Reconversion : 3 questions à se poser quand ‘Que vais-je faire ?’ est sans réponse.

Reconversion : 3 questions à se poser quand ‘Que vais-je faire ?’ est sans réponse.

Vous avez envie d’autre chose dans votre vie professionnelle, mais vous ne savez pas quoi. Soit, vous n’avez pas d’idée qui vous semble possible, soit vous en avez trop pour faire un choix. Ou encore, un peu des deux, en fonction des jours et de votre énergie disponible.

Vous avez le sentiment que tant que vous ne saurez quoi faire, vers quel poste ou quel métier aller, vous êtes coincée. Une fois que vous saurez, vous pourrez vous mettre en action et utiliser toutes vos ressources de gestion de projet pour avancer. Mais sans cette fameuse idée, vous restez scotchée.

Pourtant, vous vous questionnez depuis un petit moment, mais tout cela reste flou.

Alors si la réponse à “qu’est-ce que j’ai envie de faire ?” ne vient pas, je vous propose d’aborder le sujet sous un autre angle, avec un questionnement différent. Si vous aviez dû trouver, la réponse serait déjà là. Alors, lâchez l’affaire, et prenez un autre chemin.

Je vous propose trois axes, trois autres points de départ à aller investiguer quand le “quoi” ne donne rien :

1 – Comment ? Comment avez-vous envie de travailler dans le futur ?

Oubliez les simples intitulés de poste ! Ce qui compte vraiment, c’est la façon dont vous travaillez. Oui, oui, c’est ça ! Parce que c’est ça qui dicte votre expérience quotidienne, bien plus que les tâches spécifiques que vous accomplissez.

Vous êtes constamment conscient de l’impact de petits détails sur votre journée de travail. Est-ce que vous vous réveillez à l’aube et ça vous donne la pêche ? Ou préférez-vous prendre votre temps et émerger du sommeil comme une tortue ? Est-ce que votre environnement de travail joue sur votre énergie ? Ou peut-être que votre motivation est boostée lorsque vous voyez les résultats concrets de votre travail.

On parle ici du « travail » et croyez-moi, c’est bien plus diversifié que ce que vous pouvez imaginer. Faites un tour sur un moteur de recherche d’images et tapez « travail ». Vous verrez toutes sortes de choses, du type en costume-cravate aux bricoleurs chevronnés. La réalité, c’est qu’il y a une multitude de façons de travailler.

Alors, si vous ne trouvez pas la réponse à votre « quoi », essayez de vous pencher sur le « comment », sur comment vous voulez travailler dans le futur.

Voici quelques questions pour enrichir votre réflexion sur “comment” :

Temps de travail : temps plein ou temps partiel ? Horaires réguliers et fixes ou comme vous voulez ? Êtes-vous ok pour travailler le soir, ou tôt le matin, ou les week-ends ? Astreinte ou hors de question ? Travail décalé ?

Multitâche ou focus sur un seul truc toute la journée ? Est-ce que vous jonglez entre différentes tâches ou vous êtes une experte dans un domaine précis ?

Avez-vous besoin de résultats concrets et rapides ou êtes-vous plus attirée par de la stratégie et des projets à long terme ?

Est-ce que vous utilisez plus vos mains et votre corps ou bien votre cerveau et la parole ?

Préférez-vous avoir une totale autonomie ou faire partie d’une équipe ?

Êtes-vous mobile et prête à vous déplacer ou voulez-vous un poste sédentaire ? (si vous êtes mobile, sur quel périmètre : région, France, international ?)

Temps de trajet : à 10 minutes max ou peu importe ? (définissez une zone géographique si besoin).

Un salaire fixe et sécurisé ou une rémunération en fonction de vos résultats ?

Travailler chez vous en pyjama ou dans un univers où ce que vous portez à de l’importance ?

Travailler à l’intérieur ou dehors ? Debout ou assise derrière un écran ?

Plus vos réponses sur le “comment” seront précises, plus vous définirez un cahier des charges précis pour votre futur projet pro.

C’est aussi l’occasion de vous questionner sur des fonctionnements installés depuis longtemps : est-ce toujours cela que vous voulez ?

2 – Qui ? Avec qui, pour qui voulez-vous travailler ?

Le “qui” de votre carrière a deux facettes :

  • avec qui vous voulez travailler (collègues, collaborateurs)
  • pour qui vous voulez travailler (entreprise, clients…)

Alors, qui voulez-vous servir et qui voulez-vous avoir dans votre vie pendant que vous travaillez ? Ce sont peut-être deux groupes totalement différents.

Nous passons un temps conséquent au travail et les personnes avec qui nous le partageons ont de l’importance. Une étude  a montré que les managers auraient un impact sur la santé mentale aussi important que les conjoints !

Si vous choisissez votre conjoint, il est plus difficile de choisir son boss !

La qualité de vos relations professionnelles a un impact énorme sur votre ressenti à l’égard du travail et votre motivation, tout autant que ce que vos missions (voir plus).

D’après une étude de Gallup, avoir de vraies amitiés au travail augmente votre satisfaction professionnelle de 50 %, et les personnes qui ont un meilleur ami au boulot sont sept fois plus susceptibles de s’engager pleinement dans leur travail.

Donc, même si vous ne pouvez pas encore déterminer précisément votre « quoi », votre « qui » est un excellent point de départ.

Voici quelques questions pour enrichir votre réflexion sur “qui” :

Demandez-vous quel genre de personnes vous font sentir le plus vous-même. (Remarque : « gentil » n’est pas une réponse assez précise)

Quelles valeurs recherchez-vous chez les personnes avec qui vous passez des heures à bosser ?

Qui vous inspire ? Qui est-ce que vous admirez ?

Est-ce des esprits créatifs qui vous font vibrer ? Des bourreaux de travail sans chichi ?

Quels clients auriez-vous envie d’avoir ou de servir ?

Quel genre de personnes a besoin, célèbre et apprécie le genre de personne incroyable que vous êtes ?

Quelles personnalités vous équilibrent et vous soutiennent, sont le yin de votre yang ?

Et finalement, demandez-vous si vous voulez vraiment être entouré de gens au travail. Peut-être que vous préférez la compagnie des plantes vertes ou de votre chat et vous mettre à votre compte chez vous ?

Une fois que vous avez défini votre “qui”, demandez-vous où peuvent être ces personnes ?

Questionner votre “qui” peut vous amener à envisager des domaines ou des entreprises que vous n’auriez jamais imaginés.

3 – Pourquoi ?

« Celui qui a un pourquoi de vivre peut supporter presque n’importe quel comment. » – Friedrich Nietzsche

Quand vous travaillez sur quelque chose en quoi vous croyez, les détails de ce que vous faites passent au second plan. Vous l’avez déjà constaté à maintes reprises.

Alors, si vous n’arrivez pas encore à définir précisément comment vous voulez remplir vos journées, commencez par réfléchir à “pourquoi” vous voulez les remplir. Ça peut être un excellent point de départ.

Voici quelques questions pour enrichir votre réflexion sur “pourquoi” :

Quel problème dans le monde souhaiteriez-vous le plus voir résolu ? Quels événements de votre passé ont façonné qui vous êtes ? À quoi voulez-vous qu’on vous associe / pour quoi doit-on se souvenir de vous ? Si vous pouviez adopter une loi mondiale, à quoi servirait-elle ? Qu’est-ce qui vous frustre le plus dans la façon dont les choses se passent ? Selon vous, quelle est la chose qui aurait le plus grand impact positif sur le monde ? Que souhaiteriez-vous que plus de gens comprennent ?

Votre “pourquoi” peut être plus difficile à trouver que le “qui” ou le “comment” pour certaines d’entre nous. C’est une façon de travailler sa vision. Et quand on est dans une situation professionnelle difficile et qu’on a ajouté nombres couches de protection, il est quasi impossible de se projeter et de trouver un “pourquoi”

Si c’est votre cas, pas de panique.

Vous pouvez commencer par un pourquoi à l’envers !

Puis le retourner. Je vous explique

Pourquoi vous ne supportez plus votre boulot ?

Faites la liste de tout ce qui vous pousse à fuir ce job.

Puis point par point, identifier ce que vous voudriez à la place.

Par exemple :

Marre de jouer un rôle tous les jours —> Je veux un environnement et des missions en accord avec mes valeurs —→ je définis mes valeurs.

Je ne veux plus porter de projet auxquels je ne crois pas —> je définis le type de projets auxquels je veux contribuer.

