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Comment bien sortir de sa zone de confort

Comment bien sortir de sa zone de confort

Ah les sorties de zone de confort…

Derrière se cacherait le monde merveilleux de l’épanouissement 2.0, la zone de magie.

C’est écrit et dit partout : il faut sortir de ta zone de confort.

Limite tu es une pauvre endive trop cuite si tu ne tentes pas une sortie par jour.

« Osez » qu’ils disent tous !

Go, go, go…

Des conseils, des clés, des astuces, des étapes, de l’efficace, du rapide, du 100% garantie.

 

Ok ok j’veux bien, mais comment on fait ? Déjà, quand on me dit “il faut”, je tique. 

Alors quand on me dit, il faut te faire mal !!! J’over-tique !

 

L’objet, ici, n’est pas de te dire qu’il ne faut pas sortir de cette fameuse zone de confort. C’est plutôt sur le comment la faire cette sortie de zone de confort que je m’interroge.

Je ne veux pas faire ma mismatch de base (quoique!?), mais il y a un gros MAIS dans cette histoire.

Comment on sort sans se faire mal ?

 

Comment sortir de sa zone de confort de façon écologique en s’écoutant et en apprenant sur soi et son fonctionnement.  #zonedeconfort #confortzone #zonederoutine #peur #motivation #engagement #reconversion #coachingcarrière  #nouveaujob #transition #nouveaujoba50ans  #francoisebourgouin  #coachingprofessionel #coachtroyes #transitionprofessionnelle #epanouissementprofessionnel #coachfemmes #changementcarriere #changementprofessionnel #donnerdusens

C’est quoi cette zone de confort finalement ?

On en parle partout. 

Dès que quelqu’un fait un chouette truc, on dit : “whouah…sacré sortie de zone de confort !” Et tout le monde se regarde d’un air entendu.

Mais est-ce que c’est si confortable que ça c’t’endroit ? 

Si tout le monde veut en sortir, c’est qu’il y a un loup non ?

 

La zone de confort, c’est tout ce que nous maîtrisons sans effort notable. Une zone de routine, où nous faisons les choses sans difficulté.  

C’est surtout la  zone du connu

Je sais faire cuire des pâtes, je sais faire un tableau croisé dynamique sur excel (et oui !), je sais repasser une chemise, je sais démarrer une tondeuse.

Tout cela fait partie de ma zone de confort.

 C’est aussi une zone où on est à l’aise, où on se sent en sécurité.

 

De là à dire que c’est confortable, pas sûr !

 

Si mon job est un placard, je le maîtrise totalement, mais ce n’est pas confortable. Je m’y sens carrément mal.

 

C’est aussi une zone où rien ne change. 

Bah non, des fois qu’on ne soit plus en sécurité ! 

Donc il ne se passe rien, ou pas grand chose (juste tu passes des coquillettes aux spaghetti). Il n’y a pas d’expérimentation, ni d’exploration

 Si tu veux faire bouger les lignes, il est logique de vouloir sortir de ce confort moyennement confortable.

 Là dessus, je suis d’accord, il faut agrandir le périmètre et aller explorer le monde autour.

Comment gérer cette sortie de zone de confort ?

Parce que, par définition, ça va être inconfortable, bah oui, si c’est pas confort ! Déjà que ce n’est pas vraiment confort dedans, alors dehors ! ouille !

La façon, dont c’est présenté la plupart du temps, c’est : “Aller ma cocotte, prend une grande respiration et lance toi. Fonce, ose, dépasse ta peur” Soit une warrior ! Tu verras, ça vaut le coup, après c’est magique.

Traduction : sois forte.

Il y a des chances que ça fasse flop ou pouf ou tchak à un moment

Pourquoi ?

Si tu vas vers de l’inconnu, il est probable qu’une peur fasse son apparition.

Il y a une émotion qui se cache par là. Si, si !

Une émotion que tu ignores, que tu nies en prenant sur toi avec ton déguisement de wonder woman “sois forte”.

Une émotion que tu n’explores pas en te forçant. Tu roules dessus façon bulldozer.

Et derrière cette émotion, cette trouille, il y a un besoin qui n’est pas satisfait (parfois plusieurs même).

Quel besoin ma p’tite dame ?

Ce serait peut être utile de l’identifier, de creuser.

De comprendre ce qui se joue, de progresser dans la connaissance de toi et de ton mode de fonctionnement.

Là aussi c’est inconfortable et difficile d’aller voir ce qui se tapie derrière ces émotions.

 

Alors tu choisis quel inconfort ? 

 

Si tu y vas en force

Je vois 2 options.

1 – ça fonctionne, tu obtiens du résultat. Youhou ! trop cool je suis la reine du monde pendant 5 min. La prochaine fois, il faudra encore plus prendre sur toi, parce que tu n’as rien résolu, juste remis sous le tapis. Au risque, à un moment, de te prendre les pieds dedans (oui métaphore un chouille pourrie, mais bon…)

2 – ça foire : je suis nulle je retourne à ma PLS canap-netflix-granola. Confiance en soi un peu plus dégonflée. La prochaine fois, ce sera encore plus difficile d’y aller.

 

Si tu acceptes cet inconfort

Tu acceptes qu’il soit là dans un coin de ton ventre, tu l’accueilles et tu le vis. Tu t’attelles à comprendre quel.s besoin.s se cache.nt derrière cette trouille

Bah t’as toujours la trouille, mais tu as des infos sur toi.

Un besoin c’est concret, tu ne peux, peut être, pas le combler ou y répondre tout de suite parce qu’il te faut un apprentissage ou une info que tu n’as pas. Mais tu sais où ça coince. Tu comprends mieux comment tu fonctionnes. Tu sais où tu peux agir.

 

Prenons un exemple :

Je ne supporte plus mon boulot (peu importe pourquoi) et j’aimerai bien aller voir ailleurs. D’ailleurs, j’ai une super idée de projet entrepreneurial et je suis hyper tentée par l’aventure.

