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#28 – Carnet de coach – Le feedback des madeleines

#28 – Carnet de coach – Le feedback des madeleines

Newsletter du 27 février 2020

Hello mindfully mad madeleine,
 
Il y a une époque où j’étais folledingo de pâtisserie. 

Je me levais à 4h du mat’ pour faire un Paris Brest, parce que la pâte à chou, si c’est pas frais du jour, c’est beurk !
J’achetais tous les moules en silicone, microplane, cuillère à ressort, poche à douille que je voyais. Et je ne jurais que par le chocolat Valhrona. 
Je laissais mes oeufs à température ambiante pour éviter le choc thermique.
J’importais mes pistaches direct d’un petit producteur iranien, qui les récoltait à la main une par une (naaann, j’déconne, mais presque !)
Je faisais l’ouverture de Métro pour avoir du beurre de tourage pour ma pâte feuilletée.
Et j’avais même piqué un thermomètre de précision au boulot pour ma crème anglaise (83°C tu retires du feu, au cas où tu ne saurais plus ?)
 
Bref, j’étais en mode CAP pâtisserie, option Philippe Conticini. ??
 
Seul problème, j’ai 3 hommes dans ma vie et dans ma cuisine, qui ne sont pas sucrés du tout. Leur must étant le flan Alsa, tu imagines le niveau d’incompréhension entre nous ! ?

Le week-end dernier, j’ai eu une envie de rejouer avec mes moules en silicone et me voilà lancée à faire des madeleines.
La madeleine, c’est basique, mais pas si simple si tu veux avoir une jolie bosse et du moelleux.
 
Je regardais, avec amour, mes madeleines bien bosselées refroidir gentiment, quand mon homme “vieux” (alias mon mari) en  goûte une.
Il me dit qu’elles sont sèches mais que le goût est super.
Vu l’énergie que je venais de déployer et l’excitation de voir ces belles bosses se former dans le four, j’attendais un enthousiasme inconditionnel et je me retrouve avec un “sèche” (mon cerveau avait déjà filtré le “goût super”).
 
Je ne te cache pas qu’un néon “fuck” s’est mis à furieusement clignoté dans un coin de ma tête.
 
Un très bel exemple de “qu’est-ce que j’attends comme réponse, comme feedback ?” quand je propose quelque chose.
 
Question hyper importante pour les madeleines, mais pour ton boulot aussi. 
Quand tu as mis beaucoup d’énergie, de temps, de ressources dans un projet, il est important de se poser pour définir ce que tu attends comme retours.

Méfie-toi de ta “bonne élève” (la mienne est démoniaque ?), qui préfère un “c’est bien ma cocotte”, même si c’est moyennement vrai. 
Si tu te contentes de ça, tu vas rester avec des madeleines sèches ou un projet mal ficelé.
 
Est-ce que je suis prête à accepter un retour nuancé mais constructif et détaillé ? 
Là, si je l’accepte, je progresse. 
 
En l’occurrence, après m’être dit que nonononnon je ne ferais plus rien et que j’allais les jeter puisque personne ne comprend rien à mon immense talent madeleinesque, je suis super motivée pour tester d’autre recettes et d’autres moules pour arriver à un résultat qui me convienne.
 
C’est idem dans ton taf, on peut faire le parallèle. Quel feedback tu attends ?
 
C’est clair que le “c’est bien ma cocotte “ est plus facile à accueillir au départ. Mais ça ne sert à rien, à part à faire roucouler ton égo. 
 
Le retour critique fait carrément chier quand tu le reçois (de façon proportionnelle à l’investissement que tu as mis d’ailleurs). Mais il te fait avancer bien plus loin.
 
Pour éviter que ton clignotant ”fuck” interne ne se déclenche, tu peux déjà identifier les points sur lesquelles tu veux un feedback. Voire même, le demander.
Comme ça, tu balises le chemin pour ton interlocuteur (toujours bien vu pour un boss débordé !) et toi, tu prépares psychologiquement ta “bonne élève” à recevoir des remarques.
 
Alors à toi de choisir ! 

 
En attendant, prends soin de toi et aime toi. 