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous avez aimé cet article ? Retrouvez toutes mes ressources (gratuites pour la plupart) pour vous aider à clarifier votre futur professionnel. Webinaires, exercices d'auto-coaching, master classe... J'y aborde la confiance en soi, la relation à l'argent, comment avoir des idées, votre CV et bien d'autres choses.

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

 

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

Bien parler de vos qualités en entretien d’embauche : comment se démarquer des autres candidats ?

Bien parler de vos qualités en entretien d’embauche : comment se démarquer des autres candidats ?

Lors d’un entretien d’embauche, il est courant que les recruteurs vous demandent de parler de vos qualités. Cette question peut sembler simple, mais elle peut s’avérer être un véritable casse-tête pour certaines candidates. En effet, parler de soi et de ses qualités n’est pas facile pour tout le monde. Les raisons peuvent être multiples et se cumuler : la crainte de paraitre arrogante ou prétentieuse, les marqueurs d’une « bonne éducation » ou, tout simplement, le manque de vocabulaire.

Pourtant, cette question est importante et vous êtes sûre qu’elle vous sera posée, sous une forme ou sous une autre lors d’un entretien d’embauche. Elle est à préparer en amont et peut faire la différence avec les autres candidat(e)s. En tant que candidate « senior » (je déteste ce mot, mais bon, c’est celui qui convient;), vous aurez parfois des aprioris idiots à combattre lors de l’entretien (je vous donne des billes dans cet article). Plus vous démontrerez une bonne connaissance de vous-même et de vos modes de fonctionnement, plus vous rassurerez le recruteur.

Dans cet article, nous allons voir :

Pourquoi il est difficile de parler de ses qualités en entretien ?

Quel est l’enjeu derrière cette question des qualités en entretien ?

Comment, concrètement, préparer votre réponse et vous démarquer ?

 

1 – C’est difficile de parler de ses qualités : pourquoi ?

Il peut être difficile pour certaines candidates de parler de leurs qualités lors d’un entretien d’embauche. Pourquoi ? Tout d’abord, cela peut être dû à une question de confiance en soi. Certaines d’entre nous (je me mets dans le lot 😉 peuvent avoir du mal à se valoriser et à parler positivement d’elles-mêmes. Elles ont le sentiment d’être prétentieuses ou arrogantes, bref de se la péter ! Ce qui vient activer tous les programmes de « bonne cocotte » bien élevée que nous avons intégrés depuis notre enfance. Cachez cette qualité que je ne saurai voir !

D’autre part, certaines d’entre vous ne savent tout simplement pas quoi dire. Elles n’ont pas les mots, car elles ont l’impression de ne pas avoir de qualités particulières. À force de faire passer tout un tas de personnes avant elles (enfants, parents, conjoint, collègues….), le manque d’habitude de parler de soi impacte la quantité et la qualité du vocabulaire à leur disposition pour le faire. C’est d’autant plus marqué quand vous êtes dans une situation professionnelle difficile ou maltraitante, qui vous a fait perdre confiance et développer de multiples couches de protection qui enfouissent vos qualités et talents. Vous avez alors le sentiment de ne plus savoir rien faire. Si vous vous reconnaissez dans ces mots, je vous dis tout de suite : 1 – c’est faux et 2 – c’est réparable.

Enfin, il est important de noter que les recruteurs peuvent également poser cette question de manière à tester la capacité d’une candidate à se connaître elle-même. Il s’agit alors d’une question piège qui peut piéger celles qui ne se sont pas suffisamment préparées. Dans tous les cas, répondre à la question des qualités est une étape essentielle pour réussir son entretien d’embauche et décrocher le poste convoité.

2 – Quel est l’enjeu de bien préparer cette question avant votre entretien ?

La question des qualités est une question clé lors d’un entretien d’embauche. En effet, les recruteurs cherchent à évaluer la pertinence de la candidature en termes de compétences, de personnalité et de savoir-être. Bien répondre à cette question permet donc de mettre en avant ses atouts et de convaincre le recruteur que l’on est la meilleure candidate pour le poste et de démontrer que vous avez compris les attentes du poste.

Mais la préparation de cette question va au-delà de la simple réponse à donner lors de l’entretien. En effet, se préparer à cette question permet également de mieux se connaître soi-même et de prendre conscience de ses forces et de ses faiblesses. Et surtout, d’apprendre à en parler.

En outre, bien préparer sa réponse à la question des qualités permet de gagner en confiance en soi et en assurance lors de l’entretien. En ayant une réponse préparée à l’avance, vous éviterez les blocages dans une situation toujours éprouvante émotionnellement. Cela permet également de mieux gérer votre stress et de montrer votre professionnalisme et votre capacité à vous préparer et à vous adapter.

Dans un monde où le changement s’accélère, les compétences techniques (hard skills) se périment de plus en plus rapidement et seront de plus en plus remplacées par de l’IA. Ce sont vos qualités humaines qui vont faire la différence. En tant que senior, l’étape du recrutement est une galère, car vous devez faire face aux aprioris de certains recruteurs.

Enfin, bien préparer sa réponse à la question des qualités peut faire la différence entre deux candidats ayant des compétences similaires. En montrant votre capacité à réfléchir sur vous-même et à présenter vos atouts de manière pertinente et convaincante, vous augmentez les chances de lever les objection liées à votre âge.

 

Le piège de la question sur les qualités en entretien

Le recruteur, qui vous interroge, a en tête les qualités et défauts des collaborateurs en lien avec le poste pour lequel il recrute. Les personnes qui sont déjà dans l’entreprise, dans l’open space et qui ont noué des relations.

La question sur vos qualités vise aussi à savoir comment vous allez vous intégrer dans ces relations existantes.

Prenons un exemple : vous évoquez une qualité, “je suis bien organisée

Le recruteur peut imaginer qu’en situation de stress pour vous, quand cette qualité est poussée à l’excès, elle se transforme en “je suis maniaque, absolument pas flexible”.

Et ce côté “maniaque”, dont vous n’avez pas parlé, on est d’accord, peut être une allergie forte chez votre futur N+1 par exemple.

Du coup, cette belle qualité, que vous êtes fière d’annoncer, et bien, elle peut devenir le truc qui va bloquer le recruteur. Arghhh…

Donc, quand vous préparez votre entretien, posez-vous la question de ce que devient votre qualité quand elle est dans son excès. Et ensuite, ce que vous pouvez mettre en œuvre comme autre qualité pour tempérer cet excès.

Si je reprends mon exemple, ma qualité “organisée” peut se transformer en “maniaque” quand je suis en stress. Par ailleurs, je suis “tolérante”.

Décryptage : je ne pourris pas la vie de toute mon équipe avec ma maniaquerie quand je suis en stress, car j’accepte que l’autre soit différent de moi. Et c’est ok. Par contre, ma gestion de projet est tip-top grâce à mon organisation.

Et là, il est très intéressant, lors de votre réponse au recruteur, de présenter ces 2 qualités en expliquant comment elles se complètent. Vous démontrez ainsi une bonne connaissance de votre fonctionnement, ce qui est rassurant pour la personne qui veut vous recruter.

Vous voyez que la préparation des qualités est aussi importante que celle de défauts !

3 – Comment travailler sur vos qualités en amont d’un entretien de recrutement.

 

 

En étant accompagnée

Par un.e professionnel.le

Si vous êtes dans une phase de questionnement sur votre avenir professionnel et que vous avez besoin de retrouver de la clarté et de la confiance en vous, le bilan de compétences peut être un outil très pertinent. Dans la phase 2 du bilan, phase d’investigation, vous allez travailler sur vous et faire remonter en conscience vos qualités, talents et points de vigilance. En exploitant les résultats du test de personnalité, vous travaillerez sur la mise en lumière de vos ressources personnelles.

Le miroir tendu par le consultant ou le coach permet de vous réapproprier tout ce que vous avez perdu de vue et d’apprendre à en parler avec le vocabulaire approprié. L’accompagnement (bilan ou coaching) est particulièrement pertinent quand vous êtes dans une situation professionnelle difficile et que vous avez le sentiment de ne plus savoir rien faire. Il est difficile de faire le chemin seule. Le consultant ou le coach sont là pour vous offrir un environnement sécurisé et bienveillant, et également, une méthode et des outils de travail.

 

Par un.e ami.e ou des collègues

Pour recenser vos qualités, vous pouvez interroger les personnes qui vous connaissent : proches, collègues ou relations plus lointaines. Il est intéressant dans ce cas d’interroger des relations de travail, mais aussi d’autres personnes. Vous verrez s’il y a un écart dans les réponses. Si l’écart est important, c’est que vous êtes dans un rôle quand vous allez travailler et que vous portez un masque : peut être une première explication à votre malaise actuel.

