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Refaire son CV à 50 ans : Les 10 étapes pour un CV percutant.

Refaire son CV à 50 ans : Les 10 étapes pour un CV percutant.

On le connaît bien, ce moment où notre job ne nous convient plus vraiment, et où l’idée de refaire son CV devient tentante. Le besoin de FAIRE quelque chose pour que ça change, de reprendre la main sur sa vie professionnelle.

Mais avant de foncer sur cette étape, est-ce vraiment la première chose à faire ? Un CV, ce n’est pas juste un document de présentation : c’est un outil stratégique. Pour qu’il fonctionne, il faut avant tout savoir où on veut aller.

Alors, si refaire votre CV vous tente, mais que vous ne savez pas par où commencer, je vous partage des pistes concrètes dans cet article. De l’inventaire de vos compétences à l’écriture d’une accroche qui capte l’attention, voici les 10 étapes pour un CV qui sort du lot et qui va droit au but.

1. Pourquoi refaire son CV n’est pas forcément la première étape

 

Un CV n’a qu’un seul objectif : décrocher un entretien. Ce n’est pas un résumé exhaustif de votre vie professionnelle, mais un outil qui doit attirer l’attention du recruteur et lui donner envie d’en savoir plus, donc de vous rencontrer. Pour que cela fonctionne, votre CV doit respecter deux règles (a minima) :

  • Répondre à un besoin précis (le poste, les expériences, les compétences, etc.) : celui du recruteur, qu’il a exprimé avec ses mots et son référentiel d’entreprise.
  • Faciliter la vie du recruteur : mots-clés, structure fluide et présentation agréable afin qu’il trouve tout de suite en quoi vous collez avec son poste à pourvoir.

Si vous retravaillez votre CV sans savoir précisément quel poste vous visez, vous risquez de produire un document “passe-partout” qui ne retiendra pas l’attention. Et un CV sans direction précise, c’est comme un GPS sans destination : vous n’arriverez pas au bon endroit.

Donc, on attend avant de retravailler son CV ?

Damned, Non !

Vous pouvez agir, mais pas juste remettre une ligne et changer la police de caractère de votre vieux CV.

Je vous propose de mener une démarche de préparation et de collecte d’informations qui vous permettra, quand vous saurez quel poste vous visez ou quand vous verrez une offre qui vous plait, d’adapter rapidement votre CV pour qu’il réponde parfaitement à la demande.

1 candidature = 1 CV

Oui, je sais, c’est beaucoup d’énergie.

Pourquoi actualiser son CV pour postuler efficacement ?

Pour répondre aux 2 règles de tout à l’heure.

Le recruteur (ou son robot préféré) a en tête des mots clés, son jargon à lui. S’il ne les retrouve pas sur votre CV, celui-ci risque d’atterrir dans la pile des « NON ». Celle des « Nous sommes au regret de vous informer que nous ne donnerons pas suite à votre candidature.« 

Il est donc important de les repérer dans l’annonce, ces mots clés, et de les mettre dans votre CV.

Par ailleurs, à 50 ans, votre expérience est conséquente (si, si ! ), il va être nécessaire de faire du tri dans toutes vos ressources pour présenter celles qui sont en rapport avec le poste visé.

C’est pourquoi, se lancer bille en tête dans une retotoche cosmétique de votre CV a toutes les chances d’amener des résultats très décevants. Et vous n’avez pas besoin de ça en ce moment.

Je vous propose de prendre un peu plus de temps, mais ce travail vous amènera plus de clarté et de confiance.

Clarté : c’est l’occasion de faire du tri dans ce que vous aimez faire

Confiance : rebalayer toute sa carrière permet de vous remplir à nouveau de toutes vos réalisations.

Se lancer, bille en tête, dans une retotoche cosmétique de votre CV a toutes les chances d’amener des résultats très décevants !

3. Lister ses compétences : la base de données pour refaire son CV

Un bon CV met en avant des compétences précises et ciblées. Reprenez vos différents postes et listez sur Excel ou tout autre outil (je suis fan de Notion) vos compétences acquises. Si vous les avez, aidez-vous de vos fiches de poste (vous avez au moins la dernière). Vous pouvez aussi utiliser les fiches métier de France Travail : elles sont très bien faites et vous aideront à être exhaustive (je vous connais, vous allez en oublier).

Comment organiser cette liste ?

Dans votre fichier Excel ou dossier CV, créez les pages suivantes : compétences, réalisations, qualités personnelles, outils et logiciels, langues, formations.

Commencez par remplir la zone compétences. Vous pouvez repenser à des missions dont vous êtes fière et rechercher les compétences associées. Dans la colonne suivante, attribuez un grand domaine à chacune de ces compétences : RH, communication, commercial, ADV, management…

Cela vous aidera à regrouper des compétences issues d’expériences différentes, si vous vous décidez pour un CV par compétences par la suite.

Cette liste vous servira de base pour adapter votre CV aux différents postes que vous ciblez. Prenez le temps de la remplir. Multipliez les sources d’inspiration. En complément des fiches de postes et des fiches métiers de France Travail, vous pouvez aller flâner sur les offres d’emploi (pour des postes analogues au vôtre). L’objectif est d’enrichir au maximum la formulation de vos compétences et de trouver un contenu qui vous rende fière. 

S’il y a longtemps que vous n’avez pas cherché de boulot, ce travail vous permettra de vous familiariser avec les termes à la mode et de les glisser dans votre CV. Dans le recrutement comme partout, il y a des tendances. En les respectant, vous lèverez déjà une partie de l’objection « senior = pas adaptable ». 

4. Valorisez vos réalisations : Sortez les chiffres !

 

Les recruteurs apprécient les CV concrets. Les chiffres donnent de la crédibilité et montrent que vous apportez une vraie valeur ajoutée. Ils permettent aussi de dimensionner votre maitrise et le niveau de confiance qu’on vous a accordé par le passé.

Par exemple :

Responsable des achats – ce n’est pas la même responsabilité entre un budget de 50k€ et un de 10 M€.

Sur de l’accueil téléphonique : il y a une différence entre 10 à 15 appels / jour et 150 appels entrants / jour.

Comment chiffrer vos réalisations pour mettre à jour son CV ?

Pour chaque poste, trouvez au moins une réalisation marquante, et surtout, quantifiez-la. Quelques exemples :

  • Budget géré : « Supervision d’un budget annuel de 200K€ pour des projets de développement produit. »
  • Résultats : « Augmentation du chiffre d’affaires de +20% grâce à une nouvelle stratégie de communication. »
  • Clients fidélisés : « Fidélisation de 50 clients clés, contribuant à réduire le taux de désabonnement de 10%. »
  • Effectif de votre équipe
  • Gains ou économies réalisés
  • Nombre de visiteurs sur un salon

Ces données font ressortir vos succès et donnent envie au recruteur d’en savoir plus.

5. Les outils et logiciels : mentionnez-les précisément pour améliorer son CV

On doit retrouver sur votre CV les logiciels et outils que vous maîtrisez, en allant au-delà des généralités comme “bonne maîtrise d’Excel”.

Comment en parler pour refaire son CV ?

Pour ce qui concerne le Pack Office, il est attendu que vous ayez une maîtrise a minima. Donc inutile de détailler Word, Excel ou Powerpoint, sauf si vous avez une compétence spécifique.

Exemple pour Excel : Création de macros, automatisation de rapports mensuels et analyse de bases de données volumineuses. »

De cette manière, vous démontrez une utilisation concrète et avancée de l’outil, ce qui intéressera bien plus le recruteur. Là encore, il est important d’évaluer la pertinence par rapport au poste.

6. Les langues : pourquoi éviter les jauges ?

Les jauges pour indiquer le niveau de langue sont certes jolies, mais aussi peu claires. Elles ne donnent aucune information concrète sur vos compétences linguistiques. Elles peuvent induire en erreur un recruteur. J’en ai parlé ici. 80% peut être super pour vous et insuffisant pour le lecteur. C’est une question de perception, donc très imprécis et variable.

Que faire à la place des jauges quand on refait son CV ?

Détaillez vos capacités linguistiques avec des exemples concrets. Par exemple :

  • « Anglais : capable de négocier, de rédiger des rapports techniques, et de diriger des réunions internationales. »
  • « Espagnol : rédaction de contenus marketing et échanges réguliers avec les clients hispanophones. »

Si vous avez un certificat officiel comme le TOEIC ou le Cambridge, mentionnez-le, mais seulement s’il est récent.

7. Identifier ses qualités personnelles (soft skills)

Les fameuses “soft skills” : c’est ce qui va faire que vous allez vous intégrer dans une nouvelle équipe. Elles intéressent les recruteurs.

Comment les identifier sans heurter votre humilité légendaire et paraître trop prétentieuse ?

  • Le bilan de compétences : une partie de l’investigation du bilan va porter sur vous et vos points forts. Non seulement, il permet de mettre en valeur vos qualités, mais aussi de changer de regard sur vos « défauts ».
  • Demander à votre entourage professionnel : c’est également un exercice que je propose en bilan, mais vous pouvez le réaliser seule. Demandez à vos collègues, N+1 ou collaborateurs les qualités et points de vigilance qu’ils voient chez vous.
  • Tests de personnalité : l’avantage des tests, c’est qu’ils vous donnent de la matière et du vocabulaire pour parler de vous.

Comment faire ressortir vos soft skills avec l’IA ?

On retrouve régulièrement les mêmes qualités sur les CV : rigoureuse, dynamique, organisée.

Essayez d’avoir une formulation un peu différente sur, au moins, une des 3 ou 4 soft skills que vous allez faire apparaitre sur votre CV. Un mot moins usuel attirera l’attention du recruteur. Allez piocher dans les sites de synonymes ou dans le champ lexical proche. Pour cela, l’IA est votre amie.

Utilisez Chat GPT ou l’outil de votre choix et demandez-lui :

« Je veux décrire mes qualités personnelles en utilisant un vocabulaire plus riche de d’habitude. On commence avec le mot “rigoureuse” Propose-moi 10 synonymes en 1 seul mot et à connotation positive”

Puis demandez-lui 10 de plus pour enrichir votre vocabulaire et votre choix : « continue en élargissant le champ lexical autour de la rigueur. Propose moi 10 mots (1 seul mot par ligne)« 

Pour conclure, demandez-lui des mots un peu foufous : « je veux une liste de 10 mots un peu fous et surprenants sur le même thème. Toujours à connotation positive« .

Vous voilà à la tête de tout un jargon allant de « méticuleuse », à « virtuose » ou « Ninja » pour dire autrement “ je suis rigoureuse” et capter l’attention de votre lecteur. À vous de choisir celui qui vous ressemble le plus.

8. Les formations 

N’oubliez pas la formation continue quand vous refaites votre CV ! En tant que « senior » (je n’aime pas ce terme, mais il est consacré), on peut (va ?) vous suspecter de ne pas être adaptable et un peu périmée. Pour combattre ce préjugé, rien de mieux que de montrer que vous vous êtes formée régulièrement. Si ce n’est pas le cas, réfléchissez aux sujets sur lesquels vous pourriez demander une formation à votre boss.

