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Dépasser son besoin de sécurité pour changer de métier après 45 ans

par | Mis à jour le 13/01/2023 | Publié le 07/09/2021

Votre job et vous, ce n’est plus ça. Vous vous interrogez sur la suite de votre vie professionnelle. Déjà presque 25 ans de carrière. Et forcement tout ce qui va avec. Une vie quoi !

Quand vous imaginez un futur professionnel différent, quand vous suivez cette petite idée de changement qui revient régulièrement depuis quelque temps, il y a toujours un moment où vous butez sur ce fameux besoin de sécurité. Comme une ancre qui vous retient.

Alors une ancre, c’est chouette, ça évite de dériver et de se perdre. Mais ça empêche aussi d’avancer. Plus ça fait longtemps que vous êtes ancrée, avec tout le confort et les habitudes qui vont avec, plus cela semble difficile de se mettre en action pour aller ailleurs.

Pour peu que vous soyez en sur-adaptation depuis longtemps (toujours ?), vous avez perdu la confiance en vous nécessaire pour lever l’ancre.

Alors, c’est foutu ?

Non !

Ça prend du temps et c’est un vrai travail en soi. Mais franchement, ça vaut le coup !

C’est quoi la sécurité ?

D’après le Larousse : « Situation dans laquelle quelqu’un, quelque chose n’est exposé à aucun danger, à aucun risque ».

Quand on lit cette définition, on sait que vivre c’est prendre un risque. Donc, objectivement, cette sécurité n’existe pas.

En fait, la sécurité, c’est un ressenti. C’est le sentiment de maitriser son environnement, de bien le connaître et de savoir réagir face à des situations connues.

Sécurité = ce qui est connu

C’est votre situation actuelle.

Bien souvent quand vous songez à lever l’ancre, vous pensez à votre CDI, votre salaire (assuré chaque mois), vos primes, vos avantages CE, etc… C’est aussi une maison (ou un appart) des vacances, des loisirs. C’est un job que vous maitrisez, une organisation de travail et les compétences nécessaires. Des collègues sympas.

C’est tout cela votre sécurité.

Mais c’est aussi, votre boule au ventre le dimanche soir. Ce mal être de plus en plus fréquent. C’est l’absence de perspective d’évolution. C’est l’ennui dans un job dont vous avez fait le tour. C’est de stress et la pression d’un management dysfonctionnel. C’est un salaire pas si foufou que ça, vu votre investissement et l’énergie que vous laissez au boulot. C’est aussi une irritabilité qui abime vos relations familiales ou amicales. C’est une confiance en vous malmenée qui se dégonfle doucement.

➥➥ Auto-coaching 

Prenez une feuille et un crayon (pas votre ordi, c’est important d’écrire)

Listez tout ce que vous mettez dans votre « sécurité » actuelle : des faits (je pars en vacances 3 fois/an), des ressentis, des comportements, des chiffres (je gagne 3000€/mois, je prends 2 somnifères…)

Ensuite surligner en vert ce qui vous nourrit, en jeune ce qui vous vide.

Que se passe-t-il quand vous relisez votre feuille ?

Maintenant que vous avez conscience que votre fameuse sécurité ce n’est pas le paradis, juste ce que vous connaissez, aujourd’hui, on fait comment. Parce que, même si c’est inconfortable, boulauventrique ou je ne sais quoi d’autre de moche, c’est bien présent.

 

Partir de soi : construire sécurité intérieure

Le besoin de sécurité qui immobilise repose souvent sur des validations extérieures (que vont penser les autres ?) et un manque de confiance en soi (je ne suis pas légitime, capable, assez compétente, etc….).

Une des premières étapes pour pouvoir quitter cette sécurité, c’est, paradoxalement, de rentrer à l’intérieur ! Revenir à soi pour construire ou renforcer sa sécurité intérieure. C’est elle qui vous permettra d’avancer.