B

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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#27 – Carnet de coach – Les Fabuleuses

#27 – Carnet de coach – Les Fabuleuses

Newsletter du 20 février 2020

Hello délicieuse didascalie,
 
Je ne sais pas toi, mais je suis rincée.
C’est vraiment l’époque de l’année la plus difficile pour moi en terme d’énergie.
 
Je le sais, mais tous les ans c’est la même chose. Je n’anticipe pas et pof ! 
Big coup de mou début Février. Envie de devenir une larve netflixienne.?
 
Heureusement les crocus sont là. ??
Croiser dans le jardin ou dans les massifs en ville ces tâches de toutes les couleurs a un effet magique sur moi.
A y est, le gris marron c’est fini ?. Les couleurs et la lumière reviennent. 

Aujourd’hui je veux te parler d’un projet qui me tient vachement à cœur.

Ce projet, c’est une sorte de salon, un lieu cosy, avec des canapés chinés de toutes formes et matières, des tables basses, des théières fumantes, l’odeur du café et le parfum de celle qui vient d’arriver… tu y es ?

Dans ce salon je veux réunir des nanas qui ont envie de retrouver du plaisir et/ou du sens dans leur boulot. 
L’idée n’est pas de chouiner que mon boss est un con (même si c’est vrai ?) ou que ma collègue Colette me pourrit ma pause dej’ avec ces histoires de petits enfants surdoués.
Nan…

L’idée est de regrouper de fabuleuses pro, qui ne veulent pas se faner en attendant la retraite ou se dinosauriser au fond de leur bureau. 
Je suis profondément convaincue que tout job peut être intéressant et que tout job peut être pourri. Tout dépend de l’interprétation qu’on en fait et de la vision qu’on en a. 
Il  y a aussi des jobs pour lesquels on n’est pas faite du tout. Pas “alignée” qu’on dit en jargon de dev’ perso.
 
Alors l’idée de ce salon, c’est d’échanger sur notre quotidien pro. 
C’est de partager nos trucs pour lâcher prise, pour mieux communiquer, pour prendre soin de soi au boulot et changer de regard (ou carrément du boulot parfois ?).
C’est aussi un endroit pour chouchouter ta confiance en toi si elle est malmenée par des expériences compliquées.
 
Mon envie est de créer un espace bienveillant, où on peut venir se confier quand ça crise, où on peut fêter ses réussites quelqu’elles soient. Une communauté pour te soutenir dans ta vie pro et t’accompagner vers plus de kif au taf. 

Tu vois une sorte de pub où tu passes en sortant du boulot (ou pendant le boulot d’ailleurs !! ??) 
Oui les théières c’est chouette, mais la bière et les Mojitos aussi !!!
 
Tu passes entre ⅓ et ½ de ton temps au boulot. 
 
Est-il raisonnable que ce temps soit pourri, donc perdu ?
 
Est-il raisonnable que ce temps grignote ton estime de toi ?
 
Pour ma part, la réponse est claire aujourd’hui : je veux kiffer mon job. 
 
Ce sera le mot d’ordre des Fabuleuses. Oui, parce que mon salon-pub s’appellera “les Fabuleuses”. 

Parce que nous sommes fabuleuses les filles, soyez-en intimement convaincues !

Il y a un côté un peu suranné dans ce mot qui me plait trop trop.

Tu y trouveras des tas de rendez-vous sympas : webinaire, live, et pleins d’autres choses (viens faire un tour si tu veux savoir ?).
 
Comme tu ne peux pas passer dans mon vrai salon tous les jours, je te propose d’installer ce salon des Fabuleuses sur un groupe facebook privé.

Comme ça personne ne pourra entendre nos conversations, ni ta collègue Colette (ah celle-la…), ni ton mec, ni ta mère, ni tes enfants (ah bah non, y sont pas sur FB, c’est un truc de vieux ?).….
 
Tu veux l’adresse ?       Les Fabuleuses

L’entrée est gratuite ? (même si tu as moins de 45 ans !)
 
Si tu as des copines que ça intéresse n’hésite pas à leur partager cette newsletter. Elles sont les bienvenues.
 
Je te précise que même si on va parler de vie pro toussa toussa, le tailleur n’est pas exigé ?.
 
L’immense ambition de ce groupe est de t’aider à trouver du sens et du plaisir dans ton quotidien professionnel. 

Tu viens ?
 
