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Bien parler de vos qualités en entretien d’embauche : comment se démarquer des autres candidats ?

Bien parler de vos qualités en entretien d’embauche : comment se démarquer des autres candidats ?

Lors d’un entretien d’embauche, il est courant que les recruteurs vous demandent de parler de vos qualités. Cette question peut sembler simple, mais elle peut s’avérer être un véritable casse-tête pour certaines candidates. En effet, parler de soi et de ses qualités n’est pas facile pour tout le monde. Les raisons peuvent être multiples et se cumuler : la crainte de paraitre arrogante ou prétentieuse, les marqueurs d’une « bonne éducation » ou, tout simplement, le manque de vocabulaire.

Pourtant, cette question est importante et vous êtes sûre qu’elle vous sera posée, sous une forme ou sous une autre lors d’un entretien d’embauche. Elle est à préparer en amont et peut faire la différence avec les autres candidat(e)s. En tant que candidate « senior » (je déteste ce mot, mais bon, c’est celui qui convient;), vous aurez parfois des aprioris idiots à combattre lors de l’entretien (je vous donne des billes dans cet article). Plus vous démontrerez une bonne connaissance de vous-même et de vos modes de fonctionnement, plus vous rassurerez le recruteur.

Dans cet article, nous allons voir :

Pourquoi il est difficile de parler de ses qualités en entretien ?

Quel est l’enjeu derrière cette question des qualités en entretien ?

Comment, concrètement, préparer votre réponse et vous démarquer ?

 

1 – C’est difficile de parler de ses qualités : pourquoi ?

Il peut être difficile pour certaines candidates de parler de leurs qualités lors d’un entretien d’embauche. Pourquoi ? Tout d’abord, cela peut être dû à une question de confiance en soi. Certaines d’entre nous (je me mets dans le lot 😉 peuvent avoir du mal à se valoriser et à parler positivement d’elles-mêmes. Elles ont le sentiment d’être prétentieuses ou arrogantes, bref de se la péter ! Ce qui vient activer tous les programmes de « bonne cocotte » bien élevée que nous avons intégrés depuis notre enfance. Cachez cette qualité que je ne saurai voir !

D’autre part, certaines d’entre vous ne savent tout simplement pas quoi dire. Elles n’ont pas les mots, car elles ont l’impression de ne pas avoir de qualités particulières. À force de faire passer tout un tas de personnes avant elles (enfants, parents, conjoint, collègues….), le manque d’habitude de parler de soi impacte la quantité et la qualité du vocabulaire à leur disposition pour le faire. C’est d’autant plus marqué quand vous êtes dans une situation professionnelle difficile ou maltraitante, qui vous a fait perdre confiance et développer de multiples couches de protection qui enfouissent vos qualités et talents. Vous avez alors le sentiment de ne plus savoir rien faire. Si vous vous reconnaissez dans ces mots, je vous dis tout de suite : 1 – c’est faux et 2 – c’est réparable.

Enfin, il est important de noter que les recruteurs peuvent également poser cette question de manière à tester la capacité d’une candidate à se connaître elle-même. Il s’agit alors d’une question piège qui peut piéger celles qui ne se sont pas suffisamment préparées. Dans tous les cas, répondre à la question des qualités est une étape essentielle pour réussir son entretien d’embauche et décrocher le poste convoité.

2 – Quel est l’enjeu de bien préparer cette question avant votre entretien ?

La question des qualités est une question clé lors d’un entretien d’embauche. En effet, les recruteurs cherchent à évaluer la pertinence de la candidature en termes de compétences, de personnalité et de savoir-être. Bien répondre à cette question permet donc de mettre en avant ses atouts et de convaincre le recruteur que l’on est la meilleure candidate pour le poste et de démontrer que vous avez compris les attentes du poste.

Mais la préparation de cette question va au-delà de la simple réponse à donner lors de l’entretien. En effet, se préparer à cette question permet également de mieux se connaître soi-même et de prendre conscience de ses forces et de ses faiblesses. Et surtout, d’apprendre à en parler.

En outre, bien préparer sa réponse à la question des qualités permet de gagner en confiance en soi et en assurance lors de l’entretien. En ayant une réponse préparée à l’avance, vous éviterez les blocages dans une situation toujours éprouvante émotionnellement. Cela permet également de mieux gérer votre stress et de montrer votre professionnalisme et votre capacité à vous préparer et à vous adapter.

Dans un monde où le changement s’accélère, les compétences techniques (hard skills) se périment de plus en plus rapidement et seront de plus en plus remplacées par de l’IA. Ce sont vos qualités humaines qui vont faire la différence. En tant que senior, l’étape du recrutement est une galère, car vous devez faire face aux aprioris de certains recruteurs.

Enfin, bien préparer sa réponse à la question des qualités peut faire la différence entre deux candidats ayant des compétences similaires. En montrant votre capacité à réfléchir sur vous-même et à présenter vos atouts de manière pertinente et convaincante, vous augmentez les chances de lever les objection liées à votre âge.

 

Le piège de la question sur les qualités en entretien

Le recruteur, qui vous interroge, a en tête les qualités et défauts des collaborateurs en lien avec le poste pour lequel il recrute. Les personnes qui sont déjà dans l’entreprise, dans l’open space et qui ont noué des relations.

La question sur vos qualités vise aussi à savoir comment vous allez vous intégrer dans ces relations existantes.

Prenons un exemple : vous évoquez une qualité, “je suis bien organisée

Le recruteur peut imaginer qu’en situation de stress pour vous, quand cette qualité est poussée à l’excès, elle se transforme en “je suis maniaque, absolument pas flexible”.

Et ce côté “maniaque”, dont vous n’avez pas parlé, on est d’accord, peut être une allergie forte chez votre futur N+1 par exemple.

Du coup, cette belle qualité, que vous êtes fière d’annoncer, et bien, elle peut devenir le truc qui va bloquer le recruteur. Arghhh…

Donc, quand vous préparez votre entretien, posez-vous la question de ce que devient votre qualité quand elle est dans son excès. Et ensuite, ce que vous pouvez mettre en œuvre comme autre qualité pour tempérer cet excès.

Si je reprends mon exemple, ma qualité “organisée” peut se transformer en “maniaque” quand je suis en stress. Par ailleurs, je suis “tolérante”.

Décryptage : je ne pourris pas la vie de toute mon équipe avec ma maniaquerie quand je suis en stress, car j’accepte que l’autre soit différent de moi. Et c’est ok. Par contre, ma gestion de projet est tip-top grâce à mon organisation.

Et là, il est très intéressant, lors de votre réponse au recruteur, de présenter ces 2 qualités en expliquant comment elles se complètent. Vous démontrez ainsi une bonne connaissance de votre fonctionnement, ce qui est rassurant pour la personne qui veut vous recruter.

Vous voyez que la préparation des qualités est aussi importante que celle de défauts !

3 – Comment travailler sur vos qualités en amont d’un entretien de recrutement.

 

 

En étant accompagnée

Par un.e professionnel.le

Si vous êtes dans une phase de questionnement sur votre avenir professionnel et que vous avez besoin de retrouver de la clarté et de la confiance en vous, le bilan de compétences peut être un outil très pertinent. Dans la phase 2 du bilan, phase d’investigation, vous allez travailler sur vous et faire remonter en conscience vos qualités, talents et points de vigilance. En exploitant les résultats du test de personnalité, vous travaillerez sur la mise en lumière de vos ressources personnelles.

Le miroir tendu par le consultant ou le coach permet de vous réapproprier tout ce que vous avez perdu de vue et d’apprendre à en parler avec le vocabulaire approprié. L’accompagnement (bilan ou coaching) est particulièrement pertinent quand vous êtes dans une situation professionnelle difficile et que vous avez le sentiment de ne plus savoir rien faire. Il est difficile de faire le chemin seule. Le consultant ou le coach sont là pour vous offrir un environnement sécurisé et bienveillant, et également, une méthode et des outils de travail.

 

Par un.e ami.e ou des collègues

Pour recenser vos qualités, vous pouvez interroger les personnes qui vous connaissent : proches, collègues ou relations plus lointaines. Il est intéressant dans ce cas d’interroger des relations de travail, mais aussi d’autres personnes. Vous verrez s’il y a un écart dans les réponses. Si l’écart est important, c’est que vous êtes dans un rôle quand vous allez travailler et que vous portez un masque : peut être une première explication à votre malaise actuel.

Voici des exemples de questions que vous pouvez utiliser (à adapter en fonction de vos interlocuteurs) :

– Comment m’avez-vous connu(e) ?
– C’était comment, de travailler avec moi ?
– Quelles sont mes 3 principaux talents ?
– Quel est le point sur lequel j’aurais besoin de m’améliorer ?

Demandez-leur de vous répondre par écrit, ils seront plus à l’aise qu’en face à face et pourront prendre le temps de la réflexion. Ensuite, prenez un temps pour exploiter les retours. Je vous invite à les noter, pas seulement à les lire, mais les écrire pour les ancrer.

Qu’avez-vous envie de garder pour préparer votre entretien de recrutement ? 

