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Comment louper sa reconversion ?

par | Mis à jour le 13/01/2023 | Publié le 17/08/2021

Votre job vous sort par les trous de nez !

Vous ne pensez plus qu’à ça.

Ça, c’est tout ce qui ne va pas. Cette pression insupportable, ce projet que vous devez avoir fini avant de commencer, cette relation qui vous pourrit vos journées, ce sentiment d’inutilité, tous ces détails, petits ou grands, qui font que vous voulez que ça s’arrête.

Vous êtes ultra-irritable. Cela impacte votre vie privée, la relation avec vos proches. Vous n’arrivez plus à penser à autre chose. Même lors des dernières vacances, vous vous êtes sentie polluée par ces émotions négatives.

Votre corps vous lâche aussi : vous avez toujours mal quelque part ou du mal à vous concentrer.

Vous n’aimez pas la personne que vous êtes en train de devenir.

Vous n’avez plus envie que d’une seule chose : QUE ça s’arrête !

Je comprends.

Pour tout vous dire, il y a eu une période de ma vie professionnelle où j’étais tellement mal que je rêvais d’être malade ou hospitalisée pour qu’on me prenne en charge, Que je sois déchargée de tout ce qui me pesait.

Il n’y a plus que du négatif. Et vous rêvez d’un job qui soit à l’opposé de ce que vous faites.

Par exemple,

si vos collègues sont lourds et vous sollicitent sans cesse, vous rêvez de bosser seule, sans équipe.

Si vous ne voyez plus l’utilité de ce que vous faites au boulot, vous rêvez d’un job dans un secteur social ou caritatif. Devenir pompier ou infirmière.

Cela semble logique. Si le chemin, où vous êtes aujourd’hui, semble si insupportable et difficile, il est logique de vouloir allez dans une direction complètement opposée. Mais laquelle ?

Vous avez tous les symptômes de la transition professionnelle réactionnelle.

Késako ?

L’envie de tout envoyer balader pour faire un truc complètement différent. En mode table rase du passé !

Dans cet article, nous verrons les risques de cette transition professionnelle réactionnelle, et surtout, quelle est l’alternative. Car c’est bien de cela dont vous avez besoin, aujourd’hui, si vous vous sentez coincée dans votre situation pro.

 

C’est quoi une transition pro réactionnelle ?

Comment l’identifier ?

Après tout, avoir envie de changer de boulot, c’est légitime. Des gens quittent leur job tous les jours. Comment savoir si je suis dans une envie de changement réactionnelle ?

Dans ce cas, votre principal moteur pour changer sont des émotions négatives. Ces émotions que vous ressentez quand vous allez bosser. 

Ce moteur peut être intéressant pour initier le changement, mais dangereux pour le mener à bien. Il a parfois le mérite de vous donner l’énergie (du désespoir) nécessaire, mais il y a des risques que nous n’arriviez pas au bon endroit. En effet, les émotions sont rarement de bons pilotes, elles peuvent amener à des prises de décision qui ne nous conviennent pas (une fois l’émotion dissipée).

Par ailleurs, construire sur du négatif, en opposition ou en réaction, c’est loin du bon projet qui vient de l’intérieur.

Donc si vous cochez les 2 cases émotion + négatif, il y a des fortes chances que vous soyez en train d’amorcer une reconversion « réactionnelle ».  

C’est grave ? Voyons les risques.

 

1 – Envie de tout jeter (sans trop trier)

Vous en avez ras le bol et vous ne voyez plus rien de positif. Donc l’envie peut être grande de vouloir tout balancer. Tout changer et ne rien garder. Cela va vous emmener loin de votre activité précédente. Vous risquez de vous priver de compétences que vous aimiez bien utiliser (avant !). 

Par exemple, vous êtes commerciale et vous n’en pouvez plus. Vous mettez tout dans le même sac et ça devient « je ne veux plus faire de commercial ». Sauf qu’en réalité, il y a des aspects de votre boulot que vous aimez (la relation humaine par exemple). Mais les conditions actuelles d’exercice font que vous avez envie tout jeter, sans trier.

Ces compétences ou ses talents vont finir par vous manquer. Au bout d’un moment, vous allez avoir un sentiment de gâchis (tout ça pour repartir presque à zéro) et vous risquez de ne pas vous sentir reconnue à votre juste valeur par la suite. 

2 – Partir vers l’inconnu

Marre de la pression, du stress, vous avez une idée qui vous passe par la tête et hop, vous partez, vous vous lancez. 

Vous avez tellement envie que ça s’arrête, que l’urgence de changer prend le pas sur le reste. Vous vous lancez sans test, sans trop de préparation, juste parce que c’est différent. Le risque, c’est de découvrir au bout de quelques mois que cette chouette idée, elle n’était pas faite pour vous.

Par exemple, c’est le syndrome de la chambre d’hôte. Gros changement de vie, vous imaginez un lieu agréable, des relations humaines et un retour à la nature. Et dans la réalité, vous pouvez vous retrouver déborder par des travaux de rénovations mal estimés, esclaves de clients ultra exigeants et jamais satisfaits, dans une région où vous avez du mal à vous implanter (je charge le tableau, ça peut aussi très bien se passer quand c’est préparé. On y viendra ensuite.)