En attendant, prends soin de toi et aime toi. En un mot, soit FABULEUSE.

B

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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#26 – Carnet de coach – Coach me !

#26 – Carnet de coach – Coach me !

Newsletter du 13 février 2020

Hello enivrante jacinthe qui annonce le printemps,

Aujourd’hui, on ne rigole pas.
I’m very serious. (oui je parle vaguement anglais quand je suis sérieuse, chacun son trip ! ?)

Je viens de recevoir mon diplôme de coach !
Là, dans ma boite aux lettres avec un mot super gentil de la nana qui l’a envoyé.

Mon dernier diplôme date de 1991, autant dire d’un autre siècle.?
A l’époque, j’étais jeune et insouciante et je m’en foutais complètement (des diplômes).
Mais là, je suis incroyablement heureuse de ce petit bout de papier plastifié (et honnêtement assez mochedouille ! cf la photo)

Photo enrichie en reflets prise dans ma cuisine.

Heureuse parce qu’il acte mon changement de voie professionnelle.
Mais aussi les choix, le courage, le travail, l’énergie, la remise en question qu’il a fallu déployer pour arriver à ce moment. Ce moment n’est que le début de cette aventure de coach. Mais c’est bien de marquer un stop. de se retourner et de prendre la mesure du chemin déjà parcouru.

Heureuse parce qu’il est associé à de tellement belles rencontres.
Sandra, Véronique, Vanessa, Jilda, Virginie, Céline, Philippe, Samira, Sophie, Gaelle, Ludivine, Anne, Marina, Emeline, Andrew, Hector, Patricia, Françoise, Stéphane, Elena, Jeanne, Arielle. (pour celles qui me lisent, je vous embrasse ???)

Rien que d’écrire ces prénoms, j’ai la banane devant mon ordi. Nous avons partagé des choses tellement fortes ensemble. Tellement de nous.
Nous avons grandi ensemble, nous avons ri et pleuré, nous nous sommes engueulés, nous nous sommes déversés, nous nous sommes écoutés et nous nous sommes transformés.
Sous le regard bienveillant des autres, dans la chaleur de ce groupe.

Une expérience waouh ! (P’têt pas à faire tous les ans non plus !!!)

L’arrivée de ce diplôme dans ma boite aux lettres verte me donne aussi l’envie de partager avec toi ce que représente le coaching pour moi (oui, je l’ai dit au début, aujourd’hui on ne rigole pas. Y’a des jours comme ça ?)

Une éthique, un cadre très précis. Tu vois des coachs absolument partout, la profession n’est encore pas réglementée. pourtant être coach c’est adhérer à une éthique professionnelle exigeante.

Une “posture basse” pour accueillir ce que la cliente amène. Pas de jugement. Juste accompagner sa cliente à comprendre, à façonner la matière qu’elle amène.

Un cadre bienveillant où la cliente peut s’autoriser à aller voir ce qui fait mal, ce qui raccroche, ce qui freine.

Une exigence qui respecte la cliente mais pas son problème. Lui, on va le malmener, sans complaisance, jusqu’à ce qu’il soit tout ramolo, KO.

C’est aussi l’occasion de redire mon ambition. Mon envie. Mon moteur.

Je veux faire changer le regard du monde du travail sur les femmes de plus de 45 ans.
Je veux que tu vois, que ton employeur voit tout ce que tu as à apporter professionnellement. La richesse de ton expérience, tes talents, ton adaptabilité, ta puissance, ton
Je ne veux plus entendre de clientes me dire qu’elle sont “périmées”.
Je veux que tu t’autorises à faire les choix qui te font kiffer (pas dans ta tête mais dans ton ventre).

Je veux que tu t’aimes et que tu prennes soin de toi. oh combien….

B

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#25 – Carnet de coach – Rêve ou réalité ?

#25 – Carnet de coach – Rêve ou réalité ?

Newsletter du 6 février 2020

Hello macarrenesque maraboutine,

Cette nuit j’ai fait un rêve bizarre. 

J’étais allongée sur une plage et le ciel était rempli de baleines, de tortues, de dauphins et d’orques. Mais alors rempli de chez rempli, façon métro un jour de grève (#sardines).
Dans mon rêve, c’était normal, cette densité marine. Le seul truc bizarre, c’est que c’était au dessus de moi. Et là mon cerveau, jamais pris de court, s’est mis à penser : “Normal, je suis dans l’hémisphère sud !”