J’ai commencé, en side project, à faire une étude de marché, définir ma cible, construire et tester mon offre, etc…

Mais reste la décision d’arrêter le salariat. Pour de bon, pas juste en rêve. 

Et là, le trouillomètre explose.

option 1 : j’ose, je prends sur moi, je démissionne. Si dans 1 an mon projet ne fonctionne pas comme je veux, oui je te l’avais bien dit, j’en étais sûre…

option 2 : je vais chercher ce qui me fait peur.

  • manquer d’argent ? j’explore, je compte quel revenu il me faut exactement, combien de clients ça représente….est-ce atteignable et qu’est-ce il me faut pour sécuriser l’obtention de ce revenu : formation, réseau, marketing, communication, etc…
  • peur de l’échec : du jugement de mes proches, de ne plus être la fille ou la femme parfaite, d’être faillible. Est-ce que je peux accepter cette situation, en parler ?
  • manque de visibilité : ne plus avoir un revenu régulier, vivre sans sécurité financière. Comment je peux sécuriser à un niveau acceptable pour moi ? (temps partiel?)
  • peur d’être seule : de ne plus avoir d’équipe autour de moi, de ne pas savoir gérer mon temps, mon organisation, ma procrastination, etc….

 

Je pourrai continuer la liste encore longtemps, car les motifs de peur sont nombreux et différents d’une personne à une autre. 

En allant explorer finement, ce qui me fait peur, en identifiant les croyances qui sont derrière, les émotions, les beoins insatisfaits, je vais incroyablement progresser dans ma connaisance de moi-même. 

Ce n’est pas parce qu’un fonctionnement est identifié qu’il ne revient plus. Mais quand il revient, il est plus rapide à décrypter. A chaque fois, le confiance en soi augmente un peu. Et ça, ça n’a pas de prix !

Sortir de sa zone de confort = vivre sa peur

C’est pour cela qu’il est intéressant d’aller la vivre, cette peur, même si c’est archi-inconfortable. De la comprendre, de débusquer le besoin qui se cache derrière. 

Ce besoin, tu peux ensuite le combler, y répondre. Tu reprends la main, tu te mets en action. 

Alors il est difficile, parfois, de bien l’identifier ce besoin. Il peut être nécessaire de se faire accompagner, parce que le chemin est difficile à trouver. Il arrive qu’on se trompe dans notre analyse de cette peur. 

 

Mais une chose est sûre, sortir de sa zone de confort, sortir du connu sans comprendre ce qui se joue pour toi, c’est vraiment prendre le risque de se faire mal. 

C’est un peu comme les régimes. Tant que tu ne sais pas pourquoi tu manges, quel besoin tu combles en mangeant, tu peux faire tous les régimes de la terre, tu regrossiras après.

 

Tu sors de ta zone de confort parce que tu as fait un choix. Tu veux atteindre un objectif. Tu veux de la transformation et ça passe par une avancée vers l’inconnu.

 

sortir de sa zone de confort

=

mettre son énergie à vivre cet inconfort

+

comprendre les besoins insatisfaits 

sortir de sa zone de confort 

mettre son énergie à prendre beaucoup d’élan 

B
Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

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Changer de carrière à 50 ans : pourquoi je ne suis pas trop vieille ?

Changer de carrière à 50 ans : pourquoi je ne suis pas trop vieille ?

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Voilà l’excuse que j’entends chez des femmes de 50 ans et plus, qui sont mal dans leur job.

Je changerais bien mais je suis trop vieille.

Je vous réponds dans cette vidéo.

Pour celles qui préfèrent lire, je vous ai fait un beau résumé en dessous. ?

 

changer de carrière à 50 ans : pourquoi je ne suis pas trop vieille ?  Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans.

Vous êtes mal dans votre job.

manque de sens, de reconnaissance,

management dysfonctionnel

burn out ou bore out en approche

enfin peu importe le motif.

 

Vous êtes mal. 

Comme vous êtes mal, vous utilisez peu ou mal vos compétences.

 

Vous venez à douter de vous, de vos capacités. Vous vous dévalorisez. Malgré plus de 20 ans de carrière, vous vous trouvez nulle, incapable, périmée.

C’est extrêmement inconfortable. C’est même horrible. 

Vous n’osez plus faire de bilan de peur de vous effondrer en larme.

 

EN plus ça offre un boulevard  à tout collègue ou N+1 un peu pervers pour enfoncer le clou du 50 ans = vieille et périmée.

 

Votre caractère s’altère.

 

Quand on vous demande : “Et toi le boulot?” Vous bottez en touche, pas envie d’en parler.

 

Alors vous êtes trop vieille pour quoi exactement ?

 

Visiblement, pas trop vieille pour être super mal. 

Pas trop vieille pour avoir la boule au ventre le dimanche soir. 

 

Alors, oui, dites voir, vous êtes trop vieille pour quoi ?

 

Pour trouver un autre job :

Mais trouver un job est difficile pour tout le monde.

Si le recrutement est un peu plus compliqué pour les plus de 50 ans, il n’est pas impossible.

C’est sûre que si vous mettez votre étiquette “vieille” en première ligne, vous n’aurez pas la posture qui va bien en entretien. 

Vous avez probablement un bon réseau. 

Vous êtes une vraie pro. Alors si vous vous investissez dans une recherche d’emploi avec un beau CV et un bonne préparation, il y a toutes les chances que ça fonctionne.

 

Pour recommencer à zéro ailleurs : 

C’est à dire accepter une baisse de salaire conséquente.

Aujourd’hui vous avez un niveau de vie confortable, pas besoin de compter. Les vacances, resto, sorties…

La sécurité financière est super importante comme valeur chez vous (comme je vous comprends !)

Confortable sur le papier, parce que vous ne profitez plus vraiment.  Ce malaise au travail vous bouffe, vous rend triste ou amère.

 

Alors pourquoi ne pas baisser un peu ses revenus, mais retrouver un vrai plaisir dans ce qu’on fait.