Votre formation initiale : si, comme moi, elle remonte au siècle dernier, mettez le dernier diplôme, le plus important (de toute façon, il est quasi obsolète, mais, en France, on aime bien les diplômes !). Inutile de mentionner votre bac (sauf si c’est votre dernier diplôme), même si vous êtes toujours aussi fière de votre mention Très Bien !

La formation continue : vous vous êtes formées sur un logiciel, sur des techniques de gestion de projet, le management, la gestion des conflits, vous êtes secouriste… DITES-LE ! 

 

9. Soignez la mise en forme avec des outils modernes

Il existe des modèles en ligne partout. À vous de choisir ce qui vous ressemble : minimaliste, coloré, original, créatif… Comme partout, il y a des modes. La mise en forme parlera de vous autant que le contenu. Ce n’est pas parce que vous avez 50 ans que votre CV doit « faire vieille ».

Oubliez Word !  Avec l’expérience que vous avez, il faut tout ranger au millimètre pour que ça tienne sur une page. Avec Word, c’est une galère sans nom. Utilisez un outil avec lequel vous pouvez avoir des blocs de textes qui se déplacent facilement.

Les outils comme Canva proposent des modèles faciles à utiliser et à personnaliser. 

ATTENTION : ce n’est pas parce que vous avez trouvé un modèle en ligne sur un site sérieux, que ce CV est bien fait et/ou adapté à vous. Sur Canva, on trouve beaucoup de modèles CV avec la formation en premier. Il est beaucoup plus pertinent de mettre les compétences ou l’expérience en début et de positionner la formation de bas de CV. 

Quelques règles de mise en page pour refaire son CV

Un CV soigné respecte quelques règles de base :

  • Deux couleurs maximum : restez sobre.
  • Deux polices maximum : pour une lecture agréable.
  • Structure fluide : votre CV doit être facile à lire pour un recruteur qui y passe quelques secondes seulement.

Un bon design est une première impression qui joue en votre faveur. Les informations importantes (les fameux mots clés de l’annonce) doivent ressortir.

10. Le choix du format : Chronologique ou par compétences ?

Le format de votre CV dépendra de votre parcours professionnel et de votre objectif actuel.

  • CV chronologique : j’entends par là un CV avec l’enchainement chrono de vos expériences et, pour chacune, les compétences et réalisations marquantes. Il est pertinent si vous restez dans le même domaine d’activité. Mettez en avant vos expériences les plus récentes. Tout ce qui a plus de 15/20 ans, peut se limiter à 1 ligne avec l’intitulé du poste, l’entreprise et les dates.
  • CV par compétences : Ce format est utile pour une reconversion. Il permet de mettre en avant les compétences transversales en lien avec le poste. Dans ce cas, allez piocher dans la liste de vos compétences du #3 et regroupez les par grand domaine en fonction du poste visé.

Quel que soit le format choisi, veillez à ce qu’il reste structuré et clair pour le lecteur.

11. L’accroche : La touche finale

Votre accroche doit être rédigée en dernier, car elle synthétise qui vous êtes et ce que vous voulez en quelques lignes.  À chaque poste, elle peut être adaptée pour valoriser les compétences et les motivations associées au poste. Elle est cruciale puisque c’est le premier élément que lit le recruteur. Elle porte bien son nom et doit « accrocher » l’attention du lecteur. Alors pas de phrase bateau lue 1000 fois ou copiée sur le net. Prenez le temps de faire une accroche qui vous ressemble.

L’accroche comprend 2 parties (qui peuvent se mêler) :

qui vous êtes : expériences, compétences, qualifications pour le poste visé.

ce que vous voulez : votre intérêt  pour le poste, votre objectif professionnel, votre motivation, ce qui vous anime…

Comment écrire une accroche percutante avec l’IA ?

Là encore, si vous manquez d’inspiration, utiliser l’intelligence artificielle. Attention, ne recopiez pas texto ce qu’elle vous donne, mais dialoguez avec elle pour vous inspirer. Nourrissez-la avec le travail que vous venez de réaliser : vos compétences, vos réalisations, vos soft skills. Puis demandez-lui de rédiger une accroche de 3 lignes pour candidater à un poste de « xxxx ». Vous pouvez également lui donner le contenu de l’offre d’emploi et lui demander d’utiliser les mots clés de cette offre dans votre accroche. En fonction de l’offre à laquelle vous répondez, n’hésitez pas à mettre en avant une réalisation pertinente dans votre accroche.

 

Conclusion : Un CV qui reflète votre projet, pas seulement votre parcours

Refaire son CV, c’est bien plus qu’une simple mise à jour. C’est une réflexion sur soi, sur ses compétences et sur ses ambitions. Le CV doit refléter votre projet professionnel et montrer, non seulement, ce que vous avez fait, mais aussi ce que vous pouvez apporter dans un nouveau contexte.

En prenant le temps de clarifier votre projet, d’identifier vos compétences clés et d’ajouter des réalisations concrètes et quantifiées, vous construirez un CV percutant et adapté à votre cible. Ce temps est aussi important pour regonfler votre confiance en vous.

Prête à montrer au recruteur la personne unique que vous êtes ?

Je n’ai pas abordé la rubrique « centre d’intérêt » ou « Loisirs ». À 50 ans, il est difficile de tout faire tenir sur une page, bien souvent, il n’y a pas de place pour cette rubrique. Vous pouvez bien sûr la rajouter, à une seule condition, qu’elle apporte une valeur ajoutée. Qu’elle parle de vous. Si c’est pour dire que vous aimez bien lire ou aller vous balader, aucun intérêt. Si vous êtes experte/ultra-fan et incollable sur James Elroy ou que vous avez fait Compostelle, c’est différent. 

Pour finir, j’ai aussi parlé de CV dans cet article.

Vous vous sentez un peu perdue ? Demandez de l’aide ! Je sais qu’on n’aime pas ça, ce n’est pas dans nos options, mais c’est parfois nécessaire. Un accompagnement sur la refonte de votre CV permet d’avoir un regard extérieur. 

 

 

tuto cv canva françoise bourgouin coach de ta carrière après 45 ans

CV par compétences

Format paysage original

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CV par compétences

modèle Cv Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans

CV chronologique

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

Besoin de reconnaissance : améliorez votre communication au travail

Besoin de reconnaissance : améliorez votre communication au travail

Vous pouvez agir sur le manque de reconnaissance que vous ressentez en travaillant votre communication au travail. Vous vous interrogez sur votre job et vous sentez en perte de sens ? Mais partir et recommencer ailleurs vous fait peur. Et puis, vous n’êtes pas si mal dans votre entreprise. C’est juste qu’avec le temps la relation s’est un peu usée et abimée. Vous manquez de reconnaissance.

Ces difficultés sont souvent le symptôme d’un manque de clarté sur ce que nous attendons de notre travail et sur ce dont nous avons besoin pour y être sereine. La réponse n’est pas toujours de tout changer et d’aller voir ailleurs (heureusement !). La solution peut reposer sur une amélioration de votre communication au travail.

Dans cet article, nous explorerons :

En démantelant les idées reçues, notamment celle selon laquelle parler de soi serait prétentieux, cet article vise à vous équiper des outils nécessaires pour améliorer votre communication interpersonnelle, et par conséquent, votre satisfaction au travail.

1 – L’utilité d’une communication au travail efficace

 

Pourquoi communiquer efficacement ?

 

La théorie

La communication efficace est le pilier sur lequel repose la réussite individuelle et collective au sein de toute entreprise. Elle permet non seulement d’assurer que tous les membres de l’équipe sont alignés sur les objectifs communs, mais aussi de créer un environnement où chacun se sent entendu, respecté et valorisé. Dans un cadre professionnel, cela se traduit par une meilleure collaboration, une augmentation de la productivité et une atmosphère générale plus positive.

Ça, c’est la théorie ! L’idéal.

 

Votre réalité

En vrai, votre chef n’a pas trop de temps (comme vous d’ailleurs). Alors, il s’occupe surtout de ce qui pose problème, des gens qui posent problème ou qui ne font par leur boulot correctement. Ce n’est pas votre cas, donc il ne s’occupe pas de vous, ou a minima. Vos points hebdo sautent souvent. Le point positif, c’est qu’il/elle vous fait confiance. Le point négatif, c’est qu’il/elle ne sait pas ce que vous faites. Ça roule, donc il/elle ne mesure pas la charge et l’importance de ce que vous réalisez. Il n’y a pas de mauvaise intention, simplement un quotidien bien chargé et stressant.

C’est là que le besoin en communication sur votre travail devient vital ! Je le constate avec beaucoup de mes clientes qui sont très investies dans leur job et qui manquent de reconnaissance. À chaque fois, c’est parce qu’elles ne savent pas parler de ce qu’elles font. Elles n’y pensent pas ou elles n’osent pas.

Loin de moi l’idée de vous jeter la pierre et de rajouter une couche : « en plus, tu sais pas communiquer« ! Non. Ne sortez pas le fouet tout de suite. C’est la responsabilité de votre N+1 de savoir ce que vous faites et d’avoir du temps pour vous. Mais, c’est très souvent, cette partie de son rôle de manager qui passe à la trappe.

Alors, si vous voulez faire bouger les choses dans votre boulot, vous sentir plus reconnue et épanouie, c’est à vous de prendre les choses en main.

 

Démystifier la communication de ses besoins personnels

 

Parler de ses besoins personnels et professionnels, ce n’est pas être prétentieuse. Ne dites pas le contraire, je sais que vous y avez pensé ! On ne vous demande pas de vous mettre en avant tout le temps, ni de marcher sur les autres, ni de devenir une personne que vous n’êtes pas. 

Il s’agit de rendre visible ce que vous faites professionnellement afin d’en obtenir la reconnaissance que vous méritez. Cette démarche nécessite, de votre part, d’être au clair avec ce dont vous avez besoin (c’est là que ça devient intéressant). C’est aussi une façon de limiter les frustrations liées à des attentes non satisfaites. Nous fonctionnons tous différemment, mais nous attendons toujours de l’autre qu’il fonctionne comme nous. C’est un peu caricatural, mais souvent le cas. Si vous n’exprimez pas ce dont vous avez besoin, votre interlocuteur ne peut pas deviner. D’autant plus, quand ses besoins à lui sont différents des vôtres.

2 – Identifier ses atouts et ses forces

 

Pour bien communiquer, il est nécessaire de maitriser son sujet. Même si, dans ce cas, le sujet, c’est vous, il est important de vérifier que vous avez toutes les données à jour. Parfois, de vieilles croyances héritées de notre famille ou de l’école viennent parasiter une vision claire de nos besoins et fonctionnements.

 

Reconnaissance de ses propres talents pour mieux communiquer au travail

 

L’auto-évaluation est une première étape cruciale pour identifier ses forces. Lors de mes accompagnements, je fais passer des tests de personnalités à la plupart de mes clients·es. L’un de ces tests mesure l’auto-évaluation : la connaissance que la personne a d’elle-même. Je constate que plus le score auto-évaluation est faible, plus la cliente souffre d’un manque de reconnaissance.

