Manque de reconnaissance au travail : le guide pour y remédier

Manque de reconnaissance au travail : le guide pour y remédier

Lors de mon premier contact avec une cliente, un souci revient quasi-systématiquement : le manque de reconnaissance. Ce sentiment que ce que vous faites n’est pas vu ou pas reconnu à sa juste valeur. L’impression d’en faire plus que d’autres collègues, sans qu’il y ait plus de retours.
Il y a plusieurs conséquences à ce manque de reconnaissance, qui peuvent d’ailleurs se manifester en même temps !
– le sur-investissement : puisqu’on ne voit pas ce que je fais, je vais en faire encore plus (quitter encore plus tard, par exemple) dans l’espoir inconscient que cet excès soit enfin vu et reconnu.
– la démotivation : quoi que je fasse, beaucoup ou peu, bien ou mal, il ne se passe rien, donc je n’y crois plus, je n’ai plus envie.

C’est un terreau très fertile pour le malêtre au travail et le burn out. Il mélange la culpabilité d’avoir besoin qu’on nous dise que c’est bien et des vieux programmes « bonne cocotte » hérités de notre éducation et de l’école. C’est un sujet important dans notre vie professionnelle, qui peut, s’il est mal traité, conduire à des situations de grande souffrance. Quand un besoin n’est pas satisfait positivement, il nous arrive le chercher à le satisfaire de façon négative.

Dans cet article, je vous propose de voir :

De quoi parle-t-on quand on évoque la reconnaissance au travail ?

Besoin de reconnaissance et culpabilité

Les deux sources de reconnaissance

Comment obtenir plus de reconnaissance au travail ?

Françoise Bourgouin - coaching carrière - bilan de compétences

La reconnaissance au travail : de quoi parle-t-on ?

J’aime bien revenir à la définition du dictionnaire. C’est définitivement une source fiable et inspirante. Comme souvent pour un nom, notre ami Robert nous renvoie au verbe, car il nous dit :

« Reconnaissance : Action de reconnaître quelqu’un ou quelque chose »

Donc, sagement, on regarde ce qu’il propose pour « reconnaitre« . Et là, on trouve quatre acceptions qu’on peut résumer ainsi :

      • Juger quelqu’un,
      • Identifier quelqu’un
      • Accepter quelque chose,
      • Compter quelque chose à l’actif de quelqu’un

Enfin de quoi réfléchir un peu plus. On mesure à quel point cette reconnaissance peut être alimentée de nombreuses manières (intéressant ! ).

Si l’on se place dans un cadre professionnel, puisque le propos de cet article, c’est la reconnaissance au travail, et que l’on reprend les éléments de la définition.

Juger quelqu’un : 

C’est une première forme de reconnaissance. Celle de l’école, entre autre, pour laquelle nous sommes bien programmées et qui a comme super pote : le “regard des autres” (est-il bleu, vert, marron, gris ou noir ? On ne parle jamais de la couleur du regard des autres. De là à penser qu’il n’existe pas …)  Dans la vie professionnelle, ce jugement apparait lors de l’entretien annuel. Il se traduit par un salaire (ce que je vaux ?)

Identifier quelqu’un :

c’est le fait d’être vue, que votre travail, vos réalisations, votre investissement soient identifiés, à la fois comme existant, mais comme étant votre œuvre.

Accepter quelque chose :

on peut le comprendre avec deux sens différents : accepter ce que je suis, accepter que l’autre soit différent de moi.

Compter quelque chose à l’actif de quelqu’un : 

c’est-à-dire être créditée pour ce qu’on a fait. Comme sous les photos d’un article, vous retrouvez le nom du photographe.

On voit qu’il y a 4 axes sur lesquels on va pouvoir aller travailler pour nourrir notre besoin de reconnaissance. Ce qui est chouette, c’est que ça nous laisse de la marge. S’il y a un axe où vous n’êtes pas trop à l’aise, il reste les 3 autres.

Manque de reconnaissance au travail et culpabilité

Besoin de reconnaissance et genre

Je suis convaincue que les femmes ressentent plus ce besoin de reconnaissance que les hommes. C’est une théorie personnelle et absolument pas documentée !  Mais notre éducation des années 70/80 nous incite à attendre gentiment qu’on viennent nous dire que c’est bien, à être sage et calme (silencieuse ?). Obtenir de la reconnaissance n’était pas une matière à l’école. Alors chacune fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle est, son histoire de vie et ses ressources.

Le cas de la bonne cocotte

J’ai toujours eu un fort besoin de reconnaissance. Je pense que ça fait partie du package « bonne cocotte » ! (il y a certainement d’autres origines, mais dans mon cas, c’est celle-là). Vous savez cette bonne élève pour qui les notes définissaient ce qu’elle était. Une fois qu’elle a grandi, elle conserve ce besoin de validation extérieure, c’est-à-dire qu’on lui dise que c’est bien. Le souci, c’est que si cette appréciation ne vient pas (par exemple, si le N+1 ne dit rien), elle risque de pousser le curseur au-delà de ce qui est raisonnable en termes d’investissement, d’énergie et d’abnégation. Puisque le besoin de reconnaissance n’est pas nourri positivement par un « c’est bien », la bonne cocotte va chercher à le satisfaire négativement.

La reconnaissance  : besoin vital ?

J’ai eu longtemps beaucoup de culpabilité d’avoir besoin de reconnaissance. Je voyais cela comme une faiblesse inexcusable. Et j’imaginais que les gens “forts” et successfull n’avaient pas besoin de cette reconnaissance pour avancer dans la vie. Héritage d’une éducation un chouille “marche ou crève”.

Et puis, en faisant des recherches sur un tout autre sujet, je suis tombée sur des articles relatant des expériences horribles du 18ᵉ siècle. Une époque bénie où mener des expériences sur des enfants était normal, voire nécessaire (pas leur faute, ils ne connaissaient pas Françoise Dolto).

Si vous ne connaissez pas l’expérience de Frédéric II de Prusse (un copain de Voltaire), je vous raconte vite fait. Cet empereur, à qui on ne pouvait rien refuser vu qu’il était empereur, voulait connaitre la langue d’Adam et Eve. Il se demandait quelle langue parlerait des personnes qui n’en auraient apprise aucune. Il a mené l’expérience sur des bébés auxquels on prodiguait les soins nécessaires pour qu’ils soient nourris et propres, mais personne ne leur parlait. Résultat, ils sont tous morts.

Depuis, d’autres personnes se sont intéressées au sujet avec des expériences un peu moins traumatisantes, mais qui arrivent aux mêmes conclusions. La reconnaissance est un besoin vital au même titre que le sommeil, l’eau ou l’air.

Donc, ce n’est pas une faiblesse d’en avoir besoin. OUF ! Je peux déjà m’alléger de cette culpabilité-là !

Maintenant que ça c’est fait, allons voir comment faire pour nourrir positivement ce besoin vital.

Les deux sources de reconnaissance au travail

On a vu qu’il y avait 4 axes sur lesquels travailler pour alimenter notre besoin de reconnaissance. Et bien, on va ajouter à cela 2 sources possibles (pour les 4 axes ! ) :

1 – La source interne (vous) :

Ce que vous vous reconnaissez comme talents, qualités et compétences. Ce qui sous-entend que vous en avez conscience, que vous savez les nommer et que vous vous accordez des temps de célébrations pour vos réussites petites ou grandes (non, ce n’est pas prétentieux 😉

La première étape est de vérifier que cette source de reconnaissance est bien opérationnelle. Si je reviens à mon package « bonne cocotte », c’est rarement un truc qu’elle a appris à l’école. Si je me prends comme exemple, cette source a longtemps été tarie, car j’assimilais cela à de la prétention, de l’égoïsme ou je ne sais quel autre qualificatif moche et autocentré.

Dans quelles circonstances vous accordez-vous de la reconnaissance ?

 

2 – La source externe (les autres que vous 😉

Cette source va être constituée des retours que vous font les personnes autour de vous sur vos réalisations et vos actions. Sur les feedbacks au travail, j’ai un article sur le blog ici.

C’est, très souvent, la première chose à laquelle vous pensez quand vous parlez de manque de reconnaissance : le manque de retours positifs sur ce que vous faites.

 

Est-ce que vos 2 sources fonctionnent ?

Quel est votre niveau de satisfaction pour chacune d’elle ? (entre 0 et 10)

manque de reconnaissance au travail - françoise bourgouin coaching et bilan de compétences

Comment améliorer le flux de reconnaissance au travail ?