Vous pouvez ensuite échanger à l’oral avec l’un ou l’une d’entre eux pour approfondir le sujet et enrichir votre vocabulaire « qualité ». C’est aussi le moment d’interroger votre interlocuteur sur ce que devient votre qualité quand elle est poussée à l’excès.

 

Seule

Vous pouvez aussi mener cette démarche seule. C’est un bon début, vous verrez ensuite si le besoin d’accompagnement est nécessaire ou pas.

Télécharger une liste de talents et qualités sur le net.

Lister vos activités professionnelles (vous en aurez besoin pour la mise à jour de votre CV). 

Pour chaque ligne d’activité, identifier les talents que vous utilisez. (un indice, plus c’est facile pour vous, plus grand est votre talent !)

Faits la même chose avec vos activités extra professionnelles (n’oublie pas la gestion familiale !)

Exemple :

Activité Qualité
Gestion du projet X organisation, planification, réactivité, animation, anticipation
Relationnel empathie, capacité à fédérer, gestion de conflits

 

Vous pouvez également partir de vos défauts.

On a vu au-dessus qu’il était important de faire le lien entre défaut et qualité pour rassurer notre recruteur. Je conseille souvent à mes clientes de faire la paix avec leurs « défauts ». Vous savez ce truc que vous vous trainez depuis l’école ! Pour ma part, c’est « bordélique » ! Bien souvent, nous mettons une énergie de digue à essayer de corriger de truc qui fait partie de nous et ne changera que très peu. Il est intéressant de voir en quoi c’est aussi une qualité. Pour cela, utiliser Google (ou chat GPT ou tout autre moteur de recherche) et demandez-lui :

qualité de « votre horrible défaut »

Vous obtiendrez tout un champ lexical intéressant et des associations d’idées nouvelles pour parler de vos qualités en entretien de recrutement.

 

En conclusion, il est crucial de bien préparer sa réponse à la question des qualités lors d’un entretien de recrutement. Et ce d’autant plus que vous êtes une candidate senior, ce sont vos qualités humaines qui lèveront les objections liées à l’âge (ça ne fonctionne pas toujours mais ça aide). 

 En identifiant vos véritables qualités et en les présentant de manière concrète et adaptée au poste, vous pouvez montrer aux recruteurs votre valeur ajoutée pour son entreprise et votre unicité.

En utilisant les astuces et techniques de préparation présentées dans cet article, vous vous sentirez plus confiante et mieux préparée pour répondre à cette question. Alors n’hésitez pas à prendre le temps de bien réfléchir à vos qualités, à les préparer et à les présenter avec confiance et assurance lors de vos prochains entretiens de recrutement.

Si vous pensez que ce sera plus facile en étant accompagnée, mon agenda est juste ici pour un rendez-vous de premier contact (gratuit et sans engagement) : https://bit.ly/3bX6rTC

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Le bilan de compétences, c’est quoi ?

Le bilan de compétences, c’est quoi ?

Le réveil sonne ce lundi et vraiment, vous n’avez pas envie de vous lever. SNOOZE. Les dimanches soir sont déprimants. Vous attendez les week-ends et les vacances. Bref, avec votre job ce n’est plus l’amour fou. Les raisons peuvent être multiples : management dysfonctionnel, injonctions paradoxales, discordances éthiques ou un retour difficile après un arrêt long. Vous n’y trouvez plus votre compte et vous avez envie d’autre chose. Mais quoi ? C’est là toute la question. Vous vous dites qu’il faudrait refaire votre CV et mettre à jour votre profil LinkedIn, mais pour chercher quoi ?

Vous pensez au bilan de compétences, mais vous n’êtes pas sûre. C’est un investissement et vous voulez être sûre avant de vous lancer.

Dans cet article je vous explique :

À quoi sert un bilan de compétences : dans quel cas est-il pertinent ou pas.

Qui peut en bénéficier ?

Comment il se déroule : ce que dit la loi et les 3 étapes.

La durée d’un bilan et le temps que vous devrez y consacrer

Comment financer un bilan de compétences ?

L’accompagnement : qui peut réaliser un bilan et comment choisir la bonne personne ?

Quel est le but d’un bilan de compétences ?

Un bilan de compétences peut être mis en œuvre dans des situations différentes. Le but du bilan est d’analyser vos compétences professionnelles et personnelles et de définir un projet professionnel et éventuellement un projet de formation.

Il peut répondre à 3 types de besoins :

 

La réorientation professionnelle :

Vous voulez changer de voie ou de métier. Vous ne savez pas encore exactement ce qui vous conviendrait. Mais vous voulez explorer d’autres pistes et faire émerger un nouveau projet professionnel qui corresponde à la personne que vous êtes aujourd’hui. Le bilan vous donne des outils et des ressources pour mieux vous connaître et explorer de nouvelles idées réalistes et conformes à vos aspirations.

 

L’évolution professionnelle

Vous souhaitez évoluer au sein de votre entreprise ou en externe vers un poste avec plus de responsabilités. Le bilan vous permet de valider si ce projet de réalisable. Vous faites le point sur vos compétences, vos aspirations et motivations personnelles.

 

Vérifier ou valider un projet professionnel

Vous avez déjà une idée de ce que vous voulez faire ensuite. Mais vous manquez encore de confiance en vous ou vous ne savez pas trop par quel bout prendre cette idée. Parfois, certaines n’en ont parlé à personne avant de débuter leur bilan ! Dans ce cas, le bilan vous permet d’explorer en profondeur votre projet afin de prendre une décision eclairée et sécurisée.

Qui peut bénéficier d’un bilan de compétences ?

Tout le monde, enfin toute personne active professionnellement : salarié du privé, demandeur d’emploi et salarié du public. Les salariés du privé et les demandeurs d’emploi pourront mobiliser leur compte formation directement, les salariés du service public devront passer par leur employeur. Je vous en dis plus dans la partie financement.

Comment se déroule un bilan de compétences ?

Le bilan est une action de formation. Elle est cadrée par les articles R6313-4 à R6313-8 du code du Travail.

Ce dispositif comprend 3 phases :

Phase préliminaire

Cette phase débute dès le rendez-vous exploratoire et se poursuit lors de la première séance du bilan.

Il s’agit, au cours de cette première phase, d’analyser votre demande et votre besoin (le bilan de compétences n’est pas forcément le bon outil en fonction de votre situation ou de votre besoin).

C’est également le temps pour déterminer le format d’accompagnement le plus adapté à votre situation. La réflexion porte à la fois sur le fond, mais aussi sur la forme (visio ou présentiel, rythme des rendez-vous face à face, par exemple)

Cette phase préliminaire permet de définir avec vous les modalités de déroulement du bilan et de répondre à toutes vos interrogations pour que vous soyez sûre que c’est le bon outil et le bon moment pour vous.

Elle se conclut par la définition conjointe de votre objectif et ses indicateurs de mesure. C’est-à-dire avec quoi vous voulez repartir de votre bilan et sur quels critères vous évaluerez votre satisfaction.

Phase d’investigation

La phase d’investigation est la plus longue des trois phases. En fonction de votre besoin, elle va permettre de faire émerger un nouveau projet professionnel ou de valider (ou pas) l’idée que vous avez.

Durant cette phase d’investigation, on commence par s’intéresser à vous avant de faire le point sur vos compétences. Grâce à différents outils (dont les tests de personnalité), vous allez mettre des mots sur vos forces, vos talents et vos points de vigilance. Il est important de commencer par vous, car bien souvent, nous fonctionnons en pilote automatique. Surtout, quand nous sommes dans une situation professionnelle inconfortable. Il est nécessaire d’avoir une vision claire de la personne que vous êtes aujourd’hui, qui n’est pas du tout la même qu’à votre prise de poste.

Lors de cette phase vont émerger de nouvelles idées et pistes que vous travaillerez au travers de recherches et d’enquête métier.

Ensuite, il est nécessaire de travailler sur les compétences pour identifier ce qui est transférable en fonction de votre projet (toujours plus que vous ne pensiez au départ !) et mesurer ce qu’il vous manque pour atteindre votre ou vos objectif.s.

S’il est nécessaire d’acquérir des savoirs nouveaux, le consultant vous accompagne sur la recherche de formation (et les possibilités de financement).

Enfin, en fonction de votre besoin, il peut être nécessaire de retravailler votre CV et/ou votre profil LinkedIn.

Cette phase d’investigation doit vous permettre de sécuriser au maximum votre projet, soit en imaginant des alternatives (plan B), soit en balisant pas par pas le chemin et les ressources nécessaires pour atteindre votre objectif final.

Phase de conclusion

La phase de conclusion est matérialisée par la remise de la synthèse de votre bilan de compétences rédigée par le consultant. Elle vous permet de vous approprier les résultats de votre travail et de mesurer tout ce que vous avez déjà réalisé. C’est important car notre cerveau a toujours tendance à votre ce qu’il reste à faire et oublie, très vite, ce qui a été fait.

Cette conclusion est aussi l’occasion de dresser votre feuille de route pour les mois qui vont suivre le bilan avec les étapes et les ressources pour réussir votre projet professionnel.

