L’énergie est une clé de succès pour réussir à changer de travail. Dans cet article, je vous parle de l’énergie du changement dans le cadre d’une transition professionnelle. Ce truc qui vous manque en ce moment et vous laisse dans cet état inconfortable et fatigant d’oscillation : JE PARS / JE NE PARS PAS.
Lettre à toutes celles qui n’ont pas eu la chance de faire un burn out
À celles qui s’ennuient.
À celles qui ont fait le tour.
À celles qui ont des collègues sympas, ça compense (vous ne savez pas vraiment quoi, mais ça compense !)
À celles qui se disent qu’elles n’ont pas vraiment de raisons valables de ne plus avoir envie d’aller bosser et qui culpabilisent.
À celles qui savent qu’elles ne vont pas tenir à ce rythme jusqu’à 64 ans, mais qui n’imaginent pas vivre sans ce niveau de revenus.
À toutes celles qui ne sont pas bien dans leur job, mais qui ne savent pas par quel bout prendre le truc.
À celles qui oscillent entre “ça ne peut plus durer” et “finalement, je ne suis pas si mal”.
1 – L’énergie du changement : de quoi parle-t-on ?
J’aime bien revenir aux fondamentaux : reprenons nos cours de physique. On peut comparer un changement professionnel (évolution interne, changement d’entreprise, changement de métier) à un changement d’état. En effet, cette transition va affecter votre identité professionnelle. Vous allez changer de réponse à la question : “qu’est-ce que tu fais dans la vie ? “
Votre identité professionnelle est une grande part de votre identité tout court, vu le temps que vous passez au boulot depuis des années. Elle vous situe socialement, définit vos revenus et rythme votre quotidien. Ce n’est pas rien ! Donc changer de job, c’est transformer qui vous êtes.
En physique, le changement d’état d’un corps va capter ou céder de l’énergie au milieu extérieur. Pour faire bouillir de l’eau, il faut lui apporter de l’énergie. Quand cette eau gèle, elle relâche des calories à l’extérieur (d’où la clim’ !).
Pour un changement professionnel, plus l’enjeu est grand, plus le besoin d’énergie est important. Comme en physique, pour passer du solide (glace) au gaz (vapeur), il faut plus d’énergie que pour passer du solide au liquide. Si vous voulez quitter la BNP pour devenir éleveuse de paresseux albinos dans le Cantal, l’effort à fournir est plus important que si vous changez de poste au sein de votre entreprise. Tant que vous n’avez pas cette énergie de changement à disposition, il ne peut rien se passer.
Inutile de culpabiliser, de parler de coup de pied au cul ou de courage que vous n’avez pas, c’est juste de la physique (l’eau ne bout pas juste en y pensant très fort, il faut chauffer).
2 – Les déclencheurs de la transition professionnelle
Malheureusement, ce qui donne de l’énergie pour bouger professionnellement, c’est souvent un événement bien pourri. Un burn out ou toute maladie qui rend impossible le retour dans votre poste ou encore, un licenciement. L’énergie est proportionnelle à la pourritude de l’évènement, en mode “au pied du mur”.
L’”avantage “ (avec beaucoup de guillemets) de cette situation, c’est qu’elle occupe toute la place. Elle s’impose à vous, assez violemment souvent, et fait disparaître tout le reste. Vous ne pensez qu’à ça et vous mobilisez toute votre énergie disponible sur cet unique projet : changer de job. Vous êtes aussi alimentée par de la colère, un sentiment d’injustice, de revanche à prendre, de trucs à prouver au monde, etc…
Quand on n’est pas dans ces extrêmes (ce qui est plutôt mieux, on est d’accord), il peut être difficile de bouger, parce que ça ne s’impose pas à nous justement. Cela reste un choix à poser seule, avec tout ce qu’il compte comme risques et comme enjeu. C’est là que l’oscillation s’installe : pas envie de rester mais impossible de partir.
3 – Trouver l’Énergie sans Attendre un Déclencheur Négatif
Comment arrêter cette oscillation (je pars / je reste) et trouver l’énergie de se mettre en mouvement efficacement, sans attendre un événement négatif pour vous y pousser ?