Il est donc primordial de travailler sur soi et d’apprendre à reconnaitre ses forces et ses atouts. Des techniques telles que la réflexion introspective, les journaux de bord professionnels et les entretiens annuels (s’ils sont bien faits !) peuvent aider à mettre en lumière les compétences et talents personnels. Vous pouvez utiliser des outils comme les tests de personnalité.  Les feedbacks 360° peuvent également fournir des perspectives extérieures et objectives : il s’agit de demander aux personnes qui travaillent avec vous (ou ont travaillé) ce qu’elles pensent de vous.

Ces outils sont utilisés dans la phase « exploration » d’un bilan de compétences (un bilan ne sert pas uniquement à quitter son job. Il peut aussi permettre d’y rester dans de meilleures conditions).

Le besoin de reconnaissance est trop important pour le déléguer au hasard et à quelqu’un d’autre (manager, conjoint, famille…).

Il est nécessaire que vous sachiez VOUS reconnaitre. C’est-à-dire que vous ayez conscience de vos qualités, de vos points forts et que vous les célébriez régulièrement.

 

Valoriser ses compétences

 

Une fois vos atouts identifiés, vous avez une vision claire de vos qualités personnelles (soft skills) et de vos compétences. Il est alors important de mettre des mots dessus. Comment vous allez parler de votre qualité d’écoute, de votre maitrise de tel logiciel, etc.

Dans ce dossier, quelles ressources avez-vous utilisées pour atteindre votre objectif ? Bien souvent, les choses se font naturellement. Plus on a d’expérience, moins on a conscience de mobiliser des ressources. Le piège, c’est que plus c’est fluide et simple, moins vous accordez de valeur à ce que vous faites.

Il est donc important de passer du temps à identifier ses compétences et à savoir les valoriser : en parler de façon positive. Cette étape est difficile et il est plus efficace de ne pas la mener seule. Un regard extérieur permet de prendre du recul et d’enrichir votre vocabulaire. Reprenez votre fiche de poste, utilisez les fiches métier de France Travail : vous y trouverez des descriptions de compétences et de savoir-faire. Listez tout ce que vous maitrisez. Appropriez-vous ce vocabulaire.

Rappelez-vous que « l’autre n’est pas moi » : ce qui est évident pour vous, ne l’est pas forcément pour votre collègue ou votre n+1.

3 – Communiquer ses forces et s’entraîner

Trouver les bons moments pour parler de soi

 

C’est compliqué. Parler de vous vous met mal à l’aise ? Dites-vous que vous n’avez pas le choix. Et surtout, que c’est comme un muscle : au début, vous aurez des courbatures, mais ensuite, ça ira de mieux en mieux !

Commencer par ce qui est le plus simple pour vous : un point en 1 to 1, une réunion avec quelques collègues que vous connaissez très bien. Au début, il sera important de préparer ce que vous allez dire. Quel message voulez-vous faire passer ? Une difficulté, une réussite, un problème résolu, un besoin … La première fois, cela ne vous semblera pas naturel du tout. Mais persévérez et observez ce qui change.

Un bon tips : lors des réunions, quand l’animateur demande si quelqu’un a quelques chose à rajouter, prenez la parole en premier. Vous vous êtes préparée donc vous êtes prête. Parler en premier permet de se libérer du stress de la prise de parole. Ensuite, vous serez plus à même d’écouter les autres et d’échanger. Vous évitez aussi le risque que votre sujet soit déjà évoqué par un·e autre.

Techniques pour une communication au travail impactante

La communication impactante est essentielle pour tous en entreprise, mais elle peut représenter un défi particulier pour les personnes introverties. Contrairement à une idée reçue, être introvertie ne signifie pas être mauvaise communicante. En fait, les introvertis peuvent exceller dans des contextes de communication précis grâce à leur capacité à écouter et à réfléchir avant de parler. Voici des techniques et des astuces adaptées aux introvertis pour améliorer leur communication au travail :

1. Préparation préalable

Les introvertis gagnent en confiance lorsqu’ils se sentent bien préparés. Avant une réunion ou une présentation, prenez le temps de rassembler vos pensées et de structurer vos idées. Créez un plan ou une ébauche de ce que vous souhaitez communiquer, incluant des points clés et des phrases d’accroche. Cela vous aidera à vous sentir plus sûr de vous et à réduire l’anxiété liée à l’improvisation.

2. Communication écrite

Tirez parti de vos compétences en communication écrite. Les introvertis trouvent souvent plus facile d’exprimer leurs idées et leurs sentiments de manière écrite plutôt qu’orale. Utilisez des e-mails, des mémos, ou même des messageries instantanées pour faire passer vos messages de manière réfléchie et structurée. Cela vous permettra de communiquer à votre rythme et de choisir soigneusement vos mots.

3. Pratique de l’écoute active

L’écoute active est une compétence où beaucoup d’introvertis excellent naturellement. Montrez que vous écoutez vraiment en acquiesçant, en prenant des notes, et en posant des questions pertinentes. Cela non seulement renforce les relations mais permet aussi de mieux comprendre les besoins et les attentes des autres, vous donnant ainsi une base solide pour vos propres réponses et interactions.

4. Utilisation de supports visuels

Lorsque vous devez présenter des informations, appuyez-vous sur des supports visuels tels que des diapositives, des graphiques ou des vidéos. Ces outils peuvent vous aider à transmettre vos idées plus efficacement et offrent un point focal à votre auditoire, réduisant ainsi la pression que vous pourriez ressentir lorsqu’il s’agit de capter l’attention par la parole seule.

5. Réseautage en petits groupes

Le réseautage peut souvent sembler intimidant pour un introverti, surtout dans de grands groupes ou lors d’événements sociaux bruyants. Privilégiez les interactions en petits groupes ou les rencontres individuelles, où vous pouvez établir des connexions plus profondes et plus significatives. Identifier des personnes avec lesquelles vous partagez des intérêts communs peut également rendre ces interactions plus naturelles et moins stressantes.

6. Prise de parole en petit comité

Si parler devant un grand groupe est intimidant, commencez par vous exprimer dans des réunions plus petites ou des groupes de travail. Ces environnements sont souvent moins formels et peuvent vous permettre de vous habituer à partager vos idées sans le trac associé à un large public. Cela peut être une étape intermédiaire rassurante avant de s’attaquer à des présentations plus importantes.

7. Valorisation des temps de réflexion

Les introvertis ont souvent besoin de plus de temps pour traiter les informations et répondre. N’hésitez pas à prendre ce temps lors des discussions. Si une réponse immédiate n’est pas possible, il est tout à fait acceptable de dire quelque chose comme : « Je vais réfléchir à cela et revenir vers vous avec une réponse détaillée. » Cela montre que vous prenez la question au sérieux et que vous fournissez des réponses bien considérées.

 

 

Pour conclure

Apprendre à bien communiquer sur vous est un réel enjeu de bien-être au travail. Même si vous changez de poste ou d’entreprise, il sera important d’informer vos nouveaux collègues et votre nouveau boss de vos besoins et de vos modes de fonctionnement professionnels.

Cette communication au travail passe d’abord par une bonne connaissance de soi. Ensuite, par le bon vocabulaire pour en parler. En améliorant cette compétence de communication , chacun peut, non seulement, améliorer son propre parcours professionnel, mais aussi contribuer positivement à l’environnement de travail collectif.

Comment communiquez-vous sur vous aujourd’hui ?

Quel lien faites-vous avec votre sentiment de manque de reconnaissance ?

Que ce soit avec le bilan de compétences ou en quelques séances de coaching, c’est un sujet sur lequel toutes mes clientes progressent. Et leur bien-être au travail également.

Venez m’en parler, et nous estimerons ensemble quel est votre besoin : le premier RDV est fait pour ça (gratuit, juste du temps pour vous).

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

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Améliorez votre communication au travail - Françoise Bourgouin - coaching professionnel et bilan de compétences
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Comment dépasser son besoin de sécurité financière dans une reconversion professionnelle ?

Comment dépasser son besoin de sécurité financière dans une reconversion professionnelle ?

Vous avez envie de changement professionnel. D’un grand changement. Pas juste le même poste ailleurs ou le poste d’à côté. Non. Autre chose.

Ça fait quelques années que ça vous travaille.

L’idée vient et repart. Mais elle devient de plus en plus insistante. En ce moment, elle pousse fort.

C’est là que vous dégainez votre arme fatale anti reconversion : le risque financier.

La peur de manquer. La mise en péril de votre famille. La précarisation de l’avenir de vos enfants. La potentielle clochardisation associée à votre transition pro. Rien de moins que la fin de votre monde.

J’ai l’air de prendre ça à la légère. 

Mais en fait non.

Cette peur de manquer, ce besoin de sécurité financière high level est souvent un des plus gros frein à la reconversion professionnelle (avec “j’ai pas d’idée”, mais c’est un autre sujet, dont je parle ici).

Chez les femmes, c’est encore plus fort. 

Attention, passage hautement scientifique ! Nous sommes programmées dans chacune de nos cellules pour assurer la survie de l’espèce humaine. Aussi la valeur sécurité est inscrite dans notre ADN. Enfin, dans nos croyances surtout.

Sérieusement, quand on arrive à 50 ans ou presque, on n’a pas envie de se priver de restos, de vacances, de ce qui fait que la vie est sympa. Et on associe, quasi systématiquement, une reconversion à une perte financière potentielle.

Alors comment faire ?

Devons-nous renoncer à une vie pro épanouie ? A une reconversion vers un job qui nous fait envie. 

NON !

Y a-t-il une potion magique pour lutter contre la peur de manquer argent ?

NON !

Ce risque financier brandit en bouclier anti-reconversion repose sur 2 piliers : 

  • des peurs 
  • des croyances sur l’argent 

Et il y a des choses à faire pour ramollir ces peurs et les dégonfler suffisamment pour pouvoir passer à l’action. (Oui je sais, ramollir et dégonfler, c’est moins glamour que la potion magique. Mais plus efficace !)

Nous verrons aussi comment faire évoluer notre relation à l’argent.

1 – Qu’est-ce qui se cache derrière la peur de manquer d’argent ?

 

Le Larousse dit pour “sécurité” : Situation dans laquelle quelqu’un, quelque chose n’est exposé à aucun danger, à aucun risque

“Moi, ma valeur sécurité (sous entendue financière) est high level.” J’ai dit cela, je ne sais combien de fois avant ma reconversion. Une jolie façon de dire : j’ai la trouille et je ne bouge pas !

 La peur est une émotion négative. Mais c’est surtout un signal d’alerte. Ce sentiment de peur alerte sur un besoin qui n’est pas satisfait. Mais lequel ?

     Reconversion : La peur de l’inconnu

    Une reconversion professionnelle, c’est quitter un environnement connu pour aller vers une activité différente, pour l’instant peu connue (en début de projet), parfois assez floue.

    Changer de carrière c’est aussi changer d’identité. Aller vers une nouvelle version de soi même. Plus alignée, plus en accord avec ses valeurs. Mais qui peut faire peur : comment les autres vont accepter cette autre moi ? 

    C’est souvent associé à un saut dans le vide. Et ça, effectivement ça fait peur. 

    Sauf que la transition professionnelle, c’est tout sauf ça.