Genre quand tu changes d’hémisphère, le ciel et la mer s’inversent. Why not…

Je ne sais pas si tu as remarqué comme dans les rêves, les choses les plus dingottes ont une explication tout à fait logique. Preuve, encore une fois, que notre imagination est no limit.

Et que si tu penses que tu n’as pas d’idée, c’est juste que la connexion est un peu faible avec cette partie de toi. Ton wifi intérieur manque de barre, rien d’irrémédiable.?

carnet de coach - newsletter de Françoise Bourgouin
Illustration magnifiquement handmade, que tu vois si tu actives les images.

Je ne vais pas me lancer dans une analyse hasardeuse de la signification des rêves. J’aimerai plutôt te parler de fantasme aujourd’hui.

“Représentation imaginaire traduisant des désirs plus ou moins conscients”, dit le Larousse.

Les fantasmes peuvent être une source de grande déception et de découragement dans un projet de transition pro.

Quand tu as une envie d’ailleurs professionnel. On est bien d’accord, qu’au départ ça part de toi. Une énergie à l’intérieur qui te pousse. Un inconfort dont tu veux te débarrasser.

Tu te reconnectes à toi, à ta créativité, tu actives le mode “idées”.

Excitation, envie, énergie, ça bouillonne.

Que vient faire le fantasme là dedans, tu va me dire ?

Le fantasme c’est une vision déformée ou imprécise de la réalité.

Parfois, tu as une idée et c’est hyper excitant. Tu t’emballes, tu dépenses une énergie de folie sur cette idée. Tu ne penses plus qu’à ça. 

Et au final, ça fait floutch ? (ou floppe au choix ?).

Alors ton énergie s’effondre, la motivation et la confiance en toi avec, colère, incompréhension, le mode Caliméro est activé.?

Et à chaque fois que ça se produit, tu entames un peu plus ta confiance en toi.

But why ?
 Parce que ton idée de départ est restée au stade du fantasme. Si, si.
 Cette idée, tu ne l’as pas réellement confrontée à la réalité avant de la mettre en œuvre.  Tu ne l’as pas précisée ou objectivée

Tu étais même dans une sorte de transe, genre “j’y crois, j’y crois, c’est trop  trop bien”. Ce genre d’excitation te coupe du ressenti et du réel. 

Plus le gap entre ton désir et la réalité sera grand, plus le risque de déception sera élevé.

Par exemple, tu décroches un rdv avec une personne de ton réseau qui peut t’aider dans ton projet ou ta recherche d’emploi. Grosse sortie de zone de confort, tu ne t’attendais pas à une réponse positive de sa part. Si tu restes juste sur la satisfaction d’avoir décroché le rdv, il y a des chances que ça floppe. 

Si tu ne précises pas les attentes (raisonnables) que tu peux avoir de ce rendez-vous, les thèmes que tu veux aborder, les propositions que tu peux faire, etc… bref si tu restes dans le fantasme, il est fort possible que ce rdv ne réponde pas à tes attentes, vu que tes attentes ne sont pas réelles. 

Ton interlocuteur, même avec la meilleure volonté du monde, n’est pas dans ton monde justement, encore moins dans ta tête et ne peut pas deviner ce que tu veux/attends/espères. Il n’est pas magicien ! 

Je te parle de ça, parce que ce truc fantasme/réalité m’arrive régulièrement. Et ça secoue ma confiance en moi. 

Alors, je me suis transformée en chasseuse de fantasmes (dans ma vie pro en tout cas). J’essaie pour chaque idée de poser ce cadre : 

 

  • Pourquoi je fais ça ? 
  • En quoi est-ce au service de mon projet ?
  • Quel est le résultat attendu ? 
  • Comment je peux le mesurer ?

 

Ça te semble évident ?
Alors c’est top, parce que moi je galère encore un peu.
?


Prends soin de toi et aime toi.

B

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#24 – Carnet de coach – 	De l’importance d’être plus sexy !

#24 – Carnet de coach – De l’importance d’être plus sexy !