Si vous arrivez à la conclusion qu’une de vos deux sources (ou les 2 !) ne délivrent par un flux suffisant pour vous sentir bien, vous allez pouvoir travailler à l’augmenter.

Si vous avez tout bien suivi, on avait 4 axes et 2 sources, sur lesquels je vous propose de d’agir soir sur la quantité, soit sur la qualité (vous êtes toujours là ?).

Je vous donne des exemples concrets.

 Les ⭐ vous donnent une idée du degré de difficulté, évalué par moi toute seule, donc discutable ! 

Axe 1 : Juger – évaluer

Source interne

Définir des indicateurs objectifs (factuels, chiffrés…) pour évaluer ce que vous faites et définir quand VOTRE satisfaction est atteinte. ⭐⭐⭐(tant que l’objectif n’est pas défini, on ne sait pas quand il est atteint et le risque de surmenage pointe son nez).

Par exemple si vous avez une to do liste de 20 tâches, vous pouvez décider qu’aujourd’hui l’objectif est d’en achever trois. En fin de journée vous rayez fièrement les 3 lignes, en ayant un sentiment d’accomplissement et de réussite, plutôt que de vous dire qu’il en reste encore 16 à faire  !

Rq importante : Évaluer objectivement le temps que prennent vos tâches pour ne pas surcharger vos to do list.

 

Source externe

Demander un retour argumenté à votre boss ou vos collègues sur des points précis de votre travail. ⭐⭐

Exemple : Ne demandez pas simplement si c’est ok, mais posez des questions précises sur le fond, la forme, une façon d’aborder le sujet, un détail.

 

Axe 2 : Identifier – être vue

Source interne

Prendre un temps pour voir ce que vous avez réalisé :

  •  l’écrire et le rayer sur une to do list  – ⭐
  • respirer, le dire à haute voix en souriant devant ma glace (plus qualitatif) – ⭐⭐

 

Source externe

Se rendre visible en réunion en parlant de ce que vous avez fait sans penser que c’est évident, normal et que tout le monde le sait… ⭐⭐

Évoquer les difficultés rencontrées et comment vous y avez apporté des solutions. 

Lister vos réalisations au fil de l’année ainsi que les éléments dont vous êtes fières (pourquoi pas dans un joli carnet !), sinon vous allez oublier et vous ne saurez plus en parler à votre entretien annuel.

Axe 3 : Accepter

Source interne

Vous accepter inconditionnellement ⭐⭐⭐⭐ ou commencer par voir les qualités que vous avez et à quel moment elles vous sont les plus utiles ⭐⭐

Avec le temps et le stress, vous ne voyez plus qui ne va pas. Difficile de prendre assez de recul pour faire remonter en conscience vos qualités, forces et ressources. C’est à cela que sert l’accompagnement (le bilan de compétences par exemple)

Source externe

Accepter que l’autre fonctionne différemment de vous et trouver le bon canal de communication pour qu’il réponde à vos attentes en termes de reconnaissance ⭐⭐

Un bon outil pour progresser dans ce domaine est l’inventaire de personnalité Process communication Model . Il vous permet de mieux connaitre vos modes de communication privilégiés et vos besoins. Vous pouvez également comprendre les besoins de chaque type de personnalité pour améliorer la qualité de votre communication.

Axe 4 : Créditer

Source interne

Prendre du temps pour relire vos réalisations et ancrer les compétences que vous avez utilisées (imaginez un générique de fin avec votre nom en face de chaque action) ⭐⭐

Source externe

Arrêter de dire “de rien”, utiliser “je” au lieu de “on” quand c’est vous qui avez tout fait ! ⭐

En résumé, ne minimisez pas vos réalisations. La plupart du temps, on le fait inconsciemment au travers de réponses quasi automatiques. Mais notre cerveau et celui de notre interlocuteur intègre ces bémols qui retirent du crédit à vos actions.

Alors faites leur la chasse et modifiez vos expressions, par exemple : 

De rien -> Avec plaisir

Ma petite présentation -> Ma présentation

J’ai eu de la chance -> J’ai bossé et obtenu des résultats

Je suis désolée –> à bannir de votre vocabulaire

Oui bien sur ->  Je regarde dans mon agenda et je te rappelle

Maintenant, à vous de constituer votre liste en vous inspirant de ces exemples. En parallèle, vous surveillez vos deux jauges de reconnaissances et vous pourrez ainsi mesurer l’impact de vos expériences.

Comme d’habitude, allez-y à petits pas, il est normal de rechuter de temps à autre. L’important est de faire bouger votre regard sur vous, document, mais surement pour obtenir le niveau e reconnaissance dont vous avez besoin pour aller bien..

 

 

Vous pouvez aussi vous servir de tous les éléments de cet article pour savoir comment donner de la reconnaissance aux gens autour de vous. N’oubliez pas que votre manager est un être humain (si, si !) et que lui/elle aussi a besoin de reconnaissance sur son travail. Lui faire un retour argumenté de temps en temps peut être une façon de lui montrer ce que vous attendez de sa part (ça ne fonctionne pas toujours, mais ça se tente).

Mais d’après ma longue expérience de « bonne cocotte », les personnes qui manquent de reconnaissance au travail ne sont pas avares pour en donner. Il est donc vraisemblable, si vous êtes arrivées à la fin de cet article, que ce ne soit pas sur la reconnaissance des autres que vous ayez besoin de mettre le plus d’énergie !

Prenez soin de vous et reconnaissez-vous ! 

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous avez aimé cet article ? Retrouvez toutes mes ressources (gratuites pour la plupart) pour vous aider à clarifier votre futur professionnel. Webinaires, exercices d'auto-coaching, master classe... J'y aborde la confiance en soi, la relation à l'argent, comment avoir des idées, votre CV et bien d'autres choses.

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

 

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manque de reconnaissance au travail - françoise bourgouin coaching et bilan de compétences
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Comment dépasser son besoin de sécurité financière dans une reconversion professionnelle ?

Comment dépasser son besoin de sécurité financière dans une reconversion professionnelle ?

Vous avez envie de changement professionnel. D’un grand changement. Pas juste le même poste ailleurs ou le poste d’à côté. Non. Autre chose.

Ça fait quelques années que ça vous travaille.

L’idée vient et repart. Mais elle devient de plus en plus insistante. En ce moment, elle pousse fort.

C’est là que vous dégainez votre arme fatale anti reconversion : le risque financier.

La peur de manquer. La mise en péril de votre famille. La précarisation de l’avenir de vos enfants. La potentielle clochardisation associée à votre transition pro. Rien de moins que la fin de votre monde.

J’ai l’air de prendre ça à la légère. 

Mais en fait non.

Cette peur de manquer, ce besoin de sécurité financière high level est souvent un des plus gros frein à la reconversion professionnelle (avec “j’ai pas d’idée”, mais c’est un autre sujet, dont je parle ici).

Chez les femmes, c’est encore plus fort. 

Attention, passage hautement scientifique ! Nous sommes programmées dans chacune de nos cellules pour assurer la survie de l’espèce humaine. Aussi la valeur sécurité est inscrite dans notre ADN. Enfin, dans nos croyances surtout.

Sérieusement, quand on arrive à 50 ans ou presque, on n’a pas envie de se priver de restos, de vacances, de ce qui fait que la vie est sympa. Et on associe, quasi systématiquement, une reconversion à une perte financière potentielle.

Alors comment faire ?

Devons-nous renoncer à une vie pro épanouie ? A une reconversion vers un job qui nous fait envie. 

NON !

Y a-t-il une potion magique pour lutter contre la peur de manquer argent ?

NON !

Ce risque financier brandit en bouclier anti-reconversion repose sur 2 piliers : 

  • des peurs 
  • des croyances sur l’argent 

Et il y a des choses à faire pour ramollir ces peurs et les dégonfler suffisamment pour pouvoir passer à l’action. (Oui je sais, ramollir et dégonfler, c’est moins glamour que la potion magique. Mais plus efficace !)

Nous verrons aussi comment faire évoluer notre relation à l’argent.

1 – Qu’est-ce qui se cache derrière la peur de manquer d’argent ?

 

Le Larousse dit pour “sécurité” : Situation dans laquelle quelqu’un, quelque chose n’est exposé à aucun danger, à aucun risque

“Moi, ma valeur sécurité (sous entendue financière) est high level.” J’ai dit cela, je ne sais combien de fois avant ma reconversion. Une jolie façon de dire : j’ai la trouille et je ne bouge pas !