 

Pourquoi ne pas tenter un side project : juste pour se tester et voir.

 

Je n’en ai plus pour si longtemps

Il est trop tard, j’aurais du changer avant. Mais maintenant c’est trop tard.

Sauf que si vous avez fait des études longues, l’âge de la retraite flirte avec les 65 ou 67 ans.

Alors à 50 ans il reste 15 ans à bosser.

C’est juste énorme 15 ans à être mal.

 

changer de carrière à 50 ans : pourquoi je ne suis pas trop vieille ?  Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans.

Je n’ai pas l’énergie

ça, c’est parce que vous êtes mal au boulot.

Vous n’avez pas d’énergie parce que vous vous débattez en permanence dans une situation qui ne vous convient pas/plus.

Ce manque d’énergie ou de ressource n’a rien à voir avec votre âge et votre potentielle “vieillerie”.

Alors quoi faire ?

 

Je ne vais pas envoyer tout balader à mon âge !

 

Bah non, c’est pas ce que je dis non plus !

 

Mais ne rien faire n’est en aucun cas la solution.

 

Pensez qu’on va tenir, que ça va aller.

Continuer à être une bonne cocotte qui fait ce qu’on attend d’elle.

Ça vous parle ? (Moi, ça m’a parlé longtemps…)

 

Vous ne méritez pas de rester dans cette situation. 

 

Même si aujourd’hui vous ne voyez pas clairement de solution, je peux vous assurer qu’elle existe.

C’est possible de retrouver du plaisir et de la fierté à aller travailler à 50 ans.

 

Autorisez-vous à changer.

 

Il faut accepter d’analyser la situation, d’aller creuser là où c’est inconfortable.

Se reconnecter à ses envies, ses priorités, ses valeurs

travailler à un nouveau projet

enclencher une réflexion positive

lancer un nouvelle dynamique

 

Ne laissez pas vos talents s’étioler.

Ne vous cachez pas derrière votre âge. C’est juste un argument de votre ego pour ne rien changer.

Courbe du deuil d'apres E. Kübler Ross -  Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans ans.

 

 

Je ne sais pas si vous connaissez la courbe du changement (ou du deuil d’E. Kübler-Ross).

Ce que dit cette courbe c’est que tout changement suit toujours le même processus.

L’enchaînement des étapes peut être plus ou moins rapide, mais pour tout changement, vous ne pouvez pas faire l’économie de ….

 

Pourquoi je vous parle de ça, c’est que si vous êtes dans la période down (dépression), l’étape suivante c’est l’acceptation. Le départ de la phase ascendante, tournée vers le futur et les envies. Une phase constructive et productive.

 

Alors que vous manque-t-il pour pour basculer dans cette phase ?

changer de carrière à 50 ans : pourquoi je ne suis pas trop vieille ?  Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans.
changer de carrière à 50 ans : pourquoi je ne suis pas trop vieille ?  Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans.
changer de carrière à 50 ans : pourquoi je ne suis pas trop vieille ?  Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans.
Françoise

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Coach de carrière

J'accompagne les femmes de plus de 45 ans pour retrouver kif et fierté dans leur job.

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Comment retrouver confiance en soi après un job toxique ?

Comment retrouver confiance en soi après un job toxique ?

​Une mauvaise expérience pro : comment regonfler sa confiance en soi après un job toxique ? C’est parfois très insidieux et on ne le voit pas venir. On s’enfonce doucement dans le malaise. 

Job toxique : ça peut ressembler à ça

Lundi matin. 

Pas envie de me lever. Le réveil sonne pour la 3ème fois. Et encore une fois je snooze. Je ne me reconnais pas. Je suis une fille du matin d’habitude. Sitôt sonné, sitôt levée !

Mais là, impossible. 

La boule au ventre est toujours là bien présente, bien lourde.

Je mets un temps fou à me préparer. Mes gestes sont imprécis. Ma tête est ailleurs. Elle est déjà là bas. Je ressasse ce qui s’est passé la semaine dernière. Les mots tournent en boucle dans mon crâne. Pourquoi je n’ai pas répondu ça ? Je suis vraiment nulle. J’ai l’impression de ne plus savoir rien faire. 

Mais bon le salaire est très confortable. Je sors de ma première expérience avec le chômage. Alors je pense que je n’ai pas le choix. Je ne peux pas faire la difficile.

Et puis le problème, c’est peut être moi finalement. Je n’ai connu qu’une seule entreprise avant celle là, alors il faut du temps pour s’habituer, non ?

Je prends la voiture pour les 55 minutes de trajet. Plus je me rapproche, plus le malaise s’intensifie. La boule grossit jusqu’à gêner ma respiration. Je ne sais même pas comment je fais pour conduire.

J’arrive au boulot. Mon bonjour est inaudible tellement ma voix est coincée au fond de ma gorge serrée.

Je me réfugie dans mon bureau. Il va falloir que je descende dans l’atelier. Je ne sais même plus par quoi commencer. 

Cette expérience est celle que j’ai vécu il y a des années. Quelques jours après ce lundi, j’ai mis fin à ma période d’essai pour ce job super bien payé. C’était devenu physiquement impossible de m’y rendre.

Un bel exemple de job toxique et de confiance en soi malmenée !

Un environnement de travail toxique 

Un job peut devenir toxique pour de nombreuse raisons. Cela provient d’une mauvaise gestion, d’une surcharge de travail, d’une communication dysfonctionnelle, de brimades. Les causes peuvent être multiples. Mais le résultat est unique.

Vous perdez confiance en vous, vous doutez de vos capacités. 

Cela peut même aller jusqu’au malaise physique. Il est impossible pour vous de travailler dans de bonnes conditions et de mettre en œuvre votre savoir faire et vos compétences.

C’est d’autant plus perturbant qu’un environnement de travail peut être toxique pour vous mais pas pour vos collègues. Chacun, en fonction de son scénario de vie, de ses croyances et de son  expérience réagit différemment. 

