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Comment flinguer sa bonne élève ?

par | Mis à jour le 19/01/2023 | Publié le 05/07/2021

J’ai été une bonne élève. Pendant longtemps, j’ai trouvé ça bien. Je pensais que c’était le meilleur modèle possible. Que j’avais atteint l’objectif ! J’avais de la compassion pour celles et ceux qui n’y arrivaient pas. Ceux qui n’avaient pas la « bonne » réponse.

Lorsque j’ai commencé à travailler (au siècle dernier !), j’ai vite pris conscience que tout le monde s’en foutait. « La bonne élève », qui avait été une référence pour moi depuis le CP, n’existait plus. Pire, c’était plutôt un handicap par moment.

Le temps a passé.

J’ai changé de vie professionnelle. Je suis devenue entrepreneure. Et là, ma bonne élève s’est réactivée à fond. Finalement, la seule méthode d’apprentissage, que j’avais apprise, c’était celle-là.

Je me suis mise à la détester ! À la combattre dès que je la voyais pointer le bout de son nez de bonne cocotte.

Pourquoi ?

Parce que cette bonne élève, c’est la part de moi qui ne sait pas dire non, qui prend sur elle encore et encore, qui ne veut surtout pas faire de vague.

Ça vous parle ?

Je la retrouve souvent chez mes clientes. Alors, voyons comment la gérer au mieux cette miss bonne cocotte 1989 !

Bien souvent, elle peut être un obstacle à l’épanouissement personnel et à une transition professionnelle réussie. C’est elle qui arrive à vous convaincre de rester là où vous êtes mal, encore un peu. Et un peu…

C’est quoi le syndrome de la bonne élève ?

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Un syndrome très féminin

Je ne vais pas me lancer dans une analyse psy sur les causes et origines de ce comportement (ce n’est pas ma compétence). Mais la littérature sur le sujet met en évidence que c’est beaucoup fréquent chez les femmes que chez les hommes.

De là à penser que ce serait du, en partie, à l’éducation genrée des petites filles, pourquoi pas ? On leur apprend à « faire plaisir », à « être sage ». Toutes les princesses des comtes de fée de notre enfance passent leur temps à attendre. Attendre qu’on vienne les sauver ou les conquérir. (Si le sujet vous intéresse, la sociologue américaine Colette Dowling a écrit un bouquin sur le complexe de Cendrillon).

Les symptômes

Mais le syndrome de la bonne élève, ce n’est pas tout à fait la même chose. Il se construit dans l’enfance en réponse aux injonctions parentales, familiales, scolaires. Ces injonctions sont légitimes. Elles visent à notre bonne éducation et à favoriser nos apprentissages. Certaines se rebellent et envoient tout balader, ou du moins, prennent leurs distances. Les bonnes élèves, non !

Elles continuent dans le monde du travail à vouloir donner le meilleur d’elle-même, à éviter le conflit et à craindre le regard de l’autre.

Voici quelques symptômes :

  • ne pas savoir dire non, même pour des choses anodines (« oui automatique »)
  • toujours s’inquiéter de déranger l’autre
  • ne pas oser : poser des questions, exprimer son opinion et préférer se taire
  • avoir le sentiment d’être jugée ou évaluée en permanence (ce qu’on pense de moi !)
  • attendre de l’autre une reconnaissance de son travail
  • aider (sauver) les autres, quitte à s’oublier et même s’ils n’ont rien demandé
  • besoin de l’avis/accord de l’autre pour agir
  • agir pour faire plaisir (même si ça me saoule)
  • faire ce choix parce que « ça se fait » et non par envie
  • fuir le conflit, à tout prix
  • confiance en soi raplapla
  • être facilement impressionnée (par quelqu’un qui hausse le ton, par l’autorité)
  • donner de son temps sans compter
  • s’épuiser dans une attente de reconnaissance

Vous en cochez combien ?

Si c’est plus de 3, il y a des chances que vous soyez contaminée (mais vous le saviez déjà, non ?)

Les conséquences pour une reconversion professionnelle

  • La bonne élève s’oublie. Elle se plie aux exigences des autres (ou à ce qu’elle pense être leurs besoins). Et elle finit par ne plus accéder à ses propres envies et ses besoins. Alors, le jour, où vous voulez changer d’orientation professionnelle, vous vous retrouvez bien démunie avec cette « bonne élève » qui ne sait pas ce qu’elle veut. Vous pressentez qu’il y a autre chose, ailleurs, qui vous correspondrait mieux. Mais impossible de mettre des mots dessus. Et ce, d’autant plus que vous n’avez pas réellement fait de choix de carrière, ni d’études au départ. Bonne élève, donc filière qui va avec (parce que c’est comme ça !), sans trop se poser de questions. Ensuite, votre vie professionnelle s’est construite d’opportunité en opportunité. Alors aujourd’hui, vous vous sentez paumée. Et c’est tellement frustrant et agaçant après 25 ans de carrière ! Mais de quoi, j’ai envie ? Ne vous inquiétez pas vous allez trouver.
  • La bonne élève accorde une importance considérable aux regards des autres. Elle a à la fois besoin d’une validation, mais aussi elle se compare (en général à son désavantage). Elle imagine des intentions. Dans le cadre d’une reconversion, le bon projet est celui qui part de soi, de qui vous êtes. La bonne élève ne sait pas faire ça. Sa confiance en elle est raplapla. Alors comment s’engager dans un projet qui, au départ, est flou (cf point du dessus) et pas forcément compris par certaines personnes de son entourage (le fameux : « à ton âge, t’es sûre que c’est raisonnable ? »). Le départ peut lui sembler impossible. Tout simplement parce qu’elle n’a pas appris à faire ça.