 La peur est une émotion négative. Mais c’est surtout un signal d’alerte. Ce sentiment de peur alerte sur un besoin qui n’est pas satisfait. Mais lequel ?

     Reconversion : La peur de l’inconnu

    Une reconversion professionnelle, c’est quitter un environnement connu pour aller vers une activité différente, pour l’instant peu connue (en début de projet), parfois assez floue.

    Changer de carrière c’est aussi changer d’identité. Aller vers une nouvelle version de soi même. Plus alignée, plus en accord avec ses valeurs. Mais qui peut faire peur : comment les autres vont accepter cette autre moi ? 

    C’est souvent associé à un saut dans le vide. Et ça, effectivement ça fait peur. 

    Sauf que la transition professionnelle, c’est tout sauf ça.

    C’est un chemin (plus ou moins long et sinueux) vers un nouvel endroit pro. Sur ce chemin, plus vous récoltez d’information, d’éléments factuels, plus vous avez d’échanges au sujet de votre projet de reconversion et plus la part d’inconnu diminue.

    Vous pouvez également vous faire accompagner.  

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      Reconversion : La peur de l’échec

      Changer de carrière pour aller vers un job plus épanouissant peut être vécu comme un challenge. 

      En fonction de son histoire scolaire, familiale, professionnelle, la peur de manquer d’argent, de ne pas gagner suffisamment peut être le symptôme d’une peur de l’échec. 

      C’est une forme de procrastination. Une excuse ultra valable pour ne pas agir.

        .

      Travailler sur ses peurs

      Je viens de vous citer 2 peurs “classiques. Mais la vôtre peut être d’un autre ordre, ou la combinaison de plusieurs.  

      Alors il peut être intéressant d’aller bien identifier toutes ses peurs liées au manque d’argent.

      J’ai beaucoup de clientes qui me disent  vouloir changer de vie pro. Et juste derrière arrive le “MAIS” la sécurité financière est hyper importante pour moi.

      La sécurité c’est juste ce qui est connu.

      SECURITE ≄ POSITIF

      Ce n’est pas ce qui est positif (pas uniquement).

      Rappelez vous d’où vient votre envie de changement de vie pro. Cette situation financière “confortable” est-elle si confort à vivre ?

      Quand vous pensez à votre “sécurité financière” associez-lui tous les points négatifs de votre vie pro actuelle. Et pas uniquement votre prime d’intéressement et les chèques déjeuners. 

      Cette “sécurité” c’est aussi au choix :  un management dysfonctionnel, une absence d’évolution, un manque de reconnaissance, une perte de sens, la liste peut être très longue.

      Que ressentez-vous ?

      Explorer votre(vos) peur.s liée.s à ce risque financier

      Prenez une feuille (et oui il faut bosser ?)

      Listez tout ce qui peut vous arriver si vous gagnez moins.

      Ensuite, pour chaque ligne, comment vous pouvez éviter cette situation ou la rendre moins probable, moins impactante ?

      Enfin, si cette situation se produit, comment pallier, qui peut vous aider, quelles ressources vous avez ?

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      2 – Faire bouger son rapport à l’argent lors d’une reconversion

      L’argent : des croyances dans tous les sens

      Notre relation à l’argent est régi par des croyances. Elles peuvent être de différents niveaux.

       

      • identitaire  : c’est ce que vous avez hérité de vos parents (votre famille). Est-ce que vous étiez plutôt dans l’abondance ou est-ce que “un sous était un sou” ? Dans quelle relation à l’argent avez-vous été élevée ? Et qu’en gardez-vous ? Un attitude opposée ou  en gros la même chose que vos parents.

       

      •  sociétal : quelle est votre vision des gens riches dans la société? Des requins assoiffés ou des méritants qui ont réussis.

       

      • spirituel : que nous ayons eu une éducation religieuse ou pas, le bon ou le bien est souvent associé à  la pauvreté. Et l’argent, la richesse au mal, à la corruption.

       

      • dignité : la relation à l’argent peut être liée à son estime de soi. A la valeur qu’on s’accorde. La crainte de manquer d’argent dans un projet de reconversion peut être le révélateur d’un manque de confiance en soi.

      Identifier ses croyances personnelles

      Pour faire bouger son rapport à l’argent et commencer à lever le frein “risque financier”, il faut être au clair avec ses croyances personnelles sur l’argent.

      A quoi ça sert ? 

      Quand on en prend conscience de ses croyances, qu’elles sont écrites ou dites, on peut agir dessus. Les fragiliser, les ramollir et les faire évoluer. Ou se dire que c’est ok, je continue comme ça !

       

      Alors je vous propose de vous poser et d’écrire tout ce que vous pensez sur l’argent. Même des trucs que vous ne voulez pas trop vous avouer (sinon aucun intérêt). C’est entre vous et vous, alors go !

       

      Voici un début de liste pour vous inspirer, mais il y en a beaucoup d’autres. Trouvez les vôtres. 

        • Il faut travailler dur pour gagner de l’argent (no pain, no gain)
        • Avoir beaucoup d’argent, c’est louche.
        • Si je gagne de l’argent, c’est forcément au détriment de quelqu’un d’autre.
        • Les bonnes personnes font les choses gratuitement.
        • L’argent ne m’intéresse pas.
        • Je ne mérite pas d’avoir de l’argent.
        • Je trahis ma famille si je gagne de l’argent.
        • Je ne peux pas gagner plus que mon père/ma mère.
        • Je ne sais pas gérer l’argent, je vais me faire avoir.
        • Je suis un panier percé
        •  L’argent n’est pas important. Il ne fait pas le bonheur. Ce qui compte, c’est la santé / famille / l’amour / etc. »
        • L’argent est une ressource limitée; il ne pousse pas dans les arbres. »
        • etc…

      Relisez votre liste d’affirmations concernant l’argent.

      Comment vous sentez-vous avec ces affirmations ?

      Quels contre-exemples pouvez-vous trouver à chaque ligne ?

      Comprendre sa relation à l’argent

      Nos croyances ont certainement influencé notre relation actuelle à l’argent. 

      Dans cette partie, je me réfère au livre de Christian Junod – “Ce que l’argent dit de vous” *.

      Il y décrit les 3 relations possibles avec l’argent.

      Le mode “écureuil”

      L’écureuil est prévoyant et stocke des réserves de noix et noisettes pour l’hiver.

      Les personnes “écureuil” veillent à avoir un solde positif à la banque. Elles peuvent se faire plaisir, mais c’est planifié et réfléchi. Elles ont une relation positive avec l’argent.

      Elles vont avoir tendance à attendre d’avoir le bon montant épargné avant de passer à l’action.

      Reconversion et mode écureuil : il y a souvent une insécurité intérieure. Tout le travail sur soi pour construire son futur projet pro et partir de soi (qui je suis, valeurs, talents…) contribuera à diminuer cette insécurité. La mise en action deviendra alors possible. 

       

      Le mode “sabotage”

      Les saboteurs associent surtout des choses négatives à l’argent. Ils ont tendance (inconsciemment) à le repousser, à faire en sorte qu’il n’arrive pas à eux. Ces personnes vont avoir tendance à sous évaluer leurs prestations / produits. Elles auront du mal à demander et recevoir de l’argent pour leur travail.

      Reconversion et sabotage : Il y a vraisemblablement un syndrome de l’imposteur très présent. Aussi une difficulté à aller demander de l’aide ou de l’accompagnement. L’action sera alors à mettre sur la prise de conscience de sa valeur.   

      Le mode “montagne russe”

      Ce mode alterne entre les 2 précédents : des phases d’épargne et des phases de dépenses, sans plaisir. Un peu comme les gens qui ont une relation compliquée avec la nourriture (j’en fais parti !) et qui alternent régimes et poids maîtrisé avec périodes d’excès sans limite. 

      Reconversion et montagne russe : il est nécessaire de travailler ce qui amène les phases d’insécurité, pour pouvoir les limiter en fréquence et en intensité. 

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      3 – Booster sa confiance en soi pour déserrer le frein de la sécurité financière

       

      Enfin, la peur de manquer dans un projet de reconversion peut être l’expression d’un manque de confiance en soi. 