Dans ce cas, où vous êtes seule à souffrir de la toxicité de votre job, c’est pire en terme d’estime de soi. Vous n’avez personne avec qui partager.

 

Alors que faire quand vous avez enfin réussi à quitter cet environnement ? (ou qu’on vous a poussé dehors).

Comment se remettre sur pied ? Qu’est ce qu’on fait de toute cette charge émotionnelle accumulée pendant des mois, voire des années ?

 

Vous allez devoir chercher un autre job et vous présentez comme une pro brillante, sûre d’elle et de ses compétences. 

Sauf que pour l’instant vous êtes enroulée dans un plaid au fond de votre canapé à mater Netflix pour oublier à quel point vous n’êtes pas à la hauteur.

 

Alors on fait quoi ? 

Faites une pause –  hibernez pour guérir et soigner votre confiance en vous.

 

Prenez du temps pour vous.

Non, ce n’est pas mal ?.

L’environnement de travail délétère a altéré votre estime de vous. Il va falloir reconstituer le stock d’estime qui a fondu dans la chaleur toxique. (L’estime de soi est un truc très volatil !)

Pour cela, pratiquez des activités qui vous nourrissent et vous enrichissent au quotidien. Des activités qui vous recentrent sur vous et votre corps, pour retrouver une sensation de bien-être. 

A vous de trouver celle(s) qui vous correspond(ent) le mieux. 

La méditation, le pilate, le yoga, le jardinage, des ballades dans la nature, l’écriture, le dessin, le krav maga, un voyage …

Accorder de l’attention à la qualité de votre sommeil, à votre respiration. La cohérence cardiaque peut vous aider dans les crises de stress.

Reconnectez-vous à vous-même.

Prenez soin de vous.

 À la sortie d’une expérience de job toxique, il y a beaucoup de colère, de frustration ou d’anxiété accumulée. 

Vous devez permettre à cette rage ce sortir, de s’exprimer. Personnellement, je chante à tue tête sur du Queen ou Rage against the machine jusqu’à ce que je sois vidée. Pour d’autre, c’est une séance de zumba ou de body combat. Chacun sa technique. 

Mais il faut que cette rage accumulée sorte les jours où elle fait surface. Surtout ne pas la retenir à l’intérieur. SI vous refusez de la ressentir, si vous l’enfouissez, soyez sûre qu’un jour ou l’autre, elle trouvera un chemin pour sortir. Et là, vous risquez d’être débordée !

 Nouez de nouveaux liens

Un environnement de travail toxique peut être très isolant. On l’a vu dans le cas où vous êtes la seule (apparement) à souffrir de cette toxicité. Dans ces cas là, il est fréquent de se replier sur soi.

Aussi, il est important de trouver des interlocuteurs. Des personnes en qui vous avez confiance et qui comprennent ce que vous avez vécu. Et ce ne sont pas forcément des proches…

La famille, le conjoint et les amis sont inquiets pour vous, ils peuvent être maladroits ou carrément blessants quand ils expriment leur inquiétude. 

Cette période de reconstruction est l’occasion de nouer de nouveaux liens au travers de nouvelles expériences créatives par exemple.

 

Analysez la situation – affrontez vos démons

 

Même si vous n’avez plus envie d’y penser. 

Même si vous vous dites que c’est fini, que c’est derrière vous, cette situation toute pourrie que vous avez vécue va revenir régulièrement polluer vos pensées et chahuter vos émotions.

Pour réellement avancer ensuite, vous ne pouvez pas faire l’économie d’une analyse de la situation. C’est super désagréable, voire douloureux, mais c’est nécessaire.

 

Reprenez toutes les pensées négatives que vous aviez.

D’où viennent-elles ?

Est-ce que ce sont les vôtres ou celles que votre ancien N+1 ?

Quelles croyances cette situation a engendré chez vous ?

Qu’est-ce que vous retenez de cette situation ?

Qu’est-ce que vous ferez différemment la prochaine fois ?

Vous pouvez, par exemple, rédiger une lettre adressée à la personne qui polluait votre environnement. Cela permet de laisser sortir ce que vous avez sur le cœur. Pas nécessaire de l’envoyer, juste pour verbaliser. 

 

Faites des choses où vous excellez

 

Pour reconstruire votre estime de vous, faites des activités qui vous font sentir compétentes et qui ont du sens pour vous. La fierté de réaliser quelque chose booste votre confiance en vous.

C’est l’occasion de faire le point sur vos compétences et vos talents. Ils ne sont pas forcément tous en lien avec votre ancien travail.

Reconnectez vous à votre créativité. Explorez des domaines que vous avez envie de mieux connaître et que vous repoussez depuis longtemps. Ecrivez, dessinez, faites de la musique, construisez des meubles en bois ou fabriquez des bijoux …. Peu importe. Laissez vous porter par votre intuition et vos envies pour une fois.

 

Ces explorations pourront parfois donner des pistes ou provoquer des rencontres, pour une nouvelle orientation professionnelle.

Qui sait ?

Laissez le passé derrière pour booster sa confiance en soi.

Pour passer à l’étape suivante, il faut pouvoir clore cette période. 

Cela prend du temps et c’est propre à chacune d’entre nous.

Vouloir aller trop vite et jouer les grandes filles qui assurent, c’est dangereux. Le travail de deuil de cette période est nécessaire. Au risque, sinon, de rechuter ou de reproduire cette situation dans un votre nouvel environnement.

Pour ma part, j’aime bien écrire, donc c’est par ce média que je m’exprime. Mais à chacune d’entre vous de trouver ce qui lui correspond. 

Décrivez ce qui s’est passé dans cette situation toxique. 

Ce que vous avez ressenti, la douleur, sa forme, sa force. Comment elle se manifestait physiquement. Recherchez ce que vous avez appris sur vous dans cette expérience. Les forces et les qualités que vous avez développées. 

À quelles valeurs importantes pour vous, vous vous êtes raccrochés ? A quelles croyances vous avez tordu le cou ?

