Vous êtes professionnelle et engagée. Vous résolvez des problèmes tous les jours. Vous aidez les copines, vos enfants, les collègues…. Opérationnel, stratégie, vous êtes efficace sur tous les terrains. Sauf un.Votre transition professionnelle. Vous n’arrivez pas à comprendre pourquoi ? Ni comment faire, pour gérer votre propre changement de carrière.Ça vous parle ?Vous êtes une nana intelligente. Vous êtes probablement payé pour résoudre des problèmes dans votre boulot. Et vous le faites bien, tout le temps.Alors, pourquoi rien de ce que vous essayez ne semble fonctionner quand il s’agit de votre changement de carrière ?Pourquoi vous sentez-vous toujours coincée ?
Ce qui vous a amené jusqu’ici, ne vous emmènera pas ailleurs !
Que ce soit à l’école ou au travail, il existe un tas de compétences que vous avez acquises et affinées au fil des années.Ces compétences vous ont aidée à progresser et à gravir les échelons, que ce soit dans vos études ou de promotion en promotion au boulot.Mais, bien que le changement de carrière se produise dans le monde du travail, bouger latéralement n’est pas la même chose que progresser.Vous êtes sur le même terrain, bien sûr. Mais vous jouez à un nouveau jeu, avec un ensemble de règles différent.L’enjeu, pour vous aujourd’hui, ce n’est pas seulement d’apprendre de nouvelles compétences et de nouvelles règles. Il s’agit également de désapprendre les anciennes.Parce que les façons de penser et d’agir, qui fonctionnent dans le changement de carrière, ne sont pas seulement différentes de ce qui fonctionne pour progresser dans une carrière. Mais certaines d’entre elles sont carrément contraires.Les règles, qui vous ont aidée jusqu’à présent, pourraient en fait vous gêner dans votre recherche d’un nouveau projet professionnel.Et la partie la plus difficile ? Après presque 25 ans de carrière, ces idées sont si ancrées, si bien maitrisées, qu’elles sont automatiques et presque invisibles. Comme la gravité, elles font partie de vos modes de fonctionnement et vous n’avez pas conscience qu’elles pourraient, en fait, être la cause de votre stagnation.Dans un contexte de transition professionnelle,L’avantage d’avoir 50 balais, ou presque, c’est l’expérience (ressources ++ réseau ++ toussa toussa)L’inconvénient d’avoir 50 balais, ou presque, c’est l’expérience.Il y a trois modes de fonctionnement, issus de votre fameuse expérience, bien engrammées dans vos neurones, qui peuvent vous freiner.
1. Savoir où on va avant de commencer
(aka «Commencez avec la fin en tête» / «Fixez-vous un objectif clair, puis faites un rétroplanning» / «Les yeux rivés sur le but», etc.)
Vous visez un nouveau poste ?
Vous savez ce qu’il faut faire. Vous cherchez toutes les infos possibles sur ce poste. Quelles compétences sont nécessaires ? Quand et comment sera-t-il à pourvoir ? Comment mettre en avant vos aptitudes pour ce poste ? Sur qui vous pouvez vous appuyer pour vous aider ?
Bref, vous avez un objectif clair et vous définissez le chemin pour y arriver.
Manager une équipe ?
Là encore vous définissez des objectifs. Vous les déclinez pour chacun des membres de la team. Vous animez, vous fédérez autour de ce projet. Vous construisez un plan pour aller vers ces objectifs, où chacun a un rôle précis.
C’est évident, non ? Ça a du sens.
Si vous envisagez de changer de carrière, c’est probablement exactement ce qui vous retient. Un des premiers freins. Vous ne savez pas encore ce que vous voulez faire ? L’objectif final n’est pas clair.
Vous ne savez pas où vous allez.
Si vous êtes comme la majorité de mes clientes, vous savez juste que vous ne voulez plus de votre situation actuelle. Et puis, quelques idées floues qui partent dans tous les sens.
Alors, vous vous retrouvez paralysées, en attendant une idée, un déclic, une certitude. Si possible, une idée avec un nom de job bien précis et une fiche de poste détaillée. Parce qu’avec ça, vous saurez faire et vous mettre en action.
