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Confiance en soi au travail : 43 exercices concrets pour la renforcer

Confiance en soi au travail : 43 exercices concrets pour la renforcer

La confiance en soi, c’est ce que cherchent toutes mes clientes quand elles veulent changer de job ou de métier. La bonne nouvelle, c’est que la confiance en soi n’est pas une option que certaines ont et d’autres pas. Tout le monde peut la cultiver et la faire grandir.

Sans confiance, rien ne semble possible. Vous avez le sentiment de partir dans tous les sens ou de ne pas avancer. Vous vous épuisez à osciller entre “je pars” et “je reste”. Et votre confiance continue de dégringoler.

Dans cet article, vous allez découvrir 43 exercices concrets, simples et accessibles pour booster votre confiance en vous, même si vous êtes au niveau raplapla. Ces exercices utilisent la méthode TCC (Tête, Corps et Coeur). En effet, chacun d’entre eux renforce l’un des trois piliers sur lesquels repose votre confiance :

Tête : La conscience

de tout ce que vous savez faire, de vos qualités et talents. Notre cerveau filtre les informations et souvent, reste focus sur ce qui cloche et ce qu’on ne sait pas faire. Alors essayons de rétablir l’équilibre. Non, ce n’est pas prétentieux !

Corps : L'Action

c’est contre intuitif, mais la confiance vient en agissant. Attendre d’avoir confiance, c’est juste attendre et aucune chance que la confiance grandisse. Tant que vous attendez qu’elle soit là pour agir, il ne se passe rien.

Coeur : La Bienveillance

envers vous-même surtout ! Souvent les Miss perfection ont tendance à sortir le fouet un peu trop rapidement. Pour les Miss « sois forte », c’est l’endurance : elles tiennent longtemps, longtemps… Essayez la douceur et le positif, c’est très efficace.

À vous de jouer !

Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences

Conscience

Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences

Action

Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences

Bienveillance

Exo 1 : Tracez votre niveau de confiance

Tous les jours, sur une échelle de 1 à 10, évaluez votre niveau de confiance en vous. Carnet, fichier Excel, choisissez le support qui vous convient le mieux. S’il est en dessous de 5, notez ce qui vous fait ressentir cela.

Exo 2 - Développez votre réseau professionnel

Initiez une conversation ou une rencontre avec un collègue ou un contact professionnel que vous ne connaissez pas bien. L’idée : faire comme une enquête métier.


Exo 3 : Stop à l’ironie contre vous

Le cerveau n’a pas d’humour. Tous les mots négatifs que vous employez au second degré impactent votre estime de vous.

Pendant une semaine, faites la chasse au second degré quand vous parlez de vous : nulle, cruche, idiote, quiche, pas douée, débile… n’utilisez plus ce vocabulaire !

Exo 4 : dire non : l’appel à un ami

Vous n’arrivez pas à dire non  ? Demandez un délai pour répondre et appeler un·e ami·e pour vous aider à renforcer votre position et argumenter votre “non”.

Exo 5 - Osez prendre la parole en réunion

Préparer votre prochaine réunion, celle où vous vous sentez la plus à l’aise. Qu’allez-vous dire ? Quelles questions pourriez-vous poser ? Ecrivez-les.

Exo 6 : Changez la fin du film

Quand vous n’osez pas car vous craignez ce qu’on va penser de vous. Demandez-vous : “Comment je sais qu’il/elle va penser ça ? Suis-je sûre que c’est vrai ?”

Si la réponse n’est pas factuelle et n’est pas “oui” : par quelle pensée positive pouvez-vous remplacer la pensée négative qui vous bloque.

Exo 7 - Formation

Identifiez les formations que vous aimeriez suivre pour développer vos compétences. Ne vous limitez pas à votre activité actuelle. Lâchez-vous !

Exo 8 : Faites les niveaux

Imaginez que votre énergie se répartit en trois batteries : tête (mental), corps et cœur (émotions). A quel niveau sont les jauges de chacune de ces batteries entre 0 et 10.

De quoi avez-vous besoin pour faire le plein ?

Exo 9 - Parlez en public

Cherchez des occasions de prendre la parole en public, que ce soit lors de réunions ou de présentations. Plus vous vous exercerez, plus vous vous sentirez en confiance.

Vous mesurerez que votre avis a autant de valeur que celui des autres.

Exo 10 : Acceptez les compliments

Conservez tous les retours positifs et compliments au même endroit : carnet, fichier texte, boite mail. Relisez-les lorsque vous avez besoin d’un coup de boost.

Exo 11 - Exprimez-vous

Lisez un article ou regardez une vidéo sur la CNV (communication non violente). Entrainez-vous à formuler vos demandes sur ce modèle. Qu’est-ce que cela change ?

Exo 12 : Challenge des "minimiseurs"

Écoutez-vous parler et traquez les mots “minimiseurs” : les mots comme “petit·e”, “de rien”, “j’ai eu de la chance”, “un peu”. Tous ces mots qui amoindrissent votre valeur ou votre rôle dans le succès d’une réalisation. Comptez-les et organisez un challenge à celui qui en dira le moins (dans le bureau par exemple ou à la maison).

Exo 13 - Copine avec ma peur

Vous avez la trouille d’agir. Faites copine avec elle. Demandez-lui ce qui l’alimente. De quelles infos a-t-elle besoin pour descendre d’un cran et vous laisser avancer.

Exo 14 : Réappropriez-vous vos compétences

Faites la liste de vos compétences par écrit ou sur une feuille Excel. Vous manquez d’inspiration ? Allez voir sur les fiches métiers de Pôle Emploi et prenez conscience de tout ce que vous savez faire.

Exo 15 - Loi de Parkinson

“Plus une personne dispose de temps pour s’acquitter d’une tâche, plus celle-ci nécessitera de temps.”

Donnez-vous un temps (raisonnable 😉 pour réaliser ce truc qui vous saoule.

Exo 16 : Relation à l’échec

Repensez à votre dernier loupé (petit ou gros). Quels étaient les indicateurs qui auraient pu vous alerter ? Que feriez-vous différemment ? Que diriez vous ? Que pouvez-vous déjà anticiper ? Mettez tout ça par écrit.

Exo 17 - Rendez visibles vos réalisations

Parlez de vos réalisations en réunion, en point hebdo ou à toutes les occasions où c’est possible (y compris le soir en rentrant). Elles ont autant de valeurs que celles des autres.

