stress. C’est alors confortable de revenir à nos vieux mécanismes. Mais, quand on les identifie, quelle fierté ensuite de ne pas être tombée dans le piège !

Identifiez vos limites et entrainez-vous à les respecter

La bonne élève s’est peu à peu déconnectée de ses besoins. Les retrouver va demander un vrai entrainement et se fera progressivement. Vous pouvez déjà commencer par vous observez. À chaque fois que vous avez dit « oui » et que vous avez regretté ensuite.

Quelles ont les circonstances communes à ces situations ?

Où auriez-vous aimé mettre la limite ?

Que pourriez-vous faire différemment la prochaine fois ? Avez-vous besoin d’aide pour cela ?

Entrainez-vous : imaginez quelle réponse vous auriez pu apporter.

Commencez avec de petits « non », dans un cadre bienveillant où vous vous sentez en sécurité. Vous pouvez aussi vous entrainez quand vous savez que vous allez quitter votre entreprise. En mode « rien à perdre ». Tout en étant correcte (vous ne savez pas être autrement de toute façon ^^), osez des actions que vous n’auriez jamais tenté auparavant. Parce que ça ne se fait pas pour votre bonne élève. Et observez ce qui se passe (souvent rien ! Enfin si, vous vous sentez mieux).

Travaillez votre lâcher-prise

La bonne élève est souvent pétrie de principes de ce qui se fait ou pas au regard des autres (la plupart, inconscients). Son mental carbure H24. Le net regorge e ressources pour pratiquer le lâcher-prise. Testez tout ce que vous pouvez et trouvez ce qui fonctionne bien pour vous. Votre mental vous dira merci. Et calez ces temps de « lâchage » dans votre emploi du temps. Ils vous éviteront de retomber dans le piège de la rumination

Lâcher le regard des autres

Quand on me dit ça, ça me rend dingue !

C’est super dur pour la bonne élève ! Si ça l’est pour vous aussi, allez-y  par palier. L’objectif étant surtout de lâcher le regard des personnes qui ne comptent absolument pas pour vous (parfois on se met dans des états pas possibles pour quelqu’un qui n’a aucune importance finalement). Vous n’êtes pas obligée de faire ça toute seule. Avoir une personne de confiance à qui exprimer ce qu’on pense et ce qu’on ressent peut être une grande aide.

Lâcher le regard des autres, c’est aussi travailler sur ces fameux défauts. Si vous les acceptez, si vous voyez les qualités qui y sont associées, ce que pensera l’autre aura bien moins d’importance.

Vous pouvez aussi travailler votre relation avec l’échec. Moins vous aurez peur de vous planter, moins le regard extérieur aura d’importance.

Lâcher le regard des autres passe également par avoir conscience de toutes vos ressources, talents et forces. Plus vous aurez conscience de qui vous êtes, moins vous attendrez que l’autre vous valide ou vous confirme.

Il s’agit bien de travailler votre confiance en vous. Une chose que la bonne élève n’a pas apprise et qu’elle associe parfois à de la prétention. Comme la prétention, c’est mal ….

Avant de vouloir changer de carrière, découvrez quelle bonne élève vous êtes. Et réconciliez-vous avec elle, en lui laissant juste la place dont elle a besoin pour être polie et bien élevée. Mais pas plus  !

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Confiance en soi et reconversion professionnelle

Confiance en soi et reconversion professionnelle

Vous envisagez de changer d’orientation professionnelle. La question revient régulièrement depuis plusieurs années. Au début, vous la balayiez rapidement, mais depuis quelque temps, elle se fait de plus en plus insistante. Les raisons peuvent être multiples. La plupart du temps, c’est multifactoriel (perte de sens, relations dysfonctionnelles, stress, manque de reconnaissance, la liste peut être longue).

Ajoutez à cela les enchainements de confinement, déconfinement et télétravail, vos repères ont disparu. Votre relation au travail a changé en mode accéléré et vos priorités ont évolué.