Se reconnecter à soi

Les femmes sont les championnes de la sur adaptation. Les femmes « sauveuses » (j’en suis !) sont championnes olympiques ! C »est génial pour les entreprises qui nous emploient. Le souci c’est qu’on se retrouve à 45 /50 ans à se demander : « oui, mais moi, je veux quoi ? »

Donc la première étape pour construire cette sécurité intérieure, c’est de faire le point et de rencontrer la femme que vous êtes aujourd’hui.

Découvrir ses valeurs, car c’est le moteur inépuisable qui vous fera avancer et surmonter tous les obstacles. À la seule condition que vous soyez bien en accord avec elles.

C’est aussi écouter ses émotions. Je sais, c’est parfois difficile quand on a été élevée en mode « sois forte » et « prends sur toi ça va passer ».

Identifier ses besoins

Pourtant, ces émotions sont des indicateurs précieux de besoins non satisfaits. Il est nécessaire de prendre le temps de les comprendre. C’est par moment douloureux et peu agréable. Mais quand vous savez de quoi vous avez besoin pour vous sentir bien professionnellement, vous pouvez vous mettre en action pour aller vers cet objectif (plutôt que de fuire ce qui vous bouffe actuellement).

Savoir de quoi vous avez besoin, c’est aussi mieux définir ses limites. Arrêter de tout accepter, presque en automatique, et apprendre à dire non.

Tout ce travail permettra de libérer la place aujourd’hui occupée par la frustration et le stress de vos besoins non satisfaits. Et de la place, vous en avez besoin pour faire germer et grandir un nouveau projet.

Doper sa confiance en soi

Un des ingrédients principaux de votre sécurité intérieure, c’est votre confiance en vous.

Je le vois chez mes clientes (et je l’ai vécu +++), à force de sur adaptation, de situations stressantes, la confiance en soi se dégonfle doucement. Si on ajoute l’âge à tout çà et la vision des seniors en entreprises, ça n’arrange pas les choses.

Il y a un truc très paradoxal avec la confiance en soi. Très souvent, on attend qu’elle soit là pour agir. Hors, elle ne grandit que dans l’action. Alors mettez en action (les fameux petits pas), allez explorer vos talents, votre créativité. Peu importe les domaines. Prenez conscience et imprégnez-vous de tout ce que vous savez faire, des innombrables ressources que vous avez à votre disposition. Elles seront là pour vous, quoi qu’il arrive et constituent le socle de votre sécurité intérieure.

 

 

Réduire l’inconnu : expérimenter

On a vu au début que la sécurité, c’est ce qui est connu. Notre cerveau s’affole dès qu’il voit arriver une situation nouvelle. Tous les signaux de la peur se déclenchent, c’est physiologique.

Et c’est un très bon indice pour vous, même si on vous a dit que c’était « mal » d’avoir peur quand vous étirez petite !

Encore une fois, cette émotion négative mérite d’être explorée : quand vous aurez identifié ce qui vous fait peur, vous pourrez aller chercher les infos pour rassurer votre cerveau en diminuant la dose d’inconnu.

Comment on fait ça ?

Au lieu de remettre vos idées de changement sous le tapis, sortez les ! Parlez -en avec un maximum de personnes. Même si elles sont floues, pas claires. Plus on vous questionnera sur le sujet, plus vous avancerez. Vous verrez comment vous les portez et comment vous vous sentez pour les défendre.

Expérimentez un maximum de choses. Stages, bénévolat, formation et observez comment vous sentez dans ce nouvel environnement. Si vous ne pouvez pas, pensez à l’enquête métier. Échangez avec des personnes qi font des métiers qui vous inspirent. Quel a été leur parcours ? De quoi vous auriez besoin vous ?

Documentez au maximum votre projet de changement va vous permettre de réduire la quantité d’inconnu. Il arrivera un moment où l’inconnu sera acceptable pour votre confiance en vous et vous changerez.

 

Se laisser du temps et créer un environnement favorable

En fait, vous ne quittez pas vraiment votre sécurité, vous faites diminuer la part d’inconnu. Vous sécurisez pas après pas pour avancer.

Tout cela demande du temps.

Bien souvent, le malêtre de votre quotidien vous pousse à l’urgence. Il faut que ça s’arrête. Vite.