      Ce manque de confiance induit d’office qu’on ne trouvera pas un poste aussi bien rémunéré. Ou bien, qu’on ne vivra pas de son activité, si on veut se lancer dans l’entrepreneuriat.

      Cette fameuse “sécurité financière” protectrice est le miroir de la relation que nous entretenons avec nous même.

       

      Alors pour contrer cette crainte de manquer d’argent, le deuxième axe à travailler est la confiance en soi.

      Le sujet mérite un article complet, mais voici quelques pistes en attendant.

       

      Travailler sa confiance en soi

      Avoir confiance en soi, c’est avant tout se connaître, c’est croire en son potentiel et en ses capacités. Sa capacité à prendre des décisons, à poser des choix, à tenir ses objectifs, etc…

      La confiance en soi n’est pas un truc inné, un don que certains ont et d’autres pas.

      Ca se travaille. ça, c’est une bonne nouvelle. Avec de l’entrainement vous pourrez la booster.

      Bon ok, c’est plus naturel chez certains?.

      La première chose est de s’accorder du temps pour travailler sur soi.

      Quels sont mes talents et mes compétences ?

      Quelles sont mes qualités humaines (soft skills)?

      Il est intéressant de : 

      • rebalayer sa carrière
      • lister toutes ses compétences
      • prendre le temps de voir combien elles sont nombreuses et riches
      • se rappeler les ressources auxquelles nous avons fait appel en situation difficile

       

      Certains tests de personnalité gratuit (contre un Email) en ligne peuvent vous aider à mettre des mots sur vos qualités.

      Il y a aussi le fameux test Gallup pour lister vos talents.

       

      Changer de vision sur l’échec

      Le blocage sur l’argent, je l’ai évoqué au début de cet article, peut aussi traduire une peur de l’échec.

      Il est alors important de faire évoluer sa vision de l’échec. 

       

      Pour la plupart, nous avons une vision de l’échec très scolaire. Se tromper, échouer, “c’est mal”, c’est dévalorisant. Alors, bien sûr, que personne n’en veut. Il faut tout faire pour l’éviter (y compris procrastiner).

       

      Par contre, si vous commencez à voir des tentatives infructueuses comme des sources d’informations, d’apprentissage. C’est très différent. 

      Ca fait moins peur. 

      Et plutôt que de balayer le loupé vite fait sous le tapis, si vous l’explorer pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Qu’est-ce qu’il faudrait faire différemment ?

      Là vous allez progresser. Vous aurez moins la trouille la fois d’après. 

      Votre curseur confiance en vous sera monté d’un cran.

      Exercice 

      Prenez le temps de vous poser dans un environnement calme et prenez une feuille et un crayon (ou un ordi, comme vous voulez).

      Commencez à noter vos réponses à ces questions. 

      1 – Si vous vous lancez dans votre projet de reconversion

      • Quels seraient les bénéfices d’un essai ou d’une réussite partielle ? 
      • Quels seraient les bénéfices d’un loupé ?

      en terme de compétences, de confiance, de ressentis, de relations, de finances, d’énergie…

      2 – Quel est le prix de l’inaction ?

      • à 6 mois
      • à 1 an
      • à 3 ans

      en terme de compétences, de confiance, de ressentis, de relations, de finances, d’énergie…

      Cette peur de manquer, de ne pas assurer financièrement peut évoluer. Elle fait partie des éléments à travailler dans un projet de reconversion. Si on l’ignore, on risque de se retrouver bloquer, quand la peur deviendra plus lourde que l’envie et l’énergie du projet.

      N’hésitez pas à me partager vos expériences en commentaire ou par mail. Je serai ravie de vous lire. Où en êtes-vous avec la sécurité financière ?

      Françoise Bourgouin - coaching de carrière

       

       

       Vous voulez aller plus loin et mettre en pratique ce que vous venez de lire ?

      Je vous propose un cahier d’exercice d’auto-coaching pour desserrer votre frein financier.

       

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      Mes valeurs : moteur de ma reconversion

      Mes valeurs : moteur de ma reconversion

      S’il y a un terme qu’on utilise à toutes les sauces, c’est bien “valeur”. 

      Quand on regarde la définition dans le Larousse, il y a 14 acceptions du mot. On imagine donc que chacun ne met pas forcément la même chose derrière ce mot. Je vous épargne le “Nous n’avons pas les mêmes valeurs !”

      Qui n’a pas entendu une copine dire dans une soirée : “Mon job actuel n’est plus en accord avec mes valeurs.” Personne. Ou alors c’est que vous n’avez pas de copine ! ? Je ne sais pas vous, mais la première fois que j’ai entendu ça, je me suis dit : “Mais c’est quoi mes valeurs au travail finalement ? ”.  Je me suis trouvée un peu cruche parce que la réponse n’était pas instantanée. 

      Comme tous les sujets sur lesquels on n’a pas suffisamment travaillé, le vocabulaire adapté manque. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quelqu’un qui accède peu à ses sentiments va avoir peu de mots pour en parler. “Je suis content” et pis basta…. 

      Alors qu’une personne, qui est très connectée à ses émotions, va avoir tout un tas de mots qui vont décliner les différents niveaux de “contente” : enchantée, ravie, éblouie, satisfaite, heureuse, fière, gaie, radieuse, réjouie, joyeuse…. Je mets tout au féminin, car cliché ou pas, ce sont souvent les femmes qui accèdent plus facilement à leurs émotions.

      Alors, dans cet article, je vous propose d’aller faire un tour du côté de vos valeurs. Les faire remonter en conscience, évaluer leur importance dans votre vie, est un exercice que je propose à toutes mes clientes en accompagnement. Nos valeurs servent à arbitrer les décisions importantes. Quand 2 options se présentent, il est intéressant d’analyser laquelle va venir nourrir le plus vos valeurs.

      Dans le domaine de la transition ou de l’évolution professionnelle, les prises de décision sont difficiles, aussi, vous avez besoin de pouvoir vous appuyer sur un maximum d’outils. Les valeurs en sont un très puissant.

      De quoi on parle quand on dit : mes valeurs ?

      À partir du moment où vous vous sentez mal dans votre boulot, il est vraiment important de s’interroger sur ce qui compte pour vous. Qu’est-ce qui gratouille, qu’est-ce qui vous heurte dans votre job actuel ? Et pour cela, il est intéressant avoir identifié vos valeurs.

       C’est bien de dire que ça ne va pas. Mais c’est encore mieux de savoir précisément pourquoi. L’environnement, le relationnel avec les collègues, le relationnel hiérarchique, le contenu des missions, les déplacements, la clim mal réglée, la distance maison/boulot…. Bref, il peut y avoir des tonnes de raisons pour que ça cloche.

      Et encore mieux que d’identifier ce que vous ne voulez pas/plus, c’est de savoir ce que vous voulez

      Et là…bah, c’est chaud souvent. 

      Pourquoi ? Parce qu’on se trimballe toute une cargaison de croyances et de valeurs qui ne nous appartiennent pas vraiment, mais que nous portons avec application. En bonne cocotte que nous sommes ?.  Toute cette charge nous empêche parfois d’avancer.

      Quand on arrive à 45 ans et plus, il ya des chances que vous ayez accumulé pas de couches successives. Si vous avez envie de retrouver votre épanouissement professionnel, il est nécessaire de faire du ménage dans ce que vous portez pour rien. Il faut vous alléger. 

      On y va ?

      Nous sommes toutes régies par des valeurs morales et des valeurs motrices.

      Les valeurs morales

      Les valeurs morales sont des principes moraux, intellectuels ou religieux. On y adhère par héritage familial (ou en rejet de cet héritage), par choix ou par conviction. Elles relèvent souvent de la contrainte ou du devoir. Facile à identifier, elles commencent par “il faut” ou “tu dois”.

      Des exemples ?  la politesse (Dis merci !), la sincérité (Ne me mens pas !), la gentillesse (Sois sage !)… 

      Dans la vraie vie, il y a souvent un gap assez conséquent entre les valeurs morales qui nous animent et nos actions. Si, si !  Si on est un chouille honnête avec soi-même, qui est toujours sincère par exemple ? 

      Personne. Pas moi en tout cas ?.

      L’inconvénient de ces valeurs morales, c’est qu’il n’y a pas de définition universelle. Par exemple, d’une culture à une autre, ou d’une génération à l’autre, la politesse est très différente. Pour certains, elles correspondent surtout à ce qu’ils attendent des autres !

      J’en fais quoi de ces valeurs morales ?