À cette occasion un rendez-vous est planifié avec le consultant environ 6 mois après la fin du bilan (entre 3 à 6 mois en fonction de ce qui est pertinent au vu de vos échéances). Cette rencontre permettra d’ajuster votre objectif, si besoin ou de célébrer tout le chemin parcouru. C’est aussi le moment de se projeter vers la suite et voir si les ressources identifiées lors du bilan ont bien été mobilisées.

Remarque importante : la synthèse de votre bilan de compétences vous appartient et ne peut être communiqué à personne sans votre accord. Dans le cas ou c’est votre employeur qui finance le bilan, il n’a pas accès au contenu de la synthèse, sauf si vous décidez de la partager avec lui.

La durée d’un bilan de compétences

La durée d’un bilan de compétence est de 24h maximum. (Plus le nombre d’heures en face à face avec le consultant est important, plus le prix du bilan est élevé, logique).

Les rendez-vous s’étalent sur plusieurs semaines. C’est variable d’une personne à l’autre et en fonction de la disponibilité. Car en dehors des heures de rendez-vous, il faut prévoir un temps de travail personnel : recherches web, enquêtes métiers, tests, recherches formations…. J’évalue ce temps à 2h par semaine a minima.

La durée moyenne totale que je constate avec mes clients.es, c’est environ 3 mois.

Il ne faut pas être trop pressée, car c’est un moment charnière de votre vie professionnelle, où vous allez poser les bases des prochaines années. Il y a des phases d’introspection et de questionnement qui nécessitent de se laisser du temps de “décantation”.

Dans ma pratique, la fréquence des rendez-vous est déterminée conjointement avec le/la client.e. Soit, nous planifions toutes les dates au départ (impératif si le bilan est réalisé sur le temps de travail), soit nous les fixons d’une fois sur l’autre.

Le financement de votre bilan de compétences

Avec votre CPF (compte personnel de formation)

Pour les salariés du privé et les personnes en recherche d’emploi, il est possible de mobiliser directement l’argent disponible sur votre CPF et de vous inscrire en ligne via MonCompteFormation.gouv.fr.

Je vous conseille de choisir votre accompagnant avant et c’est lui/elle qui vous donnera le bon lien pour vous inscrire. Sinon, vous verrez qu’il existe pléthore de bilans sur le site et il est impossible de faire un choix à partir de cette liste. Je vous invite aussi à vérifier la somme disponible sur votre compte avant de prendre des rendez-vous avec des consultants.

L’inscription à un bilan de compétences est sécurisée et vous aurez besoin de votre identité numérique La Poste pour cela. C’est un peu long à faire, mais une fois que c’est fait vous pourrez vous en servir pour bien d’autres choses.

L’inscription en ligne sur Mon Compte Formation implique un délai de rétractation de 14 jours. De ce fait, les rendez-vous avec votre consultant.e ne peuvent pas commencer dès le lendemain, mais seulement 15 jours après.

Pour les personnes en recherche d’emploi, il est possible de s’inscrire directement au bilan via MonCompteFormation.gouv.fr, mais vous devez informer votre conseiller Pôle Emploi au préalable.

Pour les salariés du service public, il est nécessaire de passer par votre employeur pour pouvoir mobiliser votre CPF.

Dans le cadre du plan de développement ou du congé de reclassement

Le bilan de compétences peut être financé par votre employeur. Dans ce cas, une convention est signée entre l’organisme de formation, l’employeur et vous. Le bilan peut se réaliser sur le temps de travail ou en dehors.

Qui choisir pour accompagner votre bilan de compétences ?

Je dirai : qui vous voulez ! Ce qui est important, c’est que ce soit un vrai choix et que vous vous sentiez en confiance avec la personne qui va vous accompagner. Ce moment du bilan est une période de fragilité et de transformation. Même si on y évoque des problématiques professionnelles, c’est souvent très intime et personnel.

C’est comme un achat important, il ne vous viendrait pas à l’idée de ne visiter qu’une seule maison !

Il est donc nécessaire de rencontrer plusieurs consultants avant de faire votre choix. Le feeling, le parcours de vie du consultant, l’expérience, les avis des précédents bénéficiaires, etc… sont autant d’indications qui vont vous aider à choisir. Les premiers rendez-vous sont gratuits, alors n’hésitez pas à en demander plusieurs

Pourquoi se faire accompagner par un.e coach ?

Le bon projet, il n’y a que vous qui pouvez le déterminer. Si vous faites un copier-coller du projet de quelqu’un d’autre, si vous empruntez un chemin tracé par un conseiller, si vous choisissez en fonction de critères extérieurs, il y a toutes les chances que vous retombiez face aux mêmes insatisfactions dans quelque temps.

Un bilan de compétence ne devrait pas être un simple questionnaire auquel répondre.

Avec un coach, vous serez accompagnée pour faire émerger le bon projet pour VOUS. Sa posture bienveillante et neutre vous laissera de la place pour développer vos idées.

C’est une opportunité de partir de vous et non pas simplement de vos compétences (vous ne vous résumez pas à vos compétences. D’autant plus, si votre job actuel n’est pas issu d’un réel choix).

C’est parfois confrontant, mais c’est une façon efficace de s’engager et d’avancer. Le bilan est également un partage d’outils, qui vous rendront ensuite autonome dans la mise en œuvre de votre projet.

Le bilan de compétences est un “vieux” dispositif (il date de 1991). Mais cela ne veut pas dire qu’il est obsolète ! C’est un outil très puissant qui permet de prendre un temps de recul, un temps pour vous (ce n’est pas si souvent).

En dehors d’un nouveau projet professionnel, il vous amènera de la clarté et de la confiance.

Si vous avez encore des doutes, vous trouverez dans cet article, 10 bonnes raisons d’entreprendre la belle aventure du bilan de compétences.

Vous trouverez ici les avis de mes clients

Si vous pensez que c’est le bon moment pour vous ou si vous ne savez pas trop, venez m’en parler, mon agenda est juste là : https://bit.ly/3bX6rTC

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Comment flinguer votre CV senior en 12 étapes !

Comment flinguer votre CV senior en 12 étapes !

Le recruteur passe entre 20 et 22 secondes à parcourir votre CV lors du 1er tri. Ce tri qui va vous permettre d’accéder à l’étape suivante et envoyer votre CV senior dans la bonne pile : celle des personnes à inviter en entretien.

Votre CV n’a qu’un seul objectif : décrocher un entretien.

La personne qui vous lit (parfois, c’est un robot) doit pouvoir trouver en quelques secondes les réponses à son besoin de recrutement dans votre document.

1- Faire un CV senior de 2 pages (ou plus)

Quand on a 20 ou 25 ans d’expérience, il y a beaucoup de chose à mettre dans son CV senior. Il y a de nombreuses expériences dont nous sommes fiers. Pourtant, ça doit tenir sur une seule et unique page. Tout ce que vous avez envie de dire en plus, gardez-le pour l’entretien (ou votre profil LinkedIn).

Faites du tri. Tout ce qui date de 15 ans et plus peut être considéré comme obsolète. Alors citez ces expériences, mais ne les détaillez pas.

Cela montre que vous êtes capable de synthèse et de mettre en évidence ce qui est en lien avec le poste visé.

2 – Oublier vos réalisations

Votre CV n’est pas une simple liste de postes.

Un intitulé de poste ne veut pas dire grand-chose ; il y a de grandes différences en fonction du contexte de l’entreprise, de la taille de l’équipe.

Par exemple, gérer les appros avec 50 références en France, ce n’est pas la même expérience que les appros avec 3000 références à l’international.

Donc, illustrer vos postes avec des compétences, des réalisations et des chiffres, quand c’est possible.

Quand on est senior, l’expérience et les réalisations sont une des grandes forces sur lesquelles appuyer votre candidature. Aussi, mettez-les en valeur et quantifiez-les.

3 – Zapper le résumé

Il facilite la vie du recruteur (et vous avez très envie de le rendre heureux ;). En 2 ou 3 lignes, il/elle comprend qui vous êtes et ce que vous cherchez. Il n’existait pas sur les CV des années 90, mais ce serait dommage de s’en passer aujourd’hui.

4 – Un fichier de 3 Go

En tant que senior, on va assez facilement vous suspectez de relations “difficiles” avec l’outil informatique. Une façon de commencer à démontrer le contraire, avant même, qu’on vous rencontre, c’est que votre CV senior soit nickel informatiquement parlant. Donc, faites attention au poids du fichier et au format.

Si vous faites le choix de mettre une belle photo, attention à ce que votre fichier ne dépasse pas les 200Ko.

Pour le format, privilégiez le PDF.

5 – Un CV senior qui s’appelle « CV »

Le/la recruteur reçoit des dizaines de fichiers. Il est encore fréquent que les fichiers soient nommés CV et LM. Ce qui oblige la personne qui fait le tri à les ouvrir, puis les renommer… bref, ça lui prend du temps.