Exo 18 : Comparaison vs Inspiration

La comparaison : c’est la plupart du temps à votre désavantage, ne pas se sentir à la hauteur.

ex : je me sens nulle par rapport à Marion qui parle si bien en réunion.

L’inspiration, c’est une façon de grandir et de se développer.

ex : je décrypte les interventions de Marion en réunion pour identifier sa méthode, je vais la voir pour qu’elle me partage quelques tips qui lui facilite la vie.

Exo 19 - changez vos habitudes - journée de la bizarrerie

Durant une journée, essayez d’accomplir toutes vos tâches professionnelles de la manière la plus inhabituelle possible. Introduisez de la perturbation (positive) dans votre quotidien. Changez votre heure de pause, descendez une station de métro/bus avant, réorganiser votre bureau… surprenez-vous !

Exo 20 : Vision positive

Identifier tous les soirs, sur votre temps de trajet, un truc chouette de votre journée. Une action qui vous a apportée de la satisfaction, de la fierté ou de la joie. Et souriez !

Exo 21 - Respirer et faites baisser votre taux de cortisol.

Isolez-vous 5 minutes : inspirer sur 5 s, expirez sur 5 s.

Pour vous aider, téléchargez l’application Respirelax sur votre smartphone.

Exo 22 : Remplacez "MAIS" par "ET"

“Mais” est un frein, un antidote qui annule ce qui vient d’être dit juste avant et rend l’action impossible. Remplacez “MAIS” par “ET” dans vos phrases pendant une journée : que constatez-vous ?

Exo 23 : Nous n’avons pas les mêmes valeurs

Établissez le top 3 de vos valeurs.

Entre 0 et 10, à quelle hauteur sont-elles respectées aujourd’hui ?

Exo 24 - Faites comme si.

Filouter votre syndrome de l’imposteur en faisant “comme si…” vous aviez confiance ; souriez, redressez-vous, marchez d’un pas assuré, parlez d’une voix forte.

Rappelez-vous quand vous étirez enfant vous faisiez comme si… vous étiez un chevalier, une cosmonaute, un superhéros… Faites la même chose et observez ce qu’il se passe à l’intérieur de vous et à l’extérieur.

Exo 25 - CPF (compte personnel de formation)

Vérifiez le solde de votre compte CPF.

Sur quel sujet aimeriez vous l’utiliser : formation ou bilan de compétences ?

Exo 26 : Valorisez les autres

Au lieu de vous comparer (défavorablement), reconnaissez les succès de vos collègues. Décryptez les ingrédients de cette réussite (encore mieux, demandez leur). Qu’est-ce que vous pourriez tester pour vous même ?

Exo 27 - Parlez en prem’s !

Vous êtes déterminée à vous rendre visible et à plus prendre la parole ? Lancez vous en premier pour poser votre question. Cela limite la comparaison et le niveau de stress. Plus vous attendez, plus ce sera difficile. Et finalement, quelqu’un posera la même question que la vôtre.

Exo 28 : Acceptez vos “défauts”

Plutôt que de mettre de l’énergie en vain pour gommer ce vilain défaut, si vous l’acceptiez et voyez en quoi il est une ressource ? Tapez sur Google : qualité de “votre plus gros défaut”. De quoi prenez-vous conscience ?

Exo 29 : Relisez votre fiche de poste.

Relisez votre fiche de poste (si elle n’existe pas, faites-la) : listez les tâches supplémentaires que vous accomplissez. Prenez conscience de votre valeur ajoutée.

Exo 30 - Changez de posture.

Travaillez sur votre posture en vous tenant droite et en marchant avec assurance. Une posture positive peut influencer votre état d’esprit.

Avant votre réunion, allez dans les toilettes, regardez-vous dans la glace et adopter une posture de gorille. 

Exo 31 : Faites la liste de vos soft skills

Laquelle est un superpouvoir ?

Nommez-le. Quelle superhéroïne seriez-vous chez Marvel ?

Écrivez-le sur un post-it sur votre écran ou sur la porte du bureau pendant une journée.

Exemples :

Je suis à l’écoute – mon superpouvoir : empathie – ma superhéroïne : empathicgirl

Je suis organisée – mon superpouvoir : ma maitrise d’Excel ou de Notion – ma superhéroïne : Excel Thorn ou Notion Unicorn

Vous manquez d’inspiration ? Voici un générateur de nom de superhéros en ligne.

Exo 32 - Le sourire inversé

Lorsque vous vous sentez nerveuse ou insécure, forcez-vous à sourire. Même si vous avez l’air un peu folle, le sourire peut déclencher des sentiments de confiance.

Exo 33 : Le défi du post-it

Collez un post-it sur votre écran d’ordinateur avec une affirmation positive sur vous-même. Lisez-le à voix haute chaque matin.

Exo 34 : Pratiquez l'auto-compassion.

Lorsque vous faites une erreur, traitez-vous avec la même bienveillance que vous traiteriez un ami ou votre enfant. Écoutez l’auto-critique sévère qui vient spontanément, puis décidez de penser autre chose, de bienveillant.

Exo 35 - Arrêtez d’attendre

Dès que vous vous entendez dire : “j’attends…“ pour faire quelque chose (changer de job, demander une promo…), demandez-vous quel serait le premier petit pas que vous pourriez faire aujourd’hui ?

Exo 36 - France Connect +

Prenez votre pièce d’identité et créez votre Identité Numérique.

Ça y est vous pouvez vous inscrire à la formation de votre choix sur Mon Compte Formation.


Exo 37 : Qualités / Défauts

Interrogez trois collègues (actuels ou anciens) sur vos qualités et défauts. Demandez-leur de vous répondre par écrit (mail par ex.) sur :

– vos qualités

– vos points d’amélioration

Comparez leurs réponses à votre propre perception.

Exo 38 - Gérez votre temps efficacement

Au lieu de faire des TO DO liste à rallonge qui ne sont jamais terminées, priorisez 3 tâches par jours. Chaque soir, barrez-les sur votre liste.  

Ce sentiment de maîtrise et d’achèvement peut améliorer votre confiance en vous.

Exo 39 : Le grigri - doudou.

Gardez un petit accessoire de “confiance” dans votre tiroir de bureau (dans l’idéal un objet attaché à un moment de confiance, de plaisir, de succès, enfin très positif). Portez-le discrètement lorsque vous avez besoin d’un coup de boost de confiance.

Exo 40 : Arrêtez de dire "oui" automatiquement

Pendant une journée ne répondez pas “oui” tout de suite. Prenez un délai pour réfléchir et vous questionner : ai-je envie ? Ai-je le temps ? Observez les résultats.