Et l’urgence va avec la peur, parce qu’elle pousse (fort) vers l’inconnu.

La première chose à accepter est qu’il va vous falloir du temps.

Comment faire, quand on n’a plus envie d’aller boulot, là tout de suite maintenant ?

Une des solutions est de changer de regard. Là vous vous dites que je suis bien gentille avec mes conseils, mais bon…. Alors je précise. Une des premières choses est d’acter que c’est fini avec votre job actuel, même si vous ne savez pas quand vous allez partir. Vous pouvez alors entamer le travail de deuil et commencer à vous détacher. Et surtout, vous pouvez utiliser votre quotidien professionnel comme terrain d’expérience pour aller identifier vos besoins non satisfaits, apprendre à dire non, définir vos limites, etc…

Plutôt que de vous désinvestir petit à petit et de vous détester, parce que ce n’est pas votre mode de fonctionnement, essayez des choses nouvelles.

Vous allez partir, donc il y a moins d’enjeu. C’est libérateur et votre bonne élève, accroc au regard des autres, vous lâchera la grappe.

Par exemple : vous manquez de reconnaissance, allez demander du feed-back à votre N+1. Entrainez-vous, et voyez ce qui fonctionne. Cela vous servira toujours.

Commencez à ne plus dire « oui » en automatique et observez ce qui se passe. Testez des techniques pour dire non, mesurez vos progrès.

Demandez à faire évoluer vos missions ou déléguez, pour gagner en plaisir au quotidien.

Bref, trouvez des terrains d’expérience dans votre boulot actuel. Il y a 2 avantages. Cela rendra plus supportable les mois qui vous restent (parfois tellement plu supportable, que vous n’aurez plus envie de partir !). Et cela vous aidera à définir vos besoins et le chier ds charges du prochain projet professionnel.

 

 

Gérer son énergie

Un des ingrédients clé pour réussir à « quitter votre sécurité », c’est votre niveau d’énergie.

Vous avez souvent constaté que plus vous êtes fatiguée, plus vous voyez tout en noir. Rien ne semble possible. Plus ça fait « peur » !

Prendre soin de vous et de votre énergie est une vraie clé de succès pour votre transition professionnelle ou pour n’importe quel projet.

J’ai longtemps maltraité mon corps en lui en demandant toujours plus

Ma bonne cocote se rebelle. Quoi ! Pensez à moi d’abord !! Mais quelle prétention de gamine capricieuse !!!

Et pourtant, que vous soyez entrepreneure en devenir ou salariée, si vous voulez mener à bien un projet vous avez besoin d’énergie (entre autre). Beaucoup d’énergie pour faire décoller votre projet comme pour la fusée. Quelques mégatonnes de poussée au départ, puis, une fois l’orbite atteinte, c’est plus light en énergie.

Donc si votre corps te lâche, le projet est compromis, ou, au moins, retardé.

J’ai du mal avec ça.

J’ai du mal à prendre soin de moi et à être sympa avec mon corps. Encore plus de mal à accepter qu’il ne réponde plus présent tout le temps (vieillir on dit 😉

J’ai la chance d’avoir hérité génétiquement d’un potentiel assez costaud, qui a résisté à tout ce que je lui ai infligé, mais rien ne résiste à l’âge !

Aujourd’hui, j’intègre petit à petit ce paramètre “soin de moi”.

Et vous ?

Il peut être précieux d’avoir votre liste de ce qui vous recharge en énergie. Il y a le corps, mais aussi le mental et le cœur (émotions). Comment vous alimentez ces 3 batteries ? Est-ce que vous vérifiez les niveaux régulièrement ?

Finalement, la question de « comment quitter la sécurité » n’est pas la bonne question. Il s’agit surtout de rendre le chemin pour aller ailleurs le plus sécure possible. Et d’augmenter le niveau de sécurité du pas qui vient, juste là.

 

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

Reconversion : comment surmonter son besoin de sécurité - Françoise Bourgouin coach ed votre carrière après 45 ans
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