Montrez que vous êtes pratique, organisé et efficace, en nommant correctement votre fichier :

CV – prénom – nom (année éventuellement)

6- Les fautes d’orthographe

Vous vous êtes relu et archi relu, mais, à force, vous ne les voyez plus. J’ai une cliente qui a passé des heures sur son CV , sur chaque détail, du contenu, de la mise en page. Elle a fini par l’envoyer sans voir qu’il manquait son nom !

Cet exemple pour vous montrer qu’il est nécessaire de faire relire votre œuvre par une personne de confiance. Même si vous avez été Miss orthographe 1987, il y a toujours un risque d’erreur d’inattention.

7 – Un titre inadapté ou absent

Un CV a un titre. Ce titre doit illustrer votre intention, votre futur. Donc, ce titre reprend exactement, ou à peu de chose près, l’intitulé du poste que vous visez. Même si c’est un poste que vous n’avez pas encore occupé. Le reste du CV doit montrer tous les atouts que vous avez pour ce poste.

Ce qui veut dire qu’en fonction des candidatures, vous pouvez être amené à le modifier légèrement.

C’est une des premières choses que lit le recruteur, ça doit déjà le conforter dans l’idée que vous êtes une personne à rencontrer.

Si vous mettez juste votre nom ou le titre de votre dernier poste alors que vous voulez changer de voie, votre CV senior ira dans la pile “à oublier”.

ex : Vous étiez responsable de boutique et vous voulez quitter le commerce pour vous tourner vers les RH. Si vous postulez sur des postes d’assistante RH, vous ne pouvez pas envoyer un CV avec comme titre : responsable de boutique

8 – Utilisez un selfie pourri

Mettre une photo ou pas, c’est un choix personnel. Je suis pro photo, mais ce n’est pas une obligation. Par contre, si vous en mettez une, elle doit être impeccable. N’utilisez pas un selfie fait à bout de bras. Faite attention au cadrage et au fond. N’allez pas découper une photo de vacances où vous vous trouviez bonne mine avec le bronzage !

Vous devez être habillé comme pour aller bosser.

9 – Façon bic 4 couleurs

Ce n’est pas parce que vous avez un choix infini de couleur qu’il faut toutes les utiliser. United Colors of Benetton, c’était quand on était jeune. Mettre de la couleur, c’est ok, mais 1 ou 2 au maximum.

Pensez également que votre CV peut être imprimé en noir et blanc. Vérifiez qu’il reste lisible et que votre couleur ne se transforme pas en gros pavé noir !

Sur la forme de votre CV, c’est l’occasion de laisser transparaître qui vous êtes. Alors faites des choix qui vous ressemble et personnaliser les modèles trouver sur le net (je vous en propose quelques uns ici gratuits)

Idem pour la police de caractères : utilisez en 2 au maximum (une pour les titres et une pour les textes). Vous pouvez, ensuite, faire varier la taille, le gras, l’italique si besoin, pour mettre en évidence les points importants et faciliter la lecture.

10 – Formation : commencer par votre bac

Classez vos formations de la plus récente à la plus ancienne. N’oubliez pas les formations suivies dans le cadre de votre activité pro.

Par contre, inutile de remonter jusqu’à votre bac si vous avez un diplôme supérieur. On se doute que vous avez eu votre bac avant. Même si vous êtes encore très fier de votre mention (à juste titre), c’était au siècle dernier, alors on n’en parle plus pour un poste aujourd’hui !

11- Centres d’intérêt : lecture, cinéma, ballades

Un CV senior a souvent un souci de place. Faire tenir 25 ans de vie pro sur une page, c’est difficile, et vous devez faire un tri dans vos expériences en fonction du poste visé et de leur antériorité. Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas mentionner les expériences d’il y a 15 ou 20 ans en arrière, mais inutile de les détailler à fond, le contexte professionnel a beaucoup changé depuis.

Donc dans cette recherche de place, on peut s’interroger sur la pertinence d’une rubrique “centres d’intérêt”. Celle-ci doit parler de vous et donner une indication sur votre personnalité.

Si vous allez au ciné de temps en temps, comme la majorité des gens. Aucun intérêt pour le CV. Si vous êtes accro aux films de tel réalisateur, avec une très bonne connaissance du sujet, là ça parle de vous.

Si vous faites des balades avec les enfants à chaque vacance : c’est chouette, mais rien à faire sur votre CV. Si vous préparez (ou avez fait) Compostelle ou Stevenson, ça parle de vous et peut avoir sa place sur votre CV.

Pour résumer, soit vous zappez la rubrique centre d’intérêt, soit vous mentionnez des sujets sur lesquels vous êtes passionné et intarissable.

12 – Oublier votre profil LinkedIn

Si vous cherchez un job, votre profil LinkedIn put venir en renfort de votre CV. C’est l’endroit où se trouve les recommandations. Vous y avez beaucoup plus de place pour développer pour parcours.

Il est dommage de se priver de cette référence. Aussi, pensez à mettre un lien cliquable sur votre CV vers votre profil LinkedIn (s’il est actualisé, sinon c’est contre productif !)

Comme pour le point#4, ce genre de détail peut commencer à démontrer votre capacité à utiliser l’outil informatique.

 

 

 

Pour conclure, votre CV senior doit parler de vous et vous ressembler. Même si vous vous inspirez d’un modèle, il doit être personnalisé. C’est votre carte de visite. Pensez à la personne qui va le lire et à ce qu’elle va voir en premier, retenir rapidement vous concernant. Est-ce raccord avec le poste auquel vous postulez ?

Enfin, les recruteurs peuvent avoir des a priori sur les seniors (j’en parle dans cet article), votre CV peut déjà commencer à en démonter quelques-uns.

À vous de jouer !

 

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Cv senior - 12 points à vérifier - françoise bourgouin coach de votre carrière
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Profil LinkedIn

Profil LinkedIn

Vous devez avoir un profil LinkedIn correct. Je suis rarement aussi affirmative, mais là, vous n’avez pas le choix ;).

Vous allez me dire que vous n’êtes pas trop « réseaux sociaux », et que vous n’en voyez pas trop l’intérêt. 

Votre profil LinkedIn est comme votre CV, un attendu. On se plaint assez des a priori des recruteurs sur les « seniors », qui ne sont pas adaptables. Ne leur donnez pas un motif de justifier cet a priori en ayant un profil LinkedIn en friche (voire inexistant).

Ce profil a deux objectifs : la visibilité et la crédibilité. 

Votre profil va être référencé par Google. Quand un recruteur googlelise votre nom, autant qu’il tombe sur votre profil que sur des photos de vacances non ?!

Ce profil va vous permettre de renseigner beaucoup plus de choses que votre CV. Un CV senior est, bien souvent, rempli au chausse-pied, avec chaque mot soupesé et une police rikiki pour tenir en une seule page (si vous voulez des modèles à vous approprier directement, ils sont ici). Donc il serait vraiment dommage de ne pas avoir cet outil dans vos ressources. Mais pour que cet outil soit vraiment à votre service, voici quelques clés et point de vigilance à vérifier. 

1 – Vos nom et prénom

C’est la base, mais attention à les mettre dans la bonne case (parfois, c’est sur les trucs les plus simples qu’on trébuche). Si votre nom de famille est un prénom, pensez à le mettre en majuscules (vous pouvez aussi le mettre en majuscules si ce n’est pas un prénom ;). On voit des cas où il est ajouté « en recherche active » dans le nom. Je trouve cela peu pertinent. Ça donne une image soit de quelqu’un de désespéré, soit de quelqu’un qui ne sait pas trop remplir les cases. Dans les  2 cas, c’est bof !

Vos nom et prénom vont faire partie de l’URL de votre profil LinkedIn. 

Vous avez la possibilité de personnaliser cette URL. Je vous conseille vivement de le faire. Cela montrera à votre lecteur que vous êtes un.e senior adaptable et connecté.e. Cette option est très connue, aussi, si vous laissez votre profil avec une chaine de caractères alphanumériques, ça ne fait pas pro.

En personnalisant votre URL, vous : 

  • montrez que vous êtes techniquement à l’aise avec les fonctionnalités de l’application
  • montrez que vous avez le souci du détail
  • soignez l’image de pro que vous voulez renvoyer

Comment personnaliser mon URL LinkedIn ?

Quand vous avez créé votre profil LinkedIn lui a attribué automatiquement une adresse. Par défaut cette adresse comprend vos nom, prénom et tout un tas de caractères.

exemple : https://www.linkedin.com/in/françoise-bourgouin-23-02569/

Pour modifier cette adresse et la simplifier : en haut à droite de votre profil cliquez sur ‘Modifier le profil public et l’URL« 

profil LinkedInprofil LinkedInprofil LinkedIn

Vous pouvez alors choisir votre URL. Si vous n’avez pas d’homonyme, vous pouvez choisir vos nom + prénom.

profil LinkedInprofil LinkedInprofil LinkedIn

Votre adresse devient alors : https://www.linkedin.com/in/françoise-bourgouin/

Si l’adresse est déjà prise avec prénom-nom, essayez des variations avec ou sans tiret, ou bien, rajoutez « pro » à la fin.

exemple  : prenomnom ou nomprénom  ou nom-prénom ou prenom-nom-pro ou un mix de ces combinaisons.