Exo 41 - Fixez-vous des objectifs

Pour la semaine, définissez 3 objectifs SMART (spécifique, mesurables, atteignable, réaliste, temporellement défini).

Comment vous sentez-vous à la fin de la semaine ?

Exo 42 : Feebacks argumentés

Lorsque vous rendez un travail, demandez à votre supérieur ou à un collègue un retour sur le fond et la forme. Préparez-vous à recevoir leur remarque de manière constructive (ne gardez pas que le négatif !).

Exo 43 - Le discours dans l'ascenseur

Préparez un discours de 30 secondes sur vos compétences et réalisations, que vous auriez plaisir à dire. Utilisez-le comme réponse lorsque quelqu’un vous demande ce que vous faites dans la vie. Vous serez prête, que ce soit dans l’ascenseur ou ailleurs.

Si vous avez envie de changer de job, préparez votre pitch pour présenter qui vous êtes et ce que vous voulez faire.

Entrainez-vous à le dire à haute voix.


Choisissez les exercices qui vous semblent les plus appropriés à votre situation et à vos besoins, puis intégrez-les progressivement dans votre vie professionnelle. Commencez par ce qui est le plus accessible en fonction de votre niveau d’énergie. Puis tentez de petites sorties de zone de confort.  La confiance en soi est une qualité qui se renforce avec la pratique régulière, exactement comme un muscle. Alors soyez patiente et persévérante.

Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences
Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences
Exercices pour retrouver confiance en soi au travail - Françoise Bourgouin - coaching et bilan de compétences
Manque de reconnaissance au travail : le guide pour y remédier

Manque de reconnaissance au travail : le guide pour y remédier

Lors de mon premier contact avec une cliente, un souci revient quasi-systématiquement : le manque de reconnaissance. Ce sentiment que ce que vous faites n’est pas vu ou pas reconnu à sa juste valeur. L’impression d’en faire plus que d’autres collègues, sans qu’il y ait plus de retours.
Il y a plusieurs conséquences à ce manque de reconnaissance, qui peuvent d’ailleurs se manifester en même temps !
– le sur-investissement : puisqu’on ne voit pas ce que je fais, je vais en faire encore plus (quitter encore plus tard, par exemple) dans l’espoir inconscient que cet excès soit enfin vu et reconnu.
– la démotivation : quoi que je fasse, beaucoup ou peu, bien ou mal, il ne se passe rien, donc je n’y crois plus, je n’ai plus envie.

C’est un terreau très fertile pour le malêtre au travail et le burn out. Il mélange la culpabilité d’avoir besoin qu’on nous dise que c’est bien et des vieux programmes « bonne cocotte » hérités de notre éducation et de l’école. C’est un sujet important dans notre vie professionnelle, qui peut, s’il est mal traité, conduire à des situations de grande souffrance. Quand un besoin n’est pas satisfait positivement, il nous arrive le chercher à le satisfaire de façon négative.

Dans cet article, je vous propose de voir :

De quoi parle-t-on quand on évoque la reconnaissance au travail ?

Besoin de reconnaissance et culpabilité

Les deux sources de reconnaissance

Comment obtenir plus de reconnaissance au travail ?

Françoise Bourgouin - coaching carrière - bilan de compétences

La reconnaissance au travail : de quoi parle-t-on ?

J’aime bien revenir à la définition du dictionnaire. C’est définitivement une source fiable et inspirante. Comme souvent pour un nom, notre ami Robert nous renvoie au verbe, car il nous dit :

« Reconnaissance : Action de reconnaître quelqu’un ou quelque chose »

Donc, sagement, on regarde ce qu’il propose pour « reconnaitre« . Et là, on trouve quatre acceptions qu’on peut résumer ainsi :

      • Juger quelqu’un,
      • Identifier quelqu’un
      • Accepter quelque chose,
      • Compter quelque chose à l’actif de quelqu’un

Enfin de quoi réfléchir un peu plus. On mesure à quel point cette reconnaissance peut être alimentée de nombreuses manières (intéressant ! ).

Si l’on se place dans un cadre professionnel, puisque le propos de cet article, c’est la reconnaissance au travail, et que l’on reprend les éléments de la définition.

Juger quelqu’un : 

C’est une première forme de reconnaissance. Celle de l’école, entre autre, pour laquelle nous sommes bien programmées et qui a comme super pote : le “regard des autres” (est-il bleu, vert, marron, gris ou noir ? On ne parle jamais de la couleur du regard des autres. De là à penser qu’il n’existe pas …)  Dans la vie professionnelle, ce jugement apparait lors de l’entretien annuel. Il se traduit par un salaire (ce que je vaux ?)

Identifier quelqu’un :

c’est le fait d’être vue, que votre travail, vos réalisations, votre investissement soient identifiés, à la fois comme existant, mais comme étant votre œuvre.

Accepter quelque chose :

on peut le comprendre avec deux sens différents : accepter ce que je suis, accepter que l’autre soit différent de moi.

Compter quelque chose à l’actif de quelqu’un : 

c’est-à-dire être créditée pour ce qu’on a fait. Comme sous les photos d’un article, vous retrouvez le nom du photographe.

On voit qu’il y a 4 axes sur lesquels on va pouvoir aller travailler pour nourrir notre besoin de reconnaissance. Ce qui est chouette, c’est que ça nous laisse de la marge. S’il y a un axe où vous n’êtes pas trop à l’aise, il reste les 3 autres.

Manque de reconnaissance au travail et culpabilité

Besoin de reconnaissance et genre

Je suis convaincue que les femmes ressentent plus ce besoin de reconnaissance que les hommes. C’est une théorie personnelle et absolument pas documentée !  Mais notre éducation des années 70/80 nous incite à attendre gentiment qu’on viennent nous dire que c’est bien, à être sage et calme (silencieuse ?). Obtenir de la reconnaissance n’était pas une matière à l’école. Alors chacune fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle est, son histoire de vie et ses ressources.

Le cas de la bonne cocotte

J’ai toujours eu un fort besoin de reconnaissance. Je pense que ça fait partie du package « bonne cocotte » ! (il y a certainement d’autres origines, mais dans mon cas, c’est celle-là). Vous savez cette bonne élève pour qui les notes définissaient ce qu’elle était. Une fois qu’elle a grandi, elle conserve ce besoin de validation extérieure, c’est-à-dire qu’on lui dise que c’est bien. Le souci, c’est que si cette appréciation ne vient pas (par exemple, si le N+1 ne dit rien), elle risque de pousser le curseur au-delà de ce qui est raisonnable en termes d’investissement, d’énergie et d’abnégation. Puisque le besoin de reconnaissance n’est pas nourri positivement par un « c’est bien », la bonne cocotte va chercher à le satisfaire négativement.