    C’est un chemin (plus ou moins long et sinueux) vers un nouvel endroit pro. Sur ce chemin, plus vous récoltez d’information, d’éléments factuels, plus vous avez d’échanges au sujet de votre projet de reconversion et plus la part d’inconnu diminue.

    Vous pouvez également vous faire accompagner.  

      Reconversion : La peur de l’échec

      Changer de carrière pour aller vers un job plus épanouissant peut être vécu comme un challenge. 

      En fonction de son histoire scolaire, familiale, professionnelle, la peur de manquer d’argent, de ne pas gagner suffisamment peut être le symptôme d’une peur de l’échec. 

      C’est une forme de procrastination. Une excuse ultra valable pour ne pas agir.

        .

      Travailler sur ses peurs

      Je viens de vous citer 2 peurs “classiques. Mais la vôtre peut être d’un autre ordre, ou la combinaison de plusieurs.  

      Alors il peut être intéressant d’aller bien identifier toutes ses peurs liées au manque d’argent.

      J’ai beaucoup de clientes qui me disent  vouloir changer de vie pro. Et juste derrière arrive le “MAIS” la sécurité financière est hyper importante pour moi.

      La sécurité c’est juste ce qui est connu.

      SECURITE ≄ POSITIF

      Ce n’est pas ce qui est positif (pas uniquement).

      Rappelez vous d’où vient votre envie de changement de vie pro. Cette situation financière “confortable” est-elle si confort à vivre ?

      Quand vous pensez à votre “sécurité financière” associez-lui tous les points négatifs de votre vie pro actuelle. Et pas uniquement votre prime d’intéressement et les chèques déjeuners. 

      Cette “sécurité” c’est aussi au choix :  un management dysfonctionnel, une absence d’évolution, un manque de reconnaissance, une perte de sens, la liste peut être très longue.

      Que ressentez-vous ?

      Explorer votre(vos) peur.s liée.s à ce risque financier

      Prenez une feuille (et oui il faut bosser ?)

      Listez tout ce qui peut vous arriver si vous gagnez moins.

      Ensuite, pour chaque ligne, comment vous pouvez éviter cette situation ou la rendre moins probable, moins impactante ?

      Enfin, si cette situation se produit, comment pallier, qui peut vous aider, quelles ressources vous avez ?

      2 – Faire bouger son rapport à l’argent lors d’une reconversion

      L’argent : des croyances dans tous les sens

      Notre relation à l’argent est régi par des croyances. Elles peuvent être de différents niveaux.

       

      • identitaire  : c’est ce que vous avez hérité de vos parents (votre famille). Est-ce que vous étiez plutôt dans l’abondance ou est-ce que “un sous était un sou” ? Dans quelle relation à l’argent avez-vous été élevée ? Et qu’en gardez-vous ? Un attitude opposée ou  en gros la même chose que vos parents.

       

      •  sociétal : quelle est votre vision des gens riches dans la société? Des requins assoiffés ou des méritants qui ont réussis.

       

      • spirituel : que nous ayons eu une éducation religieuse ou pas, le bon ou le bien est souvent associé à  la pauvreté. Et l’argent, la richesse au mal, à la corruption.

       

      • dignité : la relation à l’argent peut être liée à son estime de soi. A la valeur qu’on s’accorde. La crainte de manquer d’argent dans un projet de reconversion peut être le révélateur d’un manque de confiance en soi.

      Identifier ses croyances personnelles

      Pour faire bouger son rapport à l’argent et commencer à lever le frein “risque financier”, il faut être au clair avec ses croyances personnelles sur l’argent.

      A quoi ça sert ? 

      Quand on en prend conscience de ses croyances, qu’elles sont écrites ou dites, on peut agir dessus. Les fragiliser, les ramollir et les faire évoluer. Ou se dire que c’est ok, je continue comme ça !

       

      Alors je vous propose de vous poser et d’écrire tout ce que vous pensez sur l’argent. Même des trucs que vous ne voulez pas trop vous avouer (sinon aucun intérêt). C’est entre vous et vous, alors go !

       

      Voici un début de liste pour vous inspirer, mais il y en a beaucoup d’autres. Trouvez les vôtres. 

        • Il faut travailler dur pour gagner de l’argent (no pain, no gain)
        • Avoir beaucoup d’argent, c’est louche.
        • Si je gagne de l’argent, c’est forcément au détriment de quelqu’un d’autre.
        • Les bonnes personnes font les choses gratuitement.
        • L’argent ne m’intéresse pas.
        • Je ne mérite pas d’avoir de l’argent.
        • Je trahis ma famille si je gagne de l’argent.
        • Je ne peux pas gagner plus que mon père/ma mère.
        • Je ne sais pas gérer l’argent, je vais me faire avoir.
        • Je suis un panier percé
        •  L’argent n’est pas important. Il ne fait pas le bonheur. Ce qui compte, c’est la santé / famille / l’amour / etc. »
        • L’argent est une ressource limitée; il ne pousse pas dans les arbres. »
        • etc…

      Relisez votre liste d’affirmations concernant l’argent.

      Comment vous sentez-vous avec ces affirmations ?

      Quels contre-exemples pouvez-vous trouver à chaque ligne ?

      Comprendre sa relation à l’argent

      Nos croyances ont certainement influencé notre relation actuelle à l’argent. 

      Dans cette partie, je me réfère au livre de Christian Junod – “Ce que l’argent dit de vous” *.

      Il y décrit les 3 relations possibles avec l’argent.

      Le mode “écureuil”

      L’écureuil est prévoyant et stocke des réserves de noix et noisettes pour l’hiver.

      Les personnes “écureuil” veillent à avoir un solde positif à la banque. Elles peuvent se faire plaisir, mais c’est planifié et réfléchi. Elles ont une relation positive avec l’argent.

      Elles vont avoir tendance à attendre d’avoir le bon montant épargné avant de passer à l’action.

      Reconversion et mode écureuil : il y a souvent une insécurité intérieure. Tout le travail sur soi pour construire son futur projet pro et partir de soi (qui je suis, valeurs, talents…) contribuera à diminuer cette insécurité. La mise en action deviendra alors possible. 

       

      Le mode “sabotage”

      Les saboteurs associent surtout des choses négatives à l’argent. Ils ont tendance (inconsciemment) à le repousser, à faire en sorte qu’il n’arrive pas à eux. Ces personnes vont avoir tendance à sous évaluer leurs prestations / produits. Elles auront du mal à demander et recevoir de l’argent pour leur travail.

      Reconversion et sabotage : Il y a vraisemblablement un syndrome de l’imposteur très présent. Aussi une difficulté à aller demander de l’aide ou de l’accompagnement. L’action sera alors à mettre sur la prise de conscience de sa valeur.   

      Le mode “montagne russe”

      Ce mode alterne entre les 2 précédents : des phases d’épargne et des phases de dépenses, sans plaisir. Un peu comme les gens qui ont une relation compliquée avec la nourriture (j’en fais parti !) et qui alternent régimes et poids maîtrisé avec périodes d’excès sans limite. 

      Reconversion et montagne russe : il est nécessaire de travailler ce qui amène les phases d’insécurité, pour pouvoir les limiter en fréquence et en intensité. 

      3 – Booster sa confiance en soi pour déserrer le frein de la sécurité financière

       

      Enfin, la peur de manquer dans un projet de reconversion peut être l’expression d’un manque de confiance en soi. 

      Ce manque de confiance induit d’office qu’on ne trouvera pas un poste aussi bien rémunéré. Ou bien, qu’on ne vivra pas de son activité, si on veut se lancer dans l’entrepreneuriat.

      Cette fameuse “sécurité financière” protectrice est le miroir de la relation que nous entretenons avec nous même.

       

      Alors pour contrer cette crainte de manquer d’argent, le deuxième axe à travailler est la confiance en soi.

      Le sujet mérite un article complet, mais voici quelques pistes en attendant.

       

      Travailler sa confiance en soi

      Avoir confiance en soi, c’est avant tout se connaître, c’est croire en son potentiel et en ses capacités. Sa capacité à prendre des décisons, à poser des choix, à tenir ses objectifs, etc…

      La confiance en soi n’est pas un truc inné, un don que certains ont et d’autres pas.

      Ca se travaille. ça, c’est une bonne nouvelle. Avec de l’entrainement vous pourrez la booster.

      Bon ok, c’est plus naturel chez certains?.

      La première chose est de s’accorder du temps pour travailler sur soi.

      Quels sont mes talents et mes compétences ?

      Quelles sont mes qualités humaines (soft skills)?

      Il est intéressant de : 

      • rebalayer sa carrière
      • lister toutes ses compétences
      • prendre le temps de voir combien elles sont nombreuses et riches
      • se rappeler les ressources auxquelles nous avons fait appel en situation difficile

       

      Certains tests de personnalité gratuit (contre un Email) en ligne peuvent vous aider à mettre des mots sur vos qualités (par exemple : 16 personalities)

      Vous trouverez d’autres ressources pour travailler votre confiance en vous dans les articles suivants : 

       

      Changer de vision sur l’échec

      Le blocage sur l’argent, je l’ai évoqué au début de cet article, peut aussi traduire une peur de l’échec.

      Il est alors important de faire évoluer sa vision de l’échec. 

       

      Pour la plupart, nous avons une vision de l’échec très scolaire. Se tromper, échouer, “c’est mal”, c’est dévalorisant. Alors, bien sûr, que personne n’en veut. Il faut tout faire pour l’éviter (y compris procrastiner).

       

      Par contre, si vous commencez à voir des tentatives infructueuses comme des sources d’informations, d’apprentissage. C’est très différent. 

      Ca fait moins peur. 

      Et plutôt que de balayer le loupé vite fait sous le tapis, si vous l’explorer pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Qu’est-ce qu’il faudrait faire différemment ?

      Là vous allez progresser. Vous aurez moins la trouille la fois d’après. 

      Votre curseur confiance en vous sera monté d’un cran.

      Exercice 

      Prenez le temps de vous poser dans un environnement calme et prenez une feuille et un crayon (ou un ordi, comme vous voulez).

      Commencez à noter vos réponses à ces questions. 

      1 – Si vous vous lancez dans votre projet de reconversion

      • Quels seraient les bénéfices d’un essai ou d’une réussite partielle ? 
      • Quels seraient les bénéfices d’un loupé ?

      en terme de compétences, de confiance, de ressentis, de relations, de finances, d’énergie…

      2 – Quel est le prix de l’inaction ?

      • à 6 mois
      • à 1 an
      • à 3 ans

      en terme de compétences, de confiance, de ressentis, de relations, de finances, d’énergie…

      Cette peur de manquer, de ne pas assurer financièrement peut évoluer. Elle fait partie des éléments à travailler dans un projet de reconversion. Si on l’ignore, on risque de se retrouver bloquer, quand la peur deviendra plus lourde que l’envie et l’énergie du projet.

      N’hésitez pas à me partager vos expériences en commentaire ou par mail. Je serai ravie de vous lire. Où en êtes-vous avec la sécurité financière ?

      Françoise Bourgouin - coaching de carrière
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      Mes valeurs : moteur de ma reconversion

      Mes valeurs : moteur de ma reconversion

      S’il y a un terme qu’on utilise à toutes les sauces, c’est bien “valeur”. 