Voici des exemples de questions que vous pouvez utiliser (à adapter en fonction de vos interlocuteurs) :

– Comment m’avez-vous connu(e) ?
– C’était comment, de travailler avec moi ?
– Quelles sont mes 3 principaux talents ?
– Quel est le point sur lequel j’aurais besoin de m’améliorer ?

Demandez-leur de vous répondre par écrit, ils seront plus à l’aise qu’en face à face et pourront prendre le temps de la réflexion. Ensuite, prenez un temps pour exploiter les retours. Je vous invite à les noter, pas seulement à les lire, mais les écrire pour les ancrer.

Qu’avez-vous envie de garder pour préparer votre entretien de recrutement ? 

Vous pouvez ensuite échanger à l’oral avec l’un ou l’une d’entre eux pour approfondir le sujet et enrichir votre vocabulaire « qualité ». C’est aussi le moment d’interroger votre interlocuteur sur ce que devient votre qualité quand elle est poussée à l’excès.

 

Seule

Vous pouvez aussi mener cette démarche seule. C’est un bon début, vous verrez ensuite si le besoin d’accompagnement est nécessaire ou pas.

Télécharger une liste de talents et qualités sur le net.

Lister vos activités professionnelles (vous en aurez besoin pour la mise à jour de votre CV). 

Pour chaque ligne d’activité, identifier les talents que vous utilisez. (un indice, plus c’est facile pour vous, plus grand est votre talent !)

Faits la même chose avec vos activités extra professionnelles (n’oublie pas la gestion familiale !)

Exemple :

Activité Qualité
Gestion du projet X organisation, planification, réactivité, animation, anticipation
Relationnel empathie, capacité à fédérer, gestion de conflits

 

Vous pouvez également partir de vos défauts.

On a vu au-dessus qu’il était important de faire le lien entre défaut et qualité pour rassurer notre recruteur. Je conseille souvent à mes clientes de faire la paix avec leurs « défauts ». Vous savez ce truc que vous vous trainez depuis l’école ! Pour ma part, c’est « bordélique » ! Bien souvent, nous mettons une énergie de digue à essayer de corriger de truc qui fait partie de nous et ne changera que très peu. Il est intéressant de voir en quoi c’est aussi une qualité. Pour cela, utiliser Google (ou chat GPT ou tout autre moteur de recherche) et demandez-lui :

qualité de « votre horrible défaut »

Vous obtiendrez tout un champ lexical intéressant et des associations d’idées nouvelles pour parler de vos qualités en entretien de recrutement.

 

En conclusion, il est crucial de bien préparer sa réponse à la question des qualités lors d’un entretien de recrutement. Et ce d’autant plus que vous êtes une candidate senior, ce sont vos qualités humaines qui lèveront les objections liées à l’âge (ça ne fonctionne pas toujours mais ça aide). 

 En identifiant vos véritables qualités et en les présentant de manière concrète et adaptée au poste, vous pouvez montrer aux recruteurs votre valeur ajoutée pour son entreprise et votre unicité.

En utilisant les astuces et techniques de préparation présentées dans cet article, vous vous sentirez plus confiante et mieux préparée pour répondre à cette question. Alors n’hésitez pas à prendre le temps de bien réfléchir à vos qualités, à les préparer et à les présenter avec confiance et assurance lors de vos prochains entretiens de recrutement.

Si vous pensez que ce sera plus facile en étant accompagnée, mon agenda est juste ici pour un rendez-vous de premier contact (gratuit et sans engagement) : https://bit.ly/3bX6rTC

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10 raisons de faire un bilan de compétences

10 raisons de faire un bilan de compétences

Vous entendez parler du bilan de compétences. Une collègue ou votre beau-frère en ont fait un. Vous vous questionnez sur votre futur professionnel. Est-ce que le bilan de compétences est la bonne réponse pour vous aujourd’hui ?

Dans cet article, je partage avec vous 10 bonnes raisons de réaliser un bilan. Mon ambition est de vous donner une vision un peu dépoussiérée de ce dispositif datant de 1991. 

 

1 – Prendre un temps de recul

Un bilan de compétences pour prendre un temps de recul et mieux identifier vos modes de fonctionnement et besoins professionnels. Vous êtes en poste depuis longtemps (10, 15, 20 ans ou plus) et vous ne savez plus trop voir de quoi vous êtes capable. Vous avez envie d’autre chose professionnellement, mais à force d’être le nez dans le guidon, vous ne savez pas dire quoi.

Le bilan est un temps pour VOUS. Il vous permet de vous réapproprier vos compétences et vos savoirs êtres. Vous analysez avec le consultant ce qui est transférable vers d’autres métiers ou postes.

 

2 – Le bilan de compétences booste votre confiance en vous.

La confiance en soi est très fluctuante. L’usure professionnelle, l’ennui, la maltraitance peuvent avoir flingué votre confiance en vous. Et sans un minimum de confiance, impossible d’oser, de tenter de nouvelles expériences et d’avancer.

La bonne nouvelle, c’est que la confiance se cultive et se retrouve, j’en parle dans cet article. Les piliers de la reconstruction d’une confiance en soi forte et puissante sont la conscience de soi et le passage à l’action.

Le bilan de compétences vous aide à restaurer ces 2 piliers. Vous gagnez en connaissance de vous-même : vos forces, vos talents, mais aussi vos points de vigilance et comment en tenir compte pour avancer. Les enquêtes métiers et différentes recherches sont autant de mises en action régulière qui feront regonfler votre confiance.

 

 

3 – Pour préparer et SÉCURISER une transition professionnelle.

Vous voulez changer ou vous y êtes contrainte (licenciement, plan social…). Un changement professionnel est très impactant : vous allez changer de réponse à la question « qu’est-ce que tu fais dans la vie ?  » Même si c’est professionnel, ça vient toucher à votre identité. Donc, normal que ça secoue fort.

Le bilan de compétences vous permet de sécuriser ce changement car vous allez vérifier que le choix que vous faites vous correspond. Vous allez aussi baliser étape par étape et construire votre feuille de route. Le consultant vous partage des ressources et vous accompagne pas à pas à « débroussailler le terrain » comme m’a dit une cliente.

 

 

4 – Changer d’environnement de travail.

Vous ne rêvez pas de changer de métier, mais simplement d’ailler voir ailleurs, de prendre l’air. Parfois, c’est indispensable, car le contexte de votre entreprise devient irrespirable et vient perturber votre santé et/ou votre vie privée.

C’est parfois le cas quand on revient de congé mat’ ou d’un arrêt pour longue maladie. Vous ne trouvez plus votre place et vos priorités ont changé.

Ça peut être aussi lors d’un déménagement : vous suivez votre conjoint.e ou vous voulez construire une nouvelle vie dans une nouvelle région.

Dans tous les cas, ce sont des périodes de transformation personnelle et il est intéressant de se questionner pour évaluer si votre vie professionnelle est toujours en accord avec la femme que vous êtes aujourd’hui. Le bilan de compétences peut vous y aider.

 

5 – Faire émerger un nouveau projet professionnel.

Vous aimeriez du renouveau professionnellement, mais vous n’avez pas d’idée. Où allez, quoi faire ? C’est là toute la question. Si vous voulez comprendre ce qui se joue et vous rassurer sur le fait que ce n’est pas vous qui avez un problème, j’en parle dans cet article.

 

 

6 – Un bilan de compétences pour évoluer en interne vers plus de responsabilités

Vous avez une opportunité en interne pour un nouveau poste en transversal ou une évolution en termes de responsabilités. Vous êtes très très tentée, mais votre bonne cocotte intérieure se dit que peut-être, vous n’avez pas toutes les compétences ou qualités requises. Un léger manque de confiance quoi !

Comme nous l’avons vu plus haut, le bilan vous permet de booster votre confiance et de mesurer précisément vos ressources pour cette mutation interne. Vous identifierez ce qui vous manque (éventuellement), vous serez préparée pour vos entretiens, vous saurez quelles formations sont nécessaires. Bref, vous serez sûre de faire le bon choix et mieux armée pour le réussir.

 

 

 

7 – Pour valider et sécuriser un projet de création d’entreprise.

Vous voulez créer votre activité mais quitter le salariat est un grand pas, qu’il n’est pas simple de franchir.  Est-ce que je vais en vivre ? Suis-je légitime ? Est-ce que je ne mets pas ma famille en péril ? Suis-je faite pour ça ?