La reconnaissance  : besoin vital ?

J’ai eu longtemps beaucoup de culpabilité d’avoir besoin de reconnaissance. Je voyais cela comme une faiblesse inexcusable. Et j’imaginais que les gens “forts” et successfull n’avaient pas besoin de cette reconnaissance pour avancer dans la vie. Héritage d’une éducation un chouille “marche ou crève”.

Et puis, en faisant des recherches sur un tout autre sujet, je suis tombée sur des articles relatant des expériences horribles du 18ᵉ siècle. Une époque bénie où mener des expériences sur des enfants était normal, voire nécessaire (pas leur faute, ils ne connaissaient pas Françoise Dolto).

Si vous ne connaissez pas l’expérience de Frédéric II de Prusse (un copain de Voltaire), je vous raconte vite fait. Cet empereur, à qui on ne pouvait rien refuser vu qu’il était empereur, voulait connaitre la langue d’Adam et Eve. Il se demandait quelle langue parlerait des personnes qui n’en auraient apprise aucune. Il a mené l’expérience sur des bébés auxquels on prodiguait les soins nécessaires pour qu’ils soient nourris et propres, mais personne ne leur parlait. Résultat, ils sont tous morts.

Depuis, d’autres personnes se sont intéressées au sujet avec des expériences un peu moins traumatisantes, mais qui arrivent aux mêmes conclusions. La reconnaissance est un besoin vital au même titre que le sommeil, l’eau ou l’air.

Donc, ce n’est pas une faiblesse d’en avoir besoin. OUF ! Je peux déjà m’alléger de cette culpabilité-là !

Maintenant que ça c’est fait, allons voir comment faire pour nourrir positivement ce besoin vital.

Les deux sources de reconnaissance au travail

On a vu qu’il y avait 4 axes sur lesquels travailler pour alimenter notre besoin de reconnaissance. Et bien, on va ajouter à cela 2 sources possibles (pour les 4 axes ! ) :

1 – La source interne (vous) :

Ce que vous vous reconnaissez comme talents, qualités et compétences. Ce qui sous-entend que vous en avez conscience, que vous savez les nommer et que vous vous accordez des temps de célébrations pour vos réussites petites ou grandes (non, ce n’est pas prétentieux 😉

La première étape est de vérifier que cette source de reconnaissance est bien opérationnelle. Si je reviens à mon package « bonne cocotte », c’est rarement un truc qu’elle a appris à l’école. Si je me prends comme exemple, cette source a longtemps été tarie, car j’assimilais cela à de la prétention, de l’égoïsme ou je ne sais quel autre qualificatif moche et autocentré.

Dans quelles circonstances vous accordez-vous de la reconnaissance ?

 

2 – La source externe (les autres que vous 😉

Cette source va être constituée des retours que vous font les personnes autour de vous sur vos réalisations et vos actions. Sur les feedbacks au travail, j’ai un article sur le blog ici.

C’est, très souvent, la première chose à laquelle vous pensez quand vous parlez de manque de reconnaissance : le manque de retours positifs sur ce que vous faites.

 

Est-ce que vos 2 sources fonctionnent ?

Quel est votre niveau de satisfaction pour chacune d’elle ? (entre 0 et 10)

manque de reconnaissance au travail - françoise bourgouin coaching et bilan de compétences

Comment améliorer le flux de reconnaissance au travail ?

Si vous arrivez à la conclusion qu’une de vos deux sources (ou les 2 !) ne délivrent par un flux suffisant pour vous sentir bien, vous allez pouvoir travailler à l’augmenter.

Si vous avez tout bien suivi, on avait 4 axes et 2 sources, sur lesquels je vous propose de d’agir soir sur la quantité, soit sur la qualité (vous êtes toujours là ?).

Je vous donne des exemples concrets.

 Les ⭐ vous donnent une idée du degré de difficulté, évalué par moi toute seule, donc discutable ! 

Axe 1 : Juger – évaluer

Source interne

Définir des indicateurs objectifs (factuels, chiffrés…) pour évaluer ce que vous faites et définir quand VOTRE satisfaction est atteinte. ⭐⭐⭐(tant que l’objectif n’est pas défini, on ne sait pas quand il est atteint et le risque de surmenage pointe son nez).

Par exemple si vous avez une to do liste de 20 tâches, vous pouvez décider qu’aujourd’hui l’objectif est d’en achever trois. En fin de journée vous rayez fièrement les 3 lignes, en ayant un sentiment d’accomplissement et de réussite, plutôt que de vous dire qu’il en reste encore 16 à faire  !

Rq importante : Évaluer objectivement le temps que prennent vos tâches pour ne pas surcharger vos to do list.

 

Source externe

Demander un retour argumenté à votre boss ou vos collègues sur des points précis de votre travail. ⭐⭐

Exemple : Ne demandez pas simplement si c’est ok, mais posez des questions précises sur le fond, la forme, une façon d’aborder le sujet, un détail.

 

Axe 2 : Identifier – être vue

Source interne

Prendre un temps pour voir ce que vous avez réalisé :

  •  l’écrire et le rayer sur une to do list  – ⭐
  • respirer, le dire à haute voix en souriant devant ma glace (plus qualitatif) – ⭐⭐

 

Source externe

Se rendre visible en réunion en parlant de ce que vous avez fait sans penser que c’est évident, normal et que tout le monde le sait… ⭐⭐

Évoquer les difficultés rencontrées et comment vous y avez apporté des solutions. 

Lister vos réalisations au fil de l’année ainsi que les éléments dont vous êtes fières (pourquoi pas dans un joli carnet !), sinon vous allez oublier et vous ne saurez plus en parler à votre entretien annuel.

Axe 3 : Accepter

Source interne

Vous accepter inconditionnellement ⭐⭐⭐⭐ ou commencer par voir les qualités que vous avez et à quel moment elles vous sont les plus utiles ⭐⭐

Avec le temps et le stress, vous ne voyez plus qui ne va pas. Difficile de prendre assez de recul pour faire remonter en conscience vos qualités, forces et ressources. C’est à cela que sert l’accompagnement (le bilan de compétences par exemple)

Source externe

Accepter que l’autre fonctionne différemment de vous et trouver le bon canal de communication pour qu’il réponde à vos attentes en termes de reconnaissance ⭐⭐

Un bon outil pour progresser dans ce domaine est l’inventaire de personnalité Process communication Model . Il vous permet de mieux connaitre vos modes de communication privilégiés et vos besoins. Vous pouvez également comprendre les besoins de chaque type de personnalité pour améliorer la qualité de votre communication.