Après tout, vos preuves, vous les avez faites, et vous avez envie d’autre chose professionnellement. Là où ça coince, c’est du côté de la confiance en vous. Il vous semble aujourd’hui très difficile de mettre en œuvre un projet de transition professionnelle avec une confiance toute rikiki.

La bonne nouvelle, c’est que c’est réparable ! Tout le monde a l’option « confiance ». Voyons comment l’activer !

Pourquoi je n’ai pas confiance ?

C’est vrai que c’est ultra frustrant, ce sentiment d’être comme scotchée, de ne pas oser, de ne pas se sentir légitime, ou à la hauteur. Vous avez l’impression que ce manque de confiance est le boulet qui vous enchaine à votre situation actuelle.

La confiance est une perception, donc variable

La confiance n’est pas une option qu’on a ou qu’on n’a pas. Même si on entend dire : « oh, mais lui, il a confiance en lui » ! Certains ont plus de facilité pour l’entretenir et la mobiliser.

Mais tout le monde peut avoir confiance. C’est la bonne nouvelle. Si la vôtre est raplapla, rien n’est définitif.

Déjà « avoir confiance » qu’est-ce que ça veut dire ? Si on revient aux définitions :

Confiance : Sentiment de sécurité d’une personne qui se fie à elle-même.

Confiance en soi : c’est avoir confiance en votre capacité de faire un choix, de prendre une décision, d’agir et de réagir, de s’adapter au changement qui s’offre à vous.

Et on voit bien que si on envisage un changement professionnel, il va falloir faire des choix , se mettre en insécurité et s’adapter. Donc le manque de confiance sera un frein.

Je suis sûre que, même si vous avez le sentiment d’avoir une confiance raplapla, il y a des domaines où vous avez confiance en vous. Et cela pourrait être intéressant de les identifier.

ex : J’ai confiance en moi quand …. je parle de…, je fais…, je travaille sur…., je m’occupe de …

Votre confiance en vous peut avoir été malmenée par la situation professionnelle que vous vivez. Manque de reconnaissance, alors que vous en avez besoin pour bien fonctionner. Ennui qui finit par vous faire douter d’être capable d’autre chose.

Plus la situation est maltraitante, plus vous avez mis en place des stratégies d’évitement et de repli, qui vous éloignent de votre confiance en vous.

On ne vous a pas appris

Si comme moi, vous faites partie de la génération X (66-76), il est fort probable qu’on ne vous ait pas appris à avoir confiance. D’autant plus si vous êtes une fille ! Vous avez plutôt développé l’option « bonne cocotte » ou bonne élève, c’est-à-dire : soit forte et fais plaisir ! Ça vous parle ?

La confiance en soi n’est jamais acquise. Vous pouvez toujours être confrontée à des évènements ou des personnes qui la mettent à mal. Alors, elle se cultive et s’entretient. Un peu comme une jolie plante.

Pour apprendre à la cultiver et la faire grandir, je vous propose de travailler sur 3 axes :

  • la conscience
  • la bienveillance
  • la mise en action

Clé 1 : avoir conscience de qui je suis

Mes valeurs

Êtes-vous au clair avec vos valeurs ? (Si vous avez des doutes, j’ai exercices pour vous dans cet article). Nos valeurs sont un de nos moteurs. Une source d’énergie inépuisable. Sauf quand elles ne sont pas respectées.

Plus, il y a d’écart entre vos valeurs et ce que vous faites au quotidien. Plus votre confiance en vous va être mise à mal.

Par exemple, si vous portez un projet auquel vous ne croyez pas devant votre équipe. Si vous vendez des produits, qui ne respectent pas votre éthique personnelle. Si vous représentez une direction qui n’a pas les mêmes valeurs que vous.

Les situations peuvent être multiples, mais dans tous les cas, vous endossez un rôle professionnel, qui est éloigné de qui vous êtes réellement. Ces écarts répétés chaque jour vous bouffent de l’énergie (sans vous en donner en retour !) et flinguent votre confiance en vous.