Le bilan de compétences vous permet de poser les bases de votre projet entrepreneurial. Grace aux outils proposés par le consultant, vous pouvez évaluer votre potentiel « entrepreneur ». Vous faites le tri dans tout ce qu’il y a à faire pour y aller étape par étapes et sécuriser votre parcours.

 

 

8 – Pour identifier la formation adaptée à votre projet.

Vous avez une idée, mais vous ne savez pas comment la mettre en œuvre. Le bilan vous accompagne à évaluer vos compétences transférables et celles qui restent à acquérir. C’est le temps de chercher et de comparer les formations nécessaires et d’étudier leur mode de financement. 

 

 

9 – Pour donner du crédit à votre dossier démission reconversion ou à votre candidature à une formation

Votre employeur refuse la rupture conventionnelle (c’est souvent le cas quand vous avez beaucoup d’ancienneté). Vous voulez utiliser le dispositif démission reconversion pour pouvoir toucher l’ARE après votre démission. Le fait d’avoir fait un bilan de compétences donnera du crédit à votre dossier quand il passera en commission. Pour plus d’information sur ce dispositif, c’est ici.

De même si vous voulez faire financer une formation. Les différents organismes de financement seront sensibles au fait que votre choix a été argumenté et construit lors du bilan de compétences.

 

 

10 – Parce que c’est finançable par votre CPF et facilement actionnable.

Si vous êtes salarié du privé, vous pouvez mobiliser votre compte formation (Moncompte formation.gouv.fr) facilement, sans même en informer votre employeur. Si vous avez la somme du bilan sur votre compte, vous n’avez rien à payer (à la date où j’écris cet article. Un projet de reste à charge est dans l’air, mais pas encore appliqué).

Si vous êtes demandeur d’emploi, il est important d’informer votre conseiller que vous vous engagez dans un bilan de compétences.

Si vous êtes salarié du public, il est nécessaire de passer par votre employeur.

Si vous cochez une ou plusieurs de ces raisons, n’hésitez à réserver un rendez-vous exploratoire. il est gratuit et sans engagement. 30 minutes ensemble (présentiel, visio ou téléphone) pour faire connaissance et évaluer si le bilan de compétences répond bien à votre besoin actuel.

Mon agenda est juste là

Le bilan de compétences, c’est quoi ?

Le bilan de compétences, c’est quoi ?

Le réveil sonne ce lundi et vraiment, vous n’avez pas envie de vous lever. SNOOZE. Les dimanches soir sont déprimants. Vous attendez les week-ends et les vacances. Bref, avec votre job ce n’est plus l’amour fou. Les raisons peuvent être multiples : management dysfonctionnel, injonctions paradoxales, discordances éthiques ou un retour difficile après un arrêt long. Vous n’y trouvez plus votre compte et vous avez envie d’autre chose. Mais quoi ? C’est là toute la question. Vous vous dites qu’il faudrait refaire votre CV et mettre à jour votre profil LinkedIn, mais pour chercher quoi ?

Vous pensez au bilan de compétences, mais vous n’êtes pas sûre. C’est un investissement et vous voulez être sûre avant de vous lancer.

Dans cet article je vous explique :

À quoi sert un bilan de compétences : dans quel cas est-il pertinent ou pas.

Qui peut en bénéficier ?

Comment il se déroule : ce que dit la loi et les 3 étapes.

La durée d’un bilan et le temps que vous devrez y consacrer

Comment financer un bilan de compétences ?

L’accompagnement : qui peut réaliser un bilan et comment choisir la bonne personne ?

Quel est le but d’un bilan de compétences ?

Un bilan de compétences peut être mis en œuvre dans des situations différentes. Le but du bilan est d’analyser vos compétences professionnelles et personnelles et de définir un projet professionnel et éventuellement un projet de formation.

Il peut répondre à 3 types de besoins :

 

La réorientation professionnelle :

Vous voulez changer de voie ou de métier. Vous ne savez pas encore exactement ce qui vous conviendrait. Mais vous voulez explorer d’autres pistes et faire émerger un nouveau projet professionnel qui corresponde à la personne que vous êtes aujourd’hui. Le bilan vous donne des outils et des ressources pour mieux vous connaître et explorer de nouvelles idées réalistes et conformes à vos aspirations.

 

L’évolution professionnelle

Vous souhaitez évoluer au sein de votre entreprise ou en externe vers un poste avec plus de responsabilités. Le bilan vous permet de valider si ce projet de réalisable. Vous faites le point sur vos compétences, vos aspirations et motivations personnelles.

 

Vérifier ou valider un projet professionnel

Vous avez déjà une idée de ce que vous voulez faire ensuite. Mais vous manquez encore de confiance en vous ou vous ne savez pas trop par quel bout prendre cette idée. Parfois, certaines n’en ont parlé à personne avant de débuter leur bilan ! Dans ce cas, le bilan vous permet d’explorer en profondeur votre projet afin de prendre une décision eclairée et sécurisée.

Qui peut bénéficier d’un bilan de compétences ?

Tout le monde, enfin toute personne active professionnellement : salarié du privé, demandeur d’emploi et salarié du public. Les salariés du privé et les demandeurs d’emploi pourront mobiliser leur compte formation directement, les salariés du service public devront passer par leur employeur. Je vous en dis plus dans la partie financement.

Comment se déroule un bilan de compétences ?

Le bilan est une action de formation. Elle est cadrée par les articles R6313-4 à R6313-8 du code du Travail.

Ce dispositif comprend 3 phases :

Phase préliminaire

Cette phase débute dès le rendez-vous exploratoire et se poursuit lors de la première séance du bilan.

Il s’agit, au cours de cette première phase, d’analyser votre demande et votre besoin (le bilan de compétences n’est pas forcément le bon outil en fonction de votre situation ou de votre besoin).

C’est également le temps pour déterminer le format d’accompagnement le plus adapté à votre situation. La réflexion porte à la fois sur le fond, mais aussi sur la forme (visio ou présentiel, rythme des rendez-vous face à face, par exemple)

Cette phase préliminaire permet de définir avec vous les modalités de déroulement du bilan et de répondre à toutes vos interrogations pour que vous soyez sûre que c’est le bon outil et le bon moment pour vous.

Elle se conclut par la définition conjointe de votre objectif et ses indicateurs de mesure. C’est-à-dire avec quoi vous voulez repartir de votre bilan et sur quels critères vous évaluerez votre satisfaction.

Phase d’investigation

La phase d’investigation est la plus longue des trois phases. En fonction de votre besoin, elle va permettre de faire émerger un nouveau projet professionnel ou de valider (ou pas) l’idée que vous avez.

Durant cette phase d’investigation, on commence par s’intéresser à vous avant de faire le point sur vos compétences. Grâce à différents outils (dont les tests de personnalité), vous allez mettre des mots sur vos forces, vos talents et vos points de vigilance. Il est important de commencer par vous, car bien souvent, nous fonctionnons en pilote automatique. Surtout, quand nous sommes dans une situation professionnelle inconfortable. Il est nécessaire d’avoir une vision claire de la personne que vous êtes aujourd’hui, qui n’est pas du tout la même qu’à votre prise de poste.

Lors de cette phase vont émerger de nouvelles idées et pistes que vous travaillerez au travers de recherches et d’enquête métier.

Ensuite, il est nécessaire de travailler sur les compétences pour identifier ce qui est transférable en fonction de votre projet (toujours plus que vous ne pensiez au départ !) et mesurer ce qu’il vous manque pour atteindre votre ou vos objectif.s.

S’il est nécessaire d’acquérir des savoirs nouveaux, le consultant vous accompagne sur la recherche de formation (et les possibilités de financement).

Enfin, en fonction de votre besoin, il peut être nécessaire de retravailler votre CV et/ou votre profil LinkedIn.

Cette phase d’investigation doit vous permettre de sécuriser au maximum votre projet, soit en imaginant des alternatives (plan B), soit en balisant pas par pas le chemin et les ressources nécessaires pour atteindre votre objectif final.

Phase de conclusion

La phase de conclusion est matérialisée par la remise de la synthèse de votre bilan de compétences rédigée par le consultant. Elle vous permet de vous approprier les résultats de votre travail et de mesurer tout ce que vous avez déjà réalisé. C’est important car notre cerveau a toujours tendance à votre ce qu’il reste à faire et oublie, très vite, ce qui a été fait.