2 – Le titre de votre profil LinkedIn

Vous avez  200 caractères à votre disposition. Ça vous laisse de la place, mais n’en profitez pas pour ajouter « en recherche active » ou « disponible » ou « à l’écoute ». Encore une fois, c’est une question de posture : vous proposez vos services, vous n’êtes pas dans l’attente.

Ce titre doit décrire le poste que vous visez (comme sur votre CV, sauf que  pour le CV, vous pouvez le modifiez à chaque candidature). C’est une des premières informations qui sera lue/vue sur votre profil. Il est important d’y retrouver les mots clés qui vous correspondent. N’y mettez pas le nom de votre entreprise actuelle.

Dans cet article, vous trouvez des exemples pour vous inspirer.

3 – La photo

Votre photo est très importante. Elle est la première ou la 2ème chose que verra la personne qui consulte votre profil.  Inconsciemment, nous avons tous un jugement immédiat sur une photo, une impression. Donc, cette photo n’est pas un détail, ni une coquetterie. Elle mérite que vous lui consacriez du temps.

Ce n’est pas comme pour votre CV, où vous pouvez opter pour ne pas en mettre.

Sans photo, votre profil LinkedIn ne sera pas complet. Qui dit profil incomplet, dit peur de chance (aucune ?) de sortir dans les premiers résultats des recherches des recruteurs.

Donc, votre photo doit faire pro. Pas un selfie fait à bout de bras, pas un bout de photo de vacances découpée parce que vous vous trouviez bonne mine. 

Le mieux est de la faire chez un photographe. L’œil du professionnel peut être très aidant. Il est parfois difficile d’être objectif sur ses propres photos.

Si vous la faites vous-mêmes, attention à la qualité. Ça semble évident, mais pas de flou, pas de flash dans les yeux (vive la lumière naturelle !) et une définition suffisante. Le visage doit occuper plus de la moitié de la photo finale.

Pensez que sur vote profil LinkedIn, elle sera dans un rond (donc un format carré).

L’important est que cette photo vous ressemble, avec un fond neutre ou en cohérence avec l’activité visée. Habillez-vous (en haut !) comme pour aller au boulot.

Ce n’est pas une photo d’identité, donc vous pouvez sourire ! Mais pas le sourire forcé (je sais, c’est dur, faut en prendre plein pour avoir la bonne, mais ça vaut le coup)

Soyez vigilant à la direction du regard : sur un ordinateur la photo de profil est à gauche. Donc attention à ne pas regarder vers l’extérieur de l’écran. Ni vers le bas.

Dans l’idéal, de 3/4 (épaule gauche en arrière) pour être tournée vers la personne qui consulte.

photo profil LinkedInphoto profil LinkedInphoto profil LinkedIn

4 – La bannière

La bannière de votre profil LinkedIn est la photo de couverture ou photo d’arrière-plan qui se situe tout en haut, derrière votre photo à vous.

Surtout ne laissez pas la photo par défaut. Cela risquerait de donner un argument au lecteur recruteur pour démontrer (ou juste penser très fort) que vous êtes réfractaire aux nouvelles technologies.

Votre bannière doit faire 1584 x 396 px

Comment on fait ça ?

Le plus simple est d’utiliser Canva, application gratuite, qui peut aussi vous servir pour faire un beau CV ou illustrer vos posts sur les réseaux sociaux. 

Une fois que vous avez créé votre compte sur Canva (gratuit, je le répète), vous cliquez sur “Créer un design”, vous saisissez “Bannière” dans la zone de recherche et vous sélectionnez “Bannière LinkedIn”.

Vous avez alors un document de la bonne taille que vous pouvez personnaliser comme vous le souhaitez.

Canva vous propose aussi des modèles dont vous pouvez vous inspirer.

Votre bannière doit être cohérente avec la photo et l’univers du poste visé.

bannière profil LinkedInbannière profil LinkedInbannière profil LinkedIn

5 – La zone info de votre profil LinkedIn : le résumé

Ce résumé est votre carte de visite. C’est une zone ultra-importante, car bien souvent, ce sera le seul élément qui sera lu sur votre profil.

Vous avez droit à 2600 signes, donc vous avez un peu de place pour vous exprimer. 

C’est le lieu pour sortir les mots clés qui vont référencer vote profil.

C’est aussi l’endroit pour raconter votre histoire, avec authenticité. Notamment si vous êtes en reconversion et que vous chercher en dehors de ce que vous avez déjà réalisé.

Utilisez le “je”. 

Vous pouvez aussi ajouter votre mail et votre n° de téléphone à la fin de cette zone pour faciliter la vie à votre lecteur qui veut vous contacter.

Il y a des dizaines d’articles sur le net avec des modèles. Vous avez suivi un atelier sur le pitch. Inspirez-vous-en !

6 – Les contacts

Linkedin compte les contacts jusqu’à 500. Ensuite, il affiche 500+.

Si vous ne vous êtes jamais occupé de vote profil LinkedIn (c’était mon cas ;), il est probable que vous n’ayez pas les 500+. Loin de là même.

Est ce un problème ?

Votre présence sur LinkedIn a 2 objectifs principaux : visibilité + crédibilité

Logiquement, moins vous avez de contacts, moins vous êtes visible. Donc, il est nécessaire de faire grandir le nombre de vos contacts. Dans le cadre d’un projet de reconversion, LinkedIn peut être une source pour trouver des personnes à interviewer pour vos enquêtes métiers. C’est une belle occasion de faire grandir votre liste.

Mais la qualité du contact compte également. Mieux vaut avoir moins de 500 contacts, mais qualifiés, que 500+ avec des personnes non qualifiées.

Si vous partez de très bas, commencer par tous vos contacts pro et perso : vous les connaissez, il y a de grande chance qu’ils vous acceptent. Pensez aussi à tous ceux avec qui vous êtes allés en formation. Et commencez à intégrer la demande de contact LinkedIn dès que vous échangez avec quelqu’un.

Voici des conseils pour bien entrer contact et faire grandir sa liste.

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7 – Votre expérience professionnelle

Contrairement à votre CV, où chaque mot est compté, vous allez avoir de la place sur LinkedIn pour décrire vos expériences professionnelles.

Là encore, les mots clés sont importants. Si possible, utilisez-les dans le titre de votre expérience, cela facilitera le référencement de votre profil. Vous pouvez avoir la tentation de faire court, pour pouvoir développer en entretien. Ce n’est pas une bonne stratégie sur LinkedIn. Plus vous donnerez d’infos, plus vous serez précis, plus vous aurez de chances d’être repéré par l’algorithme.

Le niveau de détail dépend de l’ancienneté de votre expérience. Détaillez bien la dernière et ce que vous avez fait dans les 10 dernières années. Pour les expériences plus anciennes, vous pouvez être plus light et ne garder que ce qui est au service de votre futur projet.

8 – Les compétences et les recommandations

Votre profil LinkedIn vous offre la possibilité de sélectionner jusqu’à 50 compétences. 

Soyez vigilant sur l’ordre dans lequel vous les saisissez. En général, seules les 3 premières sont au-dessus de la ligne de flottaison, c’est-à-dire visibles sans cliquer sur « voir plus ».

Donc, en fonction du poste ciblé, quelles sont les 3 plus pertinentes de vos compétences ?

Pour chacune, vous pouvez solliciter des recommandations : preuve sociale de votre maitrise dans ce domaine. N’hésitez pas à demander !

Le mode d’emploi fourni par LinkedIn est là : Demander une recommandation

9 – Les recommandations écrites

En plus des recommandations sur vos compétences, vous pouvez faire apparaitre des recommandations écrites sur votre profil. 

À qui les demander ? 

Vos collègues, vos anciens boss, c’est assez évident. Mais n’oubliez pas vos clients ou tous les interlocuteurs réguliers que vous avez en dehors de votre entreprise. Si vous avez fait une formation importante, demandez à vos formateurs ou professeurs.

Vous n’avez pas besoin d’en avoir 50. Là encore, la qualité prime. 

Vous ne savez pas comment formuler votre demande ? 

1 – prenez des nouvelles de votre interlocuteur (sauf si vous le voyez tous les jours 😉 : j’espère que tu vas bien

2 – exposez le contexte : le système de recommandation proposé par LinkedIn pourrait constituer un atout de plus pour mon projet de reconversion

3- Rappel du contexte, histoire de faciliter la tâche de votre interlocuteur : Nous avons travaillé ensemble sur le projet Y ou le dossier Z.

4 – votre demande : pourras-tu me faire une recommandation sur les compétences que j’ai mises en œuvre dans ce contexte ?

5 – gagnant -gagnant : Je serai ravie de faire la même chose pour toi si tu le souhaites

6 – Formule de politesse

Et voilà voter demande de reco est envoyée. À vous de jouer !

Voilà, votre profil LinkedIn est complet. Vous pourrez le peaufiner et l’adapter, mais l’important est qu’il soit complet. Sinon vous ne ressortirez pas dans les recherches.

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Enquête métier

Enquête métier

SOMMAIRE

Pourquoi faire une enquête métier : les enjeux pour votre projet de transition professionnelle. 