Sans ressasser, confrontez-vous à ce qui s’est passé. 

Un jour, vous ne ressentirez plus cette rage ou cette frustration. Alors, vous serez passée à autre chose. 

Prenez votre temps. Fiez-vous à votre intuition. Écoutez-vous et surtout Aimez-vous.

Et rappelez-vous que vous n’êtes pas votre job !

Vous êtes tellement plus que cela.

Si vous n’avez pas trop d’idée pour la suite, allez voir par là !

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 Comment retrouver confiance en soi après un job toxique - Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans
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Apprenez à dire « non », au travail.

Apprenez à dire « non », au travail.

Dimanche midi. C’est le jour de l’anniversaire de mon fils. Toute la famille va arriver d’un moment à l’autre. Mon loulou est super excité d’avoir ses cadeaux, son gâteau et ses copains qui vont venir jouer avec lui. 

Le téléphone sonne. C’est le boulot. Paul ne peut pas venir travailler. Il faut réorganiser l’équipe de cette après-midi, revoir les objectifs et trouver un remplaçant pour venir travailler un dimanche de fin juillet. 

Résultat je passe plus de 2 heures au téléphone. Les amis et la famille arrivent, je dis bonjour de loin et je m’enferme dans une chambre.

Après avoir réglé le problème, je vais être stressée toute la journée. Cette journée d’anniversaire est gâchée. 

Pourquoi ? 

Parce que je n’ai pas su dire non quand mon collègue m’a demandé de prendre son astreinte de week end pour qu’il puisse partir en vacances plus tôt.

Pourtant, ça semblait évident qu’il fallait dire non !

 

Et vous ça vous arrive de vous retrouver dans des situations super inconfortables parce que vous n’avez pas dit non ?

Pourquoi vous n’osez pas dire non ?

Ce n’est pas compliqué pourtant.

NON. Un mot simple, mais que vous n’arrivez pas à prononcer au boulot, ou vraiment dans de très rares occasions.

Qu’est ce qui cloche ? qu’est-ce qui bloque ce “non”, qui l’empêche d’être dit, voire même pensé.

 

Les croyances 

Vous savez les “sois gentille”, “sois polie”, “fais plaisir”…. 

Ces croyances ont été forgées par notre éducation : celle de nos parents, mais aussi l’école et les amis.

Bien souvent notre éducation, nous a appris à  faire plaisir, à faire passer l’autre avant soi. SI vous êtes une femme et une maman, il y a de grande chance que le curseur “pense aux autres avant toi” soit proche du maxi.

 

La peur

Vous ne dites pas non car vous craignez le conflit avec un collègue. 

Vous avez peur de déplaire à votre hiérarchie.

Si je dis non, on va me juger. Je vais culpabiliser : après tout je peux faire un petit (ou gros) effort.

Qu’est ce qu’ils vont dire dans le service ? Que je suis égoïste, pas corporate. 

Bref, ils ne vont plus m’aimer. Argghhh…..

C’est caricatural dit comme ça. Mais la plupart du temps, ces peurs sont inconscientes

 

Le manque de confiance en soi

Si vous manquez de confiance en vous, il y a de grandes chances que vous valorisiez plus le travail des autres que le vôtre. Dans ce cas, pourquoi dire non, puisque pour lui c’est important et pas pour moi !?

Vous pouvez vous retrouver dans des situations où vous pensez que n’avez pas le droit de dire non. Quand votre N+1 vous demande quelque chose, même si vous êtes déjà sous l’eau, vous ne vous sentez pas autorisé à dire non.

Comment dire non au boulot ?

Voyons alors quelques pistes pour savoir dire non dans un contexte professionnel.

 

L’entraînement

Attention, si vous n’avez jamais pratiqué, il n’y a pas de recette magique.?

Vous n’allez pas devenir la reine du non du jour au lendemain. Il faut vous entraîner. Surtout si vos collègues sont habitués à vous entendre dire “oui bien sûr” d’habitude. 

Vous commencez avec des petits refus sur des trucs sans trop d’enjeu. 

“Non, je ne peux pas prendre le téléphone, je dois finir ma présentation pour midi.”

Puis vous passez à de plus gros non. 

Le non se prépare et se travaille. Encore plus si c’est vis à vis de votre N+1.

 

Listez vos objectifs

La base de la décision, c’est de savoir précisément si on peut ou pas accepter la demande qui nous est faite. 

Pour cela, il faut être au clair avec ce que vous avez à faire et le temps que ça prend.

 

Donc vous devez maîtriser vos objectifs et vos priorités. 

Ils vous permettront de décider rapidement et surtout, d’étayer votre réponse factuellement.

 

Un collègue vous demande quelques chose. Si vous acceptez, vous allez devoir reporter une de vos tâches. Est-ce possible au regard de vos échéances ?

 

Ne pas se justifier ni culpabiliser

Quand je dis ”étayer” ce n’est pas justifier.

Vous expliquez les raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas et c’est tout. 

Ne vous confondez pas en excuse. Cela peut laisser sous entendre à votre interlocuteur, que peut être, il a une chance de vous faire changer d’avis. 

 

Nous avons du mal à dire non car nous avons hérité de tout un tas de croyances (plus ou moins conscientes d’ailleurs) sois sage, sois gentille, sois polie…. 

Aussi quand nous osons enfin dire non, ces croyances se rebellent. Et là arrive la culpabilité. ?. “Finalement j’aurai pu le faire” se dit la bonne cocotte qui sommeille en vous. Pour peu que le collègue, à qui vous avez dit non, fasse un peu la tête… et voilà, il ne m’aime plus, J’aurais jamais du dire non !

Entendez-là cette bonne cocotte et rappelez lui que vos besoins ne sont pas moins importants que ceux de votre interlocuteur. 

Vous avez pris votre décision de refus à partir d’informations précises et factuelles. Il n’y a pas de raison objective.de culpabiliser.

