Hello catapultante cattleya,
Lundi, jâai dĂ©posĂ© les enfants Ă la gare. Je les ai installĂ©s dans le train, qui, par bonheur, Ă©tait Ă quai. Lâavantage dâavoir une ligne de train prĂ©historique et dâen ĂȘtre le terminus. Ils faisaient moins les cakes que dans la voiture, avec leurs petites valises et leurs masques. Assis, bien sages, dans le TER qui allait les emmener Ă Paris.
La bonne mĂšre en moi (et oui, il lui arrive de faire surface. Je suis la premiĂšre surprise !) avait un peu le bide contractĂ© de laisser partir ses 2 grands machins. Jâai mĂȘme eu droit Ă un coucou de la main quand je suis descendue du wagon.
Alors que pour le mĂȘme geste devant le collĂšge (enfin ça remonte Ă lâĂ©poque oĂč il y avait un collĂšge et des ados devant, jâai l’impression que câĂ©tait il y a 10 ans), je me suis faite pourrir que câĂ©tait trop la honte dâavoir une mĂšre qui faisait un signe de la main.
La mauvais mĂšre en moi (toujours aux aguets) avait alors rĂ©torquĂ© quâil y a un service de bus trĂšs efficace pour aller au collĂšge et que ces chers enfants sont Ă©galement Ă©quipĂ©s de grandes jambes qui fonctionnent Ă merveille. Alors la contrepartie du trajet en voiture, avec de la bonne musique et une livraison porte Ă porte, câest le coucou de la main. âEt estime toi heureux que je ne klaxonne pas ! â Nan maisâŠ.
Donc mes mangeurs de pasta box sont partis pour 5 jours. Mon mari est Ă l’usine (j’adore Ă©crire ça. Ăa sonne comme une vieille chanson de Jean Ferrat). Les chats se font discrets, tant quâil y a une porte ouverte et des croquettes dans une gamelle.
JE SUIS SEULE. đđ
Jâattendais avec tellement dâimpatience ce moment.
Jâallais en profiter pour bosser. Mais alors, un truc de dingue. Ma liste de choses Ă faire pour cette semaine Ă©tait pantagruĂ©lique. Elle dĂ©bordait dâarticles Ă Ă©crire, de bouquins Ă lire, de ligne Ă©ditoriale de rentrĂ©e Ă prĂ©parer, dâactivitĂ©s crĂ©atives, de sport, de marche au bord de lâeauâŠ
Bien sĂ»r, tu me vois venir. Nous sommes jeudi, et voilĂ : Rien fait.đ
Enfin rien fait, câest une façon de voir les choses.
Rien fait de ma liste, ou presque.
Et câest OK.
Habituellement je me serai sentie nulle, pas à la hauteur? Kuuuaaah des objectifs non atteints !? Enfer et damnation ! Ton année est foutue. Que dis-je ton année ? Ta vie entiÚre et celle de tes enfants sur 10 générations (mon dialogue intérieur est toujours un peu surjoué).
Mais non. Rien de tout ça. Les flammes de la culpabilitĂ© ne se sont pas dĂ©chaĂźnĂ©es sur moi (fait assez chaud dâun autre cĂŽtĂ©).
Pourquoi ? Je pourrai te dire que jâai vachement travaillĂ© sur moi. Que je suis arrivĂ©e Ă une totale zĂ©nitude Ă©ternelle. Mais absolument pas.
Juste jâen avais tellement besoin.
Besoin de rien, de non planning, de ne pas remplir. Besoin de me laisser porter par lâenvie du moment. Besoin de regarder mon figuier grandir (et Netflixđ). De ressentir le temps qui passe. De presque s’ennuyer. De ne pas ĂȘtre efficace.
Et ça fait un bien de fou.
Alors cette semaine rien dâautre que profite, Ă©coute, traĂźne, ressens, bouge, aimeâŠ.
ArrĂȘte toi. Ne serait-ce quâune minute, une heure, une aprĂšs midi.
JUSTE POUR TOI.
Prends soin de toi et aime toi.

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