Une fois que l’idée est là, elle est souvent imparfaite. Ce n’est pas le déclic magique dont vous rêviez secrètement (avouez !). Cette idée est tenace, elle revient et s’accroche. Mais elle est loin d’être miraculeuse. Elle a des défauts, des trucs pas clairs.
Alors une des questions récurrentes, qui vient ensuite, c’est : « être sûre » avant de se lancer.
Être sûre pour ne pas se planter. A y est le mot est lâché ;).
Être sûre pour se lancer à fond et ne pas perdre …
son temps, si précieux quand la cinquantaine approche),
son argent et tout ce qu’on a construit en 25 ans de carrière
son statut et sa réputation : qu’est-ce qu’on va dire si je me plante ? J’aurai l’air cruche, non ?!
Bien souvent, plus vous avez d’expérience et plus vous avez besoin d’être sûre. « Advienne que pourra » c’était bien à 25 ans, mais à 50, beaucoup moins ?
Alors par quel bout prendre la question ?
Être sûre à 100%, ça n’existe pas.
Et, c’est ok.
Quel que soit le sujet il y aura toujours un pouillème d’incertitude. Il y aura toujours des aléas qui ne dépendent pas de vous. Et qui vont venir influer sur votre projet.
Et même si, imaginons, tout est sous votre contrôle, votre propre corps peut vous faire une crasse et changer la donne.
Donc inutile d’attendre d’être sûre, ce ne sera que « attendre ». C’est une forme de procrastination qui permet de repousser l’échéance. Et attendre est la posture idéale pour dégonfler votre confiance en vous. Le temps passe, ça fait grimper le stress et le sentiment de ne pas avancer (#jesuisnulle).
Il est intéressant d’en avoir conscience. À chaque fois que cette idée vous travers le crâne, dites-vous que vous vous engagez sur un chemin peu sécure. Mais comment faire autrement ? Il faut avouer que c’est une réaction assez naturelle. On nous a élevées comme ça !! (mais si, rappelez-vous ! Dans les comtes de fées, la princesse attend. C’est son activité principale !)
Apprendre à gérer son incertitude
Si vous acceptez d’emblée qu’il est impossible d’être sûre, vous allez pouvoir mettre votre énergie et votre attention sur autre chose.
De quel niveau de « certitude » avez-vous besoin pour prendre la prochaine décision concernant ce projet de transition professionnelle.
Vous constatez que c’est déjà beaucoup plus abordable comme question, que « est-ce que je me lance ou pas ? « !
Ce niveau de certitude va être, bien souvent, corrélé avec votre confiance en vous. C’est là que vos nombreuses ressources de femme expérimentée ont leur rôle à jouer.
Ok, vous n’êtes pas sûre que tout fonctionne comme prévu, mais vous avez des forces, des talents, des savoirs et savoirs faire, sur lesquels vous appuyer pour réagir.
Encore faut-il que vous en ayez pleinement conscience. Que ces ressources soient là, présentes et disponibles. Parfois, une situation professionnelle difficile ou maltraitante peut vous avoir amenée à douter ou ne plus voir ce que vous savez faire ou être réellement. Si c’est le cas, il est intéressant d’aller vous reconnecter à tout cela. Rien qu’en refaisant votre CV, l’exercice peut vous procurer un boost de confiance en travaillant sur vos compétences et en vous les réappropriant.
C’est aussi en travaillant votre relation à l’échec que vous progresserez dans l’acceptation de l’incertitude. Si vous analysez vos échecs passés, vous y trouverez des apprentissages.
Comprendre ce qui fait peur
Le regard des autres
En bonne cocotte bien élevée, vous avez l’habitude de faire plaisir et ce qu’on attend de vous. Concernant ce nouveau projet professionnel ou cette reconversion, l’avis de votre entourage peut être un vrai frein.
Ces gens, qui vous aiment, vont s’inquiéter pour vous. Et ils vont vous renvoyer leur inquiétude et leurs propres croyances. Tout cela peut se matérialiser sous une forme très maladroite, voir blessante.
Le flou
La peur est une rection naturelle d’alerte. C’est ok d’avoir peur. C’est même très sain. Votre cerveau déclenche les mécanismes de la peur, quand il est confronté à quelque chose qu’il ne connait pas, qu’il n’a pas encore géré.
Quand vous débutez un processus de transition professionnelle, il y a beaucoup de choses qui sont floues. Les idées sont absentes ou partent dans tous les sens. C’est un des gros frein au démarrage. Tant que vous n’acceptez pas de traverser cette zone de flou, il ne se passera rien. Malheureusement. Et, plus on a d’expérience et plus c’est difficile d’accepter d’avancer sans tout maitriser. Et ce d’autant plus qu’on part d’une situation confortable (financièrement, car pour le reste ça cloche, sinon vous ne seriez pas en train de me lire ;).
Augmenter votre niveau d’information
Le seul moyen de réduire le flou et l’incertitude, donc d’apaiser la peur, est d’avoir suffisamment d’informations.
Déclic or not déclic ?
Le fameux « déclic » qu’on peut avoir envie d’attendre et qui n’arrive pas forcément (ou pas du tout si on se contente d’attendre !). En fait ce déclic, je préfère le voir comme le moment où la balance bascule du côté « infos », parce qu’elles pèsent plus lourd que la peur ou le doute.
C’est à ce moment-là que la décision est plus simple à prendre et que vous pouvez ressentir cette impression de « déclic ».
Besoin d’informations
Quand vous vous posez la question : « comment être sûre ? » C’est vraisemblablement que vous n’avez pas assez d’informations pour prendre votre décision.
Alors, essayez de remplacer la question par : De quelles infos j’ai besoin, dans quels domaines ? Où les trouver ? Qui peut me les fournir ? Comment entrer en contact ?
C’est peut-être le moment de faire des enquêtes métiers, d’aller activer votre wifi et de jouer les curieuses.
Faites sortir votre idée, votre projet de votre tête ! Partagez-le, parlez-en. Cela va vous obliger à travailler votre communication. Vous allez voir comment vous les portez. Comment vous répondez aux questions. Apprenez à le pitcher.
Bosser votre communication vous servira dans tous les cas. Si vous devez postuler sur un nouveau poste, cela vous préparera aux entretiens. Si vous voulez créer votre activité, vous aurez besoin d’en parler et de vous présenter à des tas d’interlocuteurs différents.
Demandez-vous ce que vous pouvez tester ? Est-il possible de faire un stage ? Ou de proposer mes services gratuitement ? L’intérêt est de voir comme vous vous sentez lors de cette expérience. Cela va renforcer votre confiance (ou définitivement fermer la porte de cette piste).
Dans tous les cas, ces actions vous feront avancer (vers plus de certitude).
Vous ne voulez pas être seule dans cette démarche ?
Venez m’en parler lors d’une séance découverte.
GRATUITE – durée : 30 minutes (rien que pour vous)
0 commentaires