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Manque de reconnaissance au travail : le guide pour y remédier

Manque de reconnaissance au travail : le guide pour y remédier

Lors de mon premier contact avec une cliente, un souci revient quasi-systématiquement : le manque de reconnaissance. Ce sentiment que ce que vous faites n’est pas vu ou pas reconnu à sa juste valeur. L’impression d’en faire plus que d’autres collègues, sans qu’il y ait plus de retours.
Il y a plusieurs conséquences à ce manque de reconnaissance, qui peuvent d’ailleurs se manifester en même temps !
– le sur-investissement : puisqu’on ne voit pas ce que je fais, je vais en faire encore plus (quitter encore plus tard, par exemple) dans l’espoir inconscient que cet excès soit enfin vu et reconnu.
– la démotivation : quoi que je fasse, beaucoup ou peu, bien ou mal, il ne se passe rien, donc je n’y crois plus, je n’ai plus envie.

C’est un terreau très fertile pour le malêtre au travail et le burn out. Il mélange la culpabilité d’avoir besoin qu’on nous dise que c’est bien et des vieux programmes « bonne cocotte » hérités de notre éducation et de l’école. C’est un sujet important dans notre vie professionnelle, qui peut, s’il est mal traité, conduire à des situations de grande souffrance. Quand un besoin n’est pas satisfait positivement, il nous arrive le chercher à le satisfaire de façon négative.

Dans cet article, je vous propose de voir :

De quoi parle-t-on quand on évoque la reconnaissance au travail ?

Besoin de reconnaissance et culpabilité

Les deux sources de reconnaissance

Comment obtenir plus de reconnaissance au travail ?

Françoise Bourgouin - coaching carrière - bilan de compétences

La reconnaissance au travail : de quoi parle-t-on ?

J’aime bien revenir à la définition du dictionnaire. C’est définitivement une source fiable et inspirante. Comme souvent pour un nom, notre ami Robert nous renvoie au verbe, car il nous dit :

« Reconnaissance : Action de reconnaître quelqu’un ou quelque chose »

Donc, sagement, on regarde ce qu’il propose pour « reconnaitre« . Et là, on trouve quatre acceptions qu’on peut résumer ainsi :

      • Juger quelqu’un,
      • Identifier quelqu’un
      • Accepter quelque chose,
      • Compter quelque chose à l’actif de quelqu’un

Enfin de quoi réfléchir un peu plus. On mesure à quel point cette reconnaissance peut être alimentée de nombreuses manières (intéressant ! ).

Si l’on se place dans un cadre professionnel, puisque le propos de cet article, c’est la reconnaissance au travail, et que l’on reprend les éléments de la définition.

Juger quelqu’un : 

C’est une première forme de reconnaissance. Celle de l’école, entre autre, pour laquelle nous sommes bien programmées et qui a comme super pote : le “regard des autres” (est-il bleu, vert, marron, gris ou noir ? On ne parle jamais de la couleur du regard des autres. De là à penser qu’il n’existe pas …)  Dans la vie professionnelle, ce jugement apparait lors de l’entretien annuel. Il se traduit par un salaire (ce que je vaux ?)

Identifier quelqu’un :

c’est le fait d’être vue, que votre travail, vos réalisations, votre investissement soient identifiés, à la fois comme existant, mais comme étant votre œuvre.

Accepter quelque chose :

on peut le comprendre avec deux sens différents : accepter ce que je suis, accepter que l’autre soit différent de moi.

Compter quelque chose à l’actif de quelqu’un : 

c’est-à-dire être créditée pour ce qu’on a fait. Comme sous les photos d’un article, vous retrouvez le nom du photographe.

On voit qu’il y a 4 axes sur lesquels on va pouvoir aller travailler pour nourrir notre besoin de reconnaissance. Ce qui est chouette, c’est que ça nous laisse de la marge. S’il y a un axe où vous n’êtes pas trop à l’aise, il reste les 3 autres.

Manque de reconnaissance au travail et culpabilité

Besoin de reconnaissance et genre

Je suis convaincue que les femmes ressentent plus ce besoin de reconnaissance que les hommes. C’est une théorie personnelle et absolument pas documentée !  Mais notre éducation des années 70/80 nous incite à attendre gentiment qu’on viennent nous dire que c’est bien, à être sage et calme (silencieuse ?). Obtenir de la reconnaissance n’était pas une matière à l’école. Alors chacune fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle est, son histoire de vie et ses ressources.

Le cas de la bonne cocotte

J’ai toujours eu un fort besoin de reconnaissance. Je pense que ça fait partie du package « bonne cocotte » ! (il y a certainement d’autres origines, mais dans mon cas, c’est celle-là). Vous savez cette bonne élève pour qui les notes définissaient ce qu’elle était. Une fois qu’elle a grandi, elle conserve ce besoin de validation extérieure, c’est-à-dire qu’on lui dise que c’est bien. Le souci, c’est que si cette appréciation ne vient pas (par exemple, si le N+1 ne dit rien), elle risque de pousser le curseur au-delà de ce qui est raisonnable en termes d’investissement, d’énergie et d’abnégation. Puisque le besoin de reconnaissance n’est pas nourri positivement par un « c’est bien », la bonne cocotte va chercher à le satisfaire négativement.

La reconnaissance  : besoin vital ?

J’ai eu longtemps beaucoup de culpabilité d’avoir besoin de reconnaissance. Je voyais cela comme une faiblesse inexcusable. Et j’imaginais que les gens “forts” et successfull n’avaient pas besoin de cette reconnaissance pour avancer dans la vie. Héritage d’une éducation un chouille “marche ou crève”.

Et puis, en faisant des recherches sur un tout autre sujet, je suis tombée sur des articles relatant des expériences horribles du 18ᵉ siècle. Une époque bénie où mener des expériences sur des enfants était normal, voire nécessaire (pas leur faute, ils ne connaissaient pas Françoise Dolto).

Si vous ne connaissez pas l’expérience de Frédéric II de Prusse (un copain de Voltaire), je vous raconte vite fait. Cet empereur, à qui on ne pouvait rien refuser vu qu’il était empereur, voulait connaitre la langue d’Adam et Eve. Il se demandait quelle langue parlerait des personnes qui n’en auraient apprise aucune. Il a mené l’expérience sur des bébés auxquels on prodiguait les soins nécessaires pour qu’ils soient nourris et propres, mais personne ne leur parlait. Résultat, ils sont tous morts.

Depuis, d’autres personnes se sont intéressées au sujet avec des expériences un peu moins traumatisantes, mais qui arrivent aux mêmes conclusions. La reconnaissance est un besoin vital au même titre que le sommeil, l’eau ou l’air.

Donc, ce n’est pas une faiblesse d’en avoir besoin. OUF ! Je peux déjà m’alléger de cette culpabilité-là !

Maintenant que ça c’est fait, allons voir comment faire pour nourrir positivement ce besoin vital.