      AUTO-COACHING VALEURS MORALES

      Prenez un temps pour répondre à ces questions par écrit. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Il y a simplement ce qui vous vient, là maintenant. Ne vous jugez pas si les réponses vous semblent difficiles à venir.

       

      Quelles sont les plus importantes pour moi ?

       Honnêtement, comment je me les applique à moi-même ?

      Si je reconnais que je me les applique avec pas mal de transgression :

       Dans quelle mesure ces valeurs sont-elles un héritage ?

       Si oui, à quoi me servent -elles ?

       Que se passerait-il si je ne les respectais plus ?

       

      Les valeurs motrices

      Les valeurs motrices sont propres à chacune de nous et ce sont elles qui nous font avancer. 

      Elles constituent notre système de référence rien qu’à nous. 

      Elle définissent ce qui nous plait (ou pas), ce qui nous motive (ou pas).  C’est notre source d’énergie. Une centrale nucléaire totalement safe (oui, c’est antinomique, mais bon..), qui nous alimente en énergie et en motivation. 

      Quand nous sommes alignées avec nos valeurs, c’est juste whouah ?? !  

      La confiance en soi est là, les décisions sont faciles à prendre, l’énergie et la motivation font carburer tout ça comme une Delorean (la seule voiture atomique que je connaisse !). Donc c’est formidable, nous sommes toutes équipées de cet outil surpuissant. Le seul souci, c’est que bien souvent, nous ne nous en servons pas ou peu.

      Vous vous comparez aux copines, aux collègues. Ou alors, vous écoutez les avis des amis, de chéri, de maman, de tout le monde en fait. Et vous avez beau être une grande fille de 40 ans passés, vous écoutez encore !

      Et vous vous déconnectez de vos valeurs propres. Vous essayez d’agir en fonction d’un cadre de référence externe, qui vous convient plus ou moins.

      Et là, bah ça cloche. 

      Voilà pourquoi il est important de se libérer de ses influences qui vous freinent pour mener sereinement tout projet de reconversion ou d’évolution professionnelle. C’est vraiment un préalable indispensable. Sinon, vous risquez de vous lancer dans un projet qui ne vous correspond pas réellement. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, vous vous retrouverez à nouveau dans une situation peu épanouissante et sans énergie.

      Comment on fait ? 

      La réponse des bonnes cocottes : il faut travailler.  Parce que oui, ce n’est pas automatique, il ne suffit pas de cocher dans paramètres pour qu’elles apparaissent ces valeurs (dommage !).

      EXERCICE

      Vous pouvez utiliser ce test basé sur les valeurs universelles de Schwartz. Il permet de dégager les 3 valeurs les plus importantes pour vous. 

      Notez-les par écrit.

      Que pensez-vous de ce résultat ?

      Quels sont les objectifs que vous vous fixez aujourd’hui pour être plus en harmonie avec ces 3 valeurs ?

      Comment mesurerez-vous que vous les avez atteints ?

      Identifier vos valeurs de travail

      Mais le travail dans tout ça ?

      Bah c’est tout pareil. Ne pas identifier les valeurs importantes pour vous dans une activité professionnelle diminuera vos chances d’être satisfaite par votre job. Et vous vous retrouverez dans les soirées à dire :” Oh moi, mon job n’est plus raccord avec mes valeurs !”  Après, c’est vous qui voyez, mais perso, je préfère dire en soirée que je fais un truc que je kiffe à mort. Même si je galère bien certains jours.

      Idem pour le choix d’un nouvel employeur. Il y a le poste, mais il y a aussi l’environnement. Comment s’assurer que vous allez vous sentir à votre place dans une entreprise si vos valeurs ne collent pas avec leur politique ? (déjà qu’il y a un écart entre la politique affichée et la réalité !)

      Pour cela il faut être au clair avec ce que vous voulez vraiment. Pas les attentes de votre famille, de vos amis ou de je ne sais qui. Pas pour faire plaisir à l’un ou à l’autre. Il faut que ce soit en cohérence avec vous.

      Mais pour cela il faut savoir clairement ce qui est important pour vous. (je sais je me répète ?).

      Alors passons à la pratique, voici un exercice pour faire le point sur vos valeurs au travail (en cliquant sur le bouton ci-dessous, vous pouvez obtenir la version téléchargeable).

      EXERCICE

      Vous allez choisir dans la liste suivante les 10 items qui vous correspondent le mieux. Répondez assez rapidement, de façon la plus instinctive possible. Il n’y a aucune bonne ou mauvaise réponse. L’important est d’être le plus honnête possible. Le résultat est pour vous. 

      Let’s go !

      • prestige  de la profession, de l’emploi ou de l’entreprise
      • sécurité de l’emploi
      • avoir des responsabilités
      • avoir de bonnes conditions de travail (nb jours de vacances, avantages sociaux…)
      • avoir de bonnes relations interpersonnelles au travail
      • avoir de l’influence (diriger d’autres personnes)
      • avoir des horaires satisfaisants
      • avoir des possibilités de promotions
      • avoir des possibilités de développement personnel
      • avoir des tâches variées
      • avoir du temps libre pour mes loisirs, ma famille…
      • avoir la possibilité / le goût de me dépasser professionnellement (prise de risque, aimer les situations de risque ou de danger)
      • gagner beaucoup d’argent
      • avoir une vie passionnante
      • connaître les résultats de mon travail
      • contribuer au bien-être d’un groupe, d’une communauté
      • développer mes compétences
      • être dans une relation d’aide
      • être dans une dynamique de compétition
      • appartenir à une entreprise dont je suis fière
      • être en contact avec des gens
      • être indépendante dans mon travail
      • être reconnue pour la qualité de mon travail
      • avoir la possibilité / le goût de me dépasser professionnellement (prise de risque, aimer les situations de risque ou de danger)
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      • avoir une vie passionnante
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      • être dans une relation d’aide
      • être dans une dynamique de compétition
      • appartenir à une entreprise dont je suis fière
      • être en contact avec des gens
      • être indépendante dans mon travail
      • être reconnue pour la qualité de mon travail

      Quand vous en avez retenu 10, vous les classez par ordre d’importance. (oui, c’est du boulot, mais ça vaut le coup, je vous assure).

      Ça y est, vous avez les 10 valeurs sur lesquelles repose votre vie professionnelle ?

      Dans ces 10 items, choisissez ceux sur lesquels vous êtes intraitable et ceux sur lesquels vous acceptez de négocier.

      Maintenant, vous pouvez voir ce qui cloche avec votre job actuel. À quel niveau ça ne matche plus. 

      Vous avez aussi les bases pour  la construction d’un nouveau projet pro, quelqu’il soit.

      C’est un peu plus clair cette histoire de valeur ?

      Vous ne savez pas trop comment vous libérez de ces valeurs qui viennent des autres. Tous ces machins qui vous pèsent finalement, qui vous entravent. Vous ne vous autorisez pas à penser en grand pour votre projet pro. Vous craignez l’avis de votre conjoint ou de vos copines. C’est difficile de mener ce nettoyage de valeurs toute seule. Surtout quand ça fait des années que vous fonctionnez sur le même modèle. 

      Mais il y a un petit truc qui vous chatouille le cervelet, une envie de changement qui émerge. Quand vous serez prête, écoutez-la et venez l’explorer avec moi. 

      Françoise Bourgouin - coaching de carrière

      Vous avez aimé cet article ? Retrouvez toutes mes ressources (gratuites pour la plupart) pour vous aider à clarifier votre futur professionnel. Webinaires, exercices d'auto-coaching, master classe... J'y aborde la confiance en soi, la relation à l'argent, comment avoir des idées, votre CV et bien d'autres choses.

      Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

       

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      2 exercices pour identifier ses valeurs - Françoise Bourgouin - Coach de votre carrière après 45 ans
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      Comment changer de carrière à 50 ans quand on n’a aucune idée de ce qu’on veut faire !?

      Comment changer de carrière à 50 ans quand on n’a aucune idée de ce qu’on veut faire !?

      Vous vous sentez mal dans un job qui ne vous correspond pas/plus ?  Prête pour un changement de carrière, mais vous ne savez pas ce que vous pouvez faire d’autre ou par où commencer? 

      En apparence, vous avec un bon travail, une belle carrière dans une entreprise stable. Au départ, vous avez fait ce qu’on attendait de vous en sortant de l’école. Puis des promos régulières, un bon salaire. Une maison, un train de vie confortable. la photo est belle. 