Axe 4 : Créditer

Source interne

Prendre du temps pour relire vos réalisations et ancrer les compétences que vous avez utilisées (imaginez un générique de fin avec votre nom en face de chaque action) ⭐⭐

Source externe

Arrêter de dire “de rien”, utiliser “je” au lieu de “on” quand c’est vous qui avez tout fait ! ⭐

En résumé, ne minimisez pas vos réalisations. La plupart du temps, on le fait inconsciemment au travers de réponses quasi automatiques. Mais notre cerveau et celui de notre interlocuteur intègre ces bémols qui retirent du crédit à vos actions.

Alors faites leur la chasse et modifiez vos expressions, par exemple : 

De rien -> Avec plaisir

Ma petite présentation -> Ma présentation

J’ai eu de la chance -> J’ai bossé et obtenu des résultats

Je suis désolée –> à bannir de votre vocabulaire

Oui bien sur ->  Je regarde dans mon agenda et je te rappelle

Maintenant, à vous de constituer votre liste en vous inspirant de ces exemples. En parallèle, vous surveillez vos deux jauges de reconnaissances et vous pourrez ainsi mesurer l’impact de vos expériences.

Comme d’habitude, allez-y à petits pas, il est normal de rechuter de temps à autre. L’important est de faire bouger votre regard sur vous, document, mais surement pour obtenir le niveau e reconnaissance dont vous avez besoin pour aller bien..

 

 

Vous pouvez aussi vous servir de tous les éléments de cet article pour savoir comment donner de la reconnaissance aux gens autour de vous. N’oubliez pas que votre manager est un être humain (si, si !) et que lui/elle aussi a besoin de reconnaissance sur son travail. Lui faire un retour argumenté de temps en temps peut être une façon de lui montrer ce que vous attendez de sa part (ça ne fonctionne pas toujours, mais ça se tente).

Mais d’après ma longue expérience de « bonne cocotte », les personnes qui manquent de reconnaissance au travail ne sont pas avares pour en donner. Il est donc vraisemblable, si vous êtes arrivées à la fin de cet article, que ce ne soit pas sur la reconnaissance des autres que vous ayez besoin de mettre le plus d’énergie !

Prenez soin de vous et reconnaissez-vous ! 

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

manque de reconnaissance au travail - françoise bourgouin coaching et bilan de compétences
manque de reconnaissance au travail - françoise bourgouin coaching et bilan de compétences
Feedback au travail : 3 étapes pour l’obtenir

Feedback au travail : 3 étapes pour l’obtenir

Vous vous souvenez de Charlie’s Angels, la série des années 70 ?

Je vous l’accorde, ce programme au paternalisme ambiant mérite son classement au rayon kitsch ! Mais mettons cela de côté et concentrons-nous sur la scène finale de chaque épisode. Après leur enquête, les « drôles de dames » se réunissaient dans leur salon et y recevaient les félicitations de leur boss, le mystérieux Charlie, pour avoir attrapé les méchants.

Et bien le feed-back au travail, c’est ça : le retour fait à une personne sur ses réussites et ses progrès. En français, on peut traduire cet anglicisme par « rétroaction ».

Vous aimez votre job, mais vous ne vous sentez pas suffisamment reconnue et vous pensez de plus en plus à démissionner ? Vous manquez peut-être simplement de feedback et c’est bien légitime. Si votre boss n’est pas un virtuose du compliment sincère et bien ciblé,  pourquoi ne pas aller la chercher, cette rétroaction ? « C’est bien joli » me direz-vous, « mais je m’y prends comment ? » En apprenant, pour commencer, à reconnaître les différents signes de reconnaissance (SR). En vous interrogeant sur vos propres besoins, puis en osant aller demander ce qui vous manque.

Connaître les 4 formes de feedback et leurs effets

La reconnaissance est un besoin naturel, indispensable à l’équilibre des êtres humains. En recevoir, c’est exister aux yeux des autres, appartenir au groupe. C’est faire partie de la meute, en somme (c’est le 3ème étage de la fameuse pyramide des besoins de Maslow !). C’est pourquoi nous en recherchons les signes dans toutes les sphères de notre vie, y compris s’ils sont négatifs. Ce besoin d’être reconnu est tellement ancré en nous que nous préférons la critique à l’indifférence. Or au travail, on pense souvent qu’une bonne rétribution financière est le facteur le plus important de notre épanouissement professionnel. Il n’en est rien : au travail aussi, être apprécié pour ce que l’on fait et pour qui nous sommes est indispensable à notre bien-être.

Le feedback regroupe en réalité plusieurs signes de reconnaissance, ou « strokes ».

Ce terme anglais exprime parfaitement la pluralité du feedback. En effet, on peut aussi bien le traduire par « caresse » que par « coup », selon le contexte. Or, si l’obtention d’un retour positif vous apparaît comme un bienfait, sachez que les signes de reconnaissance peuvent aussi être négatifs et pourtant, s’avérer constructifs.

Par ailleurs, on distingue aussi les signes touchant votre personnalité de ceux qui concernent vos actions. Les SR inconditionnels portent sur votre personne dans son entièreté alors que les SR conditionnels, eux, visent plutôt vos réalisations, ce que vous faites.

1/Les SR inconditionnels positifs :

Les strokes inconditionnels positifs procurent épanouissement et estime de soi. Rien d’étonnant à ce que, prodigués de façon régulière au sein d’une équipe, ils créent un cercle vertueux entraînant enthousiasme et cohésion. S’ils sont sincères, ils font aussi des merveilles sur la confiance en soi. Or, quand on sait que cette dernière tient une part majeure dans la réussite, vos managers ont tout intérêt à vous manifester de la reconnaissance s’ils veulent vous garder engagée et efficace sur le long terme ! En soulignant vos qualités personnelles, ils vous donnent confiance en vos capacités et favorisent votre autonomie. C’est tout bénef pour vous comme pour eux !

Un bémol cependant, selon la relation que vous avez avec la personne qui vous fait ce feedback positif inconditionnel, cela peut avoir l’effet inverse. J’ai eu, dans mon ancienne vie salariée, une N+1 qui me disait toujours « c’est super » et je n’ai jamais été aussi malheureuse au boulot ! Pour moi, c’était un manque de reconnaissance et d’intérêt, une façon de se débarrasser du sujet.