Les deux sources de reconnaissance au travail

On a vu qu’il y avait 4 axes sur lesquels travailler pour alimenter notre besoin de reconnaissance. Et bien, on va ajouter à cela 2 sources possibles (pour les 4 axes ! ) :

1 – La source interne (vous) :

Ce que vous vous reconnaissez comme talents, qualités et compétences. Ce qui sous-entend que vous en avez conscience, que vous savez les nommer et que vous vous accordez des temps de célébrations pour vos réussites petites ou grandes (non, ce n’est pas prétentieux 😉

La première étape est de vérifier que cette source de reconnaissance est bien opérationnelle. Si je reviens à mon package « bonne cocotte », c’est rarement un truc qu’elle a appris à l’école. Si je me prends comme exemple, cette source a longtemps été tarie, car j’assimilais cela à de la prétention, de l’égoïsme ou je ne sais quel autre qualificatif moche et autocentré.

Dans quelles circonstances vous accordez-vous de la reconnaissance ?

 

2 – La source externe (les autres que vous 😉

Cette source va être constituée des retours que vous font les personnes autour de vous sur vos réalisations et vos actions. Sur les feedbacks au travail, j’ai un article sur le blog ici.

C’est, très souvent, la première chose à laquelle vous pensez quand vous parlez de manque de reconnaissance : le manque de retours positifs sur ce que vous faites.

 

Est-ce que vos 2 sources fonctionnent ?

Quel est votre niveau de satisfaction pour chacune d’elle ? (entre 0 et 10)

manque de reconnaissance au travail - françoise bourgouin coaching et bilan de compétences

Comment améliorer le flux de reconnaissance au travail ?

Si vous arrivez à la conclusion qu’une de vos deux sources (ou les 2 !) ne délivrent par un flux suffisant pour vous sentir bien, vous allez pouvoir travailler à l’augmenter.

Si vous avez tout bien suivi, on avait 4 axes et 2 sources, sur lesquels je vous propose de d’agir soir sur la quantité, soit sur la qualité (vous êtes toujours là ?).

Je vous donne des exemples concrets.

 Les ⭐ vous donnent une idée du degré de difficulté, évalué par moi toute seule, donc discutable ! 

Axe 1 : Juger – évaluer

Source interne

Définir des indicateurs objectifs (factuels, chiffrés…) pour évaluer ce que vous faites et définir quand VOTRE satisfaction est atteinte. ⭐⭐⭐(tant que l’objectif n’est pas défini, on ne sait pas quand il est atteint et le risque de surmenage pointe son nez).

Par exemple si vous avez une to do liste de 20 tâches, vous pouvez décider qu’aujourd’hui l’objectif est d’en achever trois. En fin de journée vous rayez fièrement les 3 lignes, en ayant un sentiment d’accomplissement et de réussite, plutôt que de vous dire qu’il en reste encore 16 à faire  !

Rq importante : Évaluer objectivement le temps que prennent vos tâches pour ne pas surcharger vos to do list.

 

Source externe

Demander un retour argumenté à votre boss ou vos collègues sur des points précis de votre travail. ⭐⭐

Exemple : Ne demandez pas simplement si c’est ok, mais posez des questions précises sur le fond, la forme, une façon d’aborder le sujet, un détail.

 

Axe 2 : Identifier – être vue

Source interne

Prendre un temps pour voir ce que vous avez réalisé :

  •  l’écrire et le rayer sur une to do list  – ⭐
  • respirer, le dire à haute voix en souriant devant ma glace (plus qualitatif) – ⭐⭐

 

Source externe

Se rendre visible en réunion en parlant de ce que vous avez fait sans penser que c’est évident, normal et que tout le monde le sait… ⭐⭐

Évoquer les difficultés rencontrées et comment vous y avez apporté des solutions. 

Lister vos réalisations au fil de l’année ainsi que les éléments dont vous êtes fières (pourquoi pas dans un joli carnet !), sinon vous allez oublier et vous ne saurez plus en parler à votre entretien annuel.

Axe 3 : Accepter

Source interne

Vous accepter inconditionnellement ⭐⭐⭐⭐ ou commencer par voir les qualités que vous avez et à quel moment elles vous sont les plus utiles ⭐⭐

Avec le temps et le stress, vous ne voyez plus qui ne va pas. Difficile de prendre assez de recul pour faire remonter en conscience vos qualités, forces et ressources. C’est à cela que sert l’accompagnement (le bilan de compétences par exemple)

Source externe

Accepter que l’autre fonctionne différemment de vous et trouver le bon canal de communication pour qu’il réponde à vos attentes en termes de reconnaissance ⭐⭐

Un bon outil pour progresser dans ce domaine est l’inventaire de personnalité Process communication Model . Il vous permet de mieux connaitre vos modes de communication privilégiés et vos besoins. Vous pouvez également comprendre les besoins de chaque type de personnalité pour améliorer la qualité de votre communication.

Axe 4 : Créditer

Source interne

Prendre du temps pour relire vos réalisations et ancrer les compétences que vous avez utilisées (imaginez un générique de fin avec votre nom en face de chaque action) ⭐⭐

Source externe

Arrêter de dire “de rien”, utiliser “je” au lieu de “on” quand c’est vous qui avez tout fait ! ⭐

En résumé, ne minimisez pas vos réalisations. La plupart du temps, on le fait inconsciemment au travers de réponses quasi automatiques. Mais notre cerveau et celui de notre interlocuteur intègre ces bémols qui retirent du crédit à vos actions.

Alors faites leur la chasse et modifiez vos expressions, par exemple : 

De rien -> Avec plaisir

Ma petite présentation -> Ma présentation

J’ai eu de la chance -> J’ai bossé et obtenu des résultats

Je suis désolée –> à bannir de votre vocabulaire

Oui bien sur ->  Je regarde dans mon agenda et je te rappelle

Maintenant, à vous de constituer votre liste en vous inspirant de ces exemples. En parallèle, vous surveillez vos deux jauges de reconnaissances et vous pourrez ainsi mesurer l’impact de vos expériences.

Comme d’habitude, allez-y à petits pas, il est normal de rechuter de temps à autre. L’important est de faire bouger votre regard sur vous, document, mais surement pour obtenir le niveau e reconnaissance dont vous avez besoin pour aller bien..

 

 

Vous pouvez aussi vous servir de tous les éléments de cet article pour savoir comment donner de la reconnaissance aux gens autour de vous. N’oubliez pas que votre manager est un être humain (si, si !) et que lui/elle aussi a besoin de reconnaissance sur son travail. Lui faire un retour argumenté de temps en temps peut être une façon de lui montrer ce que vous attendez de sa part (ça ne fonctionne pas toujours, mais ça se tente).

Mais d’après ma longue expérience de « bonne cocotte », les personnes qui manquent de reconnaissance au travail ne sont pas avares pour en donner. Il est donc vraisemblable, si vous êtes arrivées à la fin de cet article, que ce ne soit pas sur la reconnaissance des autres que vous ayez besoin de mettre le plus d’énergie !

Prenez soin de vous et reconnaissez-vous ! 

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous avez aimé cet article ? Retrouvez toutes mes ressources (gratuites pour la plupart) pour vous aider à clarifier votre futur professionnel. Webinaires, exercices d'auto-coaching, master classe... J'y aborde la confiance en soi, la relation à l'argent, comment avoir des idées, votre CV et bien d'autres choses.