1. Mesurer ce qui est disponible
La première étape est de faire le point sur votre balance énergétique. Est-elle excédentaire ? Il y a des chances que non. S’ennuyer au travail peut laisser croire que ça ne consomme pas d’énergie, mais si ! C’est usant.
Il est nécessaire de faire le point sur tes activités pro et de faire du tri. Qu’est-ce que vous pouvez lâcher, faire moins bien, déléguer ? En bonne cocotte investie, vous avez empilé tout un tas de trucs dans votre emploi du temps. Il est temps de faire du ménage.
2. Identifiez vos sources existantes et trouvez-en de nouvelles
Nous avons tous des sources d’énergie dans notre vie quotidienne, que ce soit passer du temps avec des proches, pratiquer un hobby, ou même prendre des moments de détente pour nous-mêmes. Cependant, lorsque vous envisagez une transition de carrière, il est possible que vos sources habituelles d’énergie ne suffisent pas. Identifiez celles qui vous apportent de la vitalité et explorez de nouvelles activités ou relations qui peuvent vous apporter un regain d’énergie.
Il est important de préserver ces temps qui vous ressourcent : on a souvent tendance à les squizzer en se disant que ce n’est pas “indispensable” et qu’on a besoin de temps pour travailler sur un nouveau projet : NON !
Par ailleurs tester de nouvelles activités permet de tisser de nouveau liens, de se remettre en mode “apprentie” : deux ingrédients indispensables à un changement pro.
3. Avancez pas à pas en fonction de l’énergie disponible
Lorsque vous envisagez une transition professionnelle, il est fréquent de vouloir tout changer du jour au lendemain. Cependant, cela peut rapidement épuiser votre énergie et vous amener à partir dans tous les sens. La clé est de prendre les choses étape par étape. Fixez-vous des objectifs réalistes en fonction de l’énergie dont vous disposez actuellement. Vous pouvez commencer par des petites actions, comme mettre à jour votre CV (ou juste commencer à chercher des modèles), explorer de nouvelles opportunités en ligne, ou parler à des personnes de votre réseau. À mesure que vous avancez, votre énergie grandira, vous permettant de relever des défis plus importants.
4. L’Importance d’alimenter et de documenter votre envie de changement
1 – La balance Envies / Craintes
Imaginez une balance avec sur un plateau vos envies et sur l’autre plateau vos craintes.
Vous comprenez tout de suite d’où vient votre oscillation dont nous parlions au début de cet article. Par moment, ce sont les envies qui pèsent plus lourd et la balance penche du côté du départ vers ailleurs. À d’autres moments (quand vous êtes fatiguée par exemple), la balance bascule du côté “crainte” et plus rien ne devient possible.
Là encore, c’est de la physique : tant que l’envie pèse moins lourd que la crainte, la balance ne penche pas du bon côté !
Les craintes sont alimentées principalement par l’inconnu. Paradoxalement, plus vous avez d’expérience plus les craintes sont fortes. On pourrait se dire que l’expérience fournit beaucoup de ressources. C’est vrai. Mais l’expérience permet aussi d’envisager de nombreux scénarii catastrophes qui alimentent les peurs. Donc en vieillissant, on devient un peu moins insouciante et il est plus difficile de se lancer sans savoir.
2 – Alimenter l’envie
L’objectif est d’apaiser vos craintes suffisamment pour que votre balance bascule du côté envie. Il est illusoire d’attendre qu’elles disparaissent. Avoir peur est un processus physiologique naturel qui vise à nous maintenir en vie. Donc, ce sera toujours présent (et heureusement). Il faut juste que ce ne soit pas bloquant.
Ce qui est chouette c’est que vous allez pouvoir faire du deux en un : apaiser les craintes et alimenter votre envie de changement en même temps.
En effet, ce qui calme les doutes, ce sont les informations. Plus vous collectez d’informations sur votre futur projet, plus vous clarifiez et plus vous réduisez la part d’inconnu, donc de trouille. En même temps, ces informations vont vous permettre de faire grandir l’envie d’avancer, faire naitre de nouvelles questions et de nouvelles idées. Ou vous faire renoncer à cette idée et passer à une autre.
Aller chercher de l’information, ce n’est as que scroller sur votre écran. C’est se connecter avec de nouvelles personnes pour échanger. Commencer à tisser des liens émotionnels avec votre futur projet. C’est aussi se faire accompagner si vous n’y arrivez pas toute seule et que le flou perdure.