Donc les « c’est super » sont à utiliser avec prudence : assurez-vous qu’ils sont bien reçus !

2/les SR inconditionnels négatifs

Ils sont à bannir ! Toujours synonymes de dévalorisation. Recevoir des critiques négatives sur sa personnalité peut engendrer une réaction de défense, voire d’agressivité et même conduire à la dépression. Entendre votre supérieur vociférer «j’ai rarement vu un idiot comme vous » ne contribuera sans doute pas à votre bien-être psychologique.

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3/Les SR conditionnels positifs

C’est quand votre envie de bien faire est récompensée et que vous en retirez de la fierté. Le retour est argumenté et basé sur des éléments factuels de votre travail ou de vos réalisations. Forcément, ça motive à activer le mode « on » de votre implication dans le travail et à dézinguer le traditionnel « ça va comme un lundi » et l’air blasé qui va avec. On reconnaît là vos qualités professionnelles.

4/Les SR conditionnels négatifs

Bien que négatifs, ils ont ceci d’intéressant qu’ils nous aident à nous améliorer, à comprendre les effets de notre comportement sur notre entourage. Si quelqu’un me fait remarquer que je suis mal organisée en argumentant avec des exemples concrets, j’ai des pistes précises pour agir différemment la prochaine fois. Ce n’est pas une remise en cause de qui je suis, mais simplement de ce que je fais (même si ça agace parfois malgré tout ;)).  Ces signes-là, s’ils sont donnés avec bienveillance et dans l’intention constructive de nous aider à progresser, peuvent s’avérer de puissants boosters de motivation.

Se préparer : utiliser la méthode du jobcrafting

Faire un état des lieux de ce qui vous manque

Vous avez vu votre collègue Bernard boire du petit-lait lorsque le chef lui a lancé « jolie cravate, Bernard ! », alors qu’il avait fait un effort vestimentaire. Et la timide Martine, avez-vous remarqué l’étincelle dans ses yeux quand ce même supérieur l’a félicitée pour sa prise de parole en réunion ? Le boss avait mis dans le mille, c’était précisément ce dont ils avaient besoin.

Et vous, quels sont vos besoins en feed-back ?

Vous êtes la personne la mieux placée pour identifier les vôtres. Ce sont ceux qui, une fois comblés, feront de vous une personne épanouie dans un travail en adéquation avec vos valeurs. Cerise sur le cake : en les recherchant, vous pourriez bien redécouvrir des talents que vous aviez enfouis sous une bonne couche de lassitude.

Pour aller plus loin, cet auto-coaching peut s’intégrer dans un jobcrafting plus approfondi.

En quoi ce feedback est important pour vous ? Est-ce pour  :

  • Rassurer la bonne élève qui sommeille en vous ?
  • Vous assurer que votre travail est toujours apprécié à sa juste valeur ?
  • Mieux exploiter vos ressources ?
  • Maximiser vos expériences passées ?
  • Renforcer votre estime de vous-même ?
  • Vous améliorer dans un domaine en particulier ?
  • Vous enrichir d’un autre point de vue ?
  • Ne plus répéter les mêmes erreurs ?
  • Vous challenger pour accélérer votre évolution ?
  • (Re)donner du sens à votre travail ?

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Se préparer mentalement à accueillir un feedback négatif

Après avoir fait la (longue) liste des compétences qui, selon toute vraisemblance, devraient vous valoir un max de retours positifs, attaquez-vous à ce qui pêche. En gardant à l’esprit que les signes négatifs peuvent aussi être utiles lorsqu’ils servent à progresser, tenez-vous prête à recevoir les critiques.

Avant d’aller demander du feed-back à un collègue, essayez d’identifier la manière dont vous accueillez les remarques plus difficiles à entendre. Si vous êtes du genre à confondre SR Conditionnels et Inconditionnels, il y a de fortes chances pour que vous digériez mal les remarques sur votre boulot, que vous prendrez comme des attaques personnelles.

À contrario, vous accepterez plus volontiers les SR Inconditionnels si vous souffrez d’un manque de confiance en vous parce qu’ils confirmeront vos croyances personnelles. (Vous êtes nulle, vous en avez conscience et les autres aussi).

Par conséquent, travailler sur votre manière d’accueillir les signes négatifs vous aidera à établir des relations basées sur l’authenticité avec Martine, Bernard et les autres. Si chacun se sent autorisé à dire ouvertement que quelque chose cloche, vos conversations gagneront en honnêteté et seront plus constructives. Par contre, on est bien d’accord que c’est ok que ça déclenche une émotion négative, au départ.  Accueillez-la et laisser la passer.

Remarque  :  pour certaines d’entre nous (je me mets volontiers dans le lot), c’est également difficile d’accueillir les remarques positives (les cadeaux en général). En fonction de son estime de soi et de ce qu’on a reçu (ou pas) auparavant, il peut être compliqué d’accepter un retour positif. De le renvoyer avec « c’est pas grand chose », « je fais juste mon job »…. qui peut décourager celui ou celle qui a pris la peine de faire ce feedback. Nous avons chacune notre référentiel. Des choses qui vous semblent simples peuvent avoir beaucoup de valeurs pour d’autres. Aussi soyez toujours à l’écoute de ces cadeaux qui ont des choses à vous apprendre sur vos talents !

Passer à l’action

Si tu ne vas pas à Rome, c’est Rome qui vient à toi.  Une fois identifiés, plutôt que d’attendre en vain qu’on vienne vous les donner, allez chercher les signes de reconnaissance que vous voulez auprès de la bonne personne.

Demander du feed-back à votre supérieur

Quel que soit le type d’entreprise qui vous emploie, il y a fort à parier que vous avez un entretien individuel chaque année. Profitez-en ! Comme il est prévu à l’avance, vous pourrez, par exemple, vous préparer à entendre les commentaires que vous n’auriez pas vus venir. De plus, ce moment vous étant dédié, votre N+1 se montrera plus à l’écoute que si vous l’interpellez entre deux portes.

Quelques trucs à faire pendant l’entretien :

  • Invitez votre interlocuteur à vous donner un avis franc pour tirer le meilleur parti de votre échange. Un feed-back efficace est un feed-back honnête.
  • Posez des questions précises : par exemple, « que pensez-vous de ma façon de répondre aux clients ? ».
  • Prenez des notes (ça montre que vous prenez les choses au sérieux).
  • Remerciez-le pour sa franchise.
  • Ne soyez pas sur la défensive et gardez à l’esprit que ce que vous lui demandez n’est pas si facile à faire.
  • Mettez en pratique les outils de communication comme la Communication Non Violente et l’écoute active.