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

manque de reconnaissance au travail - françoise bourgouin coaching et bilan de compétences
manque de reconnaissance au travail - françoise bourgouin coaching et bilan de compétences
L’énergie : le secret des transitions professionnelles réussies

L’énergie : le secret des transitions professionnelles réussies

SOMMAIRE

 

Votre niveau d’énergie est à surveiller comme le lait sur le feu lors d’un projet de reconversion professionnelle. Dans cet article, j’aborde les points suivants :

1- Pourquoi gérer son énergie est indispensable dans un projet de reconversion professionnelle ?

2 – Énergie : les 3 batteries ?

3 – Identifier ce qui recharge vos batteries.

4 – L’alternance : la recette pour réduire la charge mentale.

 

Un projet de reconversion professionnelle (ou de transition) prend du temps et de l’énergie. Même si parfois, on aimerait bien que cela se fasse d’un coup de baguette magique pour s’extraire d’une situation où l’on se sent coincée ! J’ai mis plus de 3 ans pour aller au bout de mon projet. J’observe chez mes clientes des délais allant de 1 à 3 ans. (Si vous vous sentez perdue et ne savez pas par où commencer, j’en parle dans cet article).

Tout comme votre temps, l’énergie est une ressource limitée que vous devez répartir, chaque jour, entre de multiples activités. Aussi est-il important de savoir la gérer au mieux pour tenir sur la durée de votre reconversion.

1 – Pourquoi prendre soin de son niveau d’énergie dans une reconversion ?

Pendant longtemps, je n’ai absolument pas fait attention à ce paramètre “énergie”. Et il est possible que ce soit votre cas aussi. En bonne cocotte, vous avez toujours pris sur vous et fait des efforts. 

Soyons lucide, avec l’âge, notre relation à notre corps évolue, nos ressources également. Loin de moi l’idée de dire qu’on est foutue. Mais, c’est à prendre en compte.

Par ailleurs, ce moment de transition professionnelle est un temps où vous allez vous tourner vers vous, vous reconnecter à vos besoins et vos envies. C’est le moment de prendre soin de vous, à tous les niveaux (pro et perso).

 

Tenir sur la durée de votre projet de transition professionnelle

Ce projet de changement professionnel est un enjeu important et il va prendre plusieurs mois ou années. Si vous accumulez fatigue et stress, le risque, c’est d’avoir envie de laisser tomber dès que les choses se compliquent. Et les choses se compliqueront forcément à un moment donné, il y a toujours des moments “bof”: 

    • des déceptions, des réponses qui ne sont pas celles que vous souhaitiez
    • des phases d’attentes, où vous tournez en rond et cogitez (réponse de votre employeur, d’un recruteur, de pôle emploi, début d’une formation…),
    • des périodes de doutes, de remise en question (pourquoi j’ai fait ça, argh….)

Ces moments sont inévitables et bien souvent, ne dépendent pas uniquement de vous. Par contre, ce qui dépend de vous, c’est comment vous allez les vivre. Vous avez le choix dans la façon de les traverser. Ça, ça ne dépend que de vous.

Vous n’échapperez pas à la tristesse ou autre ressenti négatif, les émotions seront à vivre quoiqu’il arrive. Mais si vous avez identifié des ressources, des stratégies pour franchir ces moments-là, vous tomberez moins bas et/ou vous vous relèverez plus vite.

Une des clés ? Votre niveau d’énergie. Plus vous en prendrez soin au quotidien, plus il vous le rendra les jours sans. 

 

Crevée + mauvaise nouvelle = j’abandonne tout 

En forme + mauvaise nouvelle = quel apprentissage j’en retiens pour la prochaine fois ?

Vous voyez la différence ?

 

Attirer à vous les bonnes personnes / opportunités 

Plus votre niveau d’énergie est bas, plus vous êtes irritable, peu patiente, “agaçable”. Cela impacte forcément vos relations avec votre entourage. Dans le cadre de votre transition pro, cela impacte aussi l’image que vous renvoyez dans vos démarches (enquêtes métiers par exemple, entretien de recrutement…). 

Être crevée, avec une charge mentale qui déborde de partout, vous empêche de voir les opportunités qui se présentent. Il n’y a tout simplement pas la place. 

Par exemple, j’ai une cliente qui a trouvé son idée métier en lisant une offre d’emploi. La formulation du poste et le descriptif ont fait tilt. Elle a ensuite creusé la piste et s’est engagée sur cette voie. Pourtant, cette offre était en ligne depuis plusieurs semaines. Elle était sûre de l’avoir déjà lue. Mais à ce moment-là, il n’y avait pas la place nécessaire pour voir cette opportunité et faire les connexions avec sa réflexion de changement pro. 

 

Profiter du chemin

Surveiller et entretenir son niveau d’énergie, c’est aussi s’assurer que vous allez profiter du chemin. Une reconversion professionnelle est un chouette projet qui va vous amener à apprendre de nouvelles choses, à faire de belles rencontres, à vous regarder différemment. 

J’ai très souvent avancé uniquement au mental (en mode sois forte et prends sur toi) avec un seul objectif : la ligne d’arrivée. 

Je me rends compte aujourd’hui à quel point c’est fatigant et frustrant. Car dans cette période d’effort, le projet sur lequel on bosse devient un “boulet”, presque une corvée. C’est tellement dommage. On finit par perdre de vue son pourquoi et sa motivation.   

 Avec un niveau d’énergie correct sur toute la durée du projet, vous profiterez du chemin. En dehors du résultat attendu, la balade en elle-même sera déjà une belle aventure. 

2 – Énergie – de quoi on parle ? Les 3 batteries

Gérer son énergie pendant sa reconversion - Françoise Bourgouin - coaching carrière bilan de compétences

Imaginez que vous avez 3 réservoirs, comme des batteries, avec une jauge à surveiller : 

    • la tête : votre mental
    • le corps : votre forme physique
    • le cœur : vos émotions, votre créativité

Pour chacun de ces réservoirs, il y a des situations ou des actions dans votre quotidien qui les vident, qui viennent puiser dans votre stock. Il y en a d’autres qui les rechargent (des exemples dans cet article).

En fonction de ce que vous faites, vous venez piocher plus ou moins dans chacun des réservoirs. Certaines actions mobilisent une seule batterie, pour d’autres, ce sont les trois.

Par exemple, le stress se traduit sur chaque batterie par : 

    • tête : manque de concentration
    • corps : fatigue, trouble du sommeil, taux de cortisol en hausse
    • cœur : manque confiance en soi

Il y a aussi des activités qui viennent vider un réservoir et en remplir un autre.

Par exemple, pour moi (nous sommes toutes différentes sur ce sujet) une séance de sport ou d’activité physique va tirer sur ma batterie “corps” et recharger ma batterie “mental”.

 

 3 – Identifier ce qui régénère vos batteries

J’invite toutes mes clientes en début d’accompagnement à commencer une liste de ce qui recharge leurs trois batteries. Il n’y a pas qu’une semaine de vacances, et heureusement, pour se régénérer. Il y a des nombreuses activités, parfois très simples et courtes, faciles à caser dans votre planning qui permettent de remonter votre niveau d’énergie.