➥ Vous pouvez commencer par  identifier toutes ces situations dans votre quotidien pro. À force de s’adapter et de rentrer dans les cases, il arrive qu’on n’en ait plus conscience. C’est tout l’intérêt  de travailler sur ces valeurs (je le fais systématiquement avec mes clientes). Cela permet de mieux comprendre ce qui se joue et d’où vient le malaise.

Avez-vous une marge de manœuvre ? Si oui, comment pouvez-vous réduire l’écart entre vos actions et vos valeurs ? Un peu ? ou un peu plus ?

Vos compétences, talents, réseau.

On n’arrive à 25 ans de carrière sans rien ! Vous avez réalisé des belles choses, vous avez acquis des savoirs, savoirs faire et savoir être. Vous avez résolu et répondu à des milliers de questions.

Quand votre confiance en vous est en mode « mute », il peut arriver que vous ne voyiez plus tout ça. Vous n’avez plus conscience de toutes vos compétences. Elles sont enfouies sous toutes les protections que vous avez installées pour supporter une situation, qui ne vous convient pas. Le corollaire : vous ne vous sentez plus capable de rien (ou presque). Donc difficile de se projeter dans une nouvelle aventure professionnelle.

Relisez votre ligne de vie professionnelle. Vous pouvez le faire à l’occasion de la refonte de votre CV. Ce qui peut apparaître, au départ, comme une corvée, va vous permettre de vous réapproprier tout votre savoir faire. Je le constate avec les clientes que j’accompagne sur ce thème. Au départ, elle voit l’exercice du CV comme un passage obligé, fastidieux. À la fin, elles se sentent reboostées et plus confiantes.

Identifiez vos talents. Vous savez ces choses que vous faites naturellement. Prenez conscience que pour d’autres, c’est beaucoup plus difficile. Ce n’est pas parce que c’est facile ou fluide pour vous que ça n’a pas de valeur !

Demander à votre réseau. C’est un exercice qui peut se faire lors d’un bilan de compétences. Mais vous pouvez l’initier seule. Demander à certaines personnes de votre réseau professionnel son opinion sur la collaboration que vous avez eue ensemble. Le résultat est une super ressource pour votre confiance en vous.

Clé 2 : la bienveillance envers vous-même

Si vous avez l’option « sois forte et fais plaisir », il y a des chances, qu’avec le temps, vous vous soyez un peu oubliée. Pire, il est possible que vous pensiez des tas de choses moches sur vous-même (pas assez ceci, trop cela, etc…). Votre truc, c’est d’y aller en force et de vous flageller si ça ne fonctionne pas (ça a été le mien longtemps ;).

Un indice pour évaluer votre degré de bienveillance ? Écoutez-vous !

Écoutez, quand vous parlez de vous. Quel registre de vocabulaire employez-vous ? Si c’est négatif ou minimisant, demandez-vous quels mots vous pourriez utiliser à la place. Quel serait le mot juste à la place de ce « un peu », « petit », « moyen », que vous prononcez. Puis employez-les (c’est un vraiment entrainement) !

Vous accepter comme vous êtes

Vous avez des défauts ! Bah oui !! Comme tout le monde. Et vous mettez une énergie de fou à les combattre ou les gommer. En vain. Vous avez le nez dessus et vous vous jugez. Mal en général !

Pendant ce temps-là, vos qualités trouvent le temps long.

Et si vous vous acceptiez comme vous êtes ? Et si vous mettiez votre énergie à valoriser et développer vos qualités et vos talents, plutôt qu’à combattre des traits de caractère qui ne changeront pas(ou très peu) ?

Accepter ses défauts, c’est en avoir conscience et pouvoir établir des stratégies pour ne pas tomber dans leur piège. C’est aussi voir les qualités associées à ces défauts. Ce sont autant d’informations pour construire le cahier des charges de votre futur projet professionnel.

Allez regarder comment vous fonctionnez et mettez cela à votre service, plutôt que de vous battre contre vous-même. Votre énergie est précieuse. Utilisez-la pour vous développer, grandir, construire. Se flageller fait juste mal, ça ne fait pas avancer !

Comparaison vs inspiration ?

J’arrête de me comparer, je m’inspire.