Cette conclusion est aussi l’occasion de dresser votre feuille de route pour les mois qui vont suivre le bilan avec les étapes et les ressources pour réussir votre projet professionnel.

À cette occasion un rendez-vous est planifié avec le consultant environ 6 mois après la fin du bilan (entre 3 à 6 mois en fonction de ce qui est pertinent au vu de vos échéances). Cette rencontre permettra d’ajuster votre objectif, si besoin ou de célébrer tout le chemin parcouru. C’est aussi le moment de se projeter vers la suite et voir si les ressources identifiées lors du bilan ont bien été mobilisées.

Remarque importante : la synthèse de votre bilan de compétences vous appartient et ne peut être communiqué à personne sans votre accord. Dans le cas ou c’est votre employeur qui finance le bilan, il n’a pas accès au contenu de la synthèse, sauf si vous décidez de la partager avec lui.

La durée d’un bilan de compétences

La durée d’un bilan de compétence est de 24h maximum. (Plus le nombre d’heures en face à face avec le consultant est important, plus le prix du bilan est élevé, logique).

Les rendez-vous s’étalent sur plusieurs semaines. C’est variable d’une personne à l’autre et en fonction de la disponibilité. Car en dehors des heures de rendez-vous, il faut prévoir un temps de travail personnel : recherches web, enquêtes métiers, tests, recherches formations…. J’évalue ce temps à 2h par semaine a minima.

La durée moyenne totale que je constate avec mes clients.es, c’est environ 3 mois.

Il ne faut pas être trop pressée, car c’est un moment charnière de votre vie professionnelle, où vous allez poser les bases des prochaines années. Il y a des phases d’introspection et de questionnement qui nécessitent de se laisser du temps de “décantation”.

Dans ma pratique, la fréquence des rendez-vous est déterminée conjointement avec le/la client.e. Soit, nous planifions toutes les dates au départ (impératif si le bilan est réalisé sur le temps de travail), soit nous les fixons d’une fois sur l’autre.

Le financement de votre bilan de compétences

Avec votre CPF (compte personnel de formation)

Pour les salariés du privé et les personnes en recherche d’emploi, il est possible de mobiliser directement l’argent disponible sur votre CPF et de vous inscrire en ligne via MonCompteFormation.gouv.fr.

Je vous conseille de choisir votre accompagnant avant et c’est lui/elle qui vous donnera le bon lien pour vous inscrire. Sinon, vous verrez qu’il existe pléthore de bilans sur le site et il est impossible de faire un choix à partir de cette liste. Je vous invite aussi à vérifier la somme disponible sur votre compte avant de prendre des rendez-vous avec des consultants.

L’inscription à un bilan de compétences est sécurisée et vous aurez besoin de votre identité numérique La Poste pour cela. C’est un peu long à faire, mais une fois que c’est fait vous pourrez vous en servir pour bien d’autres choses.

L’inscription en ligne sur Mon Compte Formation implique un délai de rétractation de 14 jours. De ce fait, les rendez-vous avec votre consultant.e ne peuvent pas commencer dès le lendemain, mais seulement 15 jours après.

Pour les personnes en recherche d’emploi, il est possible de s’inscrire directement au bilan via MonCompteFormation.gouv.fr, mais vous devez informer votre conseiller Pôle Emploi au préalable.

Pour les salariés du service public, il est nécessaire de passer par votre employeur pour pouvoir mobiliser votre CPF.

Dans le cadre du plan de développement ou du congé de reclassement

Le bilan de compétences peut être financé par votre employeur. Dans ce cas, une convention est signée entre l’organisme de formation, l’employeur et vous. Le bilan peut se réaliser sur le temps de travail ou en dehors.

Qui choisir pour accompagner votre bilan de compétences ?

Je dirai : qui vous voulez ! Ce qui est important, c’est que ce soit un vrai choix et que vous vous sentiez en confiance avec la personne qui va vous accompagner. Ce moment du bilan est une période de fragilité et de transformation. Même si on y évoque des problématiques professionnelles, c’est souvent très intime et personnel.

C’est comme un achat important, il ne vous viendrait pas à l’idée de ne visiter qu’une seule maison !

Il est donc nécessaire de rencontrer plusieurs consultants avant de faire votre choix. Le feeling, le parcours de vie du consultant, l’expérience, les avis des précédents bénéficiaires, etc… sont autant d’indications qui vont vous aider à choisir. Les premiers rendez-vous sont gratuits, alors n’hésitez pas à en demander plusieurs

Pourquoi se faire accompagner par un.e coach ?

Le bon projet, il n’y a que vous qui pouvez le déterminer. Si vous faites un copier-coller du projet de quelqu’un d’autre, si vous empruntez un chemin tracé par un conseiller, si vous choisissez en fonction de critères extérieurs, il y a toutes les chances que vous retombiez face aux mêmes insatisfactions dans quelque temps.

Un bilan de compétence ne devrait pas être un simple questionnaire auquel répondre.

Avec un coach, vous serez accompagnée pour faire émerger le bon projet pour VOUS. Sa posture bienveillante et neutre vous laissera de la place pour développer vos idées.

C’est une opportunité de partir de vous et non pas simplement de vos compétences (vous ne vous résumez pas à vos compétences. D’autant plus, si votre job actuel n’est pas issu d’un réel choix).

C’est parfois confrontant, mais c’est une façon efficace de s’engager et d’avancer. Le bilan est également un partage d’outils, qui vous rendront ensuite autonome dans la mise en œuvre de votre projet.

Le bilan de compétences est un “vieux” dispositif (il date de 1991). Mais cela ne veut pas dire qu’il est obsolète ! C’est un outil très puissant qui permet de prendre un temps de recul, un temps pour vous (ce n’est pas si souvent).

En dehors d’un nouveau projet professionnel, il vous amènera de la clarté et de la confiance.

Si vous avez encore des doutes, vous trouverez dans cet article, 10 bonnes raisons d’entreprendre la belle aventure du bilan de compétences.

Vous trouverez ici les avis de mes clients

Si vous pensez que c’est le bon moment pour vous ou si vous ne savez pas trop, venez m’en parler, mon agenda est juste là : https://bit.ly/3bX6rTC

Tout savoir sur le bilan de compétences - Françoise Bourgouin - coach et consultante en bilan de compétences - #coachingcarriere #bilandecompetences #reconversion #transitionprofessionnelle
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Reconversion professionnelle : 10 pièges à éviter + 10 conseils

Reconversion professionnelle : 10 pièges à éviter + 10 conseils

Vous vous sentez de moins en moins alignée avec votre travail. L’envie d’ailleurs revient avec insistance. 

Vous fantasmez sur un changement d’entreprise, voire, carrément un changement de métier. Surtout pendant les vacances, des idées un peu folles de changement de vie vous traversent l’esprit. 

Un jour, vous acceptez ces signaux d’alerte pour ce qu’ils sont : le signe qu’il est temps de réfléchir à de nouvelles options professionnelles. Alors, vous vous demandez comment, concrètement, vous pourriez passer à l’action ? Comment sortir du fantasme ?

Surtout que vous n’avez pas vraiment d’idée qui semble tenir la route. Et vous avez peur de quitter la sécurité de votre emploi. 

Dans cet article, je vous détaille 10 pièges à éviter lors d’une reconversion. Ces 10 pièges, je suis tombée dedans ou j’ai vu mes clientes y tomber. L’idée n’est pas de se culpabiliser, ni de se trouver nulle parce qu’on est dans ce cas-là (bouhou, elle est tombée dans un piège). C’est de pouvoir identifier et comprendre ce qui se joue pour vous en ce moment. Et ensuite, pouvoir vous remettre en mouvement vers un avenir professionnel plus satisfaisant.

 

Piège 1 : Le fantasme de l’herbe plus verte ailleurs.

Quand la motivation principale pour quitter votre job est que vous vous y sentez mal, le risque est grand de partir sans préparation et de retrouver le même malaise au bout de quelques mois.

Si votre seul moteur est la fuite (alimentée par de la colère, un sentiment d’injustice, de non reconnaissance, etc…), ce sont vos émotions qui pilotent et les conditions ne sont pas idéales pour identifier un nouveau projet. Une démission sur un coup de tête risque de vous mettre en difficulté. Et surtout, pour l’avoir vécu, de retrouver un poste où vous reproduirez les mêmes schémas de fonctionnement, qui ne vous convenaient pas dans le précédent. 

Antidote 1 : préparer sa reconversion professionnelle

Vous vous dites que je suis bien gentille, mais si vous attendez que ces émotions négatives s’apaisent, autant rester là où je suis !  😉 Nous sommes d’accord. 