Parfois, prendre trois minutes pour simplement respirer en conscience et regarder par la fenêtre peuvent suffir pour faire une mini recharge. 

Ce qui fonctionne pour moi n’est peut-être pas efficace pour vous. C’est vraiment une démarche personnelle d’observation et d’écoute de soi. Je vous propose de vous poser un moment pour faire votre bilan énergétique. Une sorte de contrôle technique de vous-même. 

AUTOCOACHING

Observez-vous au quotidien et notez dans votre carnet (ou votre smartphone) ce qui recharge vos 3 batteries et ce qui les vide.

Comment je me sens après ?

Ça vous semble peu être simpliste de faire cette liste. L’intérêt est de vous observer et de faire remonter en conscience tous ces moments, que vous ne voyez plus, qui vous font du bien. 

Une fois qu’ils sont identifiés, demandez-vous comment en mettre plus dans vos journées.

 

De même, pour ce qui vide vos batteries, demandez-vous comment réduire la part de ces activités dans vos journées. 

Parfois, ce sont de petites actions, qui n’ont l’air de rien, qui puisent inutilement dans vos ressources.

Gérer son énergie pendant sa reconversion - Françoise Bourgouin - coaching carrière bilan de compétences

4 – Alterner : la recette pour tenir sur la longueur.

Une autre piste, c’est d’alterner dans l’utilisation de vos ressources. Bien souvent, on se dit qu’il faut penser avant d’agir. Oui…et non !  

Bien sûr qu’il y a une réflexion à mener avant de se mettre en action. Mais si cette réflexion n’en fini pas, si elle est alimentée par des doutes, un syndrome de l’imposteur et une dose de procrastination, elle va tourner à la rumination et épuiser votre batterie “mentale”.

 Pensez à alterner ! 

Commencer à agir va alimenter votre réflexion avec des données nouvelles et la faire avancer (par exemple, réaliser une enquête métier, se renseigner sur une formation, un mode de financement, même si vous n’êtes pas encore sûre de vous).

Faites des pauses régulières et lâchez-vous la grappe. Aussi important que soit votre projet, il n’avancera que mieux s’il y a de la place pour d’autres choses à côté. La monotâche épuise et assèche. 

Régulièrement, conscientisez vos niveaux sur les trois batteries. N’attendez pas de tomber en panne. C’est comme votre voiture, en panne, elle ne bouge plus et il faut pousser très fort ou appeler une dépanneuse !

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

Vous avez aimé cet article ? Retrouvez toutes mes ressources (gratuites pour la plupart) pour vous aider à clarifier votre futur professionnel. Webinaires, exercices d'auto-coaching, master classe... J'y aborde la confiance en soi, la relation à l'argent, comment avoir des idées, votre CV et bien d'autres choses.

Vous vous interrogez sur le bilan de compétences ou le coaching, venez m’en parler en rdv exploratoire. Mon agenda vous attend ici. Ce sera un premier pas pour reprendre la main sur votre vie professionnelle.

Vous voulez un premier pas accessible : je vous partage des conseils concrets et des exercices pour guide votre réflexion dans mon livre : "Mieux vivre sa carrière à 50 ans"

Vous pouvez également me suivre sur LinkedIn chaque semaine.

Gérer son énergie pendant sa reconversion - Françoise Bourgouin - coaching carrière bilan de compétences
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Retrouver du sens au travail

Retrouver du sens au travail

Une après-midi, vous êtes en réunion, entourée de collègues, clients, fournisseurs, N+1, collaborateurs …, enfin une réunion. Des personnes que vous connaissez. Comme d’habitude, c’est un peu long. Ça n’avance pas comment vous voudriez. Il y a toujours Colette qui complique tout, Jean-pierre qui est contre, et ça discute. Vous vous déconnectez doucement et commencez à penser à ce que vous avez à faire en sortant (courses, rdv perso, qu’est-ce qu’on va manger ce soir…).

Puis, vous avez l’impression d’être dans une réalité parallèle. Vous entendez ce qui se dit, vous répondez quand on vous sollicite, mais au fond de vous, une voix hurle : « qu’est-ce que je fais là ? »

Et cette voix, vous n’arrivez pas à lui répondre. Pas de façon satisfaisante en tout cas.

Le terme à la mode pour décrire votre « pathologie », c’est perte de sens. Mais, c’est quoi réellement cette perte de sens ? Est-ce la même pour chacune d’entre nous (vous vous doutez de la réponse !) ? Et surtout, comment ça se soigne ?

Je vous propose d’aller explorer ça dans tous les sens (vanne d’entrée de gamme, je suis d’accord) dans cet article.

C’est quoi le sens ?

Quand on regarde dans le dictionnaire, il y a plusieurs acceptions pour le mot « sens ». Les 2 principales, pour ce qui nous concerne aujourd’hui, sont :

  • DIRECTION
  • SIGNIFICATION

Vous voyez déjà que la perte de sens peut venir soit d’une direction qui n’est plus très claire, soit du contenu de ce que vous réalisez au boulot, soit des deux !

Si cela reste un peu flou pour vous, vous pouvez aussi mesurer le sens avec vos ressentis. Une action ou une mission qui fait sens va procurer de l’énergie, susciter de la motivation, de l’envie et enfin, être associée à un certain plaisir, voire une fierté.

Le sens est un besoin. Selon les psychiatres, le manque de sens (de but, d’idéal) nous met en détresse. Cela s’applique aussi à la vie professionnelle.

Notre quête de sens au travail reflète nos besoins de reconnaissance et d’accomplissement. S’ils ne sont pas nourris suffisamment, cela engendre de la fatigue, de la démotivation et du désengagement vis-à-vis de votre travail. Comme cette démotivation et ce désengagement ne correspondent pas notre mode de fonctionnement interne de nana investie, l’écart entre ce que nous vivons et ce que nous sommes devient une douleur.

Pour compliquer un peu plus, le sens est complètement subjectif. Ce qui fait sens pour moi, ne veut, peut-être, rien dire pour vous. Et inversement. C’est donc une quête personnelle. Nous verrons comment la mener juste après.

3 origines de la perte de sens

Avant d’aller voir comment mener votre quête de sens, il est intéressant de comprendre d’où vient la perte. Comme le plombier, vous n’allez pas utiliser le même matériel en fonction de la nature de la fuite.

Les motifs de votre perte de sens au travail peuvent être très nombreux (d’où la difficulté à y voir clair au départ). Ils se regroupent en 3 grandes catégories

Le sentiment d’inutilité

Vous enchainez les réunions, les reportings, vous naviguez entre Excel et PowerPoint. Et vous finissez par avoir le sentiment que ça ne sert à rien ou à personne. Vous vous sentez comme un rouage (le fameux « pion »), dont on pourrait se passer.

Vous ne voyez plus quelle est votre contribution et quelle valeur elle a. Dans quoi est-ce qu’elle s’inscrit ?

Ce sentiment a été accentué avec la crise récente et la prise de conscience de nombreux salariés qu’ils n’étaient pas indispensables. Pour d’autre, c’est le télétravail qui a changé leur organisation de travail et mis en lumière un questionnement qui n’émergeait pas jusqu’alors : ça sert à quoi  ce que je fais ?