Demander un délai de réflexion

Si votre N+1 vous demande de préparer une réunion pour dans 3 jours alors que vous êtes déjà débordée, ne répondez pas tout de suite

Si vous dites que vous êtes débordée, c’est un peu court. Il vous demandera “avec quoi ?” et vous n’aurez pas les bons arguments.

Donc prenez un délai de réflexion pour évaluer la demande, mesurer précisément votre charge de travail et préparer vos arguments de réponse.

 

Dire non à son boss est difficile. il faut vraiment être au clair avec son argumentaire. 

 

Le délai de réflexion permettra aussi de faire une réponse “à froid”. De vous concentrer sur le factuel et de quitter le registre émotionnel et affectif.

 

Bien évidement le délai doit être adapté en fonction du type de demande et de l’échéance.

Si c’est juste pour caler une réunion, vous demandez 5 minutes, le temps de consulter votre agenda. Si c’est pour un projet de 6 mois, vous pouvez demander quelques jours de réflexion.

 

Si vraiment vous ne pouvez pas avoir de délai pour donner votre réponse (ça arrive). Donnez-vous un peu de temps pour préparer votre réponse en reformulant à haute voix la demande.

 

Demander à son N+1 de prioriser et de détailler.

Votre boss vous demande de reprendre le dossier bidule et cela vous semble ingérable en plus de votre charge de travail actuelle.

Faites lui votre to-do list et demandez lui de prioriser les missions. Si vous reprenez le dossier bidule, qu’est ce que vous pouvez laisser de côté ou reporter ?

 

Votre chef n’est pas omniscient. Il n’a pas forcément en tête tous les détails de votre activité. A vous de lui rappeler et de demander son arbitrage.

 

N’hésitez pas non plus à demander des détails sur le dossier bidule : qu’est ce qu’il attend de vous précisément ? Cela vous permettra d’évaluer la charge de travail au plus juste.

 

Dites non mais…. proposez une alternative

Nous sommes bien d’accord qu’il est parfois impossible de dire non. Quand la demande émane de votre patron himself notamment.

Dans ce cas, si la demande est vraiment incompatible avec votre charge de travail, proposez une alternative ou décalez votre aide dans le temps. 

“Je ne peux pas aujourd’hui car j’ai ça et ça à finir, mais je te propose telle date.”

“Je ne peux pas aujourd’hui car j’ai ça et ça à finir, mais je vous propose de faire appel à Marion, qui a toutes les compétences nécessaires pour traiter ce sujet. Je me charge du brief si vous voulez.”

 

Mettez les formes et privilégiez la communication directe

Quand c’est possible, évitez de répondre par mail. Allez voir ou téléphonez à votre interlocuteur pour lui donner les motifs de votre refus. La discussion permet de lever les malentendus immédiatement.

 

Dire non n’est pas une fin en soi. 

Si on refuse une demande d’un collègue, c’est qu’il y a une bonne raison. Il convient d’y mettre les formes : 

  • je remercie mon interlocuteur d’avoir pensé à moi
  • j’explique les raisons factuelles pour lesquelles je ne peux pas
  • je propose une alternative, de refaire un point rapidement, une autre date, etc…

 

Fixer des limites

Dire non ne concerne pas que des “grosses” demandes. C’est aussi dire non à toutes les mini sollicitations du quotidien (téléphone, collègue de l’open space, mails, etc…) . Vous savez ces journées où à bientôt 16h, vous n’avez pas avancer d’un iota sur votre préparation pour le lendemain.

 

Dire non c’est aussi savoir s’isoler pour un moment défini pour avancer sur un dossier qui demande de la concentration ou qui est super urgent. 

Définissez un code avec vos collègues ou dites le. Pendant 2h, je ne prends pas d’appel, ou je vais m’isoler dans la salle de réunion pour finir mon diapo.

 

Ces petits non vous aideront à gagner en temps productif.

Pourquoi faut-il dire non dans un contexte professionnel ?

 

Dire toujours oui aux sollicitations des autres, c’est négliger ce qui est important pour nous

Dans un cadre professionnel, vous risquez l’épuisement et la démotivation. 

A force de dire oui à tout, vous allez être débordée et partir dans tous les sens. Au final, vous perdrez votre plaisir au travail.

 

En acceptant tout, parce que vous voulez faire plaisir (#soisparfaite), vous ne vous affirmez pas. Vous faites passez les besoins des autres avant les vôtres. Vous reconnaissez inconsciemment qu’ils sont plus importants que vous.

Tout cela grignote votre confiance en vous et votre self estime.Dire non permet de vous affirmer.

 

Apprendre à dire non n’est pas une posture. C’est juste indispensable pour votre bien être au travail

Savoir dire non permet d’éviter les jeux psychologiques que certaines personnes toxiques mettent en place. Si vos arguments sont factuels et précis, ils ne laissent pas la place à l’interprétation. Il n’y a pas de négociation ou de chantage affectif possible.

 

Savoir dire “non” montre votre professionnalisme : vous maitrisez vos objectifs et vos priorités, vous êtes capables de faire des choix. 

 

Si vous manquez de motivation et que vous avez l’impression de subir votre job, demandez-vous si vous dites suffisamment non ?

Savoir refuser peut être une de clés pour retrouver du plaisir et du sens dans son travail. 

 

Dans tous les cas, savoir dire non fera grandir votre estime de vous et votre confiance. Vous ferez respecter vos limites et vos valeurs.

Alors ça vaut le coup d’essayer non ?

Savoir dire non dans son job - Françoise Bourgouin - coach de ta carrière après 45 ans. #chomage #50ans #reconversion #coachingcarrière #nouveaujob #transition #nouveaujoba50ans #francoisebourgouin #coachingprofessionel #coachtroyes #transitionprofessionnelle #epanouissementprofessionnel #coachfemmes #changementcarriere #changementprofessionnel
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Comment dire "NON" dans son cadre professionnel
B

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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Mes valeurs : moteur de ma reconversion

Mes valeurs : moteur de ma reconversion

S’il y a un terme qu’on utilise à toutes les sauces, c’est bien “valeur”. 