Mais voilà le problème : 95 % du temps, le changement de carrière ne fonctionne pas de cette façon.
Pour réussir votre reconversion, vous avez besoin d’apprendre à vous mettre en action, à commencer, sans savoir où vous allez (au début au moins).
Démarrer avec une énorme incertitude et sans aucune idée de si l’action que vous entreprenez va vous rapprocher de votre objectif final.
Oui, cela semble contre-intuitif.
Oui, il semble que toute action que vous entreprenez pourrait être une énorme perte de temps (et vous pensez que du temps, vous n’en avez pas !)
Mais le fait est que ce temps va passer de toute façon. Et rester assise sur le canapé en attendant un déclic ne sera qu’attendre. Et là, vous serez assurée de ne pas bouger.
La clarté naît de l’action.
Avec chaque action que vous faites, vous apprenez quelque chose de nouveau.
Qu’il s’agisse de découvrir ce que vous aimez ou de comprendre ce que vous n’aimez pas vraiment, chaque pas que vous faites (même dans le flou) vous mène quelque part – quelque part que vous n’atteindrez jamais si vous restez immobile.
Alors, à quoi cela ressemble-t-il en pratique ?
Cela signifie regarder chaque intuition, chaque « peut-être », chaque idée, aussi floue et imparfaite soit-elle, comme un fil à tirer – puis tirer dessus.
Cette phase de flou est inévitable. Elle est d’autant plus inconfortable qu’on a de l’expérience. Beaucoup d’expérience. Cette expérience qui nous incite à ne pas nous emballer, ne pas bouger tant qu’on n’est pas sûre.
Mais si vous attendez que cette zone de flou se dissipe, il ne se passera jamais rien (je sais, c’est dur).
2. Avoir la BONNE réponse
(aka : Succès = progrès, rater = embarrassant, faux = c’est maaaaaal !)
Pour être une bonne élève à l’école, il fallait trouver les bonnes réponses. Si vous répondiez correctement aux questions, vous aviez votre examen ou votre concours et vous passiez au niveau supérieur, sous le regard satisfait de vos profs et de vos parents.
Si vous vous plantiez, l’examen était loupé, la grande école ne voulait pas de vous. Bref, c’était un échec. Pour certaines d’entre nous, c’était très grave, qu’allait-on penser de nous ?
Ce n’est pas trop différent au travail. Vous n’atteignez pas vos objectifs, c’est embarrassant. Ce fameux regard des autres pèse lourd.
Vous ne postulez pas pour le poste de plus haut niveau dans votre entreprise, si vous n’êtes pas pleinement qualifiée et vous ne voulez pas avoir l’air pathétique si vous échouez.
Et ce changement de carrière que vous envisagez ? C’est un terrain propice aux échecs potentiels. Vous pouvez sentir l’humiliation d’ici.
Que faire si vous quittez votre travail et que cela ne fonctionne pas ? Et si tout le monde vous voyait échouer ? Et si vous essayiez de vous mettre à votre compte comme vous en rêvez et que vous ne trouviez pas de clients ? Que se passera-t-il si vous contactez cette personne qui vous inspire et qu’elle ne vous répond pas ?
Il y a tellement de potentiel pour les loupés, les ratés, les airs cruche ! Tant de choses où vous pourriez vous tromper.
Et on vous a appris toute votre vie que se tromper, c’est MAL !
Du coup, une fois encore, vous restez scotchée. Engluée dans votre situation, de peur de vous planter si vous bougez.
Sauf que… dans le changement de carrière, le progrès exige que vous vous trompiez.
Vous devez désapprendre l’instinct de n’agir que si vous savez pouvoir réussir. Et à la place, apprendre à célébrer les impasses, les erreurs et les flops purs et durs. Ce n’est pas seulement sortir de sa fameuse zone de confort, et y revenir dès que ça ne se passe pas comme on veut. C’est sortir de sa zone de confort et rester dehors, quoiqu’il arrive, pour l’explorer.
Vous avez besoin de revoir votre relation à l’échec. De l’apprivoiser, pour ne plus le craindre (enfin moins).
Si vous n’échouez pas, vous ne grandissez pas (C’est N. Mendela qui l’a dit, enfin presque !).