      Mais à l’intérieur, ça cloche !

      Vous vous dites que vous n’avez fait que des “non-choix” tout au long de ces années. De poste en poste, de promo en promo. Et au final, les enfants ont grandi, vous approchez des 50 ans et vous faites le point. 

      Il manque quelque chose.

       Vous avez l’impression de ne pas utiliser tout votre potentiel, de ne pas être à votre place. Votre job ne fait plus sens. Vous ne voyez pas la valeur ajoutée de ce que vous faites. 

      Vous avez envie de faire autre chose, qui vous corresponde mieux.

      Mais quoi ?

      Je suis passée par là moi aussi. C’est très désagréable de savoir qu’on veut changer mais sans identifier pour où, ou vers quoi. On a l’impression de stagner et de perdre son temps. 

      Alors voici quelques conseils pour passer ce gué et arriver de l’autre côté sans prendre l’eau.

      Reconversion à 50 ans : Ce que vous devez savoir 

       

      Face à cette envie de changement de carrière, il y a 3 paradoxes dont il faut prendre conscience et qu’il faudra traiter.

       

      1. VOUS voulez changer de job, MAIS le plus gros OBSTACLE c’est VOUS !

       

      Vous êtes convaincue que vous devez changer de job. Au plus profond de vous c’est une évidence. 

      Vous ne ressentez aucun accomplissement dans ce que vous faites. Vous savez que vous pouvez apporter plus à l’univers (OK ça fait prétentieux mais c’est ça quand même ?). 

      Vous avez envie d’être fière de ce que vous faites plutôt que de botter en touche à chaque fois qu’on vous demande : “Et toi, le boulot ?”.

       

      Mais bon, vous n’avez pas d’autre idée. Et puis à 45/50 ans, c’est bien connu, c’est super dur de changer. Comme si c’était facile à 35 ou 40 ! Tout le monde le dit, donc c’est vrai.

       

      Ou alors vous avez une idée topissime. Mais elle change tous les mois. Acheter un foodtruck, faire du miel, créer des bijoux, ouvrir un gîte…. Irréalisable, loufoque, fantasme…voilà ce que vous vous dites. Tout le monde le dit, donc c’est vrai.

      Vous n’y connaissez rien dans ces domaines, alors ça fout les jetons ?. Personne ne vous attend.  

       

      Il y a aussi la crainte, tout à fait légitime, de perdre son niveau de vie

      D’ailleurs, si ça se trouve, vous avez déjà connu ça : un licenciement et un redémarrage à zéro il y a 10 ans. Pas envie de recommencer aujourd’hui. 

      Puis, vous ne vivez pas seule : conjoint, enfant, famille, amis… Qu’est ce qu’ils vont penser ou dire de ce changement de statut ? “Elle avait un bon job et elle fout tout en l’air, à son âge !!!” Naan mais…. Tout le monde le dit, donc c’est vrai.

       

      Et bien, permettez moi de vous dire que tous ces obstacles, en fait, C’EST VOUS !

      C’est votre foutu égo qui a tellement la trouille que les choses changent, qu’il vous sort tout ce qu’il trouve comme excuses et enclenche le frein à main à chaque changement de direction.

      C’est tellement confortable ce « tout le monde le dit, donc c’est vrai ». Une vraie valeur refuge. Une fabuleuse excuse pour ne rien faire. Une sorte de super plaid magique dans lequel on peut se réfugier et laisser passer le temps.

       

      Ca vous parle ? ?

      2. Vous ne comprendrez pas en analysant

       

      Pourtant vous vous dites que vous êtes une femme qui assure. Niveau pro, tout le monde reconnaît vos capacités. La gestion de projet c’est votre truc. Plan d’action, rétro-planning, diagramme de Gantt, conduite du changement…. vous êtes allez en formation, vous avez formé les collègues. Bref, vous maitrisez total.

      Alors pourquoi ce projet-là, le votre, si important, crucial même, pourquoi, celui-là, vous n’arrivez pas à le mener ?

       

      Première tentation : je vais bien analyser la situation et tout poser.

      Résultat : pensées qui tournent en boucle dans la tête, ruminations et déceptions.

       

      Deuxième tentation : je vais lire des bouquins sur les reconversions réussies, aller sur le net, les blogs, les magazines etc…. Je fais tous les tests psycho machins que je trouve.

       

      3ème tentation : je fais un bilan de compétence. Là, c’est sûr, ils vont me trouver pour quoi je suis faite ! 

       

      Bah non…

       

      Mais toujours pas de clarté.

       

      La réalité est simple : si la solution à votre changement de carrière reposait sur plus d’analyses – en créant plus de listes, en lisant plus de livres, en passant plus de tests psychotrucs, ou en comprenant tout cela dans votre tête – vous l’auriez déjà trouvée. Depuis longtemps.

       

      3. Vous ne trouverez pas en cherchant 

       

      Vous cherchez quelque chose de différent de votre job actuel. 

       

      Si vous passez par des cabinets de recrutement ou des consultants, ils ne cherchent que les similitudes entre vos compétences actuelles et les postes à pourvoir. Ils ne peuvent donc pas vous aider.

       

      Si vous consultez les offres d’emploi, vous vous dites que vous n’avez pas les compétences. Vous vous sentez nulle. 

      Vous avez tenté d’envoyer votre CV une fois ou deux. Mais rien. Pas de réponse. 

       

      Tout cela pour vous dire que le marché de l’emploi classique n’est pas conçu pour les personnes qui changent de carrière. Vous ne pouvez pas vous mesurez à des personnes possédant de l’expérience et des compétences dans les différents domaines qui vous intéressent.

       

      Alors, vous allez me dire : c’est foutu !! 

      Si c’est inutile de chercher parce qu’on ne trouvera pas et que de toute façon notre égo veille à ce qu’il ne se passe surtout rien.

      Autant retourner sous son plaid dans le canapé et mettre Netflix.

      Naan mais, c’est quoi cet article ? Tu vois bien que c’est pas possible. Tout le monde le dit de toute façon. Pfff….

       

      Non, non, restez ! 

      C’est décidé, je change de carrière : comment faire ?

       

      Rassurez-vous, il existe des solutions à chaque paradoxe, mais elles ne sont probablement pas celles que vous croyez.

       

      1. Ne restez pas seule !

       

      La plus grande difficulté quand on veut changer de carrière à 45/50 ans c’est de lutter contre l’inertie. 

      Vous êtes mal, mais vous avez peur de tout perdre. 

      Vous êtes confortablement mal à l’aise.

       

      Pour pouvoir vaincre cette inertie, il faut absolument s’entourer. Trouver d’autres personnes qui ont un projet de changement comme vous. 

      Il faut en parler. 

      Ces personnes ne sont pas votre famille ou vos amis

       

      Ce sont des gens animés des mêmes envies de transition pro que vous.

       

      Comment les trouver, les rencontrer, échanger avec elles ?

      Pour ça les réseaux sociaux sont très utiles. 

      Il existe de nombreux groupes Facebook fermés, où vous pouvez échanger avec des femmes qui ont les mêmes envies que vous.

      J’ai testé, c’est magique.

      L’avantage : vous pouvez enfin parler librement de votre projet. Il n’y a que les  membres du groupe qui y ont accès. Ca fait un bien fou de verbaliser et d’échanger. 

      Quand vous avez une baisse d’énergie ou de motivation, une crise de “Je suis nulle”, vous partagez avec les copines et elles vous reboostent. Et inversement quand c’est leur tour. Le groupe permet aussi d’apporter un regard différent et extérieur sur vos idées et vos essais. C’est source de beaucoup de richesse.

      Annoncer son projet et suivre son avancement à plusieurs vous engage beaucoup plus que de le garder dans un coin de votre tête.

      L’idéal est d’avoir une binôme de projet. Oui ça fait un peu scolaire dans le terme. Mais c’est vraiment top. Quelqu’un avec qui on avance en parallèle. On se programme des points réguliers et on partage ses galères sur tout et n’importe quoi.

       

      Pensez à votre changement de carrière comme à une expédition et non comme une excursion d’une journée.

      Si vous rêvez d’aller voir la banquise et les aurores boréales ? Il y a peu de chance que vous vous lanciez seule dans ce projet. Vous allez vous renseigner, prendre les services d’un guide et y aller avec d’autres personnes. Le voyage sera plus sûr, plus rapide et, en plus, beaucoup plus amusant.