Vous pouvez également demander un retour sur un projet que vous rendez, une présentation ou une réunion que vous avez animée. Enfin, n’importe quelle mission où vous vous êtes impliquée et qui a compté pour vous. Pour cela, faciliter la tâche à votre interlocuteur : « j’aimerai ton retour sur …. le fond, la forme, le point n°2, etc… » plus vous serez précise dans votre demande, plus le retour sera facile à faire. Donc plus vous de chance de l’obtenir.

Les signes de reconnaissance entre collègues

Vous obtiendrez aussi des retours de vos collègues les plus proches en commençant par leur en donner vous-même. En effet, si vous accordez aux autres ce que vous souhaitez recevoir d’eux, vous les verrez rapidement vous renvoyer l’ascenseur. Les strokes sont inépuisables, n’en faites donc pas l’économie. Au contraire, distribuez-les, en privilégiant évidemment les signes positifs et constructifs. Nul besoin de se poser entre quatre yeux avec chacun d’entre eux pour cela, car le feed-back peut aussi être non verbal. Un signe d’encouragement, un sourire, un regard bienveillant sont autant d’attentions qui, à la longue, rendront vos relations plus satisfaisantes.

Vous avez maintenant toutes les cartes en mains pour oser aller demander du feed-back, alors, jetez-vous à l’eau ! Non seulement vous retrouverez de la satisfaction à exercer votre job, mais votre démarche aura des répercussions bénéfiques sur tout votre environnement professionnel.

Enfin, n’hésitez pas à vous en donner à vous-même ! Je sais, vous n’avez pas été élevée comme ça, mais il y a un début à tout. Reconnaître ce que vous avez accompli, réussi, participe à entretenir votre confiance en vous. Prendre un temps pour soi, pour célébrer une réussite, Quelle que soit sa taille, aide à construire votre sécurité intérieure.

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Jobcrafting : retrouver du kif au taf !

Jobcrafting : retrouver du kif au taf !

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Ce n’est plus le grand amour avec ton boulot. 

Usure, le classique “mangue de sens”, trop de pression, ambiance lourdingue malgré la table de ping pong QVT….l’envie d’y aller le matin n’est plus vraiment là.

Par ailleurs, tu vois un peu partout des témoignages de reconversions réussies. Des directrices marketing qui sont devenues hypnocoach, ta chargé de clientèle à la banque qui part ouvrir un camion pizza.

Par moment tu te poses la question de tout changer, toi aussi. 

Après tout, tu as une super expérience, de belles réalisations à ton actif. Tu n’as plus trop envie d’être calife à la place du calife mais plutôt de transmettre ou d’explorer d’autres pistes. Les enfants sont autonomes, tu as plus de temps pour toi. Alors l’idée de reconversion revient de temps et temps, mais sans plus. Tu n’accroches pas tant que ça. Tu l’aimais bien ton boulot avant. 

Démissionner, tout recommencer. Tu n’en as pas envie. Et c’est ok. 

Mais tes conditions actuelles de travail, tu n’en as plus envie non plus.

So what ?

Es-tu condamnée à subir ton boulot pendant encore 15 ans ?

Heureusement non !

Quoi faire ? Du jobcrafting. 

Quésako ce truc ? 

Je suis sûre que tu en as déjà fait sans le savoir ?. 

 

Jobcrafting -retrouver du plaisir et du sens au travail - françoise bourgouin - coach de ta carrière après 45 ans

1 – Le jobcrafting c’est quoi ?

JOB = travail   ?    CRAFTING = artisanat

Si je traduis littéralement, c’est devenir l’artisan de son travail.

Le job crafting consiste à mettre en oeuvre des actions pour façonner ce que nous faisons au travail à notre main. 

Et ce, dans différents domaines : nos tâches/ missions, nos relations et notre mindset, notre perception des choses.

En adaptant son job à qui on est, en prenant conscience de ses marges de manoeuvre, on retrouve du sens et de l’engagement dans son travail. 

Plutôt que d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte, l’idée est de transformer de l’intérieur son boulot actuel et devenir l’artisan de son plaisir au travail.

Il existe plusieurs façons de tenir un poste ou de faire un métier. Heureusement ! 

En fonction de sa personnalité, chacun va occuper son poste différemment. Tu n’es pas le copier-coller de la personne qui occupait le poste avant toi ou de celle qui le reprendra après toi. 

La théorie du jobcrafting est apparu aux Etats unis au début de années 2000.

Mais comme Monsieur Jourdain, nous en avons tous fait sans le savoir ?, en adaptant une tâche à notre mode de fonctionnement perso.

Alors c’est quoi ce truc si on le fait déjà sans le savoir ?

C’est d’avoir une méthode pour aller, en conscience, customiser son job. Une démarche volontaire pour retrouver de la motivation et du sens dans ce qu’on fait, en utilisant au mieux nos talents et nos compétences. Au lieu d’attendre que le cadre de l’entreprise change, c’est d’aller poncer les coins qui raccrochent.

Jobcrafting, comment ça fonctionne ?

Etat des lieux

Quand tu achètes un maison ou un appartement, tu ne commences pas les travaux sans avoir fait un état de lieux pour mesurer et évaluer où il faut agir et ce qu’il faut faire.

Et bien là c’est pareil. Tu vas être ton propre artisan de ton kif au taf et démarrer par le devis !

L’état des lieux va porter sur les 2 parties présentes, à savoir : 

Toi 

Qui tu es aujourd’hui ? Certainement pas exactement la même qu’il y a 10 ans.

Quelles sont les valeurs qui t’animent ? Elles constituent ton moteur et ta source d’énergie inépuisable. A condition d’être en phase avec elles.

Quels sont tes talents naturels ? Les choses que tu sais faire facilement. Ce sont des ressources sur lesquelles tu peux t’appuyer pour tes actions.

Quelles sont tes compétences ? Tu bosses depuis 20 ans et plus, donc la liste de compétences est longue et riche. L’idée n’est pas de faire un bilan de compétences, mais de voir comment tu les utilises aujourd’hui dans ton poste. Quelles sont celles que tu as le plus plaisir à utiliser ? Est-ce qu’il y a des compétences qui te manquent ou qui ne sont pas assez développer ?