Comment le calmer ?

Maintenant que je viens de vous dépeindre un tableau affreux de notre copine la bonne élève, voyons comment cohabiter avec elle dans une transition professionnelle ?

Il me semble difficile de le faire disparaître complètement ce syndrome. Surtout quand on s’y attaque à la cinquantaine. C’est un programme qui est tellement ancré, qu’il s’est métastasé un peu partout. Il y aura toujours des vieux réflexes qui vont ressortir. Et c’est ok.

Pour ma part, cela passe par :

  • une meilleure connaissance de soi : apprendre à définir ses limites en partant de l’intérieur, et non pour « faire plaisir », ou parce que « ça se fait ».
  • lâcher le regard des autres et la comparaison (oui, c’est dur ! Inspirons-nous de nos ados en mode fuck’em all)
  • apprendre à dire non

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Une meilleure connaissance de soi

Prise de conscience du syndrome

Un de premier pas est de l’identifier. Quand vous arrivez à détecter à chaque fois que votre bonne élève prend le contrôle, vous avez déjà fait la moitié du chemin. Même si mon titre est vindicatif et parle de la « flinguer », l’idée est plutôt d’apprendre à vivre avec elle et de la rassurer. La mienne s’appelle Pâquerette. Quand elle s’active, je lui dis que je l’ai entendue, et qu’il y a d’autres possibilités que ce qu’elle propose ! Bien souvent, elle se réveille en période de stress. C’est alors confortable de revenir à nos vieux mécanismes. Mais, quand on les identifie, quelle fierté ensuite de ne pas être tombée dans le piège !

Identifiez vos limites et entrainez-vous à les respecter

La bonne élève s’est peu à peu déconnectée de ses besoins. Les retrouver va demander un vrai entrainement et se fera progressivement. Vous pouvez déjà commencer par vous observez. À chaque fois que vous avez dit « oui » et que vous avez regretté ensuite.

Quelles ont les circonstances communes à ces situations ?

Où auriez-vous aimé mettre la limite ?

Que pourriez-vous faire différemment la prochaine fois ? Avez-vous besoin d’aide pour cela ?

Entrainez-vous : imaginez quelle réponse vous auriez pu apporter.

Commencez avec de petits « non », dans un cadre bienveillant où vous vous sentez en sécurité. Vous pouvez aussi vous entrainez quand vous savez que vous allez quitter votre entreprise. En mode « rien à perdre ». Tout en étant correcte (vous ne savez pas être autrement de toute façon ^^), osez des actions que vous n’auriez jamais tenté auparavant. Parce que ça ne se fait pas pour votre bonne élève. Et observez ce qui se passe (souvent rien ! Enfin si, vous vous sentez mieux).

Travaillez votre lâcher-prise

La bonne élève est souvent pétrie de principes de ce qui se fait ou pas au regard des autres (la plupart, inconscients). Son mental carbure H24. Le net regorge e ressources pour pratiquer le lâcher-prise. Testez tout ce que vous pouvez et trouvez ce qui fonctionne bien pour vous. Votre mental vous dira merci. Et calez ces temps de « lâchage » dans votre emploi du temps. Ils vous éviteront de retomber dans le piège de la rumination

Lâcher le regard des autres

Quand on me dit ça, ça me rend dingue !

C’est super dur pour la bonne élève ! Si ça l’est pour vous aussi, allez-y  par palier. L’objectif étant surtout de lâcher le regard des personnes qui ne comptent absolument pas pour vous (parfois on se met dans des états pas possibles pour quelqu’un qui n’a aucune importance finalement). Vous n’êtes pas obligée de faire ça toute seule. Avoir une personne de confiance à qui exprimer ce qu’on pense et ce qu’on ressent peut être une grande aide.

Lâcher le regard des autres, c’est aussi travailler sur ces fameux défauts. Si vous les acceptez, si vous voyez les qualités qui y sont associées, ce que pensera l’autre aura bien moins d’importance.

Vous pouvez aussi travailler votre relation avec l’échec. Moins vous aurez peur de vous planter, moins le regard extérieur aura d’importance.

Lâcher le regard des autres passe également par avoir conscience de toutes vos ressources, talents et forces. Plus vous aurez conscience de qui vous êtes, moins vous attendrez que l’autre vous valide ou vous confirme.

Il s’agit bien de travailler votre confiance en vous. Une chose que la bonne élève n’a pas apprise et qu’elle associe parfois à de la prétention. Comme la prétention, c’est mal ….

Avant de vouloir changer de carrière, découvrez quelle bonne élève vous êtes. Et réconciliez-vous avec elle, en lui laissant juste la place dont elle a besoin pour être polie et bien élevée. Mais pas plus  !

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