       

      2. Arrêter de réfléchir, agissez !

      « Les idées se produisent lorsque deux univers différents se heurtent. » – Seth Godin.

       

      Changer de carrière à 45 / 50 ans est une expédition. Une magnifique expédition.

      Un des risques que nous avons vu tout à l’heure est de rester paralysé par l’analyse. 

      Pour illustrer, imaginons que nous sommes dans une clairière perdue au milieu d’une forêt. Cette forêt représente le flou dans lequel nous sommes avec cette envie de changement. Il y a plusieurs pistes qui partent de cette clairière. Comme nous n’avons pas de plan (ni de smartphone avec GPS !), nous sommes perdues. Si nous ne choisissons aucun chemin : aucune chance de sortir de cette forêt ! 

      Par contre, si nous choisissons une piste, peut être que ce ne sera pas la bonne du premier coup. Et c’est OK. On se sera trompé. Mais on aura avancé vers la bonne piste.

      Conclusion de cette métaphore sylvestre : mettez vous en action. Testez des choses qui vous font envie. Formations, MOOC, meet up…

      Ces actions vont vous permettre de rencontrer d’autres personnes, des approches nouvelles, des fonctionnements différents. Vous verrez ce qui vous correspond, ce qui est aligné avec vous ou pas.

       

      Pénétrez dans des mondes différents – en suscitant des idées et en même temps, en écartant les possibilités, plutôt que de les laisser comme des questions ouvertes dans votre esprit.

      Vous pouvez tester beaucoup de choses sans quitter votre travail actuel. Cela participe à la préparation de votre expédition. N’attendez pas un déclic, une illumination, mettez vous en action et allez tester les envies qui vous titillent. 

       

      En bref, l’action précède la clarté et non l’inverse.

       

      3. Recherchez des personnes, pas des emplois

       

      Les sites d’emploi, les consultants en recrutement, les CV et Google ont tous leur utilité dans votre changement de carrière. Mais ce n’est pas par là qu’il faut commencer. 

       

      Concentrez-vous plutôt sur la connexion avec les gens.

       

      Quand vous rencontrez de nouvelles personnes vous présentez bien plus que votre CV. C’est vous toute entière, avec vos compétences pro ET toutes vos compétences perso. Une tonne d’enthousiasme et une volonté d’apprendre ne se verront jamais sur votre CV.

       

      SI je prends mon exemple : je suis introvertie. Donc je ne suis pas du tout à l’aise dans des soirées de réseautage. Vous pouvez être sûre que je suis la plus transparente de la salle ! Par contre je suis curieuse de l’univers de l’autre et j’aime découvrir de nouvelles personnes en tête à tête. C’est ce que je fais avec des gens dont l’univers m’intéresse. 

      Cela prend du temps. Mais qu’est ce que ça fait grandir et mûrir son projet de changement. 

      J’ai cherché mon projet de reconversion pendant 2 ans. J’ai essayé plusieurs pistes : créer des sites web, aider les femmes à maigrir, ….J’ai testé l’hypnose, le pilate, le blogging, me suis intéressée aux soins énergétiques… Pour une cartésienne comme moi, c’était clairement un nouvel univers. C’est dingue tout ce que j’ai appris en me plantant !

      A chaque fois, ce n’était peut être pas le bon projet, le bon domaine . Mais j’ai fait des rencontres, je me suis enrichie. Ces rencontres et ces échanges m’ont amené à des prises de conscience et au coaching.

       

      Rappelez-vous : les gens d’abord, le boulot ensuite.

       

      Quelle est votre prochaine étape vers une nouvelle carrière ?

      « Savoir et ne pas faire, ce n’est pas encore savoir. » – proverbe bouddhiste.

       

      Faire un changement de carrière à 45/55 ans n’est pas facile, sinon tout le monde le ferait.

       

      Mais c’est possible.

       

      Je connais des femmes qui l’ont fait.

       

      Et dites vous qu’il ne s’agit pas que de votre carrière, il s’agit de votre vie.

       

      De ce que vous ressentez chaque matin en allant bosser.

      De la façon dont cela affecte vos relations. 

      Et finalement de l’impact au monde que vous voulez avoir en faisant un job qui vous correspond totalement.

       

      Les enjeux sont élevés. Ça fout la trouille.

       

      Mais que se passera-t-il si vous ne faites rien ?

      Que dit votre petite voix aujourd’hui ?

       

       

      Photographe : Alexey Sokolov

      Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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      Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

       

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      Comment changer de carrière à 50 ans quand on n’a aucune idée de ce qu’on veut faire !?
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      6 conseils pour rédiger un CV senior efficace

      6 conseils pour rédiger un CV senior efficace

      Changer de boulot à 50 ans, ça veut dire rédiger un CV senior efficace. Il n’y a pas que ça, mais c’est un point incontournable de votre recherche d’emploi.

      La discrimination par l’âge existe, c’est un fait. Tous les recruteurs, responsables RH et managers suivent des formations sur la non-discrimination. Mais il faut être lucide. Nous sommes tous humains et à ce titre faillible.

      Donc en fonction de sa personnalité, de son scénario de vie, chaque recruteur sera plus ou moins sensible à la variable “âge” d’un CV.

      Ça vous n’y pouvez rien.

      Mais ce n’est pas une excuse, chère senior, pour envoyer un CV qui fait vieille !!

      Ce n’est pas parce que vous avez obtenu votre diplôme l’année où le recruteur est né, qu’il faut continuer à faire des CV comme au siècle dernier.

      Il est possible que vous n’ayez pas eu à chercher de boulot depuis longtemps. Comme dans la mode, il y a des tendances et des évolutions pour les CV. Il faut en tenir compte.

      Vous avez 45/50 ans ou plus. On vous serine déjà que ça va être difficile de trouver un job.

      Alors, s’il vous plaît, ne ressortez pas votre CV  de quand vous êtes entrée dans la boîte en 1998 !

      Je vous assure que ça vaut vraiment le coup de passer du temps sur l’actualisation de votre CV. C’est votre vitrine, le premier truc de vous que voit le recruteur.

      Voici quelques points indispensables à  travailler pour faire de votre CV un truc whaouh, le reflet de la grande pro que vous êtes. Parce que dans votre tête vous n’êtes pas une senior, donc aucune raison pour que votre CV fasse mémère !

      1- CV senior = 1 page, grande expérience ne veut pas dire long CV

       

      Ok vous bossez depuis 20 ou 25 ans (voire plus), alors vous avez occupé des postes différents, mener des tas de projets, suivi moultes formations, acquis tout plein de connaissances. Bref vous êtes une nana expérimentée. Et c’est top.

      Mais ce n’est pas un raison pour faire un CV de 2 pages (ou plus ?).

      Règle absolument impérative, que sinon je me fâche vraiment fort, un CV fait une page maximum.

      Si c’est possible ! On va voir comment ensuite.

      Mais pensez un peu à ce pauvre recruteur qui a reçu 200 candidatures (et encore après un premier tri !). Je peux vous assurer que les CV de plus d’une page vont rapidement rejoindre la pile des “NON”.

      Pourquoi  ?

      Déjà parce qu’il n’aura pas le temps de les lire.

      Et aussi pour ce que ça dit de vous : ça dit que vous n’avez pas trié ou synthétisé vos expériences en fonction du poste auquel vous postulez. Et ce n’est pas au recruteur de faire ce tri dans les 2 pages que vous lui avez envoyées. Ce n’est pas à lui d’aller piocher ce qui peut être en rapport avec ce qu’il cherche pour le poste. Ca c’est votre job de chercheuse d’emploi.

       

      CV = 1 page = en rapport avec le job visé

      2 – Trier et hiérarchiser ses compétences

      On n’arrive pas à 45/50 ans sans avoir une belle liste de ressources et de compétences.

      Pour rédiger votre CV senior, il faut toutes les lister et les avoir en tête.

      Je vous conseille de prendre le temps de passer en revue chaque poste occupé et de mettre en face les projets menés, les formations reçues, les compétences acquises, etc…  Prenez vraiment le temps d’aller creuser. Vous verrez qu’il en ressort des belles choses. Notez vraiment tout tout tout : la durée, le nombre de personnes managées, les outils, les référentiels s’il y en a …

      Ca, c’est pour vous. Pour être au clair et avoir un document de référence auquel retourner de temps en temps.