      Quand on regarde la définition dans le Larousse, il y a 14 acceptions du mot. On imagine donc que chacun ne met pas forcément la même chose derrière ce mot. Je vous épargne le “Nous n’avons pas les mêmes valeurs !”

      Qui n’a pas entendu une copine dire dans une soirée : “Mon job actuel n’est plus en accord avec mes valeurs.” Personne. Ou alors c’est que vous n’avez pas de copine ! ? Je ne sais pas vous, mais la première fois que j’ai entendu ça, je me suis dit : “Mais c’est quoi mes valeurs au travail finalement ? ”.  Je me suis trouvée un peu cruche parce que la réponse n’était pas instantanée. 

      Comme tous les sujets sur lesquels on n’a pas suffisamment travaillé, le vocabulaire adapté manque. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quelqu’un qui accède peu à ses sentiments va avoir peu de mots pour en parler. “Je suis content” et pis basta…. 

      Alors qu’une personne, qui est très connectée à ses émotions, va avoir tout un tas de mots qui vont décliner les différents niveaux de “contente” : enchantée, ravie, éblouie, satisfaite, heureuse, fière, gaie, radieuse, réjouie, joyeuse…. Je mets tout au féminin, car cliché ou pas, ce sont souvent les femmes qui accèdent plus facilement à leurs émotions.

      Alors, dans cet article, je vous propose d’aller faire un tour du côté de vos valeurs. Les faire remonter en conscience, évaluer leur importance dans votre vie, est un exercice que je propose à toutes mes clientes en accompagnement. Nos valeurs servent à arbitrer les décisions importantes. Quand 2 options se présentent, il est intéressant d’analyser laquelle va venir nourrir le plus vos valeurs.

      Dans le domaine de la transition ou de l’évolution professionnelle, les prises de décision sont difficiles, aussi, vous avez besoin de pouvoir vous appuyer sur un maximum d’outils. Les valeurs en sont un très puissant.

      De quoi on parle quand on dit : mes valeurs ?

      À partir du moment où vous vous sentez mal dans votre boulot, il est vraiment important de s’interroger sur ce qui compte pour vous. Qu’est-ce qui gratouille, qu’est-ce qui vous heurte dans votre job actuel ? Et pour cela, il est intéressant avoir identifié vos valeurs.

       C’est bien de dire que ça ne va pas. Mais c’est encore mieux de savoir précisément pourquoi. L’environnement, le relationnel avec les collègues, le relationnel hiérarchique, le contenu des missions, les déplacements, la clim mal réglée, la distance maison/boulot…. Bref, il peut y avoir des tonnes de raisons pour que ça cloche.

      Et encore mieux que d’identifier ce que vous ne voulez pas/plus, c’est de savoir ce que vous voulez

      Et là…bah, c’est chaud souvent. 

      Pourquoi ? Parce qu’on se trimballe toute une cargaison de croyances et de valeurs qui ne nous appartiennent pas vraiment, mais que nous portons avec application. En bonne cocotte que nous sommes ? Toute cette charge nous empêche parfois d’avancer.

      Quand on arrive à 45 ans et plus, il y a des chances que vous ayez accumulé pas de couches successives. Si vous avez envie de retrouver votre épanouissement professionnel, il est nécessaire de faire du ménage dans ce que vous portez pour rien. Il faut vous alléger. 

      On y va ?

      Nous sommes toutes régies par des valeurs morales et des valeurs motrices.

      Les valeurs morales

      Les valeurs morales sont des principes moraux, intellectuels ou religieux. On y adhère par héritage familial (ou en rejet de cet héritage), par choix ou par conviction. Elles relèvent souvent de la contrainte ou du devoir. Facile à identifier, elles commencent par “il faut” ou “tu dois”.

      Des exemples ?  la politesse (Dis merci !), la sincérité (Ne me mens pas !), la gentillesse (Sois sage !)… 

      Dans la vraie vie, il y a souvent un gap assez conséquent entre les valeurs morales qui nous animent et nos actions. Si, si !  Si on est un chouille honnête avec soi-même, qui est toujours sincère par exemple ? 

      Personne. Pas moi en tout cas ?.

      L’inconvénient de ces valeurs morales, c’est qu’il n’y a pas de définition universelle. Par exemple, d’une culture à une autre, ou d’une génération à l’autre, la politesse est très différente. Pour certains, elles correspondent surtout à ce qu’ils attendent des autres !

      J’en fais quoi de ces valeurs morales ?

      AUTO-COACHING VALEURS MORALES

      Prenez un temps pour répondre à ces questions par écrit. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Il y a simplement ce qui vous vient, là maintenant. Ne vous jugez pas si les réponses vous semblent difficiles à venir.

       

      Quelles sont les plus importantes pour moi ?

       Honnêtement, comment je me les applique à moi-même ?

      Si je reconnais que je me les applique avec pas mal de transgression :

       Dans quelle mesure ces valeurs sont-elles un héritage ?

       Si oui, à quoi me servent -elles ?

       Que se passerait-il si je ne les respectais plus ?

       

      Les valeurs motrices

      Les valeurs motrices sont propres à chacune de nous et ce sont elles qui nous font avancer. 

      Elles constituent notre système de référence rien qu’à nous. 

      Elle définissent ce qui nous plait (ou pas), ce qui nous motive (ou pas).  C’est notre source d’énergie. Une centrale nucléaire totalement safe (oui, c’est antinomique, mais bon..), qui nous alimente en énergie et en motivation. 

      Quand nous sommes alignées avec nos valeurs, c’est juste whouah ?? !  

      La confiance en soi est là, les décisions sont faciles à prendre, l’énergie et la motivation font carburer tout ça comme une Delorean (la seule voiture atomique que je connaisse !). Donc c’est formidable, nous sommes toutes équipées de cet outil surpuissant. Le seul souci, c’est que bien souvent, nous ne nous en servons pas ou peu.

      Vous vous comparez aux copines, aux collègues. Ou alors, vous écoutez les avis des amis, de chéri, de maman, de tout le monde en fait. Et vous avez beau être une grande fille de 40 ans passés, vous écoutez encore !

      Et vous vous déconnectez de vos valeurs propres. Vous essayez d’agir en fonction d’un cadre de référence externe, qui vous convient plus ou moins.

      Et là, bah ça cloche. 

      Voilà pourquoi il est important de se libérer de ses influences qui vous freinent pour mener sereinement tout projet de reconversion ou d’évolution professionnelle. C’est vraiment un préalable indispensable. Sinon, vous risquez de vous lancer dans un projet qui ne vous correspond pas réellement. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, vous vous retrouverez à nouveau dans une situation peu épanouissante et sans énergie.

      Comment on fait ? 

      La réponse des bonnes cocottes : il faut travailler.  Parce que oui, ce n’est pas automatique, il ne suffit pas de cocher dans paramètres pour qu’elles apparaissent ces valeurs (dommage !).

      EXERCICE

      Vous pouvez utiliser ce test basé sur les valeurs universelles de Schwartz. Il permet de dégager les 3 valeurs les plus importantes pour vous. 

      Notez-les par écrit.

      Que pensez-vous de ce résultat ?

      Quels sont les objectifs que vous vous fixez aujourd’hui pour être plus en harmonie avec ces 3 valeurs ?

      Comment mesurerez-vous que vous les avez atteints ?

      Identifier vos valeurs au travail

      Mais le travail dans tout ça ?

      Bah, c’est tout pareil. Ne pas identifier les valeurs importantes pour vous dans une activité professionnelle diminuera vos chances d’être satisfaite par votre job. Et vous vous retrouverez dans les soirées à dire :” Oh moi, mon job n’est plus raccord avec mes valeurs !”  Après, c’est vous qui voyez, mais perso, je préfère dire en soirée que je fais un truc qui m’anime. Même si je galère bien certains jours.

      Idem pour le choix d’un nouvel employeur. Il y a le poste, mais il y a aussi l’environnement. Comment s’assurer que vous allez vous sentir à votre place dans une entreprise si vos valeurs ne collent pas avec leur politique ? (déjà qu’il y a un écart entre la politique affichée et la réalité !)

      Pour cela, il faut être au clair avec ce que vous voulez vraiment. Pas les attentes de votre famille, de vos amis ou de je ne sais qui. Pas pour faire plaisir à l’un ou à l’autre. Il faut que ce soit en cohérence avec vous.

      Vous avez besoin de savoir clairement ce qui est important pour vous. (je sais je me répète ?).

      Alors passons à la pratique, voici un exercice pour faire le point sur vos valeurs au travail.

      EXERCICE

      Vous allez choisir dans la liste suivante les 10 items qui vous correspondent le mieux. Répondez assez rapidement, de façon la plus instinctive possible. Il n’y a aucune bonne ou mauvaise réponse. L’important est d’être le plus honnête possible. Le résultat est pour vous. 

      Let’s go !

      • prestige  de la profession, de l’emploi ou de l’entreprise
      • sécurité de l’emploi
      • avoir des responsabilités
      • avoir de bonnes conditions de travail (nb jours de vacances, avantages sociaux…)
      • avoir de bonnes relations interpersonnelles au travail
      • avoir de l’influence (diriger d’autres personnes)
      • avoir des horaires satisfaisants
      • avoir des possibilités de promotions
      • avoir des possibilités de développement personnel
      • avoir des tâches variées
      • avoir du temps libre pour mes loisirs, ma famille…
      • avoir la possibilité / le goût de me dépasser professionnellement (prise de risque, aimer les situations de risque ou de danger)
      • gagner beaucoup d’argent
      • avoir une vie passionnante
      • connaître les résultats de mon travail
      • contribuer au bien-être d’un groupe, d’une communauté
      • développer mes compétences
      • être dans une relation d’aide
      • être dans une dynamique de compétition
      • appartenir à une entreprise dont je suis fière
      • être en contact avec des gens
      • être indépendante dans mon travail
      • être reconnue pour la qualité de mon travail
      • avoir la possibilité / le goût de me dépasser professionnellement (prise de risque, aimer les situations de risque ou de danger)
      • gagner beaucoup d’argent
      • avoir une vie passionnante
      • connaître les résultats de mon travail
      • contribuer au bien-être d’un groupe, d’une communauté
      • développer mes compétences
      • être dans une relation d’aide
      • être dans une dynamique de compétition
      • appartenir à une entreprise dont je suis fière
      • être en contact avec des gens
      • être indépendante dans mon travail
      • être reconnue pour la qualité de mon travail

      Quand vous en avez retenu 10, vous les classez par ordre d’importance. (oui, c’est du boulot, mais ça vaut le coup, je vous assure).

      Ça y est, vous avez les 10 valeurs sur lesquelles repose votre vie professionnelle ?

      Dans ces 10 items, choisissez ceux sur lesquels vous êtes intraitable et ceux sur lesquels vous acceptez de négocier.

      Maintenant, vous pouvez voir ce qui cloche avec votre job actuel. À quel niveau ça ne matche plus. 

      Vous avez aussi les bases pour  la construction d’un nouveau projet pro, quelqu’il soit.

      C’est un peu plus clair cette histoire de valeur ?