Cela signifie que vous laissez de l’espace pour échouer, à faible risque (l’idée n’est ps de sauter dans le vide !). Vous trouvez des moyens d’explorer vos idées (des moyens qui ne vous laisseront pas sans abri et affamée) et remplacer la pression de gagner par la curiosité d’apprendre.
Ma première idée de reconversion était de devenir webmaster. Je me suis formée en parallèle de mon job salarié. J’ai fait mon site, créé ma page FB, fait de la com’, trouver un client. Et j’ai détesté ça ! J’aimais bien bidouiller pour moi, mais pas pour quelqu’une d’autre. Et ça, il n’y a qu’en testant qu’on peut le savoir.
3 – Se débrouiller toute seule.
(aka : « Votre carrière, votre problème », « prenez sur vous et continuez »)
La façon dont vous vous débrouillez dans le monde du travail dépend de vous seule.
À l’école, personne ne peut passer l’examen à votre place. Quand il s’agit de ce qui compte, vous êtes seule. Personne, non plus, ne peut passer un entretien d’embauche à votre place, vous ne pouvez pas y aller avec une copine ! Vous êtes toute seule. Demander un promo ou une augmentation ? Cela dépend de vous. Vous êtes seule.
Donc, si on va au bout de ce raisonnement, si vous vous êtes retrouvée dans la mauvaise carrière, ce n’est la faute de personne d’autre que vous (même si c’est très discutable ;). Et ce n’est pas non plus le problème des autres.
Les autres ont leur propre vie à gérer, leurs propres problèmes à régler.
La question de votre travail, c’est à vous.
OK ?
Sauf…. votre carrière ne concerne pas seulement votre travail, et ce n’est pas seulement vous.
Ce que vous pensez de votre carrière a un impact sur tous les domaines de votre vie : votre santé physique, votre humeur, votre niveau d’énergie, vos habitudes de sommeil et, surtout, vos relations.
Lorsque vous avez eu une dure journée de travail, votre conjoint et les enfants le savent (et quand chaque jour est une dure journée de travail, ils le savent vraiment.) Ce que vous faites pour le travail – et ce que vous en pensez – a un impact sur tout le monde autour de vous.
Quand vous devez déménager, plus vous avez d’aide, plus ça va vite. C’est pareil si vous voulez déménager de carrière !
Vous devez donc désapprendre l’habitude de lutter seule. Vous avez besoin d’apprendre à demander de l’aide, à partager ce qui se passe pour vous. C’est d’autant plus difficile, si vous avez une forte composante « sauveuse » dans votre caractère. Vous avez l’habitude de vous occuper de tout le monde, mais demander pour vous, vous n’avez pas l’option. Ça vous gêne. Vous ne savez pas faire.
Certaines personnes dans votre vie vous soutiendront dès le début.
D’autres auront besoin de plus d’arguments. Certains ne vous comprendront jamais (eux, on s’en fout)
Et, il y a des tas de personnes, que vous n’avez pas encore rencontrées, et qui seraient ok pour vous aider.
Trouvez-les !
En faisant des enquêtes métiers, en faisant grandir vos contacts LinkedIn, en interviewant des personnes ayant fait des reconversions inspirantes. Les possibilités sont infinies.
Il existe une multitude de compétences à acquérir en tant que changeuse de carrière, qui vous aideront à progresser plus rapidement dans votre transition.
Mais, en parallèle, vous devez désapprendre certains modes de fonctionnement que vous avez depuis des années.
Ce processus de désapprentissage peut être difficile. C’est souvent le plus gros obstacle quand on arrive à « notre âge ».
La première chose est d’identifier à chaque fois que ces bouts de programme s’activent. C’est là que le coaching peut vous aider. Il est parfois difficile de les voir seule, tellement ils sont habituels.
Plus vous en prendrez conscience, plus vous pourrez changer votre vision et élargir votre champ des possibles.
Si vous pensez que vous irez plus vite en vous faisant accompagner, n’hésitez pas à réserver votre séance découverte gratuite. C’est 30 min de temps pour vous (c’est rare), pour échanger sur vos besoins et comment mon accompagnement peut y répondre.
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