      Pour votre CV , vous allez faire votre choix dans cette liste et garder uniquement ce qui est en rapport avec le poste visé.

      Si vous mettez trop de choses, vous risquez d’atterrir dans la pile “SURQUALIFIE”.

      Pourquoi ça cloche d’être surqualifiée ? Parce qu’on imagine facilement que vous allez coûter cher et /ou que vous allez vous ennuyez . Donc que ça ne va pas matcher.

      Autre point d’attention dans le tri de vos expériences : la chronologie.

      N’enchainez pas votre liste par ordre chrono.

      L’annonce décrit les domaines de compétence attendus pour le poste. Reprenez ces domaines (management, gestion de projets, marketing, etc….) et regroupez vos expériences dans chacun.

      Il faut faciliter la tâche de la personne qui va vous lire. Elle a défini un cahier des charges (la fiche de poste), votre CV doit montrer clairement en quoi vous répondez à ce cahier des charges.

       

      Dernière chose sur ce tri : vous avez 50 ans (ou presque) donc vous avez commencé à  travailler au siècle dernier.

      Oui, je sais ça fait mal dis comme ça ! Mais je le dis comme ça justement pour que vous preniez conscience que ces expériences ne doivent pas forcément figurer sur votre CV. Même si ces expériences sont en rapport avec le poste, ça fait déjà 20 ans ! Dans toute votre liste, vous devez en avoir des plus récentes non ?

      Si possible, limitez-vous au 15 dernières années.

       

       Des compétences triées et hiérarchisées par domaine de compétence en fonction du poste visé.

       

      3 – Après 50 ans, doit-on mettre son âge sur un CV ?

       

      Le sujet est très discuté. Il y a des défenseurs du “pour” et des acharnés du “contre”. Je suis plutôt dans la catégorie des “pour” mais libre à vous de faire comme vous le sentez.

      Rien ne vous oblige à mettre votre âge sur votre CV.

      Mais, si le recruteur veut vraiment discriminer sur l’âge, il calculera facilement le vôtre à partir des années d’obtention de vos diplômes ou de vos années d’expériences.

      Ne pas mettre d’âge peut provoquer de la frustration chez le recruteur. Il est obligé de calculer et ça l’agace. Ou carrément, il met le CV dans la pile “ NON”.

      Mettre son âge sur son CV, c’est aussi assumer son âge.

      C’est dire : “ok j’ai 50 ans , et alors ? Je suis compétente et j’assume d’avoir l’âge de ta mère !?”

      C’est montrer que ce n’est pas un problème pour vous. Donc qu’il y a des chances que ce ne soit pas un problème pour votre intégration à l’équipe.

       

      Vous pouvez mettre votre âge si c’est ok pour vous. Mais peut être pas en 2ème ligne sous votre nom. Histoire que notre cher recruteur ait eu le temps de lire quelques compétences et d’être un peu accroché avant d’arriver à cette info ! Glisser-le un peu plus bas ?.

       

      Dans le même domaine que l’âge, il y a la photo. Vous faites comme vous voulez. Si vous mettez une photo, elle doit être pro. Pas un selfie tout pourri ou un bout découpé d’une photo de vacances parce que bronzée c’est mieux ! Non, une photo de vous en working girl, dans l’idéal, prise par un(e) professionnel(le).

       

      tuto cv canva françoise bourgouin coach de ta carrière après 45 ans

        4 – Actualiser les intitulés de postes ou de diplômes

       

      Vous avez passé votre diplôme en 1992, et bien, aller vérifier comment il s’appelle maintenant ! Il y a de grandes chances que ça ait changé.

      De même pour votre école d’ingénieur, elle n’aurait pas changé de nom par hasard ? La mienne est passée de ENSBANA à AGRO SUP DIJON.

      Vous avez obtenu votre DESS l’année de vos 22 ans : super ! Sauf que plus personne ne sait ce qu’est un DESS.

      Tout ça pour vous dire qu’il est primordial de moderniser les dénominations de vos diplômes. Encore une fois, ce n’est pas au recruteur de traduire DESS en Master, c’est à vous.

      Ce petit effort montre que vous vous maintenez au courant et que vous savez évoluer.

       

      Il en est de même pour les intitulés de postes. Allez traîner sur le net pour voir dans les offres quels sont les mots utilisés et reprenez les dans votre CV.

      Par exemple : une directrice commerciale pourra devenir une directrice du business development ou sales director.

       

      Quel est l’intérêt de faire ça ? Ça vous semble un peu ridicule !

      Peut être, mais ça permettra à votre CV de passer le tri par mots clés et d’éviter d’être zappé par le logiciel qui fait ce premier filtre.

       

      La modernisation passe aussi par votre adresse mail. On est bien d’accord qu’on utilise une adresse mail qui fait pro.

      Pas de “doukinounet22@ wanadoo.fr”.

      On soigne la première partie et on utilise autant que possible ses nom et prénom.

      Mais on soigne aussi la 2ème partie : après le@.

      Par exemple, wanadoo.fr, ça date un peu. So 20ème siècle !

      Autant adopter une adresse gmail ou hotmail, c’est neutre et gratuit.

      5 – Un CV de senior mais une mise en page actuelle

       

      Peut être que vous n’avez pas cherché de boulot depuis longtemps.

      Peut être que vous vous sentez paumée, stressée, angoissée par cette recherche.

      Peut être plein de trucs….

       

      Mais dans tous les cas, on ne ressort pas son vieux CV de la dernière fois.

      Strictement interdit !

      On ne tombe pas non plus dans le super template de créateur.  Sauf si c’est votre job, mais alors, autant créer le votre. 

      Une petite heure sur Google et/ou Pinterest permet de voir tout ce qui se fait et de faire votre choix sur ce qui vous correspond le mieux : dans la forme et dans le contenu.

      Alors restez calme sur les couleurs : United colors of Benetton c’est fini. Une seule couleur en plus du noir, c’est très bien.

      Choisissez une police moderne et sobre : laissez tomber le Times new roman sauf si c’est vraiment un choix de vie.

      On laisse les diplômes tout à la fin.  Comme ça le recruteur ne focus pas sur l’âge tout de suite ?.

       

       

      6 – Pensez à vos soft skills (qualités personnelles) !

       

      Vous pouvez aussi avoir des trous plus ou moins long dans votre CV.

      Pour tout un tas de raisons, qui sont toutes légitimes et qui vous appartiennent.

      Il est possible que vous vous sentiez mal à l’aise avec ces périodes sans activité.

      Mais qui a dit que ces périodes étaient « sans activité » ?

      Je ne pense pas que vous ayez passé 5 ans dans un grotte à écouter l’eau couler !

      Vous avez sûrement fait des choses pendant ces périodes sans emploi : association, parents d’élève, initiation artistique, développement personnel, sport, formation, suivi des webinaires ou des MOOC….

      Ces expériences vous ont permis de développer d’autres compétences. Des compétences personnelles, qui font que vous êtes vous et uniques.

      Qualité d’écoute, empathie…

      Ces qualités sont recherchées par les recruteurs. Elles permettent de mieux mesurer la capacité à s’intégrer à une équipe.

      Pensez-y !

      Ca ne se faisait pas la dernière fois que vous avez cherché un job. Alors prenez un peu de temps pour identifier une ou deux soft skills et compléter votre CV avec.

       

      Voici déjà quelques pistes pour faire un CV qui cartonne quand on est une senior, même si je n’aime pas ce mot.

       

      Si vous voulez aller plus loin, vous voulez que nous échangions sur le sujet, n’hésitez-pas, le formulaire contact est là.

      Résumé pour un CV de senior qui déchire

      1. CV = 1 page = en rapport avec le job visé
      2. Des compétences triées et hiérarchisées par domaine en fonction du poste visé.
      3. Mettre son âge : up to you
      4. Actualiser vos intitulés de postes, de diplôme et mail
      5. Mise en page et police qui vous ressemblent
      6. N’oubliez pas vos compétences personnelles

      Vous voulez des modèles de CV gratuits directement utilisables (comme celui présenté plus haut), avec le tuto vidéo qui vous explique tout ?

      tuto cv canva françoise bourgouin coach de ta carrière après 45 ans
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      Modèle de CV senior à personnaliser sur Canva avec un tuto vidéo #modèleCV #CVsenior #cv50ans #coachingcarrière #coachingfemmes #transitionprofessionnelle #reconversion #bienetreautravail #competences
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      Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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