 

Ton poste 

Tu fais une évaluation de ta relation avec ton poste de travail. 

Quel est ton niveau de satisfaction dans les différents domaines que sont le contenu, les relations, la rémunération, l’environnement et la reconnaissance ?

Où est-ce que tu mets ton énergie ? En fonction de tes différentes tâches, est-ce que ton énergies est utilisée de façon satisfaisante pour toi ?

 Cet état des lieux est un temps nécessaire à prendre : une prise de recul, l’occasion de faire le point le plus objectif possible sur la situation actuelle. C’est aussi le moment d’aller voir des choses inconfortables, là où ça frotte, où ça raccroche ! Là où il faudrait poncer un peu, pour adoucir ou agrandir pour que ça passe mieux !

Le jobcrafting, c’est d’aller adapter ton job à tes besoins et tes modes de fonctionnement. Comme un artisan, tu vas mettre les mains dedans pour façonner, redessiner ton boulot et le rendre plus agréable et satisfaisant.

Les 4 clés du jobcrafting

Une fois que l’état des lieux est fait, en bon artisan, tu vas pouvoir commencer à organiser tes traaux ety décider par quoi tu commences, ce qui est le plus urgent ou le plus facile à mettre en oeuvre.

Parfois ce qui est très dysfonctionnel peut être délicat à améliorer ou necessite des ressources complémentaires. Il peut être pertinent de commencer par des actions plus simples pour s’entrainer.

 

1 – Le contenu

Il s’agit là de faire évoluer le périmètre de tes tâches ou de modifier la façon de les réaliser en fonction de tes besoins.

Cela peut passer par de la délégation si tu veux mieux utiliser ton temps.

Tu peux avoir des idées sur des modes de fonctionnement différents.

Par exemple : tu es une déesse d’Excel et tu crées une macro pour gagner du temps dans une opération de reporting hebdo.

 

2 – Les relations / la communication

Dans l’état des lieux, tu auras identifier des points de crispation dans certaines de tes relations. Que ce soit avec ta hiérarchie, tes collègues ou tes collaborateurs. 

Tu vas alors t’interroger sur comment faire évoluer ces relations vers quelque chose de plus satisfaisant. Comment adapter ta communication ?

De quels outils tu peux avoir besoin ? Communication non violente, savoir dire non,…

Par exemple : aller rencontrer “en vrai” les collègues d’un site éloigné avec lesquels tu n’échanges que par mails habituellement.

 

 3 – Le mindset

C’est changer ta perception et ton regard sur ton travail. Là on est dans le sens qu’on donne à ce qu’on réalise au quotidien.

C’est replacer la tâche routinière ou banal dans le contexte global du poste et sa contribution au monde.

Par exemple : lors d’un entretien difficile avec un client insatisfait, se dire que tu contribues à améliorer l’expérience client et défendre l’image de ton entreprise, plutôt que de rester sur les propos désagréables de l’interlocuteur.

 

4 – L’environnement

L‘environnement de travail, c’est le poste de travail, les éléments qui le composent, le matériel que tu utilises, la déco, etc… Mais c’est aussi le cadre de travail, ce qu’il y a autour du boulot, les transports, la distance à ton domicile, le lieu de pause… Et c’est encore l’organisation du travail : les horaires et rythmes de travail.

Sur tous ces aspects là, il y a des possibilités de faire bouger les choses pour les adapter à ton fonctionnement.

Demander une journée de télétravail si tu es loin de chez toi.

Réamménager l’open space après échane avec les collègues et ton N+1.

Supprimer les gobelets plastiques de la machine à café, chacun y va avec sa tasse.

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Les résultats

 

L‘entreprise propose un cadre, une fiche de poste. C’est comme une partition. tous les musiciens ont la même, jouent les mêmes notes, mais l’interprétation est différente. 

 Le jobcrafting, c’est exactement la même chose. 

C’est reprendre la main sur l’interprétation. Comment je veux jouer ce morceau en fonction de mes compétences et de mes talents. 

 

Analyser l’origine du mal !

Il permet d’analyser là où ça cloche en se moment dans ton boulot. De faire une sorte de scanner de ta réalité professionnelle. Plutôt que de rester dans un mou flou d’insatisfaction, tu gagnes en clarté sur ce qui ne te convient pas dans la situation actuelle. 

 

Partir de toi 

La démarche part de toi et de ton mode de fonctionnement. Ce n’est pas une méthode toute faite que tu plaques ou copie-colle. 

C’est aussi l’occasion de faire le point sur qui tu es aujourd’hui, tes compétences, tes talents. L’occasion de prendre du recul par rapport à la situation. Ce temps est pour toi et participe aussi à regonfler ta confiance en toi quand tu prends conscience de tout ce que tu as déjà accompli et réalisé.

C’est aussi explorer sa créativité pour construire un quotidien pro différent.

Retrouver engagement et motivation

Dans une démarche de job crafting, tu reprends la main. Tu adaptes, tu testes, tu explores. Tu utilises mieux tes talents. Tu passes à l’action. Tu n’es plus dans l’attente d’un je ne sais quoi qui n’arrive pas. Tu veux un feed-back ? Tu le demandes. Tu veux optimiser un circuit par rapport à ton fonctionnement ? Tu proposes.

Tu redeviens actrice de ton quotidien professionnel.

Il est logique que cela t’amène à retrouver de la motivation et plus d’épanouissement. 

Les actions que tu mènes sont réalisées en conscience. Tu gagnes en sens.

 

Ce n’est pas un outil magique. Il faut trouver des marges de manoeuvre et être au clair avec ce qu’on veut. Mais c’est une bonne démarche à mener avant de tout quitter parce que ça ne va plus.

Tu peux aussi te faire accompagner pour lever les freins et obstacles que tu rencontres et avoir un regard extérieur sur ta situation. Tu peux dès maintenant réserver ta séance découverte juste en bas de cet article.

 

Je te propose un guide à télécharger pour débuter en jobcrafting.

Des pistes de réflexion pour te permettre :

  • d’évaluer ta situation pro actuelle
  • de faire le point sur toi
  • élaborer ton premier plan d’action

Tu va recevoir un premier mail pour confirmer ton inscription (RGPD oblige !), puis un deuxième qui contiendra le lien de téléchargement. Tu pourras te désabonner à tout moment . Si tu ne vois rien venir, vas voir dans tes spams.

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous avez envie de changement mais vous ne savez pas trop par où commencer ?

Réservez dès maintenant votre séance découverte.

30 min de coaching gratuites

 

 

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