Quand on regarde la définition dans le Larousse, il y a 14 acceptions du mot. On imagine donc que chacun ne met pas forcément la même chose derrière ce mot. Je vous épargne le “Nous n’avons pas les mêmes valeurs !”

Qui n’a pas entendu une copine dire dans une soirée : “Mon job actuel n’est plus en accord avec mes valeurs.” Personne. Ou alors c’est que vous n’avez pas de copine ! ? Je ne sais pas vous, mais la première fois que j’ai entendu ça, je me suis dit : “Mais c’est quoi mes valeurs au travail finalement ? ”.  Je me suis trouvée un peu cruche parce que la réponse n’était pas instantanée. 

Comme tous les sujets sur lesquels on n’a pas suffisamment travaillé, le vocabulaire adapté manque. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quelqu’un qui accède peu à ses sentiments va avoir peu de mots pour en parler. “Je suis content” et pis basta…. 

Alors qu’une personne, qui est très connectée à ses émotions, va avoir tout un tas de mots qui vont décliner les différents niveaux de “contente” : enchantée, ravie, éblouie, satisfaite, heureuse, fière, gaie, radieuse, réjouie, joyeuse…. Je mets tout au féminin, car cliché ou pas, ce sont souvent les femmes qui accèdent plus facilement à leurs émotions.

Alors, dans cet article, je vous propose d’aller faire un tour du côté de vos valeurs. Les faire remonter en conscience, évaluer leur importance dans votre vie, est un exercice que je propose à toutes mes clientes en accompagnement. Nos valeurs servent à arbitrer les décisions importantes. Quand 2 options se présentent, il est intéressant d’analyser laquelle va venir nourrir le plus vos valeurs.

Dans le domaine de la transition ou de l’évolution professionnelle, les prises de décision sont difficiles, aussi, vous avez besoin de pouvoir vous appuyer sur un maximum d’outils. Les valeurs en sont un très puissant.

De quoi on parle quand on dit : mes valeurs ?

À partir du moment où vous vous sentez mal dans votre boulot, il est vraiment important de s’interroger sur ce qui compte pour vous. Qu’est-ce qui gratouille, qu’est-ce qui vous heurte dans votre job actuel ? Et pour cela, il est intéressant avoir identifié vos valeurs.

 C’est bien de dire que ça ne va pas. Mais c’est encore mieux de savoir précisément pourquoi. L’environnement, le relationnel avec les collègues, le relationnel hiérarchique, le contenu des missions, les déplacements, la clim mal réglée, la distance maison/boulot…. Bref, il peut y avoir des tonnes de raisons pour que ça cloche.

Et encore mieux que d’identifier ce que vous ne voulez pas/plus, c’est de savoir ce que vous voulez

Et là…bah, c’est chaud souvent. 

Pourquoi ? Parce qu’on se trimballe toute une cargaison de croyances et de valeurs qui ne nous appartiennent pas vraiment, mais que nous portons avec application. En bonne cocotte que nous sommes ?.  Toute cette charge nous empêche parfois d’avancer.

Quand on arrive à 45 ans et plus, il ya des chances que vous ayez accumulé pas de couches successives. Si vous avez envie de retrouver votre épanouissement professionnel, il est nécessaire de faire du ménage dans ce que vous portez pour rien. Il faut vous alléger. 

On y va ?

Nous sommes toutes régies par des valeurs morales et des valeurs motrices.

Les valeurs morales

Les valeurs morales sont des principes moraux, intellectuels ou religieux. On y adhère par héritage familial (ou en rejet de cet héritage), par choix ou par conviction. Elles relèvent souvent de la contrainte ou du devoir. Facile à identifier, elles commencent par “il faut” ou “tu dois”.

Des exemples ?  la politesse (Dis merci !), la sincérité (Ne me mens pas !), la gentillesse (Sois sage !)… 

Dans la vraie vie, il y a souvent un gap assez conséquent entre les valeurs morales qui nous animent et nos actions. Si, si !  Si on est un chouille honnête avec soi-même, qui est toujours sincère par exemple ? 

Personne. Pas moi en tout cas ?.

L’inconvénient de ces valeurs morales, c’est qu’il n’y a pas de définition universelle. Par exemple, d’une culture à une autre, ou d’une génération à l’autre, la politesse est très différente. Pour certains, elles correspondent surtout à ce qu’ils attendent des autres !

J’en fais quoi de ces valeurs morales ?

AUTO-COACHING VALEURS MORALES

Prenez un temps pour répondre à ces questions par écrit. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Il y a simplement ce qui vous vient, là maintenant. Ne vous jugez pas si les réponses vous semblent difficiles à venir.

 

Quelles sont les plus importantes pour moi ?

 Honnêtement, comment je me les applique à moi-même ?

Si je reconnais que je me les applique avec pas mal de transgression :

 Dans quelle mesure ces valeurs sont-elles un héritage ?

 Si oui, à quoi me servent -elles ?

 Que se passerait-il si je ne les respectais plus ?

 

Les valeurs motrices

Les valeurs motrices sont propres à chacune de nous et ce sont elles qui nous font avancer. 

Elles constituent notre système de référence rien qu’à nous. 

Elle définissent ce qui nous plait (ou pas), ce qui nous motive (ou pas).  C’est notre source d’énergie. Une centrale nucléaire totalement safe (oui, c’est antinomique, mais bon..), qui nous alimente en énergie et en motivation. 

Quand nous sommes alignées avec nos valeurs, c’est juste whouah ?? !  

La confiance en soi est là, les décisions sont faciles à prendre, l’énergie et la motivation font carburer tout ça comme une Delorean (la seule voiture atomique que je connaisse !). Donc c’est formidable, nous sommes toutes équipées de cet outil surpuissant. Le seul souci, c’est que bien souvent, nous ne nous en servons pas ou peu.