      Vous ne savez pas trop comment vous libérez de ces valeurs qui viennent des autres. Tous ces machins qui vous pèsent finalement, qui vous entravent. Vous ne vous autorisez pas à penser en grand pour votre projet pro. Vous craignez l’avis de votre conjoint ou de vos copines. C’est difficile de mener ce nettoyage de valeurs toute seule. Surtout quand ça fait des années que vous fonctionnez sur le même modèle.

      Mais il y a un petit truc qui vous chatouille le cervelet, une envie de changement qui émerge. Quand vous serez prête, écoutez-la et venez l’explorer avec moi.

      En bilan de compétences, je travaille toujours ce sujet des valeurs avec mes client·es. C’est un outil indispensable pour s’assurer que le projet professionnel est bien aligné avec vous. C’est aussi l’occasion de renforcer vos fondations. De savoir comment communiquer sur ce qui fait que vous êtes vous (et unique ;).

      Françoise Bourgouin - coaching de carrière

      Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

      Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

      Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

      2 exercices pour identifier ses valeurs - Françoise Bourgouin - Coach de votre carrière après 45 ans
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      2 exercices faciles pour identifier ses valeurs - Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans

      Comment changer de carrière à 50 ans quand on n’a aucune idée de ce qu’on veut faire !?

      Comment changer de carrière à 50 ans quand on n’a aucune idée de ce qu’on veut faire !?

      Vous vous sentez mal dans un job qui ne vous correspond pas/plus ?  Prête pour un changement de carrière, mais vous ne savez pas ce que vous pouvez faire d’autre ou par où commencer? 

      En apparence, vous avec un bon travail, une belle carrière dans une entreprise stable. Au départ, vous avez fait ce qu’on attendait de vous en sortant de l’école. Puis des promos régulières, un bon salaire. Une maison, un train de vie confortable. la photo est belle. 

      Mais à l’intérieur, ça cloche !

      Vous vous dites que vous n’avez fait que des “non-choix” tout au long de ces années. De poste en poste, de promo en promo. Et au final, les enfants ont grandi, vous approchez des 50 ans et vous faites le point. 

      Il manque quelque chose.

       Vous avez l’impression de ne pas utiliser tout votre potentiel, de ne pas être à votre place. Votre job ne fait plus sens. Vous ne voyez pas la valeur ajoutée de ce que vous faites. 

      Vous avez envie de faire autre chose, qui vous corresponde mieux.

      Mais quoi ?

      Je suis passée par là moi aussi. C’est très désagréable de savoir qu’on veut changer mais sans identifier pour où, ou vers quoi. On a l’impression de stagner et de perdre son temps. 

      Alors voici quelques conseils pour passer ce gué et arriver de l’autre côté sans prendre l’eau.

      Un premier pas accessible : trouvez un cadre clair et des questions pour guider votre réflexion dans mon livre : « Mieux vivre sa carrière à 50 ans »

      Ressource pour regonfler votre confiance en vous et faire émerger des idées.

      Reconversion à 50 ans : Ce que vous devez savoir 

       

      Face à cette envie de changement de carrière, il y a 3 paradoxes dont il faut prendre conscience et qu’il faudra traiter.

       

      1. VOUS voulez changer de job, MAIS le plus gros OBSTACLE c’est VOUS !

       

      Vous êtes convaincue que vous devez changer de job. Au plus profond de vous c’est une évidence. 

      Vous ne ressentez aucun accomplissement dans ce que vous faites. Vous savez que vous pouvez apporter plus à l’univers (OK ça fait prétentieux mais c’est ça quand même ?). 

      Vous avez envie d’être fière de ce que vous faites plutôt que de botter en touche à chaque fois qu’on vous demande : “Et toi, le boulot ?”.

       

      Mais bon, vous n’avez pas d’autre idée. Et puis à 45/50 ans, c’est bien connu, c’est super dur de changer. Comme si c’était facile à 35 ou 40 ! Tout le monde le dit, donc c’est vrai.

       

      Ou alors vous avez une idée topissime. Mais elle change tous les mois. Acheter un foodtruck, faire du miel, créer des bijoux, ouvrir un gîte…. Irréalisable, loufoque, fantasme…voilà ce que vous vous dites. Tout le monde le dit, donc c’est vrai.

      Vous n’y connaissez rien dans ces domaines, alors ça fout les jetons ?. Personne ne vous attend.  

       

      Il y a aussi la crainte, tout à fait légitime, de perdre son niveau de vie

      D’ailleurs, si ça se trouve, vous avez déjà connu ça : un licenciement et un redémarrage à zéro il y a 10 ans. Pas envie de recommencer aujourd’hui. 

      Puis, vous ne vivez pas seule : conjoint, enfant, famille, amis… Qu’est ce qu’ils vont penser ou dire de ce changement de statut ? “Elle avait un bon job et elle fout tout en l’air, à son âge !!!” Naan mais…. Tout le monde le dit, donc c’est vrai.

       

      Et bien, permettez moi de vous dire que tous ces obstacles, en fait, C’EST VOUS !

      C’est votre foutu égo qui a tellement la trouille que les choses changent, qu’il vous sort tout ce qu’il trouve comme excuses et enclenche le frein à main à chaque changement de direction.

      C’est tellement confortable ce « tout le monde le dit, donc c’est vrai ». Une vraie valeur refuge. Une fabuleuse excuse pour ne rien faire. Une sorte de super plaid magique dans lequel on peut se réfugier et laisser passer le temps.

       

      Ca vous parle ? ?

       2. Vous ne comprendrez pas en analysant

       

      Pourtant, vous vous dites que vous êtes une femme qui assure. Niveau pro, tout le monde reconnaît vos capacités. La gestion de projet, c’est votre truc. Vous êtes carrée, organisée, plan d’action, rétro-planning, diagramme de Gantt, conduite du changement…. vous êtes allée en formation, vous avez formé les collègues. Bref, vous maitrisez.

      Alors pourquoi ce projet-là, le vôtre, si important, crucial même, pourquoi, celui-là, vous n’arrivez pas à le mener ?

       

      Première tentation : je vais bien analyser la situation et tout poser. Les plus, les moins, les idées, les freins, et tout et tout…

      Résultat : pensées qui tournent en boucle dans la tête, ruminations et déceptions.

       

      Deuxième tentation : je vais lire des bouquins sur les reconversions réussies, aller sur le net, les blogs, les magazines etc…. Je fais tous les tests psycho machins que je trouve. 

       

      3ème tentation : je fais un bilan de compétences. Là, c’est sûr, ils vont me trouver pour quoi je suis faite ! 

       

      Bah non…

       

      Mais toujours pas de clarté.

       

      La réalité est simple : si la solution à votre changement de carrière reposait sur plus d’analyses – en créant plus de listes, en lisant plus de livres, en passant plus de tests psychotrucs, ou en comprenant tout cela dans votre tête – vous l’auriez déjà trouvée. Depuis longtemps.

       

      3. Vous ne trouverez pas en cherchant 

       

      Vous cherchez quelque chose de différent de votre job actuel. 

       

      Si vous passez par des cabinets de recrutement ou des consultants, ils ne cherchent que les similitudes entre vos compétences actuelles et les postes à pourvoir. Ils ne peuvent donc pas vous aider.

       

      Si vous consultez les offres d’emploi, vous vous dites que vous n’avez pas les compétences. Vous vous sentez nulle. 

      Vous avez tenté d’envoyer votre CV une fois ou deux. Mais rien. Pas de réponse. 

       

      Tout cela pour vous dire que le marché de l’emploi classique n’est pas conçu pour les personnes qui changent de carrière. Vous ne pouvez pas vous mesurer à des personnes possédant de l’expérience et des compétences dans les différents domaines qui vous intéressent.

       

      Alors, vous allez me dire : c’est foutu !! 

      Si c’est inutile de chercher parce qu’on ne trouvera pas et que de toute façon notre égo veille à ce qu’il ne se passe surtout rien.

      Autant retourner sous son plaid dans le canapé et mettre Netflix.

      Naan mais, c’est quoi cet article ? Tu vois bien que c’est pas possible. Tout le monde le dit de toute façon. Pfff….

       

      Non, non, restez ! 

       C’est décidé, je change de carrière : comment faire ?

       

      Rassurez-vous, il existe des solutions à chaque paradoxe, mais elles ne sont probablement pas celles que vous croyez.

       

      1. Ne restez pas seule !

       

      La plus grande difficulté quand on veut changer de carrière à 45/50 ans c’est de lutter contre l’inertie et la procrastination. 

      Vous êtes mal, mais vous avez peur de tout perdre. 

      Vous êtes confortablement mal à l’aise.

       

      Pour pouvoir vaincre cette inertie, il faut absolument s’entourer. Trouver d’autres personnes qui ont un projet de changement comme vous. 

      Il faut en parler. 

      Ces personnes ne sont pas votre famille ou vos amis

       

      Ce sont des gens animés des mêmes envies de transition pro que vous ou des personnes qui accompagnent les transitions.

       

      Comment les trouver, les rencontrer, échanger avec elles ?

      Pour ça, les réseaux sociaux sont très utiles. 

      Il existe de nombreux groupes Facebook fermés, où vous pouvez échanger avec des femmes qui ont les mêmes envies que vous.

      J’ai testé, c’est magique.

      L’avantage : vous pouvez enfin parler librement de votre projet. Il n’y a que les membres du groupe qui y ont accès. Ça fait un bien fou de verbaliser et d’échanger. 

      Quand vous avez une baisse d’énergie ou de motivation, une crise de “Je suis nulle”, vous partagez avec les copines et elles vous reboostent. Et inversement quand c’est leur tour. Le groupe permet aussi d’apporter un regard différent et extérieur sur vos idées et vos essais. C’est source de beaucoup de richesse.

      Annoncer son projet et suivre son avancement à plusieurs vous engage beaucoup plus que de le garder dans un coin de votre tête.

      L’idéal est d’avoir une binôme de projet. Oui ça fait un peu scolaire dans le terme. Mais c’est vraiment top. Quelqu’un avec qui on avance en parallèle. On se programme des points réguliers et on partage ses galères sur tout et n’importe quoi.

       

      Pensez à votre changement de carrière comme à une expédition et non comme une excursion d’une journée.

      Si vous rêvez d’aller voir la banquise et les aurores boréales ? Il y a peu de chance que vous vous lanciez seule dans ce projet. Vous allez vous renseigner, prendre les services d’un guide et y aller avec d’autres personnes. Le voyage sera plus sûr, plus rapide et, en plus, beaucoup plus amusant.

       

      2. Arrêter de réfléchir, agissez !

      « Les idées se produisent lorsque deux univers différents se heurtent. » – Seth Godin.

       

      Changer de carrière à 45 / 50 ans est une expédition. Une magnifique expédition.

      Un des risques que nous avons vu tout à l’heure est de rester paralysée par l’analyse. 

      Pour illustrer, imaginons que nous sommes dans une clairière perdue au milieu d’une forêt. Cette forêt représente le flou dans lequel nous sommes avec cette envie de changement. Il y a plusieurs pistes qui partent de cette clairière. Comme nous n’avons pas de plan (ni de smartphone avec GPS !), nous sommes perdues. Si nous ne choisissons aucun chemin : aucune chance de sortir de cette forêt ! 