L’écart avec mes valeurs

Vous pouvez être confrontée à une discordance éthique, un décalage entre ce qui est « bien » pour vous et ce qui est vous est demandé dans votre job.

Par exemple :

Vous vendez des produits auxquels vous ne croyez pas ou pour atteindre un objectif mensuel. Et chaque jour, vous devez convaincre des clients d’acheter ce que, vous, vous n’achèteriez pas ou un produit dont ils n’ont pas besoin.

Vous devez porter un projet qui va à l’encontre de vos valeurs et motiver vos collaborateurs pour les faire adhérer à une mission à laquelle vous ne croyez pas.

Plus l’écart se creuse, plus c’est inconfortable. Vos valeurs sont une part important du moteur de votre motivation. Si elles ne sont plus respectées, il est logique que la motivation devienne difficile à alimenter.

Le besoin du travail bien fait non respecté

Dans un univers de plus en plus productiviste, vous pouvez vous retrouver face à des demandes paradoxales. Il y a le « toujours plus avec moins ». Mais les plus douloureuses en termes de sens, sont les politiques de « batonite » : remonter des chiffres, peu importe ce qu’il y a derrière et la qualité de la réalisation.

Ce peut aussi être des demandes qui vous mettent en difficulté parce que vous n’avez pas la formation et/ou la préparation nécessaire pour les honorer comme vous le souhaiteriez. Si vous êtes consciencieuse et investie, c’est source d’une grande souffrance de devoir réaliser une mission en dessous de votre référentiel personnel de qualité.

La répétition de ces réalisations « mal faites » selon vos critères grignotent petit à petit la reconnaissance que vous vous accordez. Vous finissez par penser que vous ne savez plus travailler, que vous n’êtes plus capable.

En parallèle, votre motivation se casse la figure : à quoi bon, puisque je vais faire un boulot de m… (oui, on devient très grossier quand on n’est plus motivée ! ^^)

Auto-coaching :

De quand date votre perte de sens ?

Y a-t-il eu un élément déclenchant ?

Voici 3 seaux qui représentent les 3 piliers de votre sens au travail : sentiment d’utilité, valeurs nourries et travail bien fait. A quel niveau, chaque seau est-il rempli pur vous aujourd’hui ?

Pour chaque seau, lister des exemples concrets qui justifient qu’il ne soit pas rempli. 

De quoi auriez-vous besoin pour mieux le vivre la prochaine fois ? Est-ce sous votre seul contrôle ? Si cela dépend de quelqu’un ? Comment formuler votre demande ?

Comment retrouver du sens au travail ?

La perte de sens : c’est surement ce qui arrive en n°1 des griefs contre le travail et comme motif de démotivation.

Il est important de ne pas se tromper de combat. Le sens est très personnel et subjectif. Ce n’est pas l’entreprise qui le fournit avec le poste. C’est à chacune d’entre nous de le trouver ou de le réactualiser.

Le changement de job n’est pas la seule solution. Le changement radical n’est pas toujours nécessaire et on peut y aller pas par pas. C’est même un beau projet, car même si vous voulez quitter votre job, cela prendra quelques mois avant de partir. Cette quête de sens peut rendre ces mois plus « supportables ». Et, en même temps, enrichir votre futur projet en définissant vos besoins.

L’objectif est d’entretenir avec ses missions et son environnement professionnels une relation en accord avec qui vous êtes. Réduire au maximum les écarts entre votre moi pro et votre moi perso.

Être au clair avec vos valeurs

Pour construire cet alignement, vous aurez besoin d’être au clair avec vos valeurs. Elles sont votre moteur. Parfois, quand on est dans une situation maltraitante ou stressante, on peut les avoir un peu perdues de vue, parce qu’on a érigé tout un tas de protections pour supporter la situation.

Comme nous l’avons vu, la discordance éthique est une source importante de perte de sens. Alors, pour commencer à le retrouver, un premier pas peut être de définir ce qui est important pour vous. Et surtout, de quoi vous avez besoin pour vous vous sentir épanouie professionnellement.

Pas évident de citer ses valeurs, comme ça de but en blanc ! Je vous propose 2 exercices dans cet article qui vous aideront à clarifier cela.

Prendre du recul sur votre rôle

Débrancher 2 minutes le pilote automatique.

Prenez le temps de vous resituer dans l’organigramme, de faire le point sur vos missions, sur vos relations professionnelles, sur votre environnement.

Réalisez un diagnostic pour :

  • identifier là où ça raccroche le plus
  • remonter en conscience tout ce qui fonctionne bien (on a tendance à l’oublier pour se focaliser sur ce qui cloche)

S’entrainer au quotidien

Le sens n’est pas fournit avec votre fiche de poste. C’est un travail au quotidien de donner ou redonner du sens à votre vie professionnelle.

Une fois que vous avez identifié les plus gros écarts, les plus importantes sources de pertes de sens, demandez-vous : « Sur quoi j’ai envie d’agir en priorité ? »

Par exemple :

Demander du feedback pour nourrir votre besoin de reconnaissance et un sentiment d’utilité.

Apprendre à vous donner de la reconnaissance à vous-même (sans dépendre de l’extérieur)

Demander à votre N+1 de contextualiser une mission/un projet → donner du sens

Demander une formation pour développer vos compétences → grandir et donner plus de sens à votre mission.

Changer l’ambiance au sein d’une équipe

Passer à temps partiel pour un meilleur équilibre pro/perso

La bonne nouvelle, c’est que vous avez plusieurs leviers pour agir. Il se peut, cependant, que vous n’en ayez tout simplement pas envie, parce que voute relation avec votre job et/ou votre entreprise s’est cassée. Dans ce cas, pensez à vous (vous êtes la personne la plus importante !) Le travail que vous ferez pour comprendre cette perte de sens et vos besoins, sera déjà une belle base pour votre cahier des charges du prochain projet professionnel.

Pour finir, vous connaissez surement cette histoire, mais je ne résiste pas à l’envie de vous la partager. Tout est dit en 1 minute !

Françoise Bourgouin - coaching de carrièreFrançoise Bourgouin - coaching de carrièreFrançoise Bourgouin - coaching de carrière

Si vous voulez échanger sur ce que vous vivez actuellement et gagner en clarté et en énergie. Je vous propose 30 min de séance découverte par zoom ou par téléphone.

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Ecoute ta procrastination !

Ecoute ta procrastination !

Cet article est une contribution à l’événement inter-blogueurs organisé par Sabrina du blog DIGITAL TWISP, sur le thème “comment arrêter de procrastiner et passer à l’action pour se réaliser”. J’apprécie aussi son article 12 pistes concrètes pour bien entretenir sa motivation que je vous laisse découvrir sur son site.

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Ça fait des semaines que j’ai dans ma to do list : article sur la procrastination. Et ça fait des semaines que je reporte à la semaine d’après, puis après et encore après. Je sais, c’est pourri comme intro sur la procrastination, mais j’ai pas mieux (pas eu le temps ?).