3 – Reproduire les mêmes schémas dysfonctionnels

L’envie de partir, de fuir plutôt, n’est pas très propice à une analyse de ce qui ne va pas. L’urgence à changer, idem. Le risque est de se retrouver 1 ou 2 ans après dans les mêmes difficultés. 

J’ai vécu cela après mon licenciement. Je voulais retrouver du travail très (très, très) vite. Pour ma bonne cocotte intérieure, le chômage c’était « mal ». Je n’ai pas pris le temps de faire mon deuil du boulot précédent, ni d’analyser mes besoins à cette période-là. Je voulais UN TRAVAIL. Résultat, j’ai trouvé un travail et 18 mois après, c’était fini. Ce n’était clairement pas ce qu’il me fallait. La conséquence de cela,  j’avais le sentiment que le problème, c’était moi, que je devenais inemployable. Et ma confiance en moi a morflé.

 

Alors qu’elle est l’alternative au changement professionnel réactionnel ?

Beaucoup de mes clientes arrivent en me disant : « je sais surtout ce que je ne veux pas ». C’est le début. Ensuite une transition professionnelle, ça se construit. Et ce, d’autant plus qu’on approche de le cinquantaine (ou qu’on l’a dépassée) : le marché du travail, le besoin de sécurité sont autant de freins qui nous retiennent dans notre environnement « maltraitant ».

Le changement se bâtit sur les bases du passé, comme des fondations (c’est pour cela que mon programme d’accompagnement s’appelle « Je rénove ma vie pro »). Il y a un travail d’analyse et de tri à faire dans toute cette longue expérience pour définir ce qu’on garde et ce qu’on écarte. En plus, ce travail permet de se réapproprier toutes ses ressources. Parfois, elles peuvent avoir un peu disparues de nos radars, quand on est dans une situation qui ne nous convient pas/plus. Vous avez alors l’impression de ne plus être capable de rien (alors encore moins de changer !).

1 – Analyser les causes de la perte de sens

À force d’être le nez dans le guidon, on ne voit plus rien. Ou uniquement le négatif.

Il est nécessaire de prendre un temps de recul pour comprendre d’où vient le désamour actuel avec votre job. Ce n’est pas très agréable, mais c’est nécessaire.

Manque de reconnaissance, perte de sens, sentiment d’inutilité, discordance ente mes valeurs et celles de l’entreprise, environnement (trajet, horaire etc…), relations difficiles avec certaines personnes, management dysfonctionnel… la liste peut être longue.

C’est très souvent multifactoriel. Aussi il est bon de faire du ménage dans tout cela et de gagner en clarté sur ce qui cloche. Si ça ne va pas, c’est qu’il y a un besoin non satisfait à cet endroit-là. Il n’est pas toujours facile à identifier, surtout quand ça fait longtemps que vous faites passer les besoins des autres avant les vôtres.  Vous aurez peut-être besoin d’être accompagner pour cela.

C’est une bonne source d’information pour la suite.  Cette analyse vous permettra de dessiner les contours du cahier des charges du prochain poste.

les risques d'une reconversion basée sur une fuite et comment faire autrement ? - Françoise Bourgouin coach de votre carrière après 45 ans.

2 – Tester, tester, tester…

Quand on cherche, on a tendance à faire surchauffer son mental. Vous vous retrouvez avec une alternance de phases fouillis dans tous les sens et ensuite, plus rien en mode « chai pas ».

Le meilleur moyen de limiter les risques et de sécuriser votre changement professionnel est de tester. Tester un maximum de choses. Tester ce n’est pas forcément « exercer », c’est collecter un maximum d’informations et de ressentis sur une idée que vous avez, pour la faire grandir et la développer. Il y a de nombreuses façons de tester une idée.

  • Exercer en tant que bénévole dans le domaine qui vous intéresse
  • Les stages immersion
  • L’enquête métier qui va vous permettre d’interroger des personnes inspirantes sur la réalité de leur activité
  • Activer son réseau pour faire parler de votre envie de changement : il y aura toujours quelqu’un qui peut vous mettre en relation pour collecter de l’information et vous faire avancer
  • Démarrer en side projet à côté de son boulot actuel.

 

 

Alors si vous en avez plus que marre de votre boulot, si certains soirs, vous avez envie de rédiger votre lettre de dem’, pensez qu’il y a ce chemin à parcourir : analyse + test.

Il peut être intéressant de se servir de l’expérience actuelle comme d’un labo d’analyse de vos besoins (en mode « rien à perdre »). Observez-vous, ce qui vous bouffe de l’énergie, ce qui vous en donne, ce que vous aimez, ce qui vous pèse. Ce simple changement de regard et le fait d’avoir un projet (même s’il est flou) rend la situation plus supportable.

Il y a néanmoins de situations, où il est nécessaire de partir, de s’extraire pour créer l’espace nécessaire à la construction d’un nouveau projet. Autorisez-vous le. 

 

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

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