      Par contre, si nous choisissons une piste, peut être que ce ne sera pas la bonne du premier coup. Et c’est OK. On se sera trompé. Mais on aura avancé vers la bonne piste.

      Conclusion de cette métaphore sylvestre : mettez vous en action. Testez des choses qui vous font envie. Formations, MOOC, meet up…

      Ces actions vont vous permettre de rencontrer d’autres personnes, des approches nouvelles, des fonctionnements différents. Vous verrez ce qui vous correspond, ce qui est aligné avec vous ou pas.

       

      Pénétrez dans des mondes différents – en suscitant des idées et en même temps, en écartant les possibilités, plutôt que de les laisser comme des questions ouvertes dans votre esprit.

      Vous pouvez tester beaucoup de choses sans quitter votre travail actuel. Cela participe à la préparation de votre expédition. N’attendez pas un déclic, une illumination, mettez vous en action et allez tester les envies qui vous titillent. 

       

      En bref, l’action précède la clarté et non l’inverse.

       

      3. Recherchez des personnes, pas des emplois

       

      Les sites d’emploi, les consultants en recrutement, les CV et Google ont tous leur utilité dans votre changement de carrière. Mais ce n’est pas par là qu’il faut commencer. 

       

      Concentrez-vous plutôt sur la connexion avec les gens.

       

      Quand vous rencontrez de nouvelles personnes vous présentez bien plus que votre CV. C’est vous toute entière, avec vos compétences pro ET toutes vos compétences perso. Une tonne d’enthousiasme et une volonté d’apprendre ne se verront jamais sur votre CV.

       

      SI je prends mon exemple : je suis introvertie. Donc je ne suis pas du tout à l’aise dans des soirées de réseautage. Vous pouvez être sûre que je suis la plus transparente de la salle ! Par contre je suis curieuse de l’univers de l’autre et j’aime découvrir de nouvelles personnes en tête à tête. C’est ce que je fais avec des gens dont l’univers m’intéresse. 

      Cela prend du temps. Mais qu’est ce que ça fait grandir et mûrir son projet de changement. 

      J’ai cherché mon projet de reconversion pendant 2 ans. J’ai essayé plusieurs pistes : créer des sites web, aider les femmes à maigrir, ….J’ai testé l’hypnose, le pilate, le blogging, me suis intéressée aux soins énergétiques… Pour une cartésienne comme moi, c’était clairement un nouvel univers. C’est dingue tout ce que j’ai appris en me plantant !

      A chaque fois, ce n’était peut être pas le bon projet, le bon domaine . Mais j’ai fait des rencontres, je me suis enrichie. Ces rencontres et ces échanges m’ont amené à des prises de conscience et au coaching.

       

      Rappelez-vous : les gens d’abord, le boulot ensuite.

       

      Quelle est votre prochaine étape vers une nouvelle carrière ?

      « Savoir et ne pas faire, ce n’est pas encore savoir. » – proverbe bouddhiste.

       

      Faire un changement de carrière à 45/55 ans n’est pas facile, sinon tout le monde le ferait.

       

      Mais c’est possible.

       

      Je connais des femmes qui l’ont fait.

       

      Et dites-vous qu’il ne s’agit pas que de votre carrière, il s’agit de votre vie.

       

      De ce que vous ressentez chaque matin en allant bosser.

      De la façon dont cela affecte vos relations. 

      Et finalement de l’impact au monde que vous voulez avoir en faisant un job qui vous correspond totalement.

       

      Les enjeux sont élevés. Ça fout la trouille.

       

      Mais que se passera-t-il si vous ne faites rien ?

      Que dit votre petite voix aujourd’hui ?

       

       

      Françoise Bourgouin - coaching de carrière

      Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

      Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

      Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

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      6 conseils pour rédiger un CV senior efficace

      6 conseils pour rédiger un CV senior efficace

      Changer de boulot à 50 ans passe par l’étape : rédiger un CV senior efficace. Il n’y a pas que ça, mais c’est un point incontournable de votre recherche d’emploi.
      La discrimination par l’âge existe, c’est un fait. Tous les recruteurs, responsables RH et managers suivent des formations sur la non-discrimination. Mais il faut être lucide. Nous sommes tous humains et à ce titre faillible. En fonction de sa personnalité, de son scénario de vie, chaque recruteur sera plus ou moins sensible à la variable “âge” d’un CV. Et, l’entre-soi est une facilité à laquelle beaucoup cèdent (recruter des gens comme moi, même âge, même sexe).
      Ça vous n’y pouvez rien. Même si c’est une IA qui fait le boulot de tri des CV reçus, elle aura été alimentée par les biais des données qu’on lui aura fournies. Et parmi eux, il peut y avoir de l’âgisme.

      Tout cela n’est pas une excuse, chère senior, pour envoyer un CV qui fait vieille !!
      Ce n’est pas parce que vous avez obtenu votre diplôme l’année où votre recruteur est né, qu’il faut continuer à faire des CV comme au siècle dernier.
      Il est possible que vous n’ayez pas eu à chercher de boulot depuis longtemps. Comme dans la mode, il y a des tendances et des évolutions pour les CV. Il faut en tenir compte.
      Vous avez 45/50 ans ou plus. On vous serine déjà que ça va être difficile de trouver un job (c’est vrai, pas la peine de le répéter !).
      Alors, s’il vous plaît, ne ressortez pas votre CV de quand vous êtes entrée dans la boîte en 2002 !
      Je vous assure que ça vaut vraiment le coup de passer du temps sur l’actualisation de votre CV. C’est votre vitrine, le premier truc de vous que voit le recruteur. Bien fait, il donne envie de vous rencontrer pour en savoir plus. L’objectif est atteint.

      Voici quelques points indispensables à travailler pour faire de votre CV un truc waouh, le reflet de la grande pro que vous êtes. Parce que dans votre tête, vous n’êtes pas une senior, donc aucune raison pour que votre CV fasse mémère !

       1- CV senior = 1 page, longue expérience ne veut pas dire long CV

       

      Ok, vous bossez depuis 20 ou 25 ans (voire plus), alors vous avez occupé des postes différents, mené des tas de projets, suivi moultes formations, acquis tout plein de connaissances. Bref, vous êtes une nana expérimentée. Et c’est top.

      Mais ce n’est pas une raison pour faire un CV de 2 pages (ou plus ?).

      Règle absolument impérative, que sinon je me fâche vraiment fort, un CV fait une page maximum.

      Si c’est possible ! On va voir comment ensuite.

      Avant, pensez un peu à ce pauvre recruteur qui a reçu 200 candidatures (et encore, après un premier tri !). Je peux vous assurer que les CV de plus d’une page vont rapidement rejoindre la pile des “NON”. Et ce n’est pas ce que vous voulez.

      Pourquoi  ?

      Déjà parce qu’il n’aura pas le temps de les lire. Vous pouvez m’objecter que c’est une IA qui fait souvent la première lecture et le premier tri de CV. C’est vrai. Elle lit tout et très vite. Par contre, pas évident qu’elle soit paramétrée pour un CV de plusieurs pages. Ce qui veut dire que tout ce qui est sur la page 2 risque d’être perdu parce qu’elle ne sait plus à qui cette expérience appartient !

      Un CV sur une page, c’est important pour ce que ça dit de vous. S’il est sur 2 pages, ça dit que vous n’avez pas trié ou synthétisé vos expériences en fonction du poste auquel vous postulez. Et ce n’est pas au recruteur de faire ce tri, ni d’aller piocher ce qui peut être en rapport avec ce qu’il cherche pour le poste. Ça, c’est votre job de chercheuse d’emploi. Par ailleurs, aussi chouettes soient-elles, vos premières expériences ont de grandes chances d’être obsolètes. Ce n’est pas là-dessus que le recruteur va vous choisir. Inutile de les détailler.

       

      CV = 1 page = en rapport avec le job visé

       2 – Trier et hiérarchiser ses compétences

       

      2 – 1 – Faire la liste de tout ce qui a jalonné mon parcours : votre trame chronologique.

      On n’arrive pas à 45/50 ans sans avoir une belle liste de ressources et de compétences.

      Pour rédiger votre CV senior, il faut toutes les lister et les avoir en tête.

      Je vous conseille de prendre le temps de passer en revue chaque poste occupé et de mettre en face les projets menés, les formations reçues, les compétences acquises, etc…  Prenez vraiment le temps d’aller creuser. Vous verrez qu’il en ressort des belles choses. Notez vraiment tout tout tout : la durée, les tâches réalisées, le nombre de personnes managées, les outils utilisés, les budgets ou CA sous votre responsabilité,  les référentiels, s’il y en a … N’hésitez pas à vous inspirer des fiches métiers de France Travail. Elles peuvent vous aider pour la formulation de vos compétences et vous éviter d’en oublier (des fois que vous ayez l’impression de ne plus rien savoir faire ????).

      Ça, c’est pour vous. Pour être au clair et avoir un document de référence auquel retourner de temps en temps. Cette étape de recensement est aussi une belle occasion de se retourner sur son parcours, de se le réapproprier. Un bel outil pour retaper votre confiance en vous.

      Tips pratique : 

      Je conseille à mes clientes de faire un tableau Excel avec : 

        • Entreprise
        • Intitulé de poste 
        • Dates début et fin
        • Missions
        • Réalisations 
        • Chiffres (quantifiez les résultats obtenus, les budgets, les effectifs…)
        • Formations (n’oubliez pas la formation continue)
        • Outils informatiques
        • Langues
        • Mots clés de l’annonce en rapport avec cette expérience

      2 – 2 – Faire un choix :  ce qui est en rapport avec l’offre d’emploi

      Pour votre CV, vous allez faire votre choix dans cette liste et garder uniquement ce qui est en rapport avec le poste visé.

      Si vous mettez trop de choses, vous risquez d’atterrir dans la pile “SURQUALIFIÉE”.

      Pourquoi ça cloche d’être surqualifiée ? Parce qu’on imagine facilement que vous allez coûter cher et /ou que vous allez vous ennuyez et/ou que vous allez piquer la place de votre chef. Donc que ça ne va pas matcher.

      Autre point d’attention dans le tri de vos expériences : la chronologie.

      Ordonner vos expériences en chronologie inversée : de la plus récente à la plus ancienne. 

      Vous pouvez aussi séparer la chronologie de vos compétences. D’un côté, vous avez la liste chronologique de vos postes et de l’autre, vos compétences.

      L’annonce décrit les domaines de compétence attendus pour le poste. Reprenez ces domaines (management, gestion de projets, marketing, etc….) et regroupez vos expériences dans chacun.

      Il faut faciliter la tâche de la personne qui va vous lire. Elle a défini un cahier des charges (la fiche de poste), votre CV doit montrer clairement en quoi vous répondez à ce cahier des charges. C’est la même chose si c’est une IA qui vous lit. Elle va rechercher des mots clés ou un champ lexical en rapport avec le poste à pourvoir.

       

      Dernière chose sur ce tri : vous avez 50 ans (ou presque) donc vous avez commencé à travailler au siècle dernier.