Newsletter du 30 janvier 2020

Hello ébouriffante bourriche (pas très glamour, mais j’aime bien?)
 
Depuis le début du mois, je me suis inscrite à un cours d’improvisation.
Pour tout te dire, je rêve de faire du stand up. Allier écriture, humour et scène, c’est juste le combo parfait en terme d’exigence, de connaissance de soi et de kif. Enfin pour la vieille autiste que je suis ? !
Mais là où je vis, il n’y a pas de cours de stand up.
Alors je me suis dis que j’allais tenter le théâtre. Ma dernière expérience de théâtre date de la classe de 3ème avec Mme Brouillet, prof de français, en 1982. Sehr académique ! (le corres’ allemand de mon fils est là, aussi je suis très deutchophile cette semaine).
 
Quand j’ai contacté le café théâtre qui propose des cours, le prof m’a annoncé qu’il ouvrait un cours d’impro. Trop bien ! Je n’avais pas trop envie de me fader des textes à apprendre. 
 
Donc depuis 1 mois, tous les mardis soir, j’improvise !
 
Et tu sais quoi ?
 
J’adore ça !
 
Cette expérience est limite une thérapie. Je retiens déjà  au moins 3 apprentissages.

Si tu ne lâches pas ton mental, t’es nulle. 
Même pire, tu es bloquée. Dès que tu essaies de réfléchir, d’anticiper ce que tu vas dire, ça ne fonctionne pas. Ca tombe à plat. Par contre, si tu te fais confiance, si tu ressens l’instant, le moment présent, et que tu lâches prise, ça le fait. Des trucs invraisemblables et magiques arrivent. 
 
C’est assez cathartique aussi. 
Nous sommes un groupe de 10, tous les âges, tous les sexes (enfin les 2), tous les styles, mais tous, ultra bienveillants. Aucun jugement sur la production de l’autre. Alors tu te sens en confiance et le lâcher prise est plus facile. Tu peux sortir des choses qui traînent depuis longtemps dans un coin de ta tête mais que tu n’oserais jamais dire en vrai (et pourquoi d’ailleurs ?? faut p’têt creuser de ce côté là ma p’tite dame).
 
L’écoute et l’acceptation de l’autre sont indispensables. 
Par définition, tu ne sais pas ce que ton partenaire va dire. La règle de base de l‘impro, c’est d’accepter et de rebondir. L’idée n’est pas du tout de dérouler chacun son idée en parallèle. C’est d’entendre, d’accepter et de réagir à ce qu’amène l’autre. Quoi que tu en penses.
Et là tu reviens au lâcher prise, car si toi , tu as élaboré un scénario dans ta tête, tu vas juger l’autre, ça va t’agacer qu’il parte sur tout autre chose. Et là, t’es morte..bloquée, il n’y a plus rien qui sort. 
 
Dis comme ça, c’est évident. mais je peux te dire que ce putain de mental est assez dur à laisser à la porte du théâtre.
En plus, la bonne cocotte en moi se réveille par moment, genre faut que ce que je dise soit mieux que l’autre, plus marrant, plus original. Là tu peux être sûre que c’est nul !
 
Mais quand tu arrives à te laisser porter par le moment, whouahou !
 
L’impro devrait faire partie de la formation de base de tout manager. Histoire de développer l’écoute et l’agilité.
 
C’est la première fois que j’arrive à vivre et ressentir aussi finement à quel point le mental est un frein. Et à repérer précisément quand il se met en action. Et ce qui est topissime, c’est que ça se travaille, ça se muscle le lâcher de mental. A chacun de trouver la méthode qui lui convient le mieux.
 
Tout cela pour te démontrer que si tu penses ne pas avoir d’idée, pas de passion, pas d’envie pour ta vie pro. C’est juste dans ta tête. Enfin dans ta tête que c’est coincé.
Parce qu’en vrai, tu as tout l’équipement nécessaire pour faire tout ce que tu veux. Ok dis comme ça c’est pas sexy, mais lâche ton mental et tu verras ça va le devenir ? sexy. oh combien …

Prends soin de toi et aime toi.

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#23 – Carnet de coach – Tu veux voir une andouille cosmique ?

#23 – Carnet de coach – Tu veux voir une andouille cosmique ?