Comment préparer au mieux votre enquête pour être efficace ? 

Le détail du questionnaire , avec, en bonus, des questions « spéciales entrepreneur »

Conclusion : Comment exploiter votre enquête métier ?

Recherche d’emploi, projet de reconversion ou bifurcation professionnelle, l’enquête métier est un outil précieux. Si on trouve des ressources infinies sur le net, il est plus difficile d’y trouver votre ressenti ou le vécu d’une personne dans sa situation professionnelle. Pour confronter votre idée de reconversion à la réalité, rien de tel que le monde réel.

L’enquête métier va vous permettre de valider cette envie qui vous trotte dans la tête. De quitter le fantasme pour la confronter à la réalité. Elle vous guérira ou préviendra du syndrome de la chambre d’hôtes ;). Vous savez ce rêve d’accueillir des gens dans un bel endroit, restaurer avec amour et d’échanger avec des personnes de tous horizons. Ce rêve qui se transforme à être 24h/24 au service de gens ultra exigeants, jamais satisfaits et parfois peu respectueux (j’exagère à peine).

Si l’enquête métier est un élément très important dans votre projet de transition pro, elle n’a d’intérêt que si vous avez défini, au préalable, votre cahier de charge personnel. Vos valeurs, vos besoins, vos objectifs, vos souhaits d’équilibre pro/perso, etc… et si vous êtes au clair avec vos compétences et vos talents.

Sinon vous ne saurez pas ce que vous cherchez avec suffisamment de précision et vous n’aurez pas de référentiel pour évaluer les informations collectées et orienter vos questions de façon pertinente.

Pourquoi faire une enquête métier : les enjeux

Il y a 2 niveaux d’enquête métier :

  • L’enquête découverte : vous êtes en quête d’idée de reconversion. Vous êtes encore dans le flou du début de votre recherche et vous avez besoin d’élargir au maximum votre champ de vision et de connaissances. Cette enquête « découverte » est une première approche, dont l’objectif est principalement de collecter de l’information et créer des liens nouveaux.
  • L’enquête validation : vous avez votre projet qui se précise et cette enquête va vous permettre de valider que ça colle bien avec l’idée que vous vous en faite. C’est de celle-là que je parlerai dans la suite.

L’enquête métier va vous permettre de collecter un maximum d’informations sur une activité. Logiquement plus un domaine est connu et moins il fiche la trouille. Donc, un des enjeux de cette enquête est d’apaiser vos craintes quant à un changement professionnel majeur.

Après le virtuel de vos recherches en ligne, l’enquête métier vous confrontera à la réalité. Elle vous aidera à sortir du fantasme qui accompagne tout début de projet. Elle peut aussi remettre en cause certaines croyances limitantes (on n’en vit pas, je ne serai pas légitime….)

L’enquête métier participe à la validation de votre projet professionnel.

À condition que vous ayez défini clairement votre cahier des charges perso (valeurs, besoins, objectifs, compétences, talents…), elle vous permettra de définir ce qu’il vous faut mettre en œuvre sur cette voie professionnelle : compétences, formation, temps, etc…

Par la même occasion, vous pouvez valider la faisabilité de votre projet par rapport à votre réalité personnelle (besoins, envies, contraintes..).

L’enquête métier permet aussi de se faire connaître et de développer son réseau.

C’est d’autant plus intéressant si vous souhaitez changer complètement de voie professionnelle. Plus vous parlerez de ce nouveau projet et plus vous aurez d’interactions à ce sujet, plus vous augmentez vos chances d’opportunités.

L’enquête métier est aussi un bon outil pour améliorer sa confiance et sa posture :

Dans une période de reconversion, où on peut se sentir fragilisée.

  • gagner en confiance : entre la préparation et la réalisation, ce sont autant de « petits pas » et mise en action au service d’une confiance reboostée.
  • développer une posture professionnelle (parfois mise à mal par une période de chômage)
  • réagir aux refus et aux déceptions : gérer les émotions, se préparer aux futurs obstacles d’une recherche d’emploi et/ou d’une reconversion.
  • adapter et revoir sa stratégie en fonction des résultats d’un premier rendez-vous

Vous l’aurez compris, l’enquête métier n’est pas une recherche d’emploi, mais un outil d’aide à la décision.

Comment préparer mon enquête métier ?

La préparation est cruciale.

Pour, au moins, 2 raisons :

  • si vous rentrez en contact avec quelqu’un, à froid, avec des questions vagues, vous avez de grandes chances de vous faire jeter (et vous n’avez pas vraiment besoin de ça en ce moment !)
  • pour obtenir les bonnes réponses, vous devez savoir ce que vous cherchez et ce que vous attendez de cet échange.

Qu’est-ce que je veux obtenir comme réponse ?

En quoi c’est important pour moi ?

Qu’est-ce que je veux en faire ensuite ?

Quelles informations me manquent sur cette piste ?

La préparation ne consiste pas uniquement à construire votre questionnaire. Il y a également votre démarche de recherche et de prise de contact. Si vous êtes timide, plus vous aurez préparé, plus ce sera confortable le jour J.

Plus vous serez claire dans vos attentes et plus votre prise de contact sera cadrée, plus cela incitera les personnes contactées à vous répondre positivement. Le professionnel doit comprendre que ce n’est pas une candidature. Bien préparée, vous enverrez un signal de professionnalisme, même si vous êtes encore dans le flou sur vos choix (c’est normal à ce stade !)

Aussi, soyez claire et concise, annoncez le pourquoi, la durée, voire quelques exemples de questions. Si la personne n’est pas disponible, demandez quand la rappeler.

Pendant l’entretien, gardez à l’esprit ce que vous attendez, ne vous laissez pas embarquer par un bavard en manque de reconnaissance. Veillez à demander une autre mise en relation (« à votre avis, avec qui je devrais en parler après vous ? »)

Bref soyez aussi pro qu’au boulot !

Qui interroger et où les trouver ?

Commencer par le plus simple : solliciter votre réseau. Il est plus facile d’entrer en contact « de la part de… » qu’à froid.

N’oubliez pas que votre réseau, ce n’est pas uniquement le pro. C’est toutes les personnes que vous connaissez : famille, amis, relation du club de sport, parents d’élève, collègue de votre conjoint, clientes de la coiffeuse, etc…. Plus vous parlerez de votre projet, plus vous aurez de chance de tomber sur quelqu’un qui connait quelqu’un qui …. peut vous répondre ;).

Vous pouvez aussi solliciter des personnes via les réseaux sociaux (ex : LinkedIn). Beaucoup de gens sont ok pour partager leur expérience. D’autant plus s’ils ont fait une reconversion. Parler de soi et de son parcours est finalement assez rare et toujours valorisant.

N’hésitez pas à aller voir du côté de :

  • Des salons professionnels, des forums et salons pour l’emploi
  • Vous avez une ou plusieurs formations en vue, interrogez des anciens élèves (ils vous donneront des infos précieuses pour faire votre choix)
  • Il y a de nombreux sommets en ligne, repérez les intervenants qui vous inspirent, commentez leur conférence. S’ils vous répondent, le contact est engagé, à vous de jouer pour la suite !
  • Utilisez les services des sites qui proposent de tester un métier

Combien d’interviews réaliser ?

Ayez à l’esprit que chaque personne va vous partager SA réalité et SA vision, avec ses filtres et son vécu personnel. Une seule interview vous fera avancer, mais vous donnera un seul angle de vue. Si vous tombez sur un passionné qui ne compte pas ses heures, il/elle aura tendance à gommer l’équilibre vie pro / vie perso, qui peut être important pour vous. Si vous interviewez une personne en perte de sens, elle risque de vous donner une vision négative du poste.

Il est donc intéressant, si possible, d’interroger 2 à 3 personnes minimum pour avoir une représentation la plus fiable de la réalité du métier.

Mon questionnaire enquête métier

Vous avez eu un premier contact pour caler le rendez-vous, donc vous vous êtes déjà présentée. Lors de l’interview, représentez-vous rapidement, mais ne racontez pas votre vie ! Surtout, redonnez le cadre de l’entretien : objectif + durée

Je vous partage ci-dessous des idées de questions (que vous retrouvez partout sur le net ;). Personnalisez-les en fonction de vos objectifs et de votre cahier des charges personnel (besoins, valeurs, mode de fonctionnement…)

Par exemple :

Vous voulez retrouver un meilleur équilibre vie pro / perso, interrogez votre interlocuteur sur son équilibre à lui, comment il le gère ? Quelles sont les possibilités de télétravail ?

Vous êtes en quête de sens, demandez-lui ce qui fait sens dans son job. Quelles sont ses sources de satisfaction ? Quelles valeurs, ce job vient nourrir chez lui/elle ?

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Mon interlocuteur : j’ai rencontré…

    • Nom
    • Métier
    • Téléphone
    • Entreprise
    • Contact obtenu par ….

Le contenu du métier et les tâches

Évitez dans votre enquête métier les questions trop vagues du style “pouvez-vous me décrire votre métier ?” Votre interlocuteur va vous raconter sa vie et vous n’obtiendrez pas forcément toutes vos réponses. Il est important de cadrer avec des questions assez précises.