Ces émotions négatives sont un moteur surpuissant qu’il est intéressant de mettre à votre service. Non pas pour fuire, en mode au revoir président, mais pour préparer votre départ. C’est le moment d’analyser ce qui cloche pour vous : contexte, relations, missions, rythme, salaire, etc… 

Plus vous identifierez précisément ce que vous ne voulez pas retrouver ensuite, plus votre recherche sera pertinente.

Bonus :

Vous allez me dire que rester encore 6 mois ou 1 an vous semble insupportable. J’entends. Et si vous utilisiez ce temps comme un laboratoire d’expérience. Pour tester de nouveaux comportements, vous entrainer à dire non, définir où sont les limites écologiques pour vous.

 

Piège 2 : Chercher une formation au lieu de définir un vrai nouveau projet professionnel

J’aurais pu écrire aussi : « commencer par refaire son CV ».

Quand ça va mal au boulot, le réflexe est de se précipiter vers le « FAIRE ». Se mettre en action pour que ça change, qu’il se passe enfin quelque chose.

Le risque, c’est de se tromper de formation et de gaspiller son temps et son compte CPF. Je l’ai fait ! Durant mon arrêt pour burn out, je me suis engouffrée dans une formation de webmaster. J’étais enfermée chez moi, plus envie de voir mes collègues et mon boss, ça me semblait la porte de sortie idéale.

Sauf que ce n’était pas la bonne porte pour moi. Cela correspondait à des besoins de femme « malade », mais pas aux miens.

Antidote 2 : Partir de vous d’abord.

La première chose est d’aller regarder comment vous fonctionnez, quels sont vos besoins. Pour la plupart d’entre nous, nous sommes d’une génération (65/78) qui s’est beaucoup adaptée, voire sur-adaptée. Les postes se sont enchainés, d’opportunité en opportunité, sans réel choix. Et c’est OK.

Sauf que quand ça ne va plus, il est nécessaire de revenir au code source ! Et prendre un temps pour vous regarder le nombril et comprendre de quoi vous avez besoin. 

C’est difficile car nous avons l’habitude de faire passer les autres avant (enfants, conjoint, famille, collègue…), mais c’est NÉCESSAIRE.

Piège 3 : parler de son envie de changement professionnel à sa famille proche en premier.

Cela semble naturel de partager notre envie de changement avec nos plus proches. Après tout, ils voient bien que cela va mal et que ce boulot n’est plus ce qui nous convient.

Le risque, c’est qu’au tout début de votre envie de changement pro, votre projet est ultra-flou. C’est normal, c’est le début. La seule chose dont vous êtes sûre, c’est qu’il faut que ça change. Ce flou peut inquiéter les gens qui vous aiment (vos parents par exemple). Et ils peuvent exprimer cette inquiétude (leur amour, en fait) d’une façon très maladroite ou blessante.

En tout début de réflexion, leurs remarques et leurs doutes peuvent être très déstabilisant pour vous.

Antidote :

Je vous donne des clés dans cet article. 

Piège 4 : Ne pas parler de votre futur projet pro

Vous allez me dire que je ne sais pas ce que je veux ! Je vous dis qu’il ne faut pas en parler à vos parents. Et ensuite qu’il faut en parler ! Je m’explique.

Tout au début de votre envie de changement, vous n’avez pas vraiment d’idée (sauf que vous voulez que cela change). Quand vous avez une vague idée, elle change toutes les semaines ou presque, à force de scroller pathologiquement sur le net. En gros, c’est flou et ça part dans tous les sens.

C’est normal. Ça ne veut pas dire qu’il faut laisser tomber, que vous êtes nulle ou que ce projet n’est pas pour vous.

C’est juste que vous carburez uniquement avec votre mental. Et aussi bien fait soit-il, il ne peut pas penser à ce qu’il ne connait pas.

Antidote :

Plus vous parlerez de votre envie de changement plus cela vous aidera à la structurer et à la clarifier. Avoir des trucs qui tournent dans la tête et les dire ou les écrire, ce n’est pas la même chose.

Échanger avec quelqu’un, de son projet de nouveau job, permet de :

  • structurer ses idées
  • bénéficier du miroir de l’autre qui a une vision du monde différente
  • se poser de nouvelles questions qui vont vous faire avancer

Maintenant, si on tient compte du piège 3, il est important de choisir les personnes à qui vous allez en parler. Souvent, c’est beaucoup plus simple avec des personnes qui nous connaissent peu ou pas du tout (pas d’affect, pas d’a priori, ils ne nous ont encore rangées dans aucune case).

Piège 5 : Croire qu’on fait une connerie parce qu’on est triste de partir.

Vous avez pris votre décision, demandé et obtenu votre rupture conventionnelle. Libérée, délivrée. Et puis le jour du départ approche. Les collègues vous disent que c’est vraiment super courageux de partir. Les doutes commencent à s’installer. La tristesse est là. Le dernier jour, vous vous levez en vous demandant si vous n’êtes pas en train de faire la plus grosse connerie de votre vie. 

Si ce départ a été préparé :  la réponse est NON.

Antidote 5 : Accepter que partir c’est triste

Le travail est une partie important de notre identité. D’autant plus si vous êtes en poste depuis 15 ou 20 ans dans la même entreprise. Partir, c’est changé d’identité, changer de réponse à la question « qu’est ce que tu fais dans la vie ? ». C’est distendre des liens qui se sont noués avec le temps. C’est changer des habitudes quotidiennes, un rythme de vie.

Il y a un duil à faire de cette vie professionnel. Même si on en a ras le bol de son job et qu’on est très heureuse de partir, il y a toujours un moment où c’est triste. 

Le savoir permet de le traverser sans remettre en cause tout son projet.

Piège 6 : Attendre d’avoir confiance en soi.

95% des clientes qui arrivent à moi, lors du premier rdv, me disent qu’elles ont besoin de plus de confiance en elles. La confiance est une variable très fluctuante dans notre vie. J’en ai parlé iciaussi là et dans ce podcast.

Le réflexe habituel est d’attendre de retrouver de la confiance pour agir. C’est un véritable cercle vicieux, car plus on attend, plus on perd confiance (environnement toxique, doutes, etc…). 

Antidote 6 : Se mettre en action

C’est contre intuitif, mais c’est la seule solution pour regagner en confiance en soi. Il n’est pas question de se faire violence, de sortir le fouet ou les coups de pieds au c***. Il s’agit d’y aller à petits pas en fonction de votre niveau d’énergie.

Parfois la première action est de prendre soin de soi pour se recharger en énergie. Sans elle, rien n’est possible. 

Ce qui est sûr, c’est qu’attendre (la confiance ou autre chose), c’est uniquement du temps qui passe. Et le temps est une ressource archi précieuse, qui ne se régénère pas. 

7 – Piège 7 : être pressée, vouloir une reconversion professionnelle en 6 mois.

Je viens de vous dire qu’il ne sert à rien d’attendre. Maintenant, je vous affirme qu’il est vain d’être pressée ! Un projet de reconversion professionnelle bien mené prend du temps : entre 18 mois et 3 ans. Tout dépend d’où vous partez au départ, si vous avez déjà une idée précise ou pas.

Cette durée peut sembler insupportable si vous êtes dans une situation maltraitante. Si vous vous précipitez (je l’ai fait), vous risquez de retomber dans les mêmes schémas dysfonctionnels dans un nouveau poste. Et là, votre estime de vous en prend un sacré coup.

Antidote 7 : accepter qu’une reconversion prend du temps.

C’est long, mais le chemin en lui-même est passionnant. Vous allez y faire des rencontres et apprendre quantité de nouvelles choses.

Vous pouvez utiliser votre job actuel (celui que vous voulez quitter), comme terrain d’expérience, en mode rien à perdre. C’est une bonne façon de s’entrainer à dire non, de progresser sur la confiance en soi et d’expérimenter de nouvelles postures professionnelles.

Piège 8 : Vouloir faire toute seule.

C’est souvent le piège de l’expérience. Cette fameuse expérience qu’on appelait de nos vœux quand nous avons débuté (au siècle dernier pour moi ^^). L’expérience fait de vous une personne fiable, à laquelle les autres se réfèrent quand ils ont des questions. Ajoutez à l’expérience professionnelle, celle de maman qui gère tout (ou presque). Il est alors difficile de basculer de nouveau un mode « junior », de celle qui ne sait pas. Non seulement c’est difficile car c’est un changement de perspective, mais ça vient aussi chatouiller notre égo. Aller consulter les mêmes sites d’orientation que son fils ou sa fille de 18 ans, ça fait bizarre.

