Ce n’est plus le grand amour avec ton boulot.
Usure, le classique “mangue de sens”, trop de pression, ambiance lourdingue malgré la table de ping pong QVT….l’envie d’y aller le matin n’est plus vraiment là.
Par ailleurs, tu vois un peu partout des témoignages de reconversions réussies. Des directrices marketing qui sont devenues hypnocoach, ta chargé de clientèle à la banque qui part ouvrir un camion pizza.
Par moment tu te poses la question de tout changer, toi aussi.
Après tout, tu as une super expérience, de belles réalisations à ton actif. Tu n’as plus trop envie d’être calife à la place du calife mais plutôt de transmettre ou d’explorer d’autres pistes. Les enfants sont autonomes, tu as plus de temps pour toi. Alors l’idée de reconversion revient de temps et temps, mais sans plus. Tu n’accroches pas tant que ça. Tu l’aimais bien ton boulot avant.
Démissionner, tout recommencer. Tu n’en as pas envie. Et c’est ok.
Mais tes conditions actuelles de travail, tu n’en as plus envie non plus.
So what ?
Es-tu condamnée à subir ton boulot pendant encore 15 ans ?
Heureusement non !
Quoi faire ? Du jobcrafting.
Quésako ce truc ?
Je suis sûre que tu en as déjà fait sans le savoir 😉.
1 – Le jobcrafting c’est quoi ?
JOB = travail 🛠 CRAFTING = artisanat
Si je traduis littéralement, c’est devenir l’artisan de son travail.
Le job crafting consiste à mettre en oeuvre des actions pour façonner ce que nous faisons au travail à notre main.
Et ce, dans différents domaines : nos tâches/ missions, nos relations et notre mindset, notre perception des choses.
En adaptant son job à qui on est, en prenant conscience de ses marges de manoeuvre, on retrouve du sens et de l’engagement dans son travail.
Plutôt que d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte, l’idée est de transformer de l’intérieur son boulot actuel et devenir l’artisan de son plaisir au travail.
Il existe plusieurs façons de tenir un poste ou de faire un métier. Heureusement !
En fonction de sa personnalité, chacun va occuper son poste différemment. Tu n’es pas le copier-coller de la personne qui occupait le poste avant toi ou de celle qui le reprendra après toi.
La théorie du jobcrafting est apparu aux Etats unis au début de années 2000.
Mais comme Monsieur Jourdain, nous en avons tous fait sans le savoir 😊, en adaptant une tâche à notre mode de fonctionnement perso.
Alors c’est quoi ce truc si on le fait déjà sans le savoir ?
C’est d’avoir une méthode pour aller, en conscience, customiser son job. Une démarche volontaire pour retrouver de la motivation et du sens dans ce qu’on fait, en utilisant au mieux nos talents et nos compétences. Au lieu d’attendre que le cadre de l’entreprise change, c’est d’aller poncer les coins qui raccrochent.
Jobcrafting, comment ça fonctionne ?
Etat des lieux
Quand tu achètes un maison ou un appartement, tu ne commences pas les travaux sans avoir fait un état de lieux pour mesurer et évaluer où il faut agir et ce qu’il faut faire.
Et bien là c’est pareil. Tu vas être ton propre artisan de ton kif au taf et démarrer par le devis !
L’état des lieux va porter sur les 2 parties présentes, à savoir :
Toi
Qui tu es aujourd’hui ? Certainement pas exactement la même qu’il y a 10 ans.
Quelles sont les valeurs qui t’animent ? Elles constituent ton moteur et ta source d’énergie inépuisable. A condition d’être en phase avec elles.
Quels sont tes talents naturels ? Les choses que tu sais faire facilement. Ce sont des ressources sur lesquelles tu peux t’appuyer pour tes actions.
Quelles sont tes compétences ? Tu bosses depuis 20 ans et plus, donc la liste de compétences est longue et riche. L’idée n’est pas de faire un bilan de compétences, mais de voir comment tu les utilises aujourd’hui dans ton poste. Quelles sont celles que tu as le plus plaisir à utiliser ? Est-ce qu’il y a des compétences qui te manquent ou qui ne sont pas assez développer ?
Ton poste
Tu fais une évaluation de ta relation avec ton poste de travail.
Quel est ton niveau de satisfaction dans les différents domaines que sont le contenu, les relations, la rémunération, l’environnement et la reconnaissance ?
Où est-ce que tu mets ton énergie ? En fonction de tes différentes tâches, est-ce que ton énergies est utilisée de façon satisfaisante pour toi ?
Cet état des lieux est un temps nécessaire à prendre : une prise de recul, l’occasion de faire le point le plus objectif possible sur la situation actuelle. C’est aussi le moment d’aller voir des choses inconfortables, là où ça frotte, où ça raccroche ! Là où il faudrait poncer un peu, pour adoucir ou agrandir pour que ça passe mieux !
Les 4 clés du jobcrafting
Une fois que l’état des lieux est fait, en bon artisan, tu vas pouvoir commencer à organiser tes traaux ety décider par quoi tu commences, ce qui est le plus urgent ou le plus facile à mettre en oeuvre.