Orientez plutôt la question en lui demandant le contenu du métier au quotidien. “C’est quoi une journée type ?”

Comme pour votre CV, pensez données chiffrées, quantifiées, verbes d’action. « Responsable » ne veut rien dire si vous ne connaissez pas l’effectif, le budget, le nombre de clients, etc….

Commencez par vous intéresser à votre interlocuteur :

son histoire (en 2 min !)

    • ◦ Qu’est-ce qui l’a amené à choisir ce métier ?
    • ◦ Quel est son parcours professionnel ? son quotidien
    • ◦ les activités et tâches qui occupent la majeure partie de son quotidien ?
    • ◦ les tâches plus secondaires ou occasionnelles ?
    • ◦ son niveau de responsabilité

Les compétences requises

Il est intéressant d’être allée consulter la fiche métier avant (ex : fiche ROME de Pôle Emploi) et de comparer, d’orienter vos questions sur les écarts que vous constatez, pour comprendre la diversité du métier selon les entreprises.

    • Les compétences techniques et opérationnelles nécessaires ?
    • Les compétences pré-requises à maîtriser ?
    • Quelle expérience particulière est requise ?
    • Les soft skills essentielles pour être bien dans son poste et ses relations pro

L’environnement et les conditions de travail

Quelles sont les conditions dans lesquelles il/elle travaille ? (Seul où en équipe, relations hiérarchiques, les temps de travail, les déplacements, la part d’autonomie et d’initiative, etc…)

Quel est l’environnement de travail particulier à ce métier ? (Lieux de travail, relations, ambiance, etc.)

Quels sont les outils et méthodes que vous avez à disposition ? (logiciels, équipement, mode op….)

L’accès au métier

Y a-t-il besoin d’une formation ou plutôt d’une expérience ?

Si une formation est nécessaire, quels sont les diplômes reconnus ? y a-t-il possibilité de VAE ?

Est-ce qu’il existe des formations alternatives ?

Quelles sont les recommandations en termes de formation ?

Comment votre interlocuteur est rentré dans ce domaine ? (Stage, recrutement, relation ?)

Quelles qualités sont à démontrer lors du recrutement ?

L’avenir du métier

Quel est l’état du marché du secteur ?

Est-ce que le secteur recrute en ce moment ?

Quelles sont les perspectives d’évolution de carrière du métier ?

Quelle est son opinion vis-à-vis du futur de son métier ?

La rémunération

Le sujet peut être délicat. Beaucoup de personnes ont du mal à parler de leur salaire. À vous de sentir les dispositions de votre interlocuteur sur le sujet. Vous pouvez alors orienter sur les possibilités d’évolution ou sa connaissance éventuelle du salaire moyen du marché.

Quel est le salaire moyen pour un débutant

Quel est le salaire moyen après 5 ans d’expérience ?

Quelles sont les possibilités d’augmentation ?

Les contraintes du métier

Quel est l’état du marché du secteur ?

Est-ce que le secteur recrute en ce moment ?

Quelles sont les perspectives d’évolution de carrière du métier ?

Quelle est son opinion vis-à-vis du futur de son métier ?

Les conseils et les recommandations

Quels conseils pour quelqu’un qui veut débuter dans le métier ?

Quelles infos il/elle aurait aimé avoir au début ?

Connaissez-vous d’autres professionnels susceptibles de répondre à mes questions ?

Questions pour un entrepreneur

Si vous avez un projet de création d’entreprise, vous allez contacter des entrepreneurs. Là encore, la trame de questions est à façonner en fonction du type d’entrepreneur. Vous ne poserez pas les mêmes questions à une prof de yoga freelance, un menuisier ou un patron de PME.

Voici quelques questions que vous pouvez ajouter aux précédentes (ou remplacer) pour votre interview « entrepreneur ».

L’environnement et les conditions de travail

Quelles sont les conditions d’exercice? (horaires, déplacements, spécificités etc.)

l’environnement de travail ? (lieux, tiers-lieux, relations avec les clients, les fournisseurs, les prestataires, etc.)

Qu’est-ce qui vous a conduit à faire ces choix ? (espace coworking ou bureau à la maison)

Quels locaux, quel matériel, équipement ou technologies sont nécessaires?

Comment gérez-vous la solitude de l’entrepreneur ?

Comment conciliez-vous entre vie perso et vie pro, arrivez-vous à maintenir une « étanchéité » ?

La vie de l’entreprise

Quel temps consacrez-vous à votre cœur de métier ?

Quel temps consacrez-vous à l’administratif et à la prospection, à la relation client ?

Quelles tâches déléguez-vous ? Auprès de qui ? Pour quelles raisons ? Quel budget ?

Comment avez-vous construit l’image de votre entreprise ?

Combien de temps vous a-t-il fallu pour en vivre ?

Quel est votre business modèle ?

Comment gérez-vous votre communication : site web, blog, présence sur les réseaux sociaux ? Qui s’en occupe ? Pourquoi ?

La création d’entreprise

Quel statut ? Et comment s’est fait le choix ?

Quelle formation est nécessaire pour créer ce type d’entreprise ?

Quelles formations recommanderiez-vous ?

Quel investissement de départ ?

De quel accompagnement à la création d’entreprise avez-vous bénéficié ? Lequel recommanderiez-vous ?

À quels réseaux d’entrepreneur appartenez-vous ? Quels bénéfices en retirez-vous concrètement ?

Comment exploiter votre enquête métier

Chaque personne a sa vision, ses filtres et sa réalité concernant son activité. Ayez à l’esprit que c’est SA représentation qu’il/elle vous partage en répondant à vos questions. Ce n’est pas une vérité universelle.

il est intéressant après l’entretien de remettre vos notes au propre et d’analyser des infos reçues par rapport à vos envies, vos besoins, votre vision :

Après cet échange, votre ressenti est-il globalement positif ou négatif ?

D’où vient de sentiment ?

Est-ce que ça a été fluide ?

  • qu’est-ce qui vous motive ?
  • les points forts pour vous
  • les points de vigilance
  • de quoi avez-vous besoin pour y accéder (formation, temps, revenu, etc…)
  • est-ce réaliste, compatible avec votre réalité ?

C’est aussi l’occasion de mettre à jour et d’adapter votre liste de questions, en fonction de ce qui vous a semblé inutile ou manquant.

C’est évident, mais pensez à envoyer un mail de remerciement personnalisé. Remerciez également la personne qui vous a donné le contact. C’est une bonne façon d’entretenir son réseau et de montrer que vous avancez dans votre projet.

Mieux vivre son chômage à 50 ans

Mieux vivre son chômage à 50 ans

La première fois que je me suis retrouvée au chômage, c’était la fin du monde. Le sol semblait s’ouvrir sous mes pieds. Je n’existais que par mon travail. Et brutalement, celui-ci n’existait plus. J’avais l’impression que c’était écrit sur mon front. Entrer chez Pôle Emploi me semblait une humiliation suprême. L’envie de me justifier. De dire que moi, c’était différent. J’allais vite retravailler.

Être au chômage est une expérience particulière dans une vie professionnelle.

Être au chômage à 50 ans (ou presque, ou plus !), à un âge où le temps semble passer à une vitesse folle, c’est encore différent. D’autant plus que nous avons été élevées par une génération qui a très peu connu cette expérience. Et nous avons hérité de tout un tas de croyances en lien avec le chômage.

Chacun vivra cette période différemment en fonction de son parcours, de ses projets futurs et de son environnement.

J’aimerais, dans cet article, vous partager de quoi la vivre au mieux.

1 – Accepter la situation de chômage : un deuil à faire

La situation est très différente selon le mode d’entrée.

En effet, si vous êtes au chômage parce que vous avez décidé de l’être (rupture conventionnelle ou démission), c’est différent d’une situation subie (licenciement ou rupture conventionnelle dont vous n’êtes pas à l’initiative).

Même si c’est vous qui avez initié le départ, il y a fort à parier que c’est à cause de conditions difficiles ou de désaccords profonds. Donc, il y avait un malaise, que vous avez choisi de régler en partant. Dans ce cas, il est possible que le travail de deuil soit déjà entamé et vous ait conduit à prendre votre décision.

 

C’est quoi ce deuil ?

Plus la stabilité était grande, plus c’est difficile. Si vous étiez en poste depuis 15 ou 20 ans dans la même entreprise, l’arrêt est bien plus violent qu’après 2 ou 3 ans.

 

C’est celui de votre identité professionnelle.

Vous allez changer de réponse à la question : « qu’est-ce que tu fais dans la vie ? »

Cette question (et sa réponse) est loin d’être anodine.

Déjà sans apporter aucune précision, tout le monde sait qu’elle fait référence au travail, à l’activité professionnelle. Et en fonction de la réponse, nous rangeons tous les personnes dans des cases. Sans forcément porter de jugement (quoique !).

Cette case permet d’attribuer tout un tas de caractéristiques ou d’attributs, qui lui sont associées (niveau de revenu supposé, niveau social, rythme de travail….)