Antidote 8 : se faire accompagner dans sa reconversion professionnelle.

Il n’y a aucune honte à se faire accompagner : peu importe l’âge. Ce n’est pas parce qu’on est « vieille », qu’on doit se débrouiller toute seule ! L’accompagnant, quelqu’il soit, vous fera gagner en méthode et en temps. À vous de trouver la formule et la personne qui vous convient le mieux. 

 

Piège 9 : être trop raisonnable.

Si on parle de reconversion, on envisage un changement significatif. Notre environnement tourne toujours autour des mêmes métiers : ceux de nos parents, conjoints, amis, famille. Envisager autre chose, en dehors de notre référentiel est un véritable exercice pour notre cerveau. 

Antidote 9 : lâchez-vous sur le projet foufou.

Dans mes accompagnements, il y a toujours un moment où nous brainstormons sur les projets fous. Les idées qui sont là et reviennent régulièrement. Je les aime tous particulièrement car ils permettent d’ouvrir votre champ de réflexion (the famous champ des possibles !) Votre projet foufou a des choses à vous apprendre sur vous, ce qui vous anime profondément. En parler ne représente aucun risque. Et cela permet de faire de nouveaux liens, en dehors de ce que vous connaissez aujourd’hui.

Piège 10 : la culpabilité financière.

Attendre que les enfants soient plus grands, que la maison soit finie de payer, que les besoins d’argent autour de vous soient satisfaits… Bref, attendre pour ne pas mettre en péril financièrement sa famille.

L’argent est un paramètre important de la transition professionnelle. J’en parle plus en détail ici et . Ce n’est jamais le moteur. Par contre, il peut être un frein s’il n’est pas traité et pris en compte à sa juste mesure. 

Antidote 10 : chiffrer

Nous avons toutes des croyances et des peurs sur l’argent. Elles sont différentes selon notre éducation et notre parcours de vie. Ces peurs sont alimentées (entre autre) par le flou. Un bon point de départ peut être de faire le point précis de sa situation financière : revenus, charge, patrimoine, épargne … Plus vous saurez définir avec précision votre revenu minimum, plus cela vous orientera dans les prises de décisions concernant votre carrière. 

Si vous voulez commencer à réfléchir sur le sujet, je vous propose un cahier d‘autocoaching sur l’argent dans les ressources gratuites.

La reconversion professionnelle n’est en aucun cas une injonction, comme pourrait le laisser croire les articles et posts qui pullulent sur le sujet. On peut être très épanouie en restant dans le même poste ou métier.

Cependant, si le sujet vous titille, si l’envie d’un nouveau challenge pour animer votre seconde partie de carrière est de plus en plus présent, c’est peut-être le moment d’enclencher votre réflexion et vos actions.

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous avez aimé cet article ? Retrouvez toutes mes ressources (gratuites pour la plupart) pour vous aider à clarifier votre futur professionnel. Webinaires, exercices d'auto-coaching, master classe... J'y aborde la confiance en soi, la relation à l'argent, comment avoir des idées, votre CV et bien d'autres choses.

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

 

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

Nouvelle carrière à 50 ans : J’y vais ? ou pas ?

Nouvelle carrière à 50 ans : J’y vais ? ou pas ?

Une reconversion à 50 ans, est-ce bien raisonnable ? C’est l’idée qui vous retient en ce moment. Aujourd’hui, vous n’avez plus envie d’y aller le matin. Un peu, beaucoup, énormément… Vous êtes peut-être en arrêt de travail, car ce n’est plus possible (avec toute la culpabilité qui va avec). Ou simplement, vous vous ennuyez, vous avez le sentiment d’avoir fait le tour. Dans tous les cas, vous n’aimez pas la personne que vous êtes en train de devenir professionnellement. Changer de carrière à 50 ans ? Quand vous y pensez, tout un wagon de peurs et d’insécurités se ramènent vite fait. Et ça clignote rouge de partout.

Pourtant, à 50 ans, il vous reste 15 ans à travailler (ou presque). Le temps de construire une belle expérience professionnelle. Et 15 ans à attendre dans un environnement qui ne vous convient plus, c’est très long.

Mais se reconvertir à 50 ans, ça ne se fait pas n’importe comment. Dans cet article, je vous partage des éléments pour vous aider à clarifier si et comment vous devriez faire le changement.
Nous verrons :
Faut-il commencer une nouvelle carrière à 50 ans ? Les pour et les contre à prendre en compte pour faire un état des lieux de votre situation professionnelle.

Comment faire un changement de carrière à 50 ans ?   Les points indispensables pour passer à l’action et redevenir actrice de votre vie professionnelle.

Faut-il commencer une nouvelle carrière à 50 ans ?

Un changement de carrière après 45 ans ne peut pas être une décision impulsive, en mode “au revoir président”. Au fil des années, vous avez acquis et construit votre mode de vie. Et il est hors de question de mettre tout cela en péril. Il est donc nécessaire de préparer cette reconversion sur différents plans : financièrement, physiquement, mentalement, émotionnellement et spirituellement.

Il est important de ne pas vous sous-estimer. Ne vous mettez pas dans la case “vieille” ! J’ai fait une reconversion à 50 ans et je suis convaincue que c’est possible. Vous pouvez commencer avec une liste des “pour” et des “contre”.

Avantages à changer de carrière à 50 ans : les “pour”.

1- Vous prendrez un nouveau départ

Si vous vous sentez coincée dans une situation qui vous maltraite. Si vous vous ennuyez et que vous êtes épuisée. Bref, si vous avez le sentiment que le temps passe de plus en plus vite et de passer à côté de quelque chose. C’est peut-être le moment idéal pour commencer quelque chose de nouveau. Un nouveau job, c’est remettre de la fraicheur, du challenge, de l’excitation dans votre quotidien professionnel. Et le côté « table rase » accentue encore ces effets.

2 – Vous serez plus heureuse (et en meilleure santé)

Notre travail occupe une part importante de notre temps éveillé et constitue un gros morceau de notre identité personnelle. De ce fait, il a un impact fort sur notre bien-être au quotidien. Si vous y allez la boule au ventre chaque lundi, il y a surement d’autres manifestations physiques comme le mal de dos qui viennent s’ajouter à cela. Je ne parle pas de la confiance en vous qui s’effrite et de l’estime de vous qui dégringole.

Si vous retrouvez un job qui vous plait, qui correspond à la femme que vous êtes aujourd’hui, vous vous sentirez : moralement mais aussi physiquement.

3 – Le plus tôt est mieux que plus tard

Vous vous dites que c’est peut-être trop tard « à votre âge » ! Mais, comme je le disais en intro, à 50 ans, il vous reste encore presque 15 ans à travailler, ce qui laisse largement le temps de vous investir et de construire un beau projet professionnel. Plus vous attendrez, plus ce sera difficile.

4 – Vous avez une magnifique expérience

L’un des points forts des seniors, c’est l’expérience. Vous savez, ce truc qui vous manquait cruellement quand vous avez rédigé votre premier CV. ça y est ! Vous l’avez. Même si, aujourd’hui, vous ne la voyez plus trop, car vous êtes dans une situation difficile. Je vous assure qu’elle est là. Non seulement, vous avez une belle expérience professionnelle, mais vous avez une expérience de la vie. Depuis 50 ans, vous avez gérer et  réussi un nombre incalculable de situations.

Inconvénients à changer de carrière à 50 ans : les “contre”.

1- Vous devrez peut-être accepter une réduction de salaire

Ce n’est pas sûr à 100%, mais il est fréquent qu’une reconversion s’accompagne d’une baisse de salaire (au moins au départ). L’argent est un paramètre important quand on veut changer de vie pro à 50 ans. C’est la source de nombreux blocages. Je vous propose des exercices d’autocoaching gratuits pour clarifier cette partie : à télécharger ici. Quelque soit, l’ampleur de votre changement, la partie financière est à traiter dès le début pour éviter les fantasmes (dans un sens comme dans l’autre) et avoir des valeurs claires en tête (minimum de saleire acceptable, par ex) : cela vous permettra de dimensionner les solutions que vous devrez trouver.

2 – Un passage par la case formation

En fonction du type de changement que vous envisagez, il est possible qu’il soit nécessaire d’acquérir de nouvelles compétences pour compléter les vôtres. Est-ce que vous êtes ok avec cela ? Si oui, sous quelles conditions ? Du présentiel ou de l’e-learning ? En semaine ou le soir et le week-end ? Découcher ou non ? Quel mode de financement : CPF ou personnel ?