L’énergie du changement vient des émotions. C’est en expérimentant ce que vous pourriez ressentir en changeant que vous trouverez les ressources de vous lancer.
5. Prendre soin de soi et créer de l’espace pour votre changement professionnel
- Souligner que parfois, la première étape pour changer de carrière consiste à prendre soin de soi.
- Expliquer comment le tri et la création d’espace peuvent favoriser l’émergence d’un nouveau projet.
- Conseils pratiques pour l’auto-soin et la préparation mentale.
Parfois, la première étape de votre transition professionnelle consiste à prendre soin de soi pour être en capacité de mener à bien ce projet. Vous trouvez cela frustrant de ne pas se lancer tête baissée? plan d’action, rétroplanning et tout et tout ? Imaginez cela comme la préparation d’un long voyage. Avant de partir, il est essentiel de vous assurer que vous êtes en forme pour le voyage à venir.
1. Écoutez votre corps et votre esprit
Faisons un petit arrêt sur la route pour vérifier comment vous allez. Vous savez, votre corps et votre esprit ont besoin de carburant pour faire face à ce voyage de transition. Prenez le temps d’écouter ce qu’ils ont à dire. Sont-ils fatigués, stressés, ou en mode panique ? C’est le moment de chouchouter votre moi intérieur. Un peu de méditation, de yoga, ou simplement une bonne nuit de sommeil peut faire des merveilles. Je sais que votre bonne cocote intérieure a du mal à prendre soin d’elle : elle est championne pour s’occuper des autres. Mais quand il s’agit de vous c’est difficile. Et bien vous n’avez plus le choix : il va falloir prendre de soin de vous.
Le repos fait partie de l’entrainement. Tous le sportifs le savent, donc ménagez-vous des temps off. c’est souvent dans ces temps (la marche par exemple), que les idées arrivent. Donc soyez rasssurée, vous ne perdez pas votre temps !
2. Faites le tri dans votre vie professionnelle et personnelle
Une transition de carrière peut être compliquée, mais cela ne signifie pas que vous devez tout garder en ordre de marche. C’est le moment idéal pour faire le tri dans votre vie. Identifiez ce qui vous apporte de la joie et de la valeur, et éliminez ce qui vous pompe de l’énergie inutilement. Si vous vous ennuyez dans votre job, il est probable que vous ayez du temps à réinvestir sur votre projet de changement. Qu’avez -vous envie de déléguer ou de faire moins ?
C’est la même chose du côté perso : les enfants sont grands, il y a des habitudes prises quand ils étaient petits qui sont à revoir. Qu’avez-vous envie de faire de ce temps pour vous ?
3. Créez un espace mental pour l’exploration
Une transition de carrière réussie exige de l’espace mental pour explorer de nouvelles idées, opportunités et domaines d’intérêt. Prenez le temps de réfléchir, de noter vos idées, de discuter avec des mentors ou des amis, et d’explorer des domaines qui vous intéressent. C’est le moment de jouer les curieuses, de changer des habitudes.
Exemple : Le développement durable vous intéresse, prenez le temps de suivre des cours en ligne sur le sujet, de participer à des webinaires, et de rencontrer des experts du domaine. Cela vous permettra de développer vos compétences et votre compréhension avant de prendre une décision pour votre carrière.
Une transition professionnelle est un outil développement personnel incroyable ! Et tant mieux si le déclencheur de ce changement n’est pas un évènement traumatisant comme le BO ou un licenciement. C’est l’occasion de travailler sur vous, de mieux vous connaitre. Rien que pour cela, le chemin vaut le coup d’être emprunté.
Si, à ce stade, vous vous sentez encore incertaine ou avez des doutes sur la façon de procéder pour votre transition de carrière, je suis là pour vous. Mon rôle en tant que coach de carrière est de vous accompagner dans ce voyage, de vous aider à élaborer un plan concret, et de vous fournir le soutien dont vous avez besoin pour réussir.
N’hésitez pas à réserver un rendez-vous avec moi pour une consultation gratuite de 30 minutes. Nous discuterons de vos objectifs, de vos besoins spécifiques, et de la meilleure approche pour réaliser votre transition de carrière en douceur.
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