Vous vous comparez aux copines, aux collègues. Ou alors, vous écoutez les avis des amis, de chéri, de maman, de tout le monde en fait. Et vous avez beau être une grande fille de 40 ans passés, vous écoutez encore !

Et vous vous déconnectez de vos valeurs propres. Vous essayez d’agir en fonction d’un cadre de référence externe, qui vous convient plus ou moins.

Et là, bah ça cloche. 

Voilà pourquoi il est important de se libérer de ses influences qui vous freinent pour mener sereinement tout projet de reconversion ou d’évolution professionnelle. C’est vraiment un préalable indispensable. Sinon, vous risquez de vous lancer dans un projet qui ne vous correspond pas réellement. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, vous vous retrouverez à nouveau dans une situation peu épanouissante et sans énergie.

Comment on fait ? 

La réponse des bonnes cocottes : il faut travailler.  Parce que oui, ce n’est pas automatique, il ne suffit pas de cocher dans paramètres pour qu’elles apparaissent ces valeurs (dommage !).

EXERCICE

Vous pouvez utiliser ce test basé sur les valeurs universelles de Schwartz. Il permet de dégager les 3 valeurs les plus importantes pour vous. 

Notez-les par écrit.

Que pensez-vous de ce résultat ?

Quels sont les objectifs que vous vous fixez aujourd’hui pour être plus en harmonie avec ces 3 valeurs ?

Comment mesurerez-vous que vous les avez atteints ?

Identifier vos valeurs de travail

Mais le travail dans tout ça ?

Bah c’est tout pareil. Ne pas identifier les valeurs importantes pour vous dans une activité professionnelle diminuera vos chances d’être satisfaite par votre job. Et vous vous retrouverez dans les soirées à dire :” Oh moi, mon job n’est plus raccord avec mes valeurs !”  Après, c’est vous qui voyez, mais perso, je préfère dire en soirée que je fais un truc que je kiffe à mort. Même si je galère bien certains jours.

Idem pour le choix d’un nouvel employeur. Il y a le poste, mais il y a aussi l’environnement. Comment s’assurer que vous allez vous sentir à votre place dans une entreprise si vos valeurs ne collent pas avec leur politique ? (déjà qu’il y a un écart entre la politique affichée et la réalité !)

Pour cela il faut être au clair avec ce que vous voulez vraiment. Pas les attentes de votre famille, de vos amis ou de je ne sais qui. Pas pour faire plaisir à l’un ou à l’autre. Il faut que ce soit en cohérence avec vous.

Mais pour cela il faut savoir clairement ce qui est important pour vous. (je sais je me répète ?).

Alors passons à la pratique, voici un exercice pour faire le point sur vos valeurs au travail.

EXERCICE

Vous allez choisir dans la liste suivante les 10 items qui vous correspondent le mieux. Répondez assez rapidement, de façon la plus instinctive possible. Il n’y a aucune bonne ou mauvaise réponse. L’important est d’être le plus honnête possible. Le résultat est pour vous. 

Let’s go !

  • prestige  de la profession, de l’emploi ou de l’entreprise
  • sécurité de l’emploi
  • avoir des responsabilités
  • avoir de bonnes conditions de travail (nb jours de vacances, avantages sociaux…)
  • avoir de bonnes relations interpersonnelles au travail
  • avoir de l’influence (diriger d’autres personnes)
  • avoir des horaires satisfaisants
  • avoir des possibilités de promotions
  • avoir des possibilités de développement personnel
  • avoir des tâches variées
  • avoir du temps libre pour mes loisirs, ma famille…
  • avoir la possibilité / le goût de me dépasser professionnellement (prise de risque, aimer les situations de risque ou de danger)
  • gagner beaucoup d’argent
  • avoir une vie passionnante
  • connaître les résultats de mon travail
  • contribuer au bien-être d’un groupe, d’une communauté
  • développer mes compétences
  • être dans une relation d’aide
  • être dans une dynamique de compétition
  • appartenir à une entreprise dont je suis fière
  • être en contact avec des gens
  • être indépendante dans mon travail
  • être reconnue pour la qualité de mon travail
  • avoir la possibilité / le goût de me dépasser professionnellement (prise de risque, aimer les situations de risque ou de danger)
  • gagner beaucoup d’argent
  • avoir une vie passionnante
  • connaître les résultats de mon travail
  • contribuer au bien-être d’un groupe, d’une communauté
  • développer mes compétences
  • être dans une relation d’aide
  • être dans une dynamique de compétition
  • appartenir à une entreprise dont je suis fière
  • être en contact avec des gens
  • être indépendante dans mon travail
  • être reconnue pour la qualité de mon travail

Quand vous en avez retenu 10, vous les classez par ordre d’importance. (oui, c’est du boulot, mais ça vaut le coup, je vous assure).

Ça y est, vous avez les 10 valeurs sur lesquelles repose votre vie professionnelle ?

Dans ces 10 items, choisissez ceux sur lesquels vous êtes intraitable et ceux sur lesquels vous acceptez de négocier.

Maintenant, vous pouvez voir ce qui cloche avec votre job actuel. À quel niveau ça ne matche plus. 

Vous avez aussi les bases pour  la construction d’un nouveau projet pro, quelqu’il soit.

C’est un peu plus clair cette histoire de valeur ?

Vous ne savez pas trop comment vous libérez de ces valeurs qui viennent des autres. Tous ces machins qui vous pèsent finalement, qui vous entravent. Vous ne vous autorisez pas à penser en grand pour votre projet pro. Vous craignez l’avis de votre conjoint ou de vos copines. C’est difficile de mener ce nettoyage de valeurs toute seule. Surtout quand ça fait des années que vous fonctionnez sur le même modèle. 

Mais il y a un petit truc qui vous chatouille le cervelet, une envie de changement qui émerge. Quand vous serez prête, écoutez-la et venez l’explorer avec moi. 

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

2 exercices pour identifier ses valeurs - Françoise Bourgouin - Coach de votre carrière après 45 ans
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2 exercices faciles pour identifier ses valeurs - Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans
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