En fait, “procrastination” est le mot le plus recherché sur Google en 2019 et en 2018 en France. Donc, on imagine que tout a été dit sur le sujet : du bien, du pas bien, du technique, du drôle, du chiant, du bidon. 

Alors qu’est ce que je vais bien pouvoir trouver comme angle pour attaquer la bestiole et te tenir en haleine jusqu’à la fin de l’article ? 

Ça m’interroge ce classement Google. Est-ce que les gens cherchent pour savoir ce que ça veut dire ? Ou est-ce qu’ils cherchent pour savoir comment vaincre définitivement ce fléau anti-productivité et estime de soi ?

Les 2 surement.

Alors en réfléchissant activement devant Netflix à cet article, j’ai eu une révélation.Tu sais quand tu accèdes à un autre niveau de conscience tellement ton cerveau est saturé de séries TV. Tu te déconnectes de la réalité pour aller te balader dans un flou spirituel, où des idées étranges se télescopent (si ça existe !). De là naissent les étoiles des concepts révolutionnaires et des théories géniales. Donc lors de cette expérience de réalité bidouillée, je me suis dis que lutter contre la procrastination c’était comme lutter contre le surpoids. Et dieu sait  que s’il y a un sujet que j’ai exploré dans tous les sens et sans procrastiner, c’est le régime. 35 ans d’expérience, une expertise à la fois théorique et opérationnelle, je sais tout ce qu’il y a à savoir sur le thème.

Allons voir en quoi lutter contre sa procrastination c’est comme faire un régime : ce qui marche (ou pas) pour l’un fonctionne pour l’autre.

procrastination - françoise bourgouin - coach de ta carrière après 45 ans

Au fait c’est quoi la procrastination ?

Le Larousse dit : “Tendance à ajourner, à remettre systématiquement au lendemain.”

On peut repousser le moment de faire une tâche juste parce qu’on n’a pas envie et que c’est un truc barbant. 

Par exemple, je dois trier les vêtements des enfants qui ne leur vont plus, les mettre en sacs et les donner. Si je reporte, il n’y a aucune conséquence fâcheuse (sauf des piles de plus en plus hautes dans l’armoire à linge).

Cette procrastination-là est peu impactante émotionnellement. 

Procrastination et estime de soi

Mon sujet, aujourd’hui, c’est cette façon de reporter sans cesse le moment de se mettre à faire une tâche. Ce report génère un sentiment de culpabilité qui va croissant et parfois une impression d’oppression. 

Tu as une chose très importante à faire mais tu n’arrives pas à t’y mettre. 

Ce n’est pas de la fainéantise, du manque d’organisation, de la négligence ou de l’incompétence

C’est juste une mauvaise relation avec la tâche à accomplir. Ca coince, ça bloque, ça cloche quoi.

Par contre, l’effet sur toi est implacable : tu culpabilises à mort de ne pas avoir fait ce qu’il y avait sur ta to do list.

Vite, derrière la culpabilisation arrive la baisse de l’estime de soi. Je n’ai pas fait donc je suis nulle, CQFD. 

Autre scenario, j’ai tellement repoussé le moment de m’y mettre, que j’ai tout bâclé en catastrophe, en last minute. Du coup le résultat est pourri. Pas du tout à la hauteur de mes compétences et de mes attentes. Donc même résultat : je suis nulle.

La procrastination dans sa forme aiguë devient un auto sabotage, une sorte d’auto-punition.

Elle est invalidante pour celle qui en souffre. C’est comme si tu mettais en place une stratégie d’échec, un plan d’action pour que ça foire.

Si on regarde à l’inverse : faire les choses en temps et en heure, en respectant le planning prévu, c’est éviter de se mettre la pression et se donner les moyens de réussir.

C’est donc prendre soin de soi.

Pour quelqu’un avec une estime de soi flagada, inconsciemment elle aura tendance à se dire qu’elle ne mérite pas de prendre soin d’elle ou de réussir. Aussi la procrastination arrivera comme une réponse à cette émotion négative. Un symptôme.

Procrastination et fainéantise

La procrastination n’a rien à voir avec la paresse. 

Très souvent les personnes, qui procrastinent, sont très occupées. Tellement que parfois elles n’ont pas conscience qu’elles procrastinent.

Elles se rajoutent des tas de trucs à faire qui les empêchent de s’attaquer à la fameuse tâche qui pose problème.

Par exemple, au démarrage de mon activité entrepreneuriale, je passais des heures à bidouiller des trucs sur mon site web et il ne me restait plus de temps pour vendre mes prestations (chose qui était difficile pour moi à ce moment là). J’étais occupée à 100% de mon temps, sauf que c’était par des tâches absolument pas prioritaires par rapport au développement de mon projet. J’avais l’impression de faire mon maximum et de ne pas obtenir de résultat. Normal, je ne consacrais quasi pas de temps à l’action  qui aurait du être prioritaire.

 Cette forme de procrastination, qui consiste à bourrer son emploi du temps, pour, inconsciemment,  justifier qu’on n’a pas commencé LA tâche qui pose problème est très perverse. Elle conduit à l’épuisement et à un sentiment d’injustice. Avec tout le boulot que je fais, je n’avance pas… trop injuste.

 Là encore la procrastination est un symptôme.

 

Procrastination et gestion du temps 

Se dire que la procrastination est un problème de mauvaise gestion de son temps : bah non….

Les gens qui procrastinent sont super occupés la plupart du temps (cf juste avant). Alors, aller chercher une méthode d’optimisation de sa gestion du temps ne résoudra rien, puisque le problème n’est pas là.

Procrastiner, repousser à plus tard : pourquoi ? Quel est le problème avec cette tâche ? Et si vous écoutiez ce que votre procrastination a à vous dire ? #procrastiner #procrastination #confianceensoi #estimedesoi #objectifs #priorités #emotions #besoins #transitionprofessionnelle #bienveilllance #ecoute #lacherprise #selflove #coachingcarriere #coachfemmes #coachtroyes #francoisebourgouin #respect

Trouve ton “pourquoi” tu procrastines ?

En intro je faisais un parallèle entre procrastination et problème de poids.

Dans les 2 cas, ce sont des symptômes.

Tu manges trop (ou de façon compulsive), tu repousses sans cesse une tâche, c’est le même mécanisme : une estime de soi en berne, une émotion négative qui vient d’un besoin non comblé.

Malheureusement, dans les 2 cas on te propose, la plupart du temps, de te forcer, de prendre sur toi, bref de lutter.

“un peu de volonté quoi….” 

Comme le problème n’est pas là, que ce n’est pas une histoire de volonté ou d’organisation, et bien ça ne fonctionne pas. Pire, ça risque juste de t’enfoncer un peu plus puisque tu vas te retrouver en échec. 

L’idée c’est de trouver pourquoi tu procrastines (et aussi pourquoi tu manges mais c’est un autre sujet) ?

D’où vient la relation difficile avec cette tâche que tu repousses ? 

Si tu prenais cette procrastination comme une bonne copine qui t’alerte sur un truc qui cloche. Un voyant qui se met à clignoter pour te dire : “hey, ma cocotte, il y a quelque chose qui n’est pas réglé par là”. Quel est le manque derrière cette réaction ?