À cette question, on attend comme réponse un travail.

Ce qui sous-entend que si on n’a pas de travail, on ne fait rien ?

De là à conclure qu’on n’existe pas il n’y a pas loin. En tout cas, on n’est pas défini.

« Je suis serveuse, je suis prof’, je suis comptable… » on utilise le verbe « être » pour décrire du « faire ».

Bizarre. Mais c’est comme ça.

Se retrouver au chômage, c’est changer de case !

Pire, pour certains ça peut signifier : ne plus avoir de case !

 

 

 

C’est le deuil d’une vie professionnelle

Des relations avec des collègues (des amis parfois) qui vont être impactées, voire transformées. Les réactions de certains peuvent surprendre, décevoir ou, au contraire, toucher.

Un rythme de vie, avec des trajets, des habitudes de repas, une organisation qui n’existe plus.

Il y a un nouveau cadre à définir. Seule.

Il y a un nouvel équilibre à construire.

 

La courbe du deuil est toujours la même et nous la parcourons à des vitesses différentes en fonction des évènements, de notre sensibilité et de notre parcours.

Vous ne pouvez pas y échapper !

En plus, il peut y avoir des retours en arrière. Vous pouvez juste accélérer

courbe du deuil - françoise Bourgouin coach de ta carrière après 45 ans

Les premières étapes sont remplies de sentiments négatifs et tournées vers le passé.

Pour certains, cela peut aller très vite pour d’autre prendre des semaines voir des mois.

C’est là que la situation d’entrée au chômage peut jouer. Pour ceux qui ont fait le choix, ils sont souvent dans la tristesse quand ils arrivent au chômage. Alors que quand la décision est subie, vous arrivez au chômage soit dans le déni ou la colère.

Plus vous refuserez de vivre cette période, plus elle durera longtemps.

Il arrive fréquemment (je l’ai vécu !) qu’on se dise : « Moi c’est différent. Je vais retravailler très vite. » On tente de maintenir le même rythme que lorsqu’on allait travailler. On se jette avec énergie dans la recherche d’emploi. Rien ne semble aller assez vite. Et surtout, on ne s’écoute pas.

Le risque ?

C’est que vous ne vivez pas votre deuil et vous allez rester bloquée dans le déni et/ou la colère. Cette négativité peut jouer contre vous lors de vos démarches de recherche d’emploi.

Et surtout, elle peut vous amener à faire de mauvais choix et vous amener à nouveau dans une situation qui ne vous convient pas.

 

 

Comment passer au mieux cette période jusqu’à l’acceptation ?

 

Prendre du temps pour soi.

Vivez ces émotions, laissez-les vous traverser et sortir.

Écrivez ce qui vous passe par la tête, défoulez-vous.

C’est inconfortable, mais c’est nécessaire pour retrouver une paix intérieure et pouvoir construire un futur projet sur de bonnes bases.

 

Parlez-en.

Avec vos proches, mais aussi à des personnes qui sont (ou ont été) dans votre situation. Dans tous les cas à des personnes bienveillantes et sans jugement. Ne restez pas seule.

 

Exercez-vous au lâcher prise.

C’est le moment de tester de nouvelles activités, de nouvelles techniques. Identifiez ce qui vous vide la tête (sport, cuisine, couture, dessin, etc …). Profitez de ce temps pour essayer ce que vous fait envie mais que vous n’avez jamais pris le temps de faire jusqu’ici.

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2 – Le mindset du chômeur de 50 ans

 

Une des difficultés du chômeur ou de la chômeuse de 50 balais, c’est que « ça ne se fait pas » ! C’est MAL d’être au chômage.

Le chômeur de 50 ans n’a que très rarement vu ses parents au chômage. Et il ou elle a engrangé tout un tas de croyances, plus ou moins consciemment.

 

Les croyances à zigouiller sur le chômage

  • pas de travail = fainéant
  • pas de travail mais payé (#poleemploi) = profiteur
  • pas de travail = inutile

En gros, on a le choix entre faire pitié ou être un profiteur. Vous avez beau vous en défendre, il y a toujours un petit relent de cet ordre dans un coin de votre tête (non ?). Une envie de prouver que vous valez mieux que ça (quoi « ça » on ne sait pas trop, mais bon …).

Aujourd’hui une carrière est tout sauf linéaire. Tout le monde passe par la case chômage à un moment de sa vie professionnelle.

Alors écoutez ces vieilles croyances, laissez-leur de la place pour s’exprimer. Plus vous les exprimerez, plus vous en parlerez, plus elles se dégonfleront. Vous allez vous rendre compte que ceux qui sont passés par cette case sont innombrables.

C’est une étape dans la vie pro de chacun.

Je fais le point sur mon projet

 

Je l’ai déjà évoqué plus haut, mais quand le chômage est subit, il y a un risque de se précipiter vers n’importe quoi.

Par ailleurs la recherche d’emploi des seniors n’est pas l’exercice le plus facile. Surtout quand cela fait des années que vous n’avez pas pratiqué.

 

➥  Qu’est-ce que je veux aujourd’hui ?

Vous n’êtes plus la même personne que quand vous avez débuté dans votre entreprise. Vos aspirations ont évolué. Votre environnement, votre foyer, vos besoins… tout cela a bougé.

C’est l’occasion de faire le point sur ce que vous voulez pour la suite. Pas sûr que ce soit un copier- coller de votre ancien poste.

Le meilleur projet est celui qui partira de vous.

Comment faire ?

Allez voir du côté de vos valeurs. Je vous en parle ici.

Vous pouvez travailler aussi sur ce que vous souhaitez en termes de missions, d’environnement, de rémunération, de reconnaissance…

 

 

 Et l’entrepreneuriat ?

Est-ce que le piste vous tente ?

Elle peut constituer une réponse aux difficultés de recrutement des seniors. Vous avez un bon réseau et une expérience solide sur laquelle vous appuyer. Se lancer en micro-entreprise peut être une bonne solution.

C’est une façon de faire ses preuves différemment.

C’est aussi accepter un nouveau challenge, un nouvel apprentissage. Car l’expertise métier doit être complétée par l’acquisition d’une posture d’entrepreneur.

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Je soigne ma confiance en moi

 

 Mon CV comme opportunité de booster ma confiance

Faire ou mettre à jour son CV est l’occasion de balayer toute sa carrière, toutes ses réalisations. Je vous invite à vraiment prendre ce temps pour avoir une vision macro de votre vie professionnelle. Elle permet de prendre conscience de tout le chemin parcouru et de la richesse de votre expérience.

Ça fait un bien fou !

Ensuite, il faut faire du tri. Mais prenez le temps de célébrer toutes ces réalisations.

 

 Je prépare mes entretiens

Vous savez quels sont les arguments habituellement opposés au seniors en entretien de recrutement : trop chers, trop d’expérience, manque d’adaptabilité…

Alors préparez vos arguments sur ces thèmes. J’en parle dans cet article.

Préparer aussi votre posture. Montrez que vous n’êtes pas enfermée dans votre expérience passée. C’est aussi l’occasion de mettre à jour ou de rafraichir certaines connaissances. Il existe de nombreux contenus gratuits, comme les MOOCs.

 

 Mon réseau

C’est vraiment la période pour activer votre réseau.

Ne vous enfermez pas ! Ne laissez pas des vieilles croyances (cf plus haut) vous isoler. Il peut arriver qu’on se sente honteux, qu’on ait l’impression de faire l’aumône en demandant un contact. Et petit à petit on s’isole.

Au contraire. Profitez de toutes les opportunités pour faire de nouvelles rencontres, pour renouer des liens un peu distendus. Semez des graines pour la suite.

Ces contacts vous aiderons aussi à faire avancer votre deuil.

3 – Je prends soin de moi

 

La personne la plus importante dans votre recherche d’emploi, c’est vous !

Il est primordial d’arriver aux entretiens avec la bonne énergie. Idem dans vos relations réseau.

L’arrêt du travail a créé une rupture de rythme. Au début, on se sent un peu paumée.

Profitez de ce temps pour renouer avec vous ! Tête /corps / cœur

 

 

Tête :

Nourrissez-la, mais attention aux ruminations. C’est le moment de vous exercez au lâcher prise.

Jouez les curieuses sur les sujets qui vous intéressent.

 

Corps :

Faites tous les bilans et check-up que vous avez négligés quand vous bossiez.

C’est aussi une belle opportunité pour démarrer une nouvelle activité ou pratiquer plus celle que vous avez.

Mangez mieux : vous avez plus de temps. Faites du bien à votre corps en le nourrissant mieux.

 

Cœur :

Cette période de chômage est riche en émotions. Souvent en mode montagnes russes.

C’est normal. Accueillez-les ces émotions. Laissez-les s’exprimer.

Derrière chaque émotion négative se cache un besoin non satisfait.

Nourrissez également votre cœur avec des relations, nouvelles ou anciennes.

 

 

 

Cette période de chômage est une transition dans une vie professionnelle. Elle est stressante de part le temps qui est compté. Mais aucune honte à avoir. Aucune justification à donner.

Testez un maximum de choses, développer votre agilité et votre intuition.

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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