Newsletter du 23 janvier 2020

Hello transcendantesque tournesolette,

Mon fils veut arrêter les maths !

Arrghhhh…..

Avec la réforme du lycée, tu peux arrêter les maths en fin de seconde et ne plus jamais en faire de toute ta vie. ⛱
Hier, nous sommes allés à une réunion d’information au lycée, où le proviseur nous a expliqué le fonctionnement du nouveau bac et le système des spécialités. Je ne te détaille pas, c’est so éducation nationale !

En sortant, mon divin enfant me dit qu’il a bien réfléchi et qu’il va arrêter les maths et prendre uniquement des options littéraires.
Ça fait des mois que je lui dis que j’ai fait un bac C, mais que je n’ai jamais aimé les maths et la physique et que ça m’a pesé à mort. En tant que bonne élève, #bonnecocotte, la “voie royale” c’était ça. Et que l’important, c’est faire ce qu’on aime.

Et là, devant cet ado qui sait (enfin) ce qu’il veut, la première pensée qui me vient c’est : “Naaannnnn ??, pas possible, peut pas arrêter les maths, sa vie est foutue, va se transformer en Tanguy, faut l’euthanasier tout de suite, qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça, etc..”

Ce qui est bien, c’est que dans la voiture, tu peux prendre l’air super concentré par la circulation, histoire de ne pas lâcher à chaud ta première réaction. Putain qu’il est long ce feu !
“Maman sort de mon corps et surtout de ma tête.”
Et quand ma mère est sortie de ma tête (elle a pris son temps ?), je me suis retrouvée comme une andouille cosmique ou une courgette de l’apocalypse si tu préfères.

Je dis à mes clientes qu’il faut partir d’elles pour faire leurs choix. Que ce qui est important, leur moteur, ce sont leurs valeurs à elle, pas les croyances héritées de la famille ou des copines. 

Je dis que faire un copier-coller du choix de quelqu’un d’autre c’est nul, parce que quelqu’un d’autre ce n’est pas toi. Que si tu fais un choix pour faire comme ta copine Caro, il y a toutes les chances que ça ne te convienne pas et que tu rencontres à nouveau les mêmes difficultés et insatisfactions.

Je dis qu’il faut apprendre à bien se connaître et faire le tri dans tes valeurs pour savoir lesquelles sont vraiment ton carburant et lesquelles sont juste des loyautés à des gens que tu aimes (ou pas d’ailleurs). Un indice, les loyautés commencent souvent par “il faut” ou “je dois”. 
Exemple : je dois aller aux 80 ans de Grande Tata Colette, manger du gigot-flageolets dans un resto très crade, euh non, typique, au fin fond de la campagne avec des gens que j’aime pas. 

Enfin bref, je dis plein de choses à mes clientes. 

Et là, face à mon magnifique elfe de 2nde (je suis toujours très objective quand il s’agit de mes enfants ?), réaction assez épidermique et je me trouve renvoyer à mes vieux schémas de fonctionnement et de croyance. Ceux qui sont bien bien ancrés même si tu crois que non, ça y est, tu as dépassé tout ça.

Raconterai-je des conneries à mes clientes ?

Non, je ne crois pas. 

C’est juste que quand tu as la trouille d’un truc (pour l’avenir de mon fils en l’occurrence), tu pratiques une sorte de PLS du cerveau. Du coup, tous les vieux nanards que tu pensais avoir vaincus reviennent en force, tu te réfugies dans les vieux programmes, valeurs sûres.

Et toi ? Ça t’arrive de faire ou réagir exactement au contraire de ce que tu dis ou penses ?
A quelle occasion ?

Si tu ne sais pas comment sortir de certains schémas récurrents qui te font tourner en rond, le coaching peut t’aider (moi j’dis ça, j’dis rien ?).  

En attendant, prends soin de toi et aime toi. ?

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Si tu veux faire le points sur tes valeurs (valeurs motrices, valeurs au travail), laisse-moi ton mail et je t’envoie  un joli guide en PDF pour t’aider à faire le tri ( tu recevras déjà un mail pour confirmer que, oui tu veux bien, ensuite viendra le mail avec le PDF. En prime tu seras abonnée à ma newsletter. Tu pourras, bien sûr, te désabonner comme tu veux)

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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