Si je reprends mon exemple de tout à l’heure sur mes heures passées à optimiser mon site web plutôt que de chercher des clients. Une fois que j’ai compris que je procrastinais, j’ai vu le souci qui se cachait derrière. Une peur d’aller vendre mes prestations, car j’avais toujours une vieille croyance que “vendre c’était mal”. Alors je suis allée explorer de ce côté là et je me suis faite accompagner. La procrastination sur ce point était alors en grande partie réglée (et sans violence ni forceps !).

Il y a donc tout intérêt à aller explorer le pourquoi de cette procrastination plutôt que de l’affronter à coup de fouet.

Lâche-toi la grappe et sois sympa avec toi

Accueillir la procrastination, plutôt que de la combattre et vouloir la dompter à coup de volonté et de gestion de planning, c’est diminuer sa culpabilité. 

C’est aussi être plus bienveillant envers soi-même.

Si tu arrêtes de lutter et que tu la regardes comme une sorte de lanceuse d’alerte interne, tu vas commencer à l’apprivoiser cette foutue procrastination. 

Apprends à écouter ce qu’elle a à te dire

Développe une bienveillance à son égard : “ok, je t’ai vue, tu es là, j’entends qu’il y a manque”. 

Si tu commences à être sympa avec elle, à l’écouter, il y a toutes les chances qu’elle t’apprenne des choses sur toi et ton fonctionnement. Quels sont les besoins non satisfaits ? Quelles ressources devrais-tu développer pour combler les manques à l’origine de cette procrastination ?

Alors la prochaine fois que tu te surprendras à procrastiner, ne sors pas le fouet ! 

Ecoute-toi et sois sympa et bienveillante avec toi.

 

Pour finir, voici quelques questions d’auto-coaching pour justement aller voir ce qui se cache derrière la procrastination :

Sur quelle tâche tu procrastines ?

Qu’est-ce qui t’empêche de t’y mettre ?

Qu’est-ce qui te pousse à remettre à plus tard?

De quoi as-tu peur dans le fait de t’y mettre?

Comment tu te sens à ce moment-là ?

Comment s’exprime le sentiment de culpabilité ?

Qu’est-ce que tu te racontes à ce moment là ?

Que fais-tu à la place? De quoi cette tâche de remplacement te soulage-t-elle ?

Pour finir je ne résiste pas à l’envie de te partager cet article Tim Urban, dans la tête d’un procrastinateur. : en vidéo TED ou en texte, comme tu préfères !

 

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Françoise Bourgouin - coaching de carrière

 

Vous avez aimé cet article? Cliquez sur ce lien « lutter contre la procrastination pour donner le meilleur de vous-même » pour retrouver l’ensemble des articles participants à l’événement inter-blogueurs sur le site de DIGITAL TWISP…

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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Prendre soin de soi pour réussir sa transition professionnelle

Prendre soin de soi pour réussir sa transition professionnelle

Ce post participe à l’évènement : “Ces pratiques qui vous font du bien” du blog Partagetonburnout.fr. Un super blog où Astrid te partage des conseils et des expériences pour gérer ce moment très déstabilisant qu’est le burn out , et pourquoi pas, en faire une belle opportunité. 

Tu peux notamment y retrouver les 10 signes qu’il est temps de faire une pause.

 

Donc aujourd’hui, je prends du recul par rapport à mon projet de changement de vie professionnelle ou de reconversion : je fais des choses qui me font du bien.

Super programme : je m’occupe de moi.

 

Même si cela semble assez évident à dire comme ça, je peux t‘assurer que, dans la réalité, c’est coton.

 

Imagine (pour certaines, c’est bien réel) tu as un job qui ne te convient plus. 

Manque de sens, management dysfonctionnel, collègues toxiques, bore ou burn out en approche….en fin peu importe le motif.

Tu ne te vois pas rester encore 15 ans dans ce bourbier, alors tu t’es lancée dans un nouveau projet pro.

Félicitations, c’est top !

 

Au début, tu pars tout feu, tout flamme : nouveau CV, recherche d’emploi ou de nouveau métier. Et puis tu démarres un side project ou une formation. Archi-motivée, tu es euphorique. Tu sais où tu vas et c’est top.

 

Mais tu as toujours une famille, une maison et un boulot.

Au bout d’un moment, tu as toujours super envie d’aller au bout de ton projet mais, pouf, la fatigue s’installe.

Fatigue, irritabilité, charge mentale en ébullition : tout ça risque de te conduire au doute et à une confiance en toi toute flagada.

Et là, risque high level de laisser tomber ce projet qui te tient tant à coeur. 

 

Comment faire ? Je ne peux pas tout envoyer balader pour mener mon projet ?

Naaan….

Le truc, c’est d’entretenir la machine. Là, la machine c’est toi.

Prendre soin de soi pendant sa transition professionnelle - Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans

Pourquoi je dois prendre soin de moi dans un projet de changement professionnel ?

 

Pour ne pas laisser tomber mon projet

 

“Oui, mais je n’ai pas le temps. Je cours déjà partout. “

Voilà l’excuse que je me suis servie pendant des années. 

 

“Pas le temps” c’est juste une question de priorité. 

Si aujourd’hui, le changement de ta vie professionnelle est ta priorité, pour t’amener vers quelque chose de plus plus kiffant pour toi, qui soit plus aligné avec qui tu es. 

Et bien tu dois pouvoir aller jusqu’au bout de ce projet si important.

Tu sais que tu vas rencontrer des galères, des déceptions sur ton chemin. L’aventure du changement professionnel est belle et excitante mais énergivore.

 

Entretenir mon énergie 

 

Alors pour ne pas laisser tomber ce magnifique projet en cours de route parce que tu es épuisée, tu dois apprendre à gérer et à entretenir ton énergie.

 

Certes tu as un moteur inépuisable en toi : tes valeurs. Elles constituent ta source d’énergie et de motivation principale.  

Mais il faut aussi prendre soin de ton corps. Ce serait trop dommage qu’il te lâche en cours de route.

Tu vas me rétorquer que tu me vois venir, que le sport c’est pas ton truc, ta, ta ta…

J’entends bien.

Je vais te partager 2 choses qui me font du bien et surtout qui m’aide à maintenir mon niveau d’énergie. C’est ce qui me convient à moi. Après le sport n’est pas une obligation. Si tu es allergique, trouve une activité physique qui te fasse du bien.

 

Et tu sais quoi, petit bonus, quand tu te sens bien dans ton corps, ta confiance en toi est regonflée aussi.

 

Après à toi d’essayer et de trouver ce qui te convient le mieux. 

 

Mes 2 outils (parmis d’autres) sont la cohérence cardiaque et le Pilates (avec un “s” parce que c’est un nom propre en fait : Joseph Pilates). 

Le premier est mon arme absolue contre le stress (gratuit et toujours disponible) et le second est une vraie reconnexion (voir réconciliation) avec mon corps.

 

Prendre soin de soi pendant sa transition professionnelle - Françoise Bourgouin - coach de votre carrière après 45 ans

 La cohérence cardiaque : outil magique

 

La première fois que j’en ai entendu parler, je me suis dit que ça faisait bien prétentieux pour juste respirer (oui, il m’arrive d’être navrante, quand je me sens mal ?). 