      Oui, je sais, ça fait mal dis comme ça ! Mais je le dis comme ça justement pour que vous preniez conscience que ces expériences ne doivent pas forcément figurer sur votre CV. Même si ces expériences sont en rapport avec le poste, ça fait déjà un quart de siècle ! Dans toute votre liste, vous devez en avoir des plus récentes non ?

      Si possible, limitez-vous au 15 dernières années. 

      Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas les citer (sinon il y aurait des trous), simplement, elles ne sont pas à détailler. Les dates, l’intitulé du poste et l’entreprise suffisent.

       

       Des compétences triées et hiérarchisées par domaine de compétence en fonction du poste visé.

       

      3 – Après 50 ans, doit-on mettre son âge sur un CV ?

       

      Le sujet est très discuté. Il y a des défenseurs du “pour” et des acharnés du “contre”. Je suis plutôt dans la catégorie des “pour” mais libre à vous de faire comme vous le sentez. On se dirige de plus en plus vers des CV anonymes. Rien ne vous oblige à mettre votre âge sur votre CV.

      Mais, si le recruteur veut vraiment discriminer sur l’âge, il calculera facilement le vôtre à partir des années d’obtention de vos diplômes ou de vos années d’expériences.

      Ne pas mettre d’âge peut provoquer de la frustration chez le recruteur. Il est obligé de calculer et ça l’agace. Ou carrément, il met le CV dans la pile “ NON”.

      Mettre son âge sur son CV, c’est aussi assumer son âge.

      C’est dire : “ok j’ai 50 ans, et alors ? Je suis compétente et j’assume d’avoir l’âge de ta mère !?”

      C’est montrer que ce n’est pas un problème pour vous. Donc qu’il y a des chances que ce ne soit pas un problème pour votre intégration à l’équipe. C’est ma vision, peut être un peu naïve. L’âge est clairement une question lors d’un recrutement. Autant que ce soit vous qui abordiez le sujet.

       

      Vous pouvez mettre votre âge si c’est ok pour vous. Par contre, peut-être pas en 2ᵉ ligne sous votre nom. Histoire que notre cher recruteur ait eu le temps de lire quelques compétences et d’être un peu accroché avant d’arriver à cette info ! Glissez-le un peu plus bas ?

       

      Dans le même domaine que l’âge, il y a la photo. Vous faites comme vous voulez, car il n’y a a aucune obligation. Si vous mettez une photo, elle doit être pro. Pas un selfie tout pourri ou un bout découpé d’une photo de vacances parce que bronzée, c’est mieux ! Non, une photo de vous en working girl, dans l’idéal, prise par un(e) professionnel(le). Et aussi une photo récente avec votre tête d’aujourd’hui. 

       

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        4 – Actualiser les intitulés de postes ou de diplômes

       

      Vous avez passé votre diplôme en 1992, et bien, aller vérifier comment il s’appelle maintenant ! Il y a de grandes chances que ça ait changé.

      De même pour votre école d’ingénieur, elle n’aurait pas changé de nom par hasard ? La mienne est passée de ENSBANA à AGRO SUP DIJON.

      Vous avez obtenu votre DESS l’année de vos 22 ans : bravo ! Sauf que plus personne ne sait ce qu’est un DESS.

      Tout ça pour vous dire qu’il est primordial de moderniser les dénominations de vos diplômes. Encore une fois, ce n’est pas au recruteur de traduire DESS en Master, c’est à vous.

      Ce petit effort montre que vous vous maintenez au courant et que vous savez évoluer.

       

      Il en est de même pour les intitulés de postes. Allez traîner sur le net pour voir dans les offres quels sont les mots utilisés et reprenez-les dans votre CV.

      Par exemple : une directrice commerciale pourra devenir une directrice du business development ou sales director.

       

      Quel est l’intérêt de faire ça ? Ça vous semble un peu ridicule !

      Peut-être, mais ça permettra à votre CV de passer le tri par mots clés et d’éviter d’être zappé par l’IA qui fait ce premier filtre.

       

      La modernisation passe aussi par votre adresse mail. On est bien d’accord qu’on utilise une adresse mail qui fait pro.

      Pas de “doukinounet22@ wanadoo.fr”.

      On soigne la première partie et on utilise autant que possible ses nom et prénom.

      Mais on soigne aussi la 2ème partie : après le @.

      Par exemple, wanadoo.fr, ça date un peu. So 20ème siècle !

      Autant adopter une adresse gmail ou hotmail, c’est neutre et gratuit.

      5 – Un CV de senior, mais une mise en page actuelle

       

      Peut-être que vous n’avez pas cherché de boulot depuis longtemps.

      Vous vous sentez paumée, stressée, angoissée par cette recherche.

      Vous avez le sentiment de ne plus rien savoir faire.

      Bref, c’est difficile, mais dans tous les cas, on ne ressort pas son vieux CV de la dernière fois.

      ❌❌ Strictement interdit !

      On ne tombe pas non plus dans le super template de créateur avec des couleurs partout et 12 polices différentes.  Sauf si c’est votre job d’être créative, mais alors, autant créer le vôtre.  Une petite heure sur Google et/ou Pinterest permet de voir tout ce qui se fait en ce moment et de faire votre choix sur ce qui vous correspond le mieux : dans la forme et dans le contenu. Ce CV est votre vitrine, votre carte de visite, il vous représente, donc il doit vous ressembler. Vous êtes sobre et rigoureuse, il l’est aussi. Vous êtes dynamique, sa mise en page le montre.

      Restez calme sur les couleurs : United colors of Benetton, c’est fini. Une seule couleur en plus du noir, c’est très bien. 

      Choisissez une police moderne et sobre : laissez tomber le Times new roman sauf si c’est vraiment un choix de vie. Le gras, l’italique, le souligné et la taille sont largement suffisants pour mettre en valeur ce qui doit l’être, sans changer de police de caractère.

      On laisse les diplômes tout à la fin.  Comme ça le recruteur ne focus pas sur l’âge tout de suite.

      Petits tips pratiques :

      ???? Lâchez l’affaire avec les CV sous Word, où dès que vous changez un truc tout votre bel alignement est foutu. Votre CV n’est pas un texte figé : il doit s’adapter quasiment à chaque offre à laquelle vous répondez. Donc, vous avez besoin d’un outil où il est facile de le modifier. L’idéal, c’est d’avoir vos informations dans des blocs de textes que vous modifiez et déplacez comme vous le souhaitez.

      Je vous conseille Powerpoint (ou Google Slide) ou Canva (sa version gratuite est tout à fait suffisante).

      ???? Côté couleurs, pensez aussi qu’il y a encore des gens qui impriment. Et qui impriment en noir et blanc. Donc vérifiez que votre jolie bande bleu canard ne se transforme pas en un pavé noir illisible, qui vide la cartouche d’encre du copieur. 

       

      6 – Pensez à vos soft skills (qualités personnelles) !

       

      Vous pouvez aussi avoir des trous plus ou moins long dans votre CV. Pour tout un tas de raisons, qui sont toutes légitimes et qui vous appartiennent.

      Il est possible que vous vous sentiez mal à l’aise avec ces périodes sans emploi. Mais qui a dit que ces périodes étaient « sans activité » ?

      Je ne pense pas que vous ayez passé 5 ans dans une grotte à écouter l’eau couler !

      Vous avez sûrement fait des choses pendant ces périodes sans emploi : association, parents d’élève, initiation artistique, développement personnel, sport, formation, suivi des webinaires ou des MOOC….

      Ces expériences vous ont permis de développer d’autres compétences. Des compétences personnelles, qui font que vous êtes vous et unique.

      Qualité d’écoute, empathie…

      Ces qualités sont recherchées par les recruteurs. Elles permettent de mieux mesurer la capacité à s’intégrer à une équipe.

      Pensez-y !

      Prenez un peu de temps pour identifier vos soft skills et compléter votre CV avec. Elles ont souvent toutes leur place dans le résumé (ou accroche) de début de CV.

      Petits tips pratiques :

      Vous ne savez pas comment faire, et puis ça vous semble un peu prétentieux ? Voici plusieurs possibilités pour les identifier : 

        • les tests de personnalité : ils mettent des mots sur vous et c’est toujours plus simple de prendre les mots du test que les vôtres. 
        • la synthèse de votre bilan de compétences, si vous en avez fait un, il doit y avoir dedans des ressources pour vous décrire.
        • vos relations professionnelles : collègues actuels ou anciens, managers, demandez-leur quelles sont vos qualités. Là encore, c’est souvent plus facile d’utiliser les mots des autres.
        • vous pouvez aussi taper sur Google  : « les soft skills les plus recherchées par les employeurs ». Sélectionnez celles où vous vous reconnaissez dans la liste. Il est plus facile de rebondir sur un mot qu’on vous propose que de le trouver à partir de rien. 

      7 – Votre CV senior et l’Intelligence Artificielle (IA)

       7 – 1 – La rédaction 

      Vous êtes peut-être tentée d’utiliser Chat GPT pour rédiger votre CV. On trouve des ressources dans ce sens sur le net. Dans sa version gratuite, il me semble très insuffisant pour vous permettre de rédiger du contenu pertinent. Par contre, vous pouvez converser avec lui pour enrichir votre vocabulaire, votre formulation de compétences.

      7 – 2 – Du côté recruteur :

      L’IA est de plus en plus utilisée dans les processus de recrutement. En ce qui concerne votre CV, elle peut servir à :

      • le numériser et analyser son contenu :  la bonne nouvelle, c’est qu’elle va tout lire contrairement à un humain qui va le survoler faute de temps, ou être fatigué au bout du 67° candidat. Elle va également relever les mots clés qui lui paraissent pertinents par rapport à l’offre.
      • L’évaluer : elle peut analyser la correspondance de votre candidature, son degré d’adéquation au poste à pourvoir. On imagine qu’en fonction de votre résultat, vous passez (ou pas) dans la case « à convoquer ». Il est alors intéressant de lui faciliter la vie et optimiser vos chances en adaptant votre CV au vocabulaire employé dans l’annonce. Chaque entreprise a son jargon. Comme nous l’avez vu dans la modernisation des intitulés, cela peut valoir le coup d’utiliser les termes de l’annonce (s’ils sont pertinents, bien sûr).
      • Scorer votre profil en s’appuyant sur différents outils d’analyse qui viendront compléter votre CV : test de personnalité en ligne, votre profil Linkedin. Il est donc primordial que votre profil Linkedin soit cohérent avec ce qui est dans votre CV (à jour, quoi !). On dit souvent une offre = 1 CV, mais l’ensemble doit tenir la route. Cela reste vous.
      • Vérifier vos références

       

      Résumé pour un CV de senior qui déchire

      1. CV = 1 page = en rapport avec le job visé
      2. Des compétences triées et hiérarchisées par domaine en fonction du poste visé.
      3. Mettre son âge : up to you
      4. Actualiser vos intitulés de postes, de diplôme et mail
      5. Mise en page et police qui vous ressemblent
      6. N’oubliez pas vos compétences personnelles
      Françoise Bourgouin - coaching de carrière

      Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

      Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

      Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

      6 conseils pour un CV qui déchire après 45 ans
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      comment avoir un CV irrésistible à 50 ans ?
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