Reprendre une formation peut être un projet très excitant. Mais il est nécessaire de bien déterminer dans quel cadre c’est réalisable pour vous.

3 – Les gens peuvent douter de votre compétence 

Certains recruteurs ont la vision du senior « pas adaptable et pas connecté ». Il est possible que vous n’ayez pas la même aisance que des millénials qui sont nés et ont grandi avec cette technologie. Mais cela ne signifie pas que vous ne ferez pas bien votre travail. Comme nous l’avons vu, vous avez un autre type d’expérience, une vision à la fois stratégique et opérationnelle. Vous êtes investie et engagée. N’oubliez pas tout cela quand on dira que vous ne savez pas cliquer ! D’ailleurs, je parle de tous les arguments en faveur das seniors dans cet article.

4 – Les recruteurs peuvent penser que vous êtes surqualifiée

L’inconvénient de l’expérience, c’est qu’un recruteur peut craindre que vous vous ennuyez dans le poste que vous convoitez. C’est là qu’il est important d’expliquer qu’à 50 ans, après tout ce que vous avez déjà réalisé, vous ne cherchez plus la même chose professionnellement. Vous ne voulez pas prendre la place du chef de service, mais plutôt faire de l’accompagnement, de la transmission, etc… il est important d’aborder ce sujet en entretien, pour que le recruteur comprenne vos motivations.

Comment faire un changement de carrière à 50 ans ?

Une fois que vous avez pesé le pour et le contre et que la balance penche côté pour, quelle est la suite ? Il est temps de passer à l’action. Voici quelques conseils pour sécuriser et fluidifier votre transition professionnelle (il y en a d’autre dans cet article  et celui-ci).

1 – Obtenez de l’aide

Comme je l’évoquais plus haut, notre travail est une part importante de votre identité. Un changement d’importance comme une reconversion va venir impacter votre identité. Vous allez changer de réponse à la question « qu’est-ce que tu fais dans la vie ? ». Et ça, c’est loin d’être anodin.  Par ailleurs, une transition professionnelle est un projet long qui dure entre 18 mois et 3 ans (entre le moment où vous commencez à y penser et  le démarrage dans votre nouvelle vie pro). Il est important de pouvoir tenir sur la durée de ce projet (je vous partage des pistes pour gérer votre énergie dans un tel projet dans cet article).

Donc, il est nécessaire d’avoir de l’aide et un système de soutien pour aller au bout de cette aventure de reconversion professionnelle. Le hic, c’est que les femmes de notre âge ont du mal avec ça. Demander de l’aide ! Nous sommes souvent en mode « moi toute seule » et il semble que c’est faire preuve de faiblesse que de demander du soutien. Et puis, nous avons pris l’habitude de faire passer les besoins des autres avant les nôtres (#bonnecocotte), alors c’est difficile d’inverser la tendance pour se faire passer en prem’s.

Ce n’est pas égoïste ni prétentieux que de prendre du temps pour votre nouveau projet professionnel.  L’aide peut prendre différentes formes. C’est rarement la famille qui est la plus pertinente dans ce cas-là, car elle s’inquiète trop pour vous. L’aide peut venir d’une copine, d’un groupe d’ami ou d’un accompagnant professionnel.

Le fait de partager régulièrement sur votre projet avec une personne extérieure permet de :

  • mesurer vos progrès
  • vous sentir engager à avancer et éviter la procrastination.
  • avoir un miroir qui vous renvoie une autre vision de votre problématique (élargir vos possibilités)
  • enrichir vos idées et votre réseau

 

 

2. Réfléchissez à toutes vos options

Il y a souvent une idée qui vous trotte dans la tête depuis un certain temps. Mais cette idée vous semble irréalisable, « pas sérieuse » ou trop risquée. Avant de faire une croix dessus ou de vous dire que vous abandonnez l’idée de vous reconvertir, il est important d’aller explorer ce qui vous plait dans cette idée. pourquoi elle est si insistante depuis quelques temps ? Cela vous permet de mieux comprendre de dont vous avez besoin et faire émerge d’autres idées, réalisables cette fois. 

Vous ne cherchez pas le graal, le job idéal. De toute façon, il n’existe pas ;). Vous cherchez un travail ou un métier qui vous corresponde aujourd’hui. Je vous assure qu’il n’y a pas qu’une seule réponse. Plus vous investiguerez, plus vous trouverez d’options qui vous conviennent. 

J’ai une cliente qui se désolait, en début de bilan de compétences, convaincu que le fait d’avoir travaillé 25 ans au même endroit lui fermait beaucoup de portes pour la suite. Nous avons travaillé sur ses qualités, talent et point de vigilance. Je lui ai demandé de lister 10 métiers où ses aptitudes seraient recherchées. Elle est revenue transformée, en ayant pris conscience qu’il y avait plus de possibilités qu’elle ne le pensait (même si toutes n’étaient pas envisageables en fonction de ses contraintes personnelles).

Donc, ne fermez aucune porte au début de projet de reconversion. 

3. Utilisez vos relations au service de votre reconversion

L’autre gros avantage des seniors, après l’expérience, c’est le réseau. Quand je dis « réseau », je parle de toutes les personnes que vous connaissez. pas uniquement vos relations professionnelles. Plus vous parlerez de votre envie de transition professionnelle, plus vous aurez de questions, en retour, qui enrichiront votre réflexion. 

C’est le moment d’activer votre Bluetooth personnel et de capter un maximum d’idées et d’opportunité, de rentrer en contact avec de nouvelles personnes, de demander des mises en relation. 

Une enquête métier est un super outil pour découvrir la réalité d’un métier. Vous connaissez forcément quelqu’un qui connait quelqu’un qui peut vous répondre.

Même, si au départ, vous avez le sentiment d’être dans le flou (c’est normal, c’est le début), n’hésitez pas à parler de votre projet de reconversion à un maximum de personnes. Dejà, cela vous aidera à commencer à vous présenter différemment, et cela vous ouvrira des opportunités.

4. Mettez à jour votre CV

Refaire son CV peut être un bon exercice pour booster votre confiance en vous. C’est une façon de vous réapproprier toutes vos ressources et de les faire remonter en conscience. Je vous propose différents modèles gratuits à personnaliser sur cette page.

Attention, mettre à jour votre CV n’est pas la première action à mener. Un CV est une carte de visite pour décrocher un entretien pour un poste. Il doit reprendre les mots clés et démontrer en quoi vous êtes la bonne personne.  Tant que vous ne savez pas ce que vous cherchez, vous ne pourrez pas finaliser un CV. 

Mais commencer à le préparer, à formuler vos réalisations et vos expériences est un très bon exercice.

Enfin, si vous n’avez pas bougé depuis 20 ans, ce n’est pas pour ça que vous n’avez pas appris des tas de chose : pensez à mettre la formation continue dans votre CV. 

5. Ne vous concentrez pas sur l’âge

Si l’âge est un problème pour vous, il le deviendra pour le recruteur, même s’il n’y pensait pas au départ. Je ne minimise pas la difficulté pour les femmes de 50 ans de retrouver du travail. Mais la posture est importante. Est-ce compliqué pour vous d’être encadrée par une personne plus jeune que vous (ce qui arrive inévitablement) ? Quels exemples avez-vous qui démontrent votre adaptabilité dans une équipe d’âges différents ?

Apprenez à développer vos arguments sur la question de l’âge et à démontrer la plus-value que vous apporterez à l’entreprise ou au poste. Et si le recruteur n’aborde pas le sujet, ne le mettez pas en avant. Plus vous saurez faire ressortir vos motivations et comment vous pourrez vous adapter, moins l’âge sera un problème.

Pour aller plus loin, dans cet article, je vous partage comment lever (ou diminuer) l’obstacle de l’âge d’ans votre projet de transition professionnelle.

 

Pour conclure, je veux vous partager de l’espoir. Un changement de carrière, c’est difficile, mais quel chouette parcours. Souvent, on ne voit que le résultat, mais le chemin pour y arriver est tellement riche en apprentissages et en rencontres que ça vaut le coup. Si, aujourd’hui, vous êtes mal, prenez soin de vous en faisant le point sur votre vie professionnelle. 50 ans, c’est l’âge où les enfants sont partis (ou presque), il y a plus de place pour vous. Qu’avez-vous envie d’en faire ?

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

 

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