Et puis, la fille qui en parlait était tellement inspirante et positive que j’ai eu envie de voir.

J’ai essayé et je n’ai plus jamais arrêté !

 

La cohérence cardiaque est un outil contre le stress et l’anxiété

Pour moi, il est comme le Doliprane, un truc à avoir sous la main tout le temps. Et effectivement tu l’as toujours avec toi, vu qu’il est simplissime à mettre en oeuvre.

 

C’est quoi la cohérence cardiaque ?

 

“Il faut que tu respires, et ça c’est rien de le dire”

 

La plupart du temps, la respiration est une action que nous ne contrôlons pas : pas besoin de réfléchir et de décider pour que le cœur batte. Les battements du cœur sont gérés par le système nerveux autonome, donc ça fonctionne tout seul. 

 

Mais, heureusement la respiration est aussi contrôlée par le système nerveux somatique, celui des actes volontaires. Nous pouvons décider de prendre le contrôle de notre respiration : retenir son souffle pour aller sous l’eau, souffler nos bougies d’anniversaire ,etc…

 

Grâce à ce double contrôle nerveux, nous pouvons donc, pendant un temps, maîtriser notre respiration et faire de la cohérence cardiaque.

 

Comment je fais de la cohérence cardiaque ?

 

Le principe : 6 respirations par minutes

Pour chaque respiration 5 secondes d’inspiration / 5 secondes d’expiration 

Cela peut varier un peu (4 et 6 par ex) en fonction de ce qui est le plus confortable pour toi. Mais l’important est de maintenir un équilibre de 6 respirations par minutes pendant 5 minutes.

 

6 respirations par minutes c’est une de nos constantes physiologiques qui permet d’atteindre un état d’équilibre de cohérence cardiaque. 

 

Pour éviter de compter les secondes ou de guetter mon minuteur, j’utilise une appli sur mon smartphone. Il y en a plusieurs. 

Ma préférée est Respi relax +, elle est gratuite. Je peux fermer les yeux (mais pas obligé) et juste me laisser guider par le son pour respirer. 

Il existe aussi des guides visuels si tu préfères. En voilà un très joli : 

Certaines dessinent des vagues qui représentent leur respiration (objectif 6 vagues par minute). Le dessin peut faciliter la concentration.

 

A toi de trouver ce qui te convient le mieux. 

 

365 voilà le chiffre qu’il faut retenir pour la cohérence cardiaque.

 

  • 3 fois par jour
  • 6 respirations / minutes
  • 5 minutes

 

 

Pourquoi faire de la cohérence cardiaque ?

La cohérence cardiaque va te permettre de réguler le taux de cortisol dans ton organisme. Le cortisol est l’hormone du stress. 

 

La séance du matin doit se faire au lever quand la sécrétion du cortisol est la plus importante. 

Et oui, pour pouvoir te sortir du lit le matin, ton organisme sécrète des hormones pour te booster.

La deuxième séance  4 à 5 h après la première, et la troisième au moment du goûter.

 

En 5 minutes de cohérence cardiaque, le taux de cortisol va baisser autant qu’en 4 ou 5h normalement.

 

Une séance apporte une relaxation immédiate. Mais les bienfaits de la cohérence cardiaque sont bien plus grands si tu la pratiques régulièrement.

 

3 séances par jour c’est le minimum.  Il ne faut pas hésiter à ajouter une séance dès que le besoin s’en fait sentir : colère, stress pro ou familial. 

Je fais systématiquement une séance avant une réunion importante que je dois animer, si je sens que mon stress s’emballe. 

 

L’avantage c’est que vous pouvez la pratiquer partout : au bureau, en voiture dans un bouchon, dans une salle d’attente. 

 

Voilà un outil puissant, gratuit et simple à mettre en oeuvre, qui concourt à une meilleure hygiène de vie. On devrait l’apprendre aux enfants comme le lavage des dents !

 

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L’activité physique : le pilates

 

J’ai commencé le pilates il y a plus de 2 ans. Une vraie révélation.

 

Pendant longtemps, j’ai eu comme croyance qu’il était normal de souffrir, de forcer ses limites pour faire du sport et progresser. 

 

Et puis le Pilates est arrivé dans ma vie et j’ai compris qu’on pouvait entretenir son corps sans le brutaliser.

 

Là encore, le Pilates permet de se reconnecter à son corps et de se concentrer sur sa respiration. C’est une activité qui apporte à la fois un lâcher prise sur le quotidien et une meilleure connaissance de soi et de son fonctionnement.

 

Voici quelques effets du Pilates que je constate à chaque séance : 

  • Le lâcher prise :

Pendant toutes la séance tu dois te concentrer sur ta respiration et caler tes mouvement sur ton souffle.  

Du coup, impossible de faire du pilates en pensant à tes problèmes de boulot. Tu es obligée de lâcher prise sur ce qui te tracasse quand tu arrives au cours. C’est un moment où tu es vraiment seule avec ton corps, tu ne penses qu’à lui. 

A chaque fois, je ressors avec l’impression d’avoir faire un reset mental.

 

  • le contrôle de ton centre

Pour réaliser  les mouvement de pilates il faut absolument engager son centre (abdos, périné). D’après Joseph Pilates, le centre est la “ Powerhouse”, l’endroit à partir duquel tous les mouvements du corps puisent leur énergie.

Depuis que je fais du pilates, j’ai des abdos (si, si !) et sans souffrir !

 

  • la précision en douceur

Parce que le Pilates ne te fait pas souffrir, et ça c’est top ! Je ne dis pas que c’est facile. 

Quand je suis allée à mes premiers cours, j’étais une habituée de la Zumba et des cours de body pump. Des trucs rythmés et violents pour mon corps. 

Donc premier cours, j’ai l’impression que comme le mouvement est lent avec peu de répétitions, il est trop facile.

Bah non…. oups… je n’arrive pas à le tenir…

 

Le Pilates s’adapte à toutes les morphologies, tous les âges. Il te permet de regagner en souplesse. 

 

L’important est de trouver le bon cours : celui avec le prof qui te convient et qui corrige bien tes mouvements. Quand tu fais 5 ou 10 répétitions maximum il faut que tes mouvements soient nickels. 

Donc il faut bannir les cours de 30 personnes où le prof ne te calcule même pas. Tu perdras ton temps et ton argent, car tu ne comprendras même pas l’intérêt du cours.

 

C’était mon TOP 2 des choses qui me font du bien (en dehors des crocodiles Haribo !) aussi bien à la tête qu’au corps.

 

Un temps nécessaire pour maintenir le niveau d’énergie indispensable à tout projet.

 

Et toi tu fais quoi pour toi ? Pour prendre soin de toi ? 

 

Comment tu entretiens ton énergie ?

 

Raconte-moi tout en commentaire. 

 

Françoise

Françoise

Coach de carrière

J'accompagne les femmes de plus de 45 ans pour retrouver kif et fierté dans leur job.

Françoise Bourgouin - coaching de carrière

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