Quand j’ai commencé comme freelance, après presque 25 ans de salariat, je n’arrêtais pas de me comparer : mon site web, ma communication, mes posts LinkedIn, mes visuels, mes mails, etc… Et, bien sûr, à chaque fois, je perdais ! Et cela faisait chanceler ma confiance. Jusqu’à ce que je prenne conscience que je me comparais à des personnes qui avait 5 ou 10 ans d’expérience. Donc c’était normal qu’il y ait un écart.

L’idée, c’est d’aller s’inspirer des autres pour progresser et avancer.

Travailler votre relation à l’échec

Depuis que nous sommes toutes petites, on nous a appris que se tromper c’était mal ! À l’école, notamment. Donner une mauvaise réponse, avoir une mauvaise note, c’était jugement automatique : BAD !

Depuis l’école, nous avons traversé beaucoup d’expériences. Cette peur de se planter est toujours là. Plus l’échec effraie, plus il est difficile de tenter quelque chose de nouveau. Avouez que s’il y avait zéro risque, vous auriez quitté votre job depuis quelque temps !

Il peut être intéressant d’aller revisiter vos échecs et de regarder ce qu’ils vous ont apportés. Certes, sur le moment, il y a un paquet d’émotions négatives à laisser passer, mais bien souvent, un échec amène plus d’apprentissages qu’une réussite. Il vous prouve que vous avez les ressources pour trouver un plan B et vous adapter.

Dès lors, envisager qu’une solution ne fonctionne pas devient beaucoup moins « mortel » ! Donc moins effrayant.

Clé 3 : L’action précède la confiance en soi

 

Je sais, c’est contre intuitif ! La réaction spontanée est de se dire : tant que je n’ai pas confiance, je ne bouge pas.

Mauvaise pioche !

Plus vous vous mettez en action et plus vous avancez, donc plus votre confiance en vous grandit.

Mais comment se mettre en action quand on se sent vidée ?

C’est là que la théorie des petits pas prend tout son sens.

Vous avez le sentiment d’avoir à avaler un mammouth ? Découpez-le en petites tranches, ce sera beaucoup plus facile !

Vous n’avez pas trop d’énergie, trouvez la plus petite action possible à réaliser. Chaque action ne donnera pas forcément de résultat, mais si vous en faites tous les jours (ou très régulièrement), à la fin de la semaine, vous aurez avancé et vous vous sentirez mieux. Si vous vous gardez un big truc une fois par semaine, vous allez procrastiner, l’enjeu sera trop grand. Et si ce big truc ne fonctionne pas, vous vous sentirez découragée.

confiance en soi : l'action précède la confiance - françoise bourgouin coach de votre carrière après 45 ans

Un petit pas va générer une réponse et entrainer une nouvelle question. Donc une nouvelle action. Tout cela vous fait avancer vers votre objectif.

Vos objectifs servent à fixer un cap, mais aussi à mesurer le chemin parcouru.

Prenez le temps, régulièrement de vous retourner et d’évaluer tout ce que vous avez déjà réalisé. Bien souvent on regarde devant, la montagne qui reste encore à escalader. Et on oublie de voir qu’on est déjà presque à mi-pente, ou, en tout cas, bien au-dessus du niveau 0. Je le vois souvent chez mes clientes : elles n’ont pas conscience de tout ce qu’elles ont déjà réalisé. Il est important de faire des points réguliers et de mesurer. Parfois, quand il s’agit de mindset, ce n’est pas évident de voir ce qui a bougé. Et c’est simplement en échangeant avec d’autres personnes ayant les mêmes problématiques, on se dit : « Tiens, je n’en suis plus là ! »  Et là, votre confiance fait un petit bond ^^.

En travaillant régulièrement sur ces 3 axes : action, bienveillance et conscience, vous verrez votre confiance se regonfler. C’est exactement comme pour le sport : si vous arrêtez trop longtemps de l’entretenir, l’effort à fournir sera plus grand ensuite. Mais soyez assurée que vous avez l’option ! Même si aujourd’hui elle est raplapla, c’est réparable.

 

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