Parfois ce qui est très dysfonctionnel peut être délicat à améliorer ou necessite des ressources complémentaires. Il peut être pertinent de commencer par des actions plus simples pour s’entrainer.
1 – Le contenu
Il s’agit là de faire évoluer le périmètre de tes tâches ou de modifier la façon de les réaliser en fonction de tes besoins.
Cela peut passer par de la délégation si tu veux mieux utiliser ton temps.
Tu peux avoir des idées sur des modes de fonctionnement différents.
Par exemple : tu es une déesse d’Excel et tu crées une macro pour gagner du temps dans une opération de reporting hebdo.
2 – Les relations / la communication
Dans l’état des lieux, tu auras identifier des points de crispation dans certaines de tes relations. Que ce soit avec ta hiérarchie, tes collègues ou tes collaborateurs.
Tu vas alors t’interroger sur comment faire évoluer ces relations vers quelque chose de plus satisfaisant. Comment adapter ta communication ?
De quels outils tu peux avoir besoin ? Communication non violente, savoir dire non,…
Par exemple : aller rencontrer “en vrai” les collègues d’un site éloigné avec lesquels tu n’échanges que par mails habituellement.
3 – Le mindset
C’est changer ta perception et ton regard sur ton travail. Là on est dans le sens qu’on donne à ce qu’on réalise au quotidien.
C’est replacer la tâche routinière ou banal dans le contexte global du poste et sa contribution au monde.
Par exemple : lors d’un entretien difficile avec un client insatisfait, se dire que tu contribues à améliorer l’expérience client et défendre l’image de ton entreprise, plutôt que de rester sur les propos désagréables de l’interlocuteur.
4 – L’environnement
L‘environnement de travail, c’est le poste de travail, les éléments qui le composent, le matériel que tu utilises, la déco, etc… Mais c’est aussi le cadre de travail, ce qu’il y a autour du boulot, les transports, la distance à ton domicile, le lieu de pause… Et c’est encore l’organisation du travail : les horaires et rythmes de travail.
Sur tous ces aspects là, il y a des possibilités de faire bouger les choses pour les adapter à ton fonctionnement.
Demander une journée de télétravail si tu es loin de chez toi.
Réamménager l’open space après échane avec les collègues et ton N+1.
Supprimer les gobelets plastiques de la machine à café, chacun y va avec sa tasse.
Les résultats
L‘entreprise propose un cadre, une fiche de poste. C’est comme une partition. tous les musiciens ont la même, jouent les mêmes notes, mais l’interprétation est différente.
Le jobcrafting, c’est exactement la même chose.
C’est reprendre la main sur l’interprétation. Comment je veux jouer ce morceau en fonction de mes compétences et de mes talents.
Analyser l’origine du mal !
Il permet d’analyser là où ça cloche en se moment dans ton boulot. De faire une sorte de scanner de ta réalité professionnelle. Plutôt que de rester dans un mou flou d’insatisfaction, tu gagnes en clarté sur ce qui ne te convient pas dans la situation actuelle.
Partir de toi
La démarche part de toi et de ton mode de fonctionnement. Ce n’est pas une méthode toute faite que tu plaques ou copie-colle.
C’est aussi l’occasion de faire le point sur qui tu es aujourd’hui, tes compétences, tes talents. L’occasion de prendre du recul par rapport à la situation. Ce temps est pour toi et participe aussi à regonfler ta confiance en toi quand tu prends conscience de tout ce que tu as déjà accompli et réalisé.
C’est aussi explorer sa créativité pour construire un quotidien pro différent.
Retrouver engagement et motivation
Dans une démarche de job crafting, tu reprends la main. Tu adaptes, tu testes, tu explores. Tu utilises mieux tes talents. Tu passes à l’action. Tu n’es plus dans l’attente d’un je ne sais quoi qui n’arrive pas. Tu veux un feed-back ? Tu le demandes. Tu veux optimiser un circuit par rapport à ton fonctionnement ? Tu proposes.
Tu redeviens actrice de ton quotidien professionnel.
Il est logique que cela t’amène à retrouver de la motivation et plus d’épanouissement.
Les actions que tu mènes sont réalisées en conscience. Tu gagnes en sens.
Ce n’est pas un outil magique. Il faut trouver des marges de manoeuvre et être au clair avec ce qu’on veut. Mais c’est une bonne démarche à mener avant de tout quitter parce que ça ne va plus.
Tu peux aussi te faire accompagner pour lever les freins et obstacles que tu rencontres et avoir un regard extérieur sur ta situation. Tu peux dès maintenant réserver ta séance découverte juste en bas de cet article.
Je te propose un guide à télécharger pour débuter en jobcrafting.
Des pistes de réflexion pour te permettre :
- d’évaluer ta situation pro actuelle
- de faire le point sur toi
- élaborer ton premier plan d’action
Tu va recevoir un premier mail pour confirmer ton inscription (RGPD oblige !), puis un deuxième qui contiendra le lien de téléchargement. Tu pourras te désabonner à tout moment . Si tu ne vois rien venir